mardi 5 février 2013

Qui est votre père ?

« Ils lui répondirent : Nous sommes la postérité d’Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne ; comment dis-tu : Vous deviendrez libres ? En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché. Or, l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; le fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. Je sais que vous êtes la postérité d’Abraham ; mais vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne pénètre pas en vous. Je dis ce que j’ai vu chez mon Père ; et vous, vous faites ce que vous avez entendu de la part de votre père. Ils lui répondirent : Notre père, c’est Abraham. Jésus leur dit : Si vous étiez enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a point fait. Vous faites les œuvres de votre père. Ils lui dirent : Nous ne sommes pas des enfants illégitimes ; nous avons un seul Père, Dieu. Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens ; je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est lui qui m’a envoyé. Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge. Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas. Qui de vous me convaincra de péché ? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu ; vous n’écoutez pas, parce que vous n’êtes pas de Dieu. » (Jean 8.33 – 47)

  1. Les fils d’Abraham
    1. Après que Jésus leur ait parlé de la liberté qu’il a offerte à ses disciples, les pharisiens posent une question. Ils ne comprennent pas ce qu’il a dit. Les pharisiens et les chefs religieux pensent que le fait d’être un descendant d’Abraham leur assure une place au ciel. Pour être sauvé, selon eux, il faut être juif. Parce qu’ils étaient les fils d’Abraham et ils ont gardé, soi-disant, la loi de Moïse, ils avaient beaucoup de confiance en leur salut.
    2. Contrairement à ce que Jésus a dit aux croyants, « Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » (Jean 8.31 – 32), la parole de Jésus ne pénètre pas dans le cœur les pharisiens. Littéralement il n’y a pas de place en eux pour la parole de Dieu. J’ai entendu ce dialogue entre deux hommes : Le premier affirme être « passé plusieurs fois au travers de la Bible », mais qu’il n’a pas été touché par les paroles. Le second lui répond : « Laisse-la passer au travers de toi, et tu vas raconter une autre histoire. »
    3. Jésus sait qu’ils sont des enfants d’Abraham physiquement, mais pas spirituellement. « Reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d’Abraham. » (Galates 3.7) Mais ils veulent le faire mourir, parce qu’il leur dit la vérité. Beaucoup de gens aujourd’hui réagissent de la même façon : colère envers ceux qui proclament la vérité.
    4. Jésus explique ce qu’il voulait dire. On est esclave du péché. Mais parce que Jésus est le fils de Dieu, il a le pouvoir de nous donner la liberté, réellement.
    5. En fait ils ne sont pas des enfants d’Abraham, parce qu’ils ne font pas ce qu’Abraham a fait.
  2. Les fils de Dieu.
    1. Les pharisiens changent leur tactique. Maintenant ils sont des enfants de Dieu. Une fois que leur argument ne marche plus, ils passent à un autre.
    2. S’ils sont les enfants de Dieu, ils feraient les œuvres de Dieu, et ils aimeraient Jésus, le fils de Dieu.
    3. Jésus utilise un jeu de mots pour mieux l’expliquer. « Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole. » (Jean 8.43) Ce n’est pas le mot grec « logos », mais « lalia ». Jésus utilise le même mot qui se trouve dans Matthieu 26.73 « Peu après, ceux qui étaient là, s’étant approchés, dirent à Pierre : Certainement tu es aussi de ces gens-là, car ton langage te fait reconnaître. » Jésus a failli dire, « Vous ne comprenez pas ma façon de parler. J’ai un accent ou quoi ? »
  3. Les fils de Diable.
    1. Jésus leur dit qu’ils sont les enfants de Diable. Parce qu’ils ne sont pas enfants de Dieu, l’autre possibilité est d’être un enfant de Diable.
    2. Ils préfèrent rester avec le Diable. Ils sont des esclaves du péché, donc ils préfèrent rester avec le Diable, un meurtrier et un menteur.
  4. Le père du mensonge ou le Père de Jésus
    1. Jésus présente les choix. Satan est un menteur. Si on ne croit pas Jésus, qui ne parle que de la vérité, on est forcément avec le Diable, le père du mensonge.
    2. Pourquoi ne choisissez-vous pas Jésus ? Il dit la vérité. Il n’a point de péché. Il est envoyé par Dieu. Il est le Fils de Dieu. Quand on croit en lui, on devient ses enfants adoptifs (Romain 8). On n’est plus les esclaves de péché, on n’est plus des enfants de Diable. Il y a une histoire espagnole d’un père et de son fils. Le fils a fugué, donc le père se met à sa recherche. Il a cherché pendant des mois en vain. Enfin, dans un dernier effort, désespéré, le père a mis une annonce dans un journal de Madrid : « Cher Paco, rencontre-moi en face du bureau de ce journal le samedi à midi. Tout est pardonné. Je t’aime. Ton Père. Le samedi arrive et 800 Pacos sont là, à la recherche du pardon et de l’amour de leurs pères. Dieu est un père qui vous aime et qui veut te pardonner de tout péché.