samedi 25 mai 2013

Le changement

Ses voisins et ceux qui auparavant l’avaient connu comme un mendiant disaient : n’est-ce pas là celui qui se tenait assis et qui mendiait ? Les uns disaient : c’est lui. D’autres disaient : Non, mais il lui ressemble. Et lui-même disait : c’est moi. Ils lui dirent donc : comment tes yeux ont-ils été ouverts ? Il répondit : L’Homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, a oint mes yeux, et m’a dit : Va au réservoir de Siloé, et lave-toi. J’y suis allé, je me suis lavé, et j’ai recouvré la vue. (Jean 9.8 – 11)

Jésus vient de guérir cet homme aveugle de naissance. Ce dernier a suivi les instructions de Jésus et il voit. Imaginez comment c’était pour lui de voir la création autour de lui pour la première fois, les visages des autres. On l’a comparé avec l’image d’un nouveau-né spirituel ; quelqu’un qui a suivi les instructions de Jésus, qui a eu ses yeux spirituels ouverts. Maintenant on voit que les autres remarquent un changement chez cet homme.


  1. Un changement que les autres voient.
    1. D’abord on voit que les autres remarquent un changement. Cet homme qui était installé devant l’entrée du temple comme mendiant. Il n’est plus là, il marche devant eux, sans aide.
    2. Je peux imaginer son visage, plein des découvertes du monde qui l’entoure. Remarquez les mots de quelqu’un qui peut le comprendre : pendant 51 ans Bob Edens fut aveugle. Il ne pouvait rien voir. Son monde était une salle noire de sons et d’odeurs. Un chirurgien qualifié effectua une opération complexe et, pour la première fois, Bob Edens put voir. Il était bouleversé. « Je n’aurais jamais rêvé que le jaune est si... jaune, » disait-il. « Je ne trouve pas les mots pour m’exprimer, je suis étonné par le jaune, mais le rouge est ma couleur préférée, je peux voir la forme de la lune.... Et je n’aime rien mieux que de voir un jet volant dans le ciel en laissant une traînée de vapeur. Et bien sûr, le lever et le coucher du soleil. Et le soir, je regarde les étoiles dans le ciel et la lumière clignotante. Vous ne pouvez pas savoir combien tout cela est merveilleux ! » C’est un peu comme ça pour cet homme aussi.
    3. Le changement est si grand que les autres doutent que c’est bien lui devant eux. Ils ne croient guère qu’un si grand changement peut avoir lieu. Mais l’homme le confirme.
    4. Les gens lui demandent comment ses yeux ont été ouverts. Ils veulent savoir eux même ce qui s’est passé. Peut-être sont-ils curieux ? Peut-être connaissent-ils eux aussi des malades qui veulent trouver comment cet homme a pu être guéri ?
    5. L’homme répond tout de suite que c’est bien lui, et il raconte ce qui s’est passé.
  • Un changement que les autres voient chez les chrétiens.
    1. Est-ce que les autres remarquent un changement de notre vie à la suite du salut ? Nous aussi, nous étions pécheurs depuis notre naissance. On ne pouvait rien faire jusqu’à ce que l’on ait rencontré Jésus. On a cru en lui par la foi et nous sommes sauvés. Ensuite l’Esprit-Saint habite en nous. Il commence un changement de l’intérieur à l’extérieur. Ce changement est-il apparent dans notre vie ? Essayons-nous de le cacher ?
    2. Même des années après le salut, est-ce que l’on ressent toujours la joie de notre salut ? On voit tout dans une lumière différente. Entendez les mots d’un musulman converti : La Croix du Calvaire, où le Christ est mort, est devenue significative pour moi. Parce que le Seigneur Jésus a vécu et est mort à cause de mes péchés, lui-même étant sans péché, j’ai pu voir que Dieu m’a aimé et m’a pardonné mes péchés, comme le Christ a aimé les pécheurs et les a pardonnés. Au moment de mon baptême le 7 juillet 1907, j’ai senti que le lourd fardeau du péché a été levé de mes épaules. Oh, la joie ! La conviction que j’avais été pardonné a apporté la paix et l’harmonie dans ma vie, et je me sentais comme volant dans l’air — une expérience qui était nouvelle et étrange, et même maintenant totalement inexplicable par moi. Je sais seulement que cela s’est réellement passé dans ma vie. (Barakat Ullah) Comme Habaquq a dit : « Toutefois, je veux me réjouir en l’Éternel, je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut. » (Habaquq 3.18) Si on l’a perdue, notre prière doit être comme celle du psalmiste : « Rends-moi la joie de ton salut, et qu’un esprit de bonne volonté me soutienne ! » (Psaumes 51.14)
    3. Parfois, cela peut être un changement si grand que les hommes croient que c’est quelqu’un d’autre.
    4. Il est possible que les autres soient curieux. Peut-être veulent-ils avoir une expérience pareille, et ils nous demandent ce qui s’est passé.
    5. Prendrons-nous cette occasion de leur parler de Jésus ? « Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous. » (1 Pierre 3.15) Le meilleur témoignage est d’expliquer ce qui s’est passé dans notre vie.  
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