vendredi 18 avril 2014

Jésus parle de sa mort.

« Maintenant mon âme est troublée. Et que dirais-je ?... Père, délivre-moi de cette heure ?... Mais c'est pour cela que je suis venu jusqu'à cette heure. Père, glorifie ton nom ! Et une voix vint du ciel : Je l'ai glorifié, et je le glorifierai encore. La foule qui était là, et qui avait entendu, disait que c'était un tonnerre. D'autres disaient : Un ange lui a parlé. Jésus dit : Ce n'est pas à cause de moi que cette voix s'est fait entendre; c'est à cause de vous. Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi. En parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir. » (Jean 12.27 – 33)
Suite à l’intérêt des Grecs, Jésus vient de dire clairement à la foule qu'il va mourir. Ce n'est pas ce qu'ils veulent entendre. Ils veulent le proclamer Roi des juifs. Jésus va s'expliquer d'avantage.
  1. D'abord on voit que l'âme de notre Seigneur est troublée.
    1. Cela montre bien le côté humain de Jésus. Il va souffrir sur la croix. C'est comme quelqu'un qui a perdu un proche, même d'y penser peut créer des larmes.
    2. Il souffre aussi en pensant aux gens qui ne vont pas croire.
    3. Il souffre sachant que l'un des ses proches va le trahir.
    4. Jean ne parle pas de la souffrance de Jésus dans le jardin de Gethsémané. Mais il montre quand même que Jésus a souffert avant la croix. Cela nous montre combien est grand l'amour de Jésus pour son Père et aussi pour nous.
    5. Jésus suit la volonté de son Père. Il aurait pu choisir de ne pas suivre le chemin vers la croix. Mais il l'accepte.
  2. Père, glorifie ton nom !
    1. Jésus dit cette prière en haute voix devant la foule. Il souhaite que même sa souffrance donne gloire à son Père. Pouvons-nous dire la même prière face aux souffrances ?
    2. Dieu répond à son Fils unique. Il l'a déjà glorifié. Dans la vie de Jésus, et dans ce qu'il a déjà fait, le nom de Dieu a été glorifié. Dans sa naissance, sa vie sans péché, ses miracles...le nom de Dieu était glorifié.
    3. Dieu va encore le glorifier. Dans sa mort et sa résurrection, dans la multiplications de ses églises, dans les milliers qui vont accepter son sacrifice et lui demande de les sauver, dans son retour pour régner sur la terre...le nom de Dieu sera glorifié.
  3. La réaction de la foule.
    1. Un tonnerre ? Dieu pouvait parler à son Fils sans se faire entendre par la foule. Mais il l'a fait. Et comme avec l'apôtre Paul, certains n'ont pas compris. Les uns n'ont vraiment pas reconnu une voix et des mots, ou refusent-ils de l'admettre ?
    2. Un ange ? On sait que les sadducéens n'étaient pas parmi ces gens parce qu'ils ne croyaient pas dans les anges. Certains admettent qu'une voix a parlé et qu'elle n'était pas humaine, mais ils ont aussi raté le but.
    3. La voix n'a pas parlé pour Jésus mais pour que les peuples l'entendent et voyent que Jésus est le Fils de Dieu. Je crois que certains après la crucifixion et peut-être même après sa résurrection se sont rappelés de ce moment et cette voix. C'est incroyable n'est-ce pas, ce que Dieu a fait pour nous ! Pas seulement cette voix, mais il nous a créés, il nous a aimés, il a envoyé son Fils, il sauve ceux qui se repentent et croient en Jésus.
  4. Jugement.
    1. Les êtres-humains vont être jugés. Dans quel sens ? « Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; et l'Éternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous. » (Esaïe 53.6) Dans le sens que sur la croix toutes nos iniquités, nos péchés, sont tombés sur lui. Jésus dans sa mort a payé le prix de nos péchés. Alors, dans sa mort, tous nos péchés ont été jugés et le prix payé. Quand on est sauvé le jugement que Jésus a subi sur la croix compté à la place de celui du pécheur. Jean 3.18.
    2. Satan sera jeté dehors. Comment ? Dans le sens que la crucifixion de Jésus était le moment clé de son trépas (Genèse 3.15). Parce que quand on croit en Jésus on est libre des chaînes du péché et de Satan (Jean 8.36).
  5. Jésus est mort pour tous. « Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi. »
    1. Sur ce dernier verset il existe plusieurs point de vue. Certains disent que Jésus attire seulement ceux qui seront sauvés. Cela est contraire à II Pierre 3.9 : « Le Seigneur ne tarde pas dans l'accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. » D'autres disent que cela veut dire que tous seront sauvés éventuellement, mais cela est contraire à ce que Jésus a dit : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. » (Matthieu 7.13)
    2. Que veut-il donc dire ? Jésus attire tous les êtres-humains vers Lui. Cette attraction n'exclue personne. Il oblige chacun à y répondre. Car tout le monde est coupable des péchés. Pour ceux qui ne croient pas, même sans avoir reçu la parole d'un missionnaire ou sans avoir lu la Bible, ils sont toujours coupable de leurs péchés et méritent la mort éternelle. Ils avaient tous l'occasion de répondre à l'attraction de Jésus.
      1. Comment ?
        1. Par sa création qui parle de son existence et de son amour. Romains 1
        2. Par son Esprit qui nous convaint de nos péchés (même dans les jungles).
        3. Par ce qui se passe dans notre vie. (les épreuves, les souffrances, les bénédictions)
        4. Par sa parole et par les témoignages des autres.
      2. Jésus les attire mais beaucoup résistent.
        1. Judas Iscariot.
        2. Pilate
      3. Mais certains y croient.
        1. Comme Pierre.
        2. Comme Paul.
        3. Comme moi. Comme tous ceux qui ont répondu à l'appel de Jésus. Qui se sont rendu compte de leurs péchés et de leur culpabilité devant Dieu. Qui sont arrivés à sa croix en repentance, et ont supplié Dieu, par Jésus, de les sauver.

mercredi 9 avril 2014

Les Grecs

« Quelques Grecs, du nombre de ceux qui étaient montés pour adorer pendant la fête, s'adressèrent à Philippe, de Bethsaïda en Galilée, et lui dirent avec instance : Seigneur, nous voudrions voir Jésus. Philippe alla le dire à André, puis André et Philippe le dirent à Jésus. Jésus leur répondit : L'heure est venue où le Fils de l'homme doit être glorifié. En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle. Si quelqu'un me sert, qu'il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, le Père l'honorera. » (Jean 12.20 – 26)
Jésus a fait son entrée à Jérusalem. Il est au sommet de sa popularité. Les juifs l'ont proclamé Roi d'Israël. Mais quelques jours plus tard ils ont crié, « Crucifie-le ! ». Comment ont-ils changé d'avis si vite ? On voit le commencement dans ce passage.
  1. L'arrivée Grecs.
    1. Les Grecs sont arrivés. Il est possible qu'ils soient des Grecs ou des gentils. Le mot « Grec » selon les juifs signifie un non-juif, quelqu'un qui parle le grec. Ils sont venus pour adorer Dieu, donc ils savent que le salut est venu au travers des juifs.
    2. Ils cherchent Philippe, un prénom grec, pour lui demander de voir Jésus. Il est possible que Jésus soit dans la cour des juifs, dans le temple, là où les gentils n'ont pas accès.
    3. Philippe cherche son ami André, pour lui demander son avis. Ils vont tous les deux pour le dirent à Jésus.
  2. Jésus répond en parlant de lui-même.
    1. Il commence : « L'heure est venue où le Fils de l'homme doit être glorifié. » Là, il attire l'attention de la foule. Ils veulent le faire roi. Que veut-il dire ? Le moment est-il arrivé ? Tout ce qu'il doit dire à cette foule est « Je suis prêt pour le trône, emmène-moi ! »
    2. Jésus continue : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. » Jésus prend un exemple dans la nature. Si le blé veut se reproduire, il faut que cette partie de lui, le grain, meure. C'est comme ça que le processus de germination commence. Jésus dit qu'il va mourir. Ce n'est pas ce que la foule veut entendre.
    3. En fait, Jésus a un choix. Il peut décider de prendre le trône comme le Roi (qu'il est) et régner sur la terre. Ou il peut mourir sur la croix avec beaucoup de peine et d'agonie mais pour payer le prix de nos péchés et pour offrir le salut à toute humanité et de revenir plus tard comme le Roi des rois.
  3. Jésus s'adresse aux juifs et aux Grecs.
    1. « Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle. » Si vous aimez la vie terrestre et tout ce qui vous concerne est la prospérité sur la terre, vous allez éventuellement tout perdre. Mais si vous attendez la vie céleste, si vous renoncez à vous-même, vous vous chargez chaque jour de votre croix, pour suivre le Seigneur (Luc 9.23), vous avez la vie éternelle. Ça s'applique à Jésus aussi, il a choisi de donner sa vie comme un sacrifice parfait pour sa création.
    2. « Si quelqu'un me sert, qu'il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, le Père l'honorera. »
      1. Le temps des verbes « servir » et « donner » est le présent et aussi ils sont actifs, donc cela signifie l'action continuelle. On fait les deux sans arrêt. Les deux vont ensemble, inséparables.
      2. On a la promesse de sa présence quand on le suit, pour l'éternité. Jean en parle aussi dans Jean 14.3 et 17.24. L'expression est inversée, avant il nous dit : Je serai avec toi, mais ici, vous serez avec moi.
      3. Jésus est digne de notre service. Quand on le sert, Dieu nous honore. Comment ? Avec des bénédictions, avec paix et joie, en nous donnant une place préparé pour nous aux cieux. Bref, il vaut la peine de le servir.
      4. Jésus a-t-il vu les grecs ? Je crois que oui. Et parce que les juifs ne les aimaient pas, ils étaient un peu plus changé de « Hosanna ! » à « Crucifie-le ! ».

L'entrée triomphante

« Une grande multitude de Juifs apprirent que Jésus était à Béthanie ; et ils y vinrent, non pas seulement à cause de lui, mais aussi pour voir Lazare, qu'il avait ressuscité des morts. Les principaux sacrificateurs délibérèrent de faire mourir aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs se retiraient d'eux à cause de lui, et croyaient en Jésus. Le lendemain, une foule nombreuse de gens venus à la fête ayant entendu dire que Jésus se rendait à Jérusalem, prirent des branches de palmiers, et allèrent au-devant de lui, en criant : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d'Israël ! Jésus trouva un ânon, et s'assit dessus, selon ce qui est écrit : Ne crains point, fille de Sion ; Voici, ton roi vient, Assis sur le petit d'une ânesse. Ses disciples ne comprirent pas d'abord ces choses ; mais, lorsque Jésus eut été glorifié, ils se souvinrent qu'elles étaient écrites de lui, et qu'il les avaient été accomplies à son égard. Tous ceux qui étaient avec Jésus, quand il appela Lazare du sépulcre et le ressuscita des morts, lui rendaient témoignage ; et la foule vint au-devant de lui, parce qu'elle avait appris qu'il avait fait ce miracle. Les pharisiens se dirent donc les uns aux autres : Vous voyez que vous ne gagnez rien ; voici, le monde est allé après lui. » (Jean 12.9 – 19)
Jésus est à son point culminant de sa popularité. Il a ressuscité Lazare. Il a guérit un homme aveugle. Il va à Jérusalem malgré les attentats des pharisiens.
  1. Le changement de popularité.
    1. Normalement la foule qui arrive pour la Pâque se situe à Jérusalem pour toutes les activités. Mais on voit que les gens veulent se rendre à Béthanie pour voir Jésus et aussi Lazare.
    2. Les chefs religieux sont plus en colère contre Jésus, et maintenant contre Lazare. On voit ici comment les péchés peuvent s’agrandir. Il y a quelques versets que les chefs religieux ont décidé qu'un homme, Jésus, doit mourir pour sauver la nation, mais maintenant deux doivent mourir. Comme il faut encore mentir pour couvrir un mensonge, un péché doit cacher un autre.
    3. Les chefs religieux ne supportent pas un changement. Ils aiment avoir la popularité. Ils aiment avoir la position sociale la plus élevée. Au lieu de chercher eux-même Jésus et de savoir la raison pour laquelle il est si populaire, ils veulent simplement le tuer.
  2. L'entrée.
    1. Tous les autres Évangiles donnent aussi le récit de cet événement. Donc, cet histoire était important pour leur but d'écrire. Jean l'a inclus pour montrer que Jésus est le Fils de Dieu. On peut regarder Matthieu 12, Marc 11, et Luc 19 pour avoir plus de détails.
    2. Jésus a envoyé deux disciples dans un village à côté pour chercher un ânon. Ils ont mis leur vêtements dessus et Jésus l'a monté et a descendu la montagne des oliviers. Quelle image ! Un ânon que personne n'a jamais monté, tout petit. Les pieds de Jésus traînant la terre, pendant que l'ânon s'efforce à descendre ce montagne avec le poids de Jésus et en voyant une grande foule qui crie...c'est miraculeux même.
    3. La foule crie plusieurs chose...
      1. « Et lorsque déjà il approchait de Jérusalem, vers la descente de la montagne des Oliviers, toute la multitude des disciples, saisie de joie, se mit à louer Dieu à haute voix pour tous les miracles qu'ils avaient vus. » (Luc 19.37)
      2. « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d'Israël ! » « Hosanna » veut dire « Sauve nous ! ».
      3. « Béni soit le règne qui vient, le règne de David, notre père ! Hosanna dans les lieux très hauts ! » (Marc 11.10)
    4. La signification.
      1. A cette époque-là, c'était une coutume d'aller avant le roi ou chef d'état et mettre le tapis rouge pour son rentrée. Donc la foule proclame que Jésus est roi même s'ils n'ont pas de tapis, ils ont improvisé avec leur vêtements.
      2. L'accomplissement de prophétie. « Sois transportée d'allégresse, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; Il est juste et victorieux, Il est humble et monté sur un âne, Sur un âne, le petit d'une ânesse. » (Zacharie 9.9) Jésus accomplie cette prophétie. Il est entré comme le roi qui va donner la victoire mais pas contre les romains, comme les juifs ont pensé, mais contre le péché et la mort ; les pires ennemis d'homme.
      3. En paix.
        1. Jésus n'est pas choisi un cheval blanc. Cela signifie que le roi avait la victoire. Jésus le ferrai, Apocalypse 19.11.
        2. Jésus n'a pas choisi un cheval noire ou d'autres couleurs parce que cela signifierait il est toujours en guerre.
        3. Jésus a choisi un âne pour signifier une mission de paix. Jésus cherchait la paix pour les être-humains.
  3. L'impact.
    1. Les disciples n'ont pas compris. Ils ont pensé comme les juifs que Jésus est le roi. C'était sans doute un grand moment de joie pour eux, peut-être le plus grand depuis le début de leur temps avec Jésus. Mais plus tard ils ont compris.
    2. La foule qui arrivait avec Jésus aussi était plein de joie pour ce nouveau roi.
    3. Il y avait aussi la foule à Jérusalem. Ils ont vu l'arrivée de Jésus et la fanfare et ils l'ont cherché eux aussi.
    4. Les pharisiens est plus jaloux parce que Jésus a gagné plus de popularité.
    5. Et vous ? Quand vous pensez de cette grande entrée à Jérusalem, vous ne comprenez pas peut-être, peut-être vous suivent les autres. Êtes-vous jaloux ? Cherchez-vous de suivre et mieux connaître cet homme jusqu'à la croix ?