mercredi 16 octobre 2013

Jésus est Dieu

D’abord, il faut constater que la Bible est la Parole de Dieu, et elle est dans les mots originaux sans erreur ni faute. Donc je vais faire référence à plusieurs reprises à la langue originale, hébreu ou grec. Comme chaque fois que j’étudie la Parole de Dieu, ma prière est que nos cœurs restent ouverts à la Parole de Dieu, et que l’on ne soit pas fixé dans nos idées, mais que l’on soit prêt à changer d’avis et à entendre l’Esprit-Saint qui nous guide vers la vérité. Cela étant dit, jusqu’à présent, je crois fermement dans un seul Dieu, qui existe en trois personnes égales, mais aussi uniques dans leur travail, le Père, le Fils, et le Saint-Esprit. On les a vus dès la création du monde (Genèse 1.1-3) et jusqu’à la fin (Apocalypse 22.16-21). Je veux bien commencer à regarder la relation entre le Père et le Fils, Jésus. Je ne donnerai pas tous les passages, mais plutôt les références, donc je te conseille de chercher et de regarder quand même les passages et leurs contextes. (Les citations sont, si ce n’est pas dit autrement, de la traduction Louis Segond)

Dans la création.
Genèse 1 mentionne que Dieu a tout créé. Genèse 1.2 dit : « Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. » Déjà dans l’Évangile selon Jean (1.1-14) et d’autres passages, Jésus est la Parole de Dieu, et c’est lui la personne créatrice de la Trinité. Donc la personne de Dieu qui « dit », qui par ses paroles a créé toutes choses, est Jésus. On voit aussi dans ce verset « la lumière ». La lumière n’est pas le soleil, qui est créé plus tard. Cette lumière est en fait Jésus, un travail qui lui a été donné. « Jésus leur parla de nouveau, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » (Jean 8.12) « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. » (Jean 1.4) « Je ne vis point de temple dans la ville ; car le Seigneur Dieu tout puissant est son temple, ainsi que l’agneau. La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’agneau est son flambeau. Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire. » (Apocalypse 21.22-24) Mais on voit aussi que Dieu est la Lumière lui aussi. « La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres. » (1 Jean 1.5) « Car Dieu, qui a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres ! a fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. » (2 Corinthiens 4.6) Pour utiliser l’algèbre : Si Dieu = la Lumière, et Jésus = la Lumière, alors Jésus = Dieu. Donc ils sont un.

Jean chapitre 1
Jean chapitre un est souvent cité par les Témoins de Jéhovah et les autres pour soutenir leur doctrine, surtout le verset 1. Les Témoins de Jéhovah le traduisent, « Au commencement la Parole était, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était un dieu. » Parfois certains protestants ajoutent l'article, « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était le Dieu. » En réalité les deux ne sont pas fidèles au texte original.

εν   αρχη                     ην ο λογος και ο λογος    ην προς τον θεον και θεος ην ο λογος
Au commencement était la Parole et le Parole était avec le Dieu et  Dieu était la Parole.

On voit bien qu’il n’y a pas d’article devant « Dieu » à la fin de la phrase. Mais on voit aussi que l’ordre de mots a été changé, ce qui n’est pas interdit, vu la construction de la phrase. Mais juste avant la dernière phrase, Jean a mis l’article devant Dieu. En grec, il est possible de garder l’article pour le sujet qui suit (… le Dieu et le Dieu était la Parole), mais ce n’est pas obligatoire. Donc ce verset tout seul n’est pas forcément la preuve que nous cherchons, mais qui, tel qu’il est, ne dit surtout pas que Jésus est « un dieu » non plus.

« Seigneur (Adonaï) »
En Matthieu 13.14-15, Jésus cite quelques versets de l’Ancien Testament, Ésaïe 6.8-10. Regarde le verset 8, « J’entendis la voix du Seigneur, disant : Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ? Je répondis : Me voici, envoie-moi. » La prophétie proclame que ces mots viennent du Seigneur, « Adonaï » en hébreu, un mot qui n’est utilisé que pour Dieu. Voir aussi Jean 12.41.

Cela nous fait penser aussi de Matthieu 22.41-46 : « Comme les pharisiens étaient assemblés, Jésus les interrogea, en disant : Que pensez-vous du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David. Et Jésus leur dit : Comment donc David, animé par l’Esprit, l’appelle-t-il Seigneur, lorsqu’il dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied ? Si donc David l’appelle Seigneur, comment est-il son fils ? Nul ne put lui répondre un mot. Et, depuis ce jour, personne n’osa plus lui proposer des questions. » Les pharisiens ne trouvent pas la réponse à la question, « Si Jésus n’est que le Fils de Dieu, pourquoi Dieu l’a-t-il appelé « Seigneur » ? La réponse est que Jésus est le Fils de Dieu et Dieu.

Il existe dès l’éternité
Jésus existe dès l’éternité :
« Et toi, Bethléem Éphrata, petite entre les milliers de Juda, De toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël, et dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours de l’éternité. » (Michée 5.2) « Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. » (Colossiens 1.17) Jean 1.1 ; 8.58 dont on a d’ores et déjà parlé. « Ésaïe dit ces choses, lorsqu’il vit sa gloire, et qu’il parla de lui. » (Jean 12.41) « Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût. » (Jean 17.5) « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. »

(1 Corinthiens 10.1-4) « Autrement, il aurait fallu qu’il eût souffert plusieurs fois depuis la création du monde, tandis que maintenant, à la fin des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice. » (Hébreu 9.26) « Jésus Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. » (Hébreu 13.8)

On le voit souvent en Apocalypse. « Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts. » (Apocalypse 1.18)* Voir aussi Apocalypse 2.8 et 22.13 : « Je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. » Ce qui est aussi un titre de Dieu. « Qui a fait et exécuté ces choses ? C’est celui qui a appelé les générations dès le commencement, Moi, l’Éternel, le premier Et le même jusqu’aux derniers âges. » (Ésaïe 41.4) « Ainsi parle l’Éternel, roi d’Israël et son rédempteur, L’Éternel des armées : Je suis le premier et je suis le dernier, Et hors moi il n’y a point de Dieu. » (Ésaïe 44.6) « Écoute-moi, Jacob ! Et toi, Israël, que j’ai appelé ! C’est moi, moi qui suis le premier, C’est aussi moi qui suis le dernier. » (Ésaïe 48.12) On le voit même dans l’Apocalypse pas loin du verset où le même titre est utilisé pour Jésus. « Je suis l’alpha et l’oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout Puissant. » (Apocalypse 1.8)
*(une petite note intéressante, mais qui n’a rien à voir avec notre sujet : Les juifs ont souvent utilisé cette expression, mais avec aleph et tau, donc alphabet hébreu. Ici on le voit en grec, Α « alpha » et Ω « oméga », et si on les met ensemble « αω » cela nous donne le verbe grec « souffler ». Peut-être une référence à la création, « L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant. » (Genèse 2.7)

« Je suis » Jésus-Christ se proclama Dieu de manière absolument formelle.
Jésus leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, moi je suis » (grec : ego eimi : indicatif présent. La traduction du Monde Nouveau, des Témoins de Jéhovah, falsifie ce texte en mettant : « j’étais »). « Là dessus, ils prirent des pierres pour les lui jeter... » Les Juifs ne s’y sont pas trompés : ils ont reconnu l’allusion à Exode 3.14 : « Je suis qui je suis », rendu par les LXX « eimi to on », je suis l’Être, Moi et le Père, nous sommes un. « Les Juifs ramassèrent à nouveau des pierres pour le lapider. Jésus reprit et leur dit : Je vous ai fait voir beaucoup d’œuvres bonnes venant du Père. Pour laquelle de ces œuvres me lapidez-vous ? Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une œuvre bonne que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui est un homme, tu te fais Dieu. » (Jean 10.30-36) « Mais Jésus leur répondit : Mon Père travaille jusqu’à présent. Moi aussi je travaille. À cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais parce qu’il disait que Dieu était son propre Père, se faisant ainsi lui-même égal à Dieu ». (Jean 5.18) Pour d’autres endroits où Jésus a utilisé le terme « Je suis », voir également Jean 8.24, 28, 58 ; Jean 4.26, 5.23, 6.35, 8.12 et 19, 10.9, 11.25, 14.1 et 8 et 9

« Ses ennemis »
Le passage ci-dessus montre une accusation des ennemis de Jésus qui ont compris ses déclarations.
Voir également :
« Jésus garda le silence, et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l’interrogea de nouveau, et lui dit : Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? Jésus répondit : Je le suis. Et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, et dit : Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Vous avez entendu le blasphème. Que vous en semble ? Tous le condamnèrent comme méritant la mort. » (Marc 14.61-64)
« Jésus lui répondit : Tu l’as dit. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, disant : Il a blasphémé ! Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Voici, vous venez d’entendre son blasphème. Que vous en semble ? Ils répondirent : Il mérite la mort. » (Matthieu 26.64-66)

Le pardon des péchés.
D’autres passages sont tout aussi éloquents quant à l’identité véritable de Jésus-Christ. Les versets suivants montrent que seul Dieu peut pardonner les péchés : Exode 34.6-8 ; Néh 9.17 ; Daniel 9.9 ; Jonas 4.2.
Lorsque les gens lui amenèrent un paralytique, Jésus, avant de le guérir, lui dit : « Tes péchés te sont pardonnés. Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner et à dire : Qui est celui-ci qui profère des blasphèmes ? Qui peut pardonner les péchés si ce n’est Dieu seul ? » (Luc 5.20-21) « Quelques jours après, Jésus revint à Capernaüm. On apprit qu’il était à la maison, et il s’assembla un si grand nombre de personnes que l’espace devant la porte ne pouvait plus les contenir. Il leur annonçait la parole. Des gens vinrent à lui, amenant un paralytique porté par quatre hommes. Comme ils ne pouvaient l’aborder, à cause de la foule, ils découvrirent le toit de la maison où il était, et ils descendirent par cette ouverture le lit sur lequel le paralytique était couché. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. Il y avait là quelques scribes, qui étaient assis, et qui se disaient au dedans d’eux : Comment cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ? Jésus, ayant aussitôt connu par son esprit ce qu’ils pensaient au dedans d’eux, leur dit : Pourquoi avez-vous de telles pensées dans vos cœurs ? Lequel est le plus aisé, de dire au paralytique : Tes péchés sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, prends ton lit, et marche ? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison. Et, à l’instant, il se leva, prit son lit, et sortit en présence de tout le monde, de sorte qu’ils étaient tous dans l’étonnement et glorifiaient Dieu, disant : Nous n’avons jamais rien vu de pareil. » (Marc 2.1-12). Voir aussi Actes 5.31-32, Actes 26.15-18, Col 2.13, 3.13.

« L’Époux »
Une autre façon dont Jésus-Christ s’identifie à l’Éternel, c’est sa façon de dire de lui-même qu’il est l’Époux : « Les amis de l’Époux peuvent-ils mener deuil tant que l’Époux est avec eux ? Les jours viendront où l’Époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront » (Mat. 9.15 ; Marc 2.19, voir aussi la parabole des dix vierges). Cela ne peut que faire penser à la pratique de l’Éternel de l’Ancien Testament de se considérer comme l’Époux et Israël comme l’épouse (infidèle). Voir par exemple, Ezéchiel 16, notamment : « Tu as été la femme adultère, qui reçoit des étrangers au lieu de son mari. » (v. 32)

La louange
Un autre point est que Jésus a été adoré. Il y a plusieurs versets dans l’Ancien Testament, surtout dans les Psaumes qui parlent de l’adoration de Dieu et de Lui seul (Deut 32.3 ; Es 45.23 ; Ps 22.27-28 ; 66.4 ; 95.6 ; 97.7 ; 99.9). Et dans le Nouveau Testament Apoc. 14.7.
Il y a aussi des versets comme ceux-là : « Tu ne te prosterneras point devant un autre dieu ; car l’Éternel porte le nom de jaloux, il est un Dieu jaloux. » (Exode 34.14), « Jésus lui dit : Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. » (Matthieu 4.10), qui montrent que seul Dieu mérite notre adoration.
Il y même des exemples de gens qui ont refusé l’adoration : « Lorsque Pierre entra, Corneille, qui était allé au-devant de lui, tomba à ses pieds et se prosterna. Mais Pierre le releva, en disant : Lève-toi ; moi aussi, je suis un homme. » (Actes 10.25-26), « Et je tombai à ses pieds pour l’adorer ; mais il me dit : Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu. — Car le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie. » (Apocalypse 19.10)
Mais Jésus ne l’a point refusée. « et (ils) dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l’adorer. » (Mat 2.2) « Et voici, un lépreux s’étant approché se prosterna devant lui, et dit : Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. » (Mat 8.2) « Ceux qui étaient dans la barque vinrent se prosterner devant Jésus, et dirent : Tu es véritablement le Fils de Dieu. » (Mat 14.33) « Afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »
(Philippiens 2.10-11) « Car auquel des anges Dieu n’a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui ? Et encore : Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils ? Et lorsqu’il introduit de nouveau dans le monde le premier-né, il dit : Que tous les anges de Dieu l’adorent ! » (Hébreux 1.5-6) Voir aussi : Actes 7.59, 9.10-16, 2 Co 12.8-9, Apoc. 5.8-14.

D’autres témoignages
La prétention de Jésus-Christ à être Dieu ne fait donc aucun doute. Ce qui est clair aussi, c’est que d’autres l’ont considéré comme tel :
« C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d’Emmanuel. » (Ésaïe 7.14) « Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous. » (Matthieu 1.23) Matthieu cite ce passage, et d’une manière significative, il termine son Évangile en mettant dans la bouche du Christ les paroles suivantes : « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde ». (Mat. 28.20)

« Une voix [celle de Jean-Baptiste] crie dans le désert : ouvrez le chemin de l’Éternel, nivelez dans la steppe une route pour notre Dieu... Dis aux villes de Juda : Voici votre Dieu ! Voici mon Seigneur, l’Éternel, il vient avec puissance... Comme un berger, il fera paître son troupeau [Je suis le bon berger dit le Christ de lui-même], de son bras, il rassemblera des agneaux, et les portera dans son sein ; il conduira les brebis qui allaitent » (Ésaïe 40.3, 9-11)

« Voici les jours viennent, — Oracle de l’Éternel —, où je susciterai à David un germe juste ; il régnera en roi et prospérera, il pratiquera le droit et la justice dans le pays... Et voici le nom dont on l’appellera : l’Éternel notre justice » (Jérémie 23.5-6 ; 33.15-16)

Lorsque l’incrédule Thomas est enfin obligé de constater que Jésus est bel et bien ressuscité, il n’hésite pas à s’exclamer : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean 20.28), ce qui montre que c’est bien ce que Jésus lui avait enseigné avant sa mort et qui se confirme pour lui maintenant d’une manière qu’il ne peut plus réfuter.

Enfin, ceux qui prétendent qu’en étant homme, Jésus ne pouvait pas être Dieu, doivent expliquer Col 2. 9 : « Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité », et ceux qui prétendent que Jésus n’existait pas avant sa naissance, doivent expliquer, Jean 8.58, « Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis. » Et Jean 17.5 : « Et maintenant, toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût. » (cf. plus haut pour plus d’informations sur la préexistence de Jésus)

Dieu
« Tandis que nous attendons l’heureuse espérance et la manifestation glorieuse du grand Dieu et du Sauveur de [nos personnes], Christ Jésus » (Tite 2.13 Traduction de Monde Nouveau.) On peut parler dans ce verset des articles dans la langue originale, où il y en a un devant « Dieu » mais pas avant « Sauveur ». Je peux entrer dans une explication approfondie des règles grammaticales de grec, disant que dans une liste des noms, s'il n'y a pas d'article après le premier nom, la valeur de chaque nom est la même et l'article est appliqué à tous. Je peux te montrer d'autres exemples (comme 2 Pierre 1.1 et 1.11). Mais en fait cela serait inutile parce que, autant que je sache, la Bible ne parle jamais de la manifestation de Dieu au dernier jour mais plutôt de la manifestation de Jésus. C'est clair donc, pour s'accorder avec les autres passages, ce verset parle du retour de Jésus-Christ, qui est le grand Dieu.

« Mais il a dit au Fils : Ton trône, ô Dieu est éternel... » (Héb 1.8) Regardez-le dans la langue originale :
« προς δε τον υιον ο θρονος σου ο θεος εις τον αιωνα του αιωνος »
A (mais)    le fils    le Trône toi   le Dieu à     le siècle du siècle »

« Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. » (1 Jean 5.20)

« Oracle, parole de l’Éternel sur Israël. Ainsi parle l’Éternel. . . Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem Un esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. » (Zach 12.1-10) C’était bien Jésus qui était percé, et ici l’Éternel dit que c’est lui-même. Voir aussi Jean 19.37, Apoc 1.7

Regarde la prophétie d'Ésaïe concernant le Christ. « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. » (Ésaïe 9.5) Rendue dans la Traduction du Monde Nouveau : « Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné ; et la domination princière sera sur son épaule. Et on l’appellera du nom de Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père éternel, Prince de paix. »

Sauveur
Dieu a dit : « C’est moi, moi qui suis l’Éternel, Et hors moi il n’y a point de sauveur. » (Ésaïe 43.11)
Jésus dit : « Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. » (Jean 11.25) « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14.6)
Donc : « Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, Et qui est devenue la principale de l’angle. Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4.11-12)

(Compare aussi) — Luc l.47 à Luc 2.11
1 Tim 4.10 à Mat 1.21

Roi
1 Tim 6.14-16 à Apoc 17.14 à Apoc 19.16
Ps 2.6 à Mat 27.37

Juge
Ps 50.4, 6 à Jean 5.22
Ps 96.13 à 2 Tim 4.1
Rom 14.10 à 2 Cor 5.10

Son Autorité
Mat 28.18

Son retour
Je rassemblerai toutes les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem ; La ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées ; La moitié de la ville ira en captivité, Mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville. L’Éternel paraîtra, et il combattra ces nations, Comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, Qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l’orient ; La montagne des oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, Et il se formera une très grande vallée : Une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, Et une moitié vers le midi. » (Zach 14.2-4) « Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu’il s’en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent, et dirent : Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel. » (Actes 1.10-11)

samedi 12 octobre 2013

Le Bon Berger

Puis Jésus dit : Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles. Quelques pharisiens qui étaient avec lui, ayant entendu ces paroles, lui dirent : Nous aussi, sommes-nous aveugles ? Jésus leur répondit : Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites : Nous voyons. C’est pour cela que votre péché subsiste. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix ; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles ; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger ; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers. Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait. Jésus leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands ; mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite ; et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis. Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père." (Jean 9.39 – 10.18)



Jésus vient de guérir un homme aveugle de naissance, et de le sauver, de lui donner la vie éternelle. Cet homme a du faire face aux pharisiens qui l’interrogent et qui le jettent finalement hors du temple. Jésus va comparer cette situation aux hommes aveugles spirituellement.


  1. Ceux qui restent aveugles. (verset 39 à 41)
    1. À première vue, on peut penser que Jésus contredit les paroles de Jean 3.17, qui disent qu’il ne juge pas. Jésus ne dit pas que c’est lui qui juge, mais il parle du jugement. Le message de Jésus, l’évangile, parle du jugement. Ce jugement vient avec la réalisation de péchés dans la vie d’un individu. Il vient quand aussi Jésus montre l’erreur des juifs à cette époque-là.
    2. Les pharisiens comprennent que Jésus utilise une métaphore, mais je crois que dans leur fierté ils croient que Jésus parle des pauvres et des incultes. Donc, ils demandent une clarification. « Jésus, et nous, les éduqués, les religieux, sommes-nous aveugles aussi ? »
    3. Jésus leur répond clairement. Ils sont aveugles parce qu’ils croient qu’ils peuvent voir. Ces juifs ne voient pas leurs péchés, et leur besoin du salut. C’est quand nous voyons nos péchés dans la repentance que nous commençons à voir.
  2. Jésus fait une autre métaphore. (verset 1 à 5) Voir également Ezéchiel 34.31
    1. D’abord Jésus parle de la porte de la bergerie. (1 à 3) Il montre clairement la différence entre le berger et un voleur. Jésus parle aux pharisiens qui étaient voleurs et brigands. Ils essaient d’induire le peuple en erreur par leurs faux enseignements. Mais Jésus dit la vérité. C’est lui qui entre par la porte. Quel contraste entre Jésus et les pharisiens. Les pharisiens voulaient détruire les brebis, mais Jésus veut leur donner la vie et une vie abondante.
    2. Le berger appelle les brebis (3 à 5). C’est une très bonne image que Jésus utilise ici. On prend Pierre comme exemple. Pierre était dans la bergerie, il appartient au bon berger. Mais il était dans la bergerie pour la nuit. Il était séparé de la nourriture qui était dehors. Plusieurs sont venus pour essayer de le prendre et de l’emmener ailleurs, mais ils connaissent la voix de Jésus. Quand Jésus arrive, il appelle Pierre par son nom. Pierre sort du système religieux sous la loi et il arrive dans la lumière de la grâce. Et Jésus reste avec lui et les autres qu’il a appelés, et ils suivent Jésus et lui seul.
  3. Jésus explique la parabole. Les juifs ne la comprennent pas, donc Jésus leur donne quelques indices.
    1. Jésus est la porte. Il y a une seule porte. (verset 7 à 10) Donc pour entrer dans la bergerie, il faut passer par lui. Jésus est la seule façon d’être sauvé. Les gens de l’extérieur sont venus, mais ils ne veulent pas entrer comme il faut. Ceux qui ne veulent pas être sauvés sont des voleurs et des brigands, et ils préfèrent rester dehors. Ils ne veulent que détruire. Mais ceux qui sont entrés peuvent sortir en suivant Jésus pour avoir la vraie nourriture. Regardez le Psaume 23.
    2. Il y a plusieurs bergers, mais Jésus est le bon berger. Comment le connaît-on ? (Verset 11 à 13) C’est lui qui a donné sa vie pour les brebis. (versets 17 et 18) Il y a d’autres soi-disant bergers qui arrivent, mais aucun n’a fait cela.
    3. Jésus connaît ses brebis. Il nous connaît tous personnellement. Il connaît chacun par son nom. Il sait tout ce que nous avons fait ou dit. Il connaît chacune de nos pensées. Il connaît nos goûts et nos dégoûts. Il connaît nos défauts et nos échecs. Il sait tous nos besoins. Et il se révèle à ses brebis. Et ce qui est bien, c’est que notre bon Berger connaît bien Dieu, Son Père, et il intercède pour ses brebis.
    4. Jésus connaît les brebis qui n’habitent pas encore dans la bergerie avec ses disciples. Que veut-il dire ? Il y a des brebis qui sont à lui, qui ne sont pas encore sauvées, ou peut-être qui lui appartiennent mais qui sont dans d’autres églises, d’autres groupes. Mais un jour, Jésus va nous emmener tous ensemble dans un seul troupeau avec un seul berger, éternellement.
Qu’est-ce que Jésus veut nous enseigner ? D’abord, entrer par la porte dans la bergerie. Jésus veut que chacun soit sauvé. Après le salut, écoutez sa voix, et suivez-le tous les jours là où il vous emmène. Laissez-le vous conduire vers les verts pâturages. Laissez-le vous diriger vers les eaux paisibles. Laissez-le vous guider dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Permettez-moi de vous assurer que si vous faites ces choses, vous serez en mesure de dire avec le psalmiste David, « L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien. » Vous serez en mesure de dire avec lui : « Ma coupe déborde. » Vous serez en mesure de dire avec lui : « Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel jusqu’à la fin de mes jours. »

mercredi 2 octobre 2013

Résumé de Jean, chapitre 9


  1. Verset 1 à 7 – Jésus guérit l'homme aveugle de naissance. L'homme voit. http://biblerichesses.blogspot.fr/2013/04/aveugle-de-naissance.html 
  2. Verset 8 à 11 – Les autres remarque le changement. Les autres voient. http://biblerichesses.blogspot.fr/2013/05/le-changement.html
  3. Verset 12 à 34 – Les pharisiens l'attaquent. Les pharisiens refusent de voir.
    1. (verset 12 à 17) L'homme prend positions pour ce qu'il sait. http://biblerichesses.blogspot.fr/2013/08/courage-de-prendre-position-pour-jesus.html
    2. (verset 17 à 34) Le prix pour sa fidélité à Jésus. http://biblerichesses.blogspot.fr/2013/08/la-persecution-apres-le-salut.html
  4. Verset 35 à 38 – L'homme rencontre Jésus et croit en lui. L'homme voit à nouveau. http://biblerichesses.blogspot.fr/2013/10/un-aveugle-spirituellement.html 
  5. Verset 39 à 41 – La raison pour laquelle Jésus est venu. Voyez-vous ? http://biblerichesses.blogspot.fr/2013/10/le-bon-berger.html

Un aveugle spirituellement

« Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé ; et, l’ayant rencontré, il lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ? Il répondit : Et qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? Tu l’as vu, lui dit Jésus, et celui qui te parle, c’est lui. Et il dit : Je crois, Seigneur. Et il se prosterna devant lui. » (Jean 9.35 – 38)

Jésus a guéri cet homme aveugle de naissance. Mais l’homme ne connaissait pas Jésus en tant que son Sauveur. On a vu que cet homme a changé depuis qu’il avait rencontré Jésus pour la première fois. Il a suivi les instructions de Jésus, et il a été guéri. Quand les autres lui ont demandé qui l’a guéri, il leur a répondu, « L’Homme qu’on appelle Jésus l’a fait » (verset 11). Ensuite il est mené vers les pharisiens où il a déclaré que Jésus est un prophète (verset 17). Ensuite il a constaté que Jésus venait de Dieu (verset 33). Enfin cet homme trouve encore Jésus. Que fait-il devant Celui qui l’a guéri ?

  1. Une question très importante.
    1. Jésus sait que cet homme a été chassé de la synagogue. Jésus le cherche. Pourquoi Jésus a-t-il attendu jusque là. Jésus sait toutes choses, il aurait pu trouver cet homme avant cette persécution très grave, mais il l’a laissé passer par ce moment difficile. Jésus le permet parce qu’il veut que la foi de cet homme croisse. Comment Jésus l’entend-il ? Je suis sûr que les pharisiens ont publié partout que cet homme a été exclu de la synagogue pour faire craindre de prendre position pour Jésus.
    2. Jésus lui pose une question très importante. « Crois-tu au Fils de Dieu ? » C’est important parce que c’est ce qui manque chez cet homme. Il a rencontré Jésus. Il a remarqué qu’il est un prophète, un homme sans péché et il veut être son disciple. Mais il ne croit pas en Jésus comme étant le Fils de Dieu, celui qui est venu pour chercher et sauver ceux qui sont perdus. Et toi ? Crois-tu au Fils de Dieu ?
    3. Pourquoi « Croire au Fils de Dieu » ?
  • La bonne réponse.
    1. L’homme répond honnêtement, « Et qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? » Cette version a bien mis « Et ». Cela montre qu’il a un vrai désir de connaître le Fils de Dieu. Mais dans la langue originale, il a utilisé la même expression que Jésus, « Afin que je croie à lui. »
    2. L’homme connaît-il Jésus, sait-il que c’est lui qui l’a guéri ? Il ne l’avait pas vu avant ce moment là, reconnaît-il sa voix ?
    3. Il connaît bien la prophétie du Messie qui doit venir. Mais il ignore que c’est Jésus, le Messie, le Fils de Dieu. Il a été trompé par les enseignements des pharisiens qui parlaient du Messie arrivant comme un Roi pour vaincre et faire fuir les Romains et tous les ennemis d’Israël. Mais ils se sont trompés. D’abord le Messie vient comme un agneau pour donner sa vie en sacrifice pour les péchés du monde. Plus tard il viendra comme Roi pour mettre son trône sur la terre.
    4. En tout cas, l’homme le cherche. Il veut connaître l’identité du Fils de Dieu. Il demande à Jésus, « Montre-le-moi et je vais croire. »
  • Jésus donne l’identité du Fils de Dieu. « Tu l’as vu, lui dit Jésus, et celui qui te parle, c’est lui. »
    1. Le choix du verbe que Jésus utilise est remarquable. « Tu l’a vu. » Jésus qui lui a donné la vue. Il n’a pas vu Jésus avant parce qu’il a suivi ses instructions. Mais il a vu la puissance de Jésus et donc la puissance de Dieu.
    2. Le Seigneur se révèle à ceux qui le cherchent. Il a trouvé cet homme, et il lui parle. Jésus vous parle-t-il en ce moment ? Regardez aussi comment Jésus a répondu à la femme samaritaine. « La femme lui dit : Je sais que le Messie doit venir (celui qu’on appelle Christ) ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus lui dit : Je le suis, moi qui te parle. » (Jean 4.25 – 26)
    3. Ce n’est que Jésus qui peut ouvrir nos yeux spirituels. « Car Dieu, qui a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres a fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. » (2 Corinthiens 4.6)
  • L’homme aveugle de naissance voit à nouveau.
    1. Sa réponse est sans hésitation, « Je crois, Seigneur. » Pour lui, cela a enlevé tous les nuages, et il voit clair. C’est une révélation où tout est devenu clair et évident. Jésus est le Fils de Dieu. Il est convaincu de la divinité de Jésus. Il met sa confiance en lui. Et il le confesse. « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut, selon ce que dit l’Écriture : Quiconque croit en lui ne sera point confus. » (Romain 10.9 – 11)
    2. Sa conversion est suivie par l’adoration. Il se prosterne devant Jésus. Le salut sincère doit être suivi par l’adoration et la vraie louange d’un chrétien né de nouveau.
    3. Et toi ? Connais-tu le Fils de Dieu ? Crois-tu à Jésus ? Crois-tu en lui ? Crois-tu Jésus ? Il est le Fils de Dieu. Il est mort pour tes péchés. Il est prêt à te pardonner et à te sauver. Il ne suffit que de le lui demander et avoir confiance en Lui. 
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