samedi 29 janvier 2011

Demandez, cherchez, frappez

« Demandez, et l'on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe. Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain ? Ou, s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. » (Matthieu 7.7 – 11)

Jésus parle toujours à la foule sur la montagne. Il parle encore de la prière. Il y a trois verbes principaux dans ces versets: demander, chercher et frappez.

  1. Les commandements. (verset 7) 
    1. Demandez ! 
      1. C'est une partie très importante de la prière. Même la Bible nous dit : « Vous convoitez, et vous ne possédez pas ; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir ; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas. » (Jacques 4.2) 
      2. « Demander » ne veut pas dire « faire un échange ». Si on demande, c'est parce que nous, nous n'avons rien à donner en échange. Nous demandons à Dieu des dons gratuits (Romains 5.15 – 18).       
      3. Si on demande, cela implique qu'il y a quelque chose qu'on désire. Donc, on dit dans la prière, « Dieu, il y a des choses qui me manquent, et c'est toi seul qui peux me les donner. » 
      4. Si on fait l'analyse grammaticale de ce verbe dans le passage, nous voyons qu'il est au présent, actif et impératif. Donc, l'idée est de demander et de continuer à demander et non pas ne demander qu'une seule fois.    
    2. Cherchez ! 
      1. Ce mot est aussi au présent, actif et impératif, signifiant une recherche prolongée. « La prière fervente du juste a une grande efficace. »  (Jacques 5.16)   
      2. Cela veut montrer un désir fort (comme le désir d'Anne pour un enfant (1 Samuel 1). 
      3. Si on cherche, cela implique que l'on a perdu quelque chose.   
      4. Cherchez comme vous cherchez quelque chose qui est très précieux.   
    3. Frappez ! 
      1. Ce verbe aussi signifie « frappez à plusieurs reprises ».   
      2. À cette époque-là, les pauvres et les voyageurs frappaient sur la porte. Quelqu'un a dit, « Frappez à la porte appelée « la miséricorde ». La foi est la clé qui l'ouvrira. »   
  2. Les promesses. (verset 8) 
    1. Il y a toujours une réponse. Soit : 
      1. Oui.  
      2. Non. « David pria Dieu pour l'enfant, et jeûna ; et quand il rentra, il passa la nuit couché par terre. »  (2 Samuel 12.16)  « David aperçut que ses serviteurs parlaient tout bas entre eux, et il comprit que l'enfant était mort. Il dit à ses serviteurs : L'enfant est-il mort ? Et ils répondirent : Il est mort. »  (2 Samuel 12.19) 
      3. Pas encore. « En ce temps-là, moi, Daniel, je fus trois semaines dans le deuil. »  (Daniel 10.2) « Il me dit : Daniel, ne crains rien ; car dès le premier jour où tu as eu à cœur de comprendre, et de t'humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et c'est à cause de tes paroles que je viens. Le chef du royaume de Perse m'a résisté vingt et un jours ; mais voici, Micaël, l'un des principaux chefs, est venu à mon secours, et je suis demeuré là auprès des rois de Perse. » (Daniel 10.12 — 13) 
      4. Pas forcément ce que l’on demande, mais mieux. « Trois fois j'ai prié le Seigneur de l'éloigner de moi, et il m'a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. » (2 Corinthiens 12.8 – 9) 
    2. Il y a des restrictions.   
      1. Il faut être sincère. Il faut être humble. Il faut prier par la foi. Il faut que vos demandes correspondent au caractère de Dieu. 
      2. Si vous n'êtes pas sincère et humble, si vous n'avez pas de foi ou si vous priez pour quelque chose contre la volonté de Dieu, je doute que vous le receviez. « Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. »  (Jacques 4.3)   
  3. L'illustration. (versets 9 — 11) 
    1. Les deux questions ? 
      1. Qui donnera une pierre à son fils qui demandait du pain ?  Le pain peut ressembler aux pierres. Jésus était tenté par Satan d’ordonner aux pierres à devenir des pains. (Matthieu 4.3)  Il aurait été méchant pour un père de donner les pierres à son fils qui avait faim. 
      2. Qui donnera un serpent à son fils qui demande du poisson ?  Un poisson peut ressembler à un serpent. Cela pourrait blesser le fils.   
    2. La conclusion. Étant donné que des hommes imparfaits donneraient de bonnes choses à leurs enfants qui les demandent, on peut croire que Dieu, qui est parfait, va donner de bonnes choses à ses enfants qui les lui demandent. Si vous avez quelques choses à demander à Dieu, demandez-le... Pour la protection, pour la santé, pour les besoins, pour le salut. Demandez à plusieurs reprises avec foi et vous le recevrez. (cliquez ici pour plus d'études...)  

mercredi 12 janvier 2011

Les chiens et les pourceaux


« Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent. »  (Matthieu 7.6)

J'ai lu l’histoire d'un pasteur qui allait manger avec un ami médecin. Le pasteur avait parlé avec cet ami plusieurs fois, mais chaque fois que le pasteur essayait de diriger la conversation vers la spiritualité, le médecin terminait la conversation. Cette fois le pasteur fit un dessin. À droite il  dessina un cercle avec le mot « Dieu » écrit dedans. Au-dessous, il écrivit le mot « Saint ». À gauche, il dessina un autre cercle avec le mot « humanité », et au-dessous le mot « impie ». Entre le deux, il dessina une croix, comme un pont entre les deux, avec le mot « Christ » écrit dedans. Il pensait que cela allait marcher. Il avait beaucoup d'espoir qu’avec ce message simple et clair, il allait toucher son ami. Pendant le repas, il plaça le papier sur la table et le fit glisser juste devant son ami. L'ami regarda et dit : « Dans  mille ans, je n'y croirai jamais. » Le pasteur stupéfait demanda : « N’as-tu jamais vu cela ? » Le médecin répondit : « Non. Jamais de la vie. Jamais vu et jamais intéressé ! »   Avez-vous eu  la même expérience ?    Jésus continue le sermon sur la Montagne. Ce verset a l'air d'être déplacé entre deux passages différents. Avant, Jésus parlait de jugement. Après, il parle de notre aptitude à lui demander. On regardera plus tard l’explication de ce passage.

  1. « Ne donnez pas les choses saintes aux chiens. » 
    1. Les choses saintes et les chiens (littéralement). 
      1. Pour les disciples et la foule à qui Jésus parlait, les choses saintes étaient les choses réservées, ou mises à part, pour le service de Dieu. Le temple était saint. Les outils et les sacrifices étaient saints. Les prêtres pouvaient manger les sacrifices, mais personne d'autre.   
      2. Les chiens étaient des bêtes sauvages à cette époque-là. Ils traînaient dans les rues et mangeaient ce qu'ils trouvaient. C'est toujours comme ça dans les grandes villes d'Orient aujourd'hui. L'Ancien Testament a parlé des chiens : « Tu n'apporteras point dans la maison de l'Éternel, ton Dieu, le salaire d'une prostituée ni le prix d'un chien, pour l'accomplissement d'un vœu quelconque ; car l'un et l'autre sont en abomination à l'Éternel, ton Dieu. » (Deutéronome 23.18)  « Vous serez pour moi des hommes saints. Vous ne mangerez point de chair déchirée dans les champs : vous la jetterez aux chiens. »  (Exode 22.31)            
    2. Les Choses saintes et les chiens (sens figuratif). 
      1. « Saint » égale « consacré à Dieu ». Il y a plusieurs choses saintes mentionnées dans le Nouveau Testament.    
        1. Les chrétiens sont saints. (I Corinthiens 3.17, 1 Pierre 1.15, Romains 11.16) 
        2. La Bible est sainte. (Romains 7.12) 
        3. Je crois qu’ici, Jésus parlait de l'évangile et des doctrines fondamentales de la Bible.   
      2. « Les chiens » étaient utilisés pour parler des Samaritains. Donc c'était quelque chose que les juifs détestaient. Ils représentaient la brutalité et les choses répugnantes et sales. Je crois que Jésus parlait des personnes qui détestaient la parole de Dieu. De parler avec eux de l'évangile et des doctrines n'est pas bien. Ils ont déjà fait leur choix. « Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville ! Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ! » (Apocalypse 22.14 – 15)  De partager l'évangile avec ceux-ci est imprudent et peut-être aussi dangereux. 
  2. « Ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent. » 
    1. Littéralement. 
      1. Les perles étaient coûteuses et précieuses.   
      2. Les pourceaux étaient impurs selon les juifs. Les pourceaux, qui existaient à cette époque, étaient semi apprivoisés. Les pourceaux ont des dents bien aiguisées. Nous avions un pourceau quand j'étais jeune. Son enclos était à côté de l’enclos des poulets. Un jour, un poulet est entré dans l'enclos du pourceau. Ce dernier l’a tout mangé, et même les os. Il n'en restait que quelques plumes.   Si quelqu'un a donné les perles aux pourceaux, le pourceau aura pensé cela : ou c'étaient des pierres que quelqu'un a jetées, ou c’étaient des grains de maïs ou des noix. En tout cas, les pourceaux retourneraient et déchireraient la personne qui les leur avait données. 
    2. Figurativement. 
      1. Les perles sont l'évangile et les doctrines que Jésus a enseignées.   
      2. Les pourceaux sont des hommes vivant une vie impure. Ceux qui n'écoutent point, qui vivent dans le péché et qui n'ont pas le désir de changer. Imaginez si vous devez convaincre, par vos paroles, un pourceau de vivre une vie sainte. Est-ce possible ?  
  3. Qu'est-ce que Dieu veut exactement nous dire ? Est-ce que c'est contre la loi de Dieu de ne pas persister à parler de l'évangile avec quelqu'un ?  
        1. « Lorsqu'on ne vous recevra pas et qu'on n'écoutera pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds. Je vous le dis en vérité : au jour du jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins rigoureusement que cette ville-là. » (Matthieu 10.14 – 15)  Jésus a donné l'ordre aux disciples de quitter les lieux où personne ne les écoutait. Paul a rencontré des hommes qui étaient comme les pourceaux. « Mais les Juifs excitèrent les femmes dévotes de distinction et les principaux de la ville ; ils provoquèrent une persécution contre Paul et Barnabas, et ils les chassèrent de leur territoire. Paul et Barnabas secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds, et allèrent à Icône. » (Actes 13.50 - 51) 
        2. Comment savoir si quelqu'un est de ce type ?  
          1. Dans une ville, cela prenait du temps, parce qu'il fallait parler avec plusieurs personnes avant de découvrir qu'ils n'acceptaient pas. Il y a des missionnaires qui ont travaillé pendant des années dans un pays avant de voir le fruit de leur travail. 
          2. Peut-être quelqu’un nous a donné le conseil de ne pas prendre le temps de parler avec quelqu'un. Il y avait une femme et ses enfants qui allaient dans notre église quand j'étais jeune. Le pasteur a dit qu'il voulait visiter son mari. La dame l'a supplié de ne pas lui rendre visite parce qu'il détestait les choses religieuses et pourrait répondre avec violence ou ne plus la laisser aller à l'église. Jésus a dit que « La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers. » (Matthieu 9.37) Donc si on trouve quelqu'un qui a ces caractéristiques, laissez-le et trouvez quelqu'un d'autre. 
        3. La Bible est la nourriture pour les chrétiens (I Pierre 5:2), et ces doctrines ne sont pas dignes d'être données aux chiens. Si quelqu'un ne veut même pas entendre l'évangile, ne le forcez pas.    Continuer  peut-être dangereux et n'avance pas l'évangile. Vous pouvez toujours vivre la vie de chrétien devant lui et prier pour lui. 
        4. Il y a aussi la possibilité que ce passage soit une continuation du thème précèdent. (lisez les versets 1 à 6) Si, c'est le cas, on doit être prudent en donnant notre conseil aux autres. Ne le donnez pas aux personnes qui ne l’acceptent pas.

Les Bergers


« Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux. Ils furent saisis d'une grande frayeur. Mais l'ange leur dit : Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie : c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée ! Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons jusqu'à Bethléem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître. Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche. Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant. Tous ceux qui les entendirent furent dans l'étonnement de ce que leur disaient les bergers. Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur. Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé. » (Luc 2.8 – 20)

  1. L'annonce de la naissance.  On a déjà parlé des circonstances de la naissance de Jésus.  C'était incroyable, ce qui est arrivé dans la vie de Joseph et Marie.  Cela m'a rappelé l’histoire d'un garçon qui a demandé à sa mère comment il était né.  Sa mère lui a raconté une histoire incroyable et fantaisiste.  Ensuite il lui a demandé comment elle était née elle-même, et elle a répondu avec une histoire aussi fantaisiste.  Puis il a interrogé sa grand-mère... Ce jour même, il jouait avec un ami dehors, quand sa mère l’a entendu dire : « Tu sais qu'il n'y a pas eu une naissance normale dans ma famille depuis trois générations ».   Il en fut ainsi avec la naissance de Jésus.  Dieu a choisi quelques personnes pour assister à la naissance.  Vous savez comment l’on fait aujourd'hui.  À la naissance d'un bébé, on envoie des faire-part.  On peut mettre quelques mots dans le journal. On peut même envoyer des cartes avec une photo de l’enfant.  Si vous voulez dépenser plus, il y a des cartes qui chantent, des cartes où vous pouvez enregistrer la voix du bébé.  Il y a :   
    1. Les invités. 
      1. Qui est invité ? Normalement les amis et la famille.  Dans ce cas, les bergers.  Ils étaient les habitants de cette région.  Ils passaient la nuit avec leurs troupeaux.  C'était un travail pénible, un travail dur.  Les bergers devaient rester avec leurs troupeaux en permanence.  Avec le temps, ils sentaient comme les moutons.  Parce qu'ils venaient de Bethléem, il est probable qu'ils avaient des parents éloignés.    
      2. Qui n'est pas invité ? Dieu a invité Marie, Joseph, les bergers, et les Mages.  Il n'a pas envoyé un faire-part à Hérode ou à d'autres personnes.   On ne connait pas toutes les raisons. Peut-être Dieu l'a-t-il annoncé à tous ceux qui le cherchaient et qui l'attendaient.   
        1. Hérode a questionné les prêtres et les scribes, et ils lui ont répondu que le Messie devrait naître à Bethléem.  Pourquoi n'avaient-ils pas quelqu'un à Bethléem comme un guetteur ? Il y a des gens aujourd'hui qui connaissent la Bible, mais qui ne cherchent pas à connaître personnellement le Dieu de la Bible. 
        2. Les Mages ont vu l'étoile, mais ils l'ont aussi cherchée.  Peut-être ont-ils même lu le livre que Daniel (Daniel 9) a écrit à Babylone, et ils ont compris que le temps était proche.  Ils auraient été les descendants des juifs qui sont restés à Babylone après la captivité.   
        3. On lit plus loin dans ce chapitre que Siméon et Anne attendaient aussi la naissance du Sauveur. 
        4. Dans ce passage Jésus a choisi les bergers.  
        5. Aujourd'hui Dieu ne veut pas qu'aucun ne périsse, mais que tous connaissent son fils, Jésus. (2 Pierre 3:9)  L'invitation est pour tout le monde, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.  Dieu veut que tout le monde sache que son fils est venu pour nous sauver.  C'est à nous, étant membres de son église, de partager cette bonne nouvelle avec tout le monde, « à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. » (Actes 1.8) 
    2. L'information donnée. 
      1. La bonne nouvelle.  Aujourd'hui on annonce la naissance avec un SMS, un coup de fil, et puis un faire-part.  Dieu aurait pu faire de même.  Il aurait pu l'écrire sur un rocher avec son doigt, ou même sur le plâtre du mur.   
        1. Mais il a choisi un ange. Quelle joie pour cet ange d'avoir le plaisir d'annoncer la naissance de Jésus. Un moment qu'il avait attendu depuis des siècles.  L'ange est apparu, mais le mot grec vient de deux mots, EPI qui signifie « sur » donc ici cela a le sens du « proche », et ISTAO signifiant « se tenir debout ».  Donc cet ange est apparu près des bergers et debout.  La version Parole de Vie le rend ainsi : « Un ange du Seigneur se présente devant eux. » 
        2. Il y avait une lumière qui brillait, ce n'était pas la gloire de l’ange, mais c'était la gloire du Seigneur.  Quand Jean, Pierre et Jacques ont vu Jésus transfiguré devant eux, son visage était resplendissant comme le soleil.  (Matthieu 17.2)  Paul l'a vu. « Vers le milieu du jour, ô roi, je vis en chemin resplendir autour de moi et de mes compagnons une lumière venant du ciel, et dont l'éclat surpassait celui du soleil. »  (Actes 26.13)   
        3. La réponse.  Imaginez que vous êtes tranquille, au travail, quand tout à coup il y a un ange et la gloire de Seigneur brille autour de vous.  Ça fait froid dans le dos. Comment réagiriez-vous ? Les bergers étaient effrayés, terrifiés.  Peut-être, ont-ils pensé à l'ancien testament.  Un ange est apparu devant Balaam avec une épée pour le tuer.  ( Nombres 22)   Des anges ont tué 70 000 personnes après que David ait fait le dénombrement du peuple. (2 Samuel 24)  Et encore, « Cette nuit-là, l'ange de l'Éternel sortit, et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes. Et quand on se leva le matin, voici, c'étaient tous des corps morts. »  (2 Rois 19.35)  Les bergers avaient raison d'avoir peur des anges. 
      2.  La joie de l’annonce. (Le contenu d'annonce) 
        1. L'ange réconforta les bergers.  Il leur dit que c'était une bonne nouvelle qui allait être une source de joie pour tout le peuple.  Quelle bonne introduction !  Après ça, je suis sûr que les bergers étaient très attentifs.  C'était une bonne nouvelle pour tout le monde.  C'est toujours une bonne nouvelle pour tout le monde.  Jésus est né !   Il est venu pour payer le prix de nos péchés ! Je suppose qu'il y a toujours des bergers ; la naissance de Jésus est une bonne nouvelle pour les bergers, c'est une bonne nouvelle pour les ouvriers, c'est une bonne nouvelle pour les éboueurs, c'est une bonne nouvelle pour les avocats, c'est une bonne nouvelle pour les politiciens, c'est une bonne nouvelle pour les facteurs, pour les professeurs, c'est une bonne nouvelle pour les chômeurs.  Cette bonne nouvelle doit être publiée dans le monde entier, car tout le monde doit l'entendre. 
        2. Quand ? Aujourd'hui.  Les bergers ne devraient pas attendre.  C'est fait. 
        3. Où ? Dans la ville de David.  Cela veut dire, Bethléem.  Bethléem, le nom en grec signifie « la maison de pain ».  Quel meilleur lieu pour la naissance de Jésus qui serait « le pain de vie ».  C'était prophétisé dans l'Ancien Testament.  Les scribes l'ont proclamé à Hérode. « Et toi, Bethléem Éphrata, Petite entre les milliers de Juda, De toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël, Et dont l'origine remonte aux temps anciens, Aux jours de l'éternité. »  (Michée 5.1) 
        4. Qui ? L'ange donnait trois titres pour cet enfant. 
          1. Un Sauveur.  Celui qui sauve, préserve, fait vivre. Le nom Jésus, signifie « Jéhovah le sauveur » ou « Jéhovah sauve ».  Les êtres humains ont besoin d'un sauveur.  Et Dieu nous l’a promis, dès le péché d'Adam et Ève. J'aime comme cela est exprimé dans le live de Job.  « Son âme s'approche de la fosse, Et sa vie des messagers de la mort.  (Nous sommes perdus) Mais s'il se trouve pour lui un ange intercesseur, un d'entre les mille qui annoncent à l'homme la voie qu'il doit suivre (On a besoin de quelqu'un) Dieu a compassion de lui et dit à l'ange : Délivre-le, afin qu'il ne descende pas dans la fosse ; J'ai trouvé une rançon ! (Jésus est la rançon) Et sa chair a plus de fraîcheur qu'au premier âge, il revient aux jours de sa jeunesse. (Dieu nous sauve)  Il adresse à Dieu sa prière ; et Dieu lui est propice, lui laisse voir sa face avec joie, Et lui rend son innocence. (Qu'est-ce qu'on doit faire ?) Il chante devant les hommes et dit : J'ai péché, j'ai violé la justice, et je n'ai pas été puni comme je le méritais ; (Confessons nos péchés et tournons-nous vers Dieu, et il nous sauvera) Dieu a délivré mon âme pour qu'elle n'entrât pas dans la fosse, Et ma vie s'épanouit à la lumière ! » (Job 33.22 – 28) Si notre plus grand besoin avait été l'information, Dieu nous aurait envoyé un éducateur ; si notre plus grand besoin avait été la technologie, Dieu aurait envoyé un scientifique ; si notre plus grand besoin avait été l'argent, Dieu aurait envoyé un économiste ; si notre plus grand besoin avait été le plaisir, Dieu aurait envoyé un comique ; mais notre plus grand besoin est le pardon, alors Dieu nous a envoyé un Sauveur.       
          2. Le Messie.  C'est le mot hébreu pour les descendants de David qui était promis.  Le mot en grec était Christ, qui signifie « l'oint ».  Cela signifie quelque chose pour les juifs.  Il y a quatre choses qui étaient ointes dans l'Ancien Testament.  Un prophète, un prêtre, un roi et un sacrifice.  Jésus était donc l'accomplissement : il est un prophète, un prêtre, le roi et le sacrifice parfait pour nos péchés.  
          3. Le Seigneur. L'autorité suprême.  L'Éternel. Cela exprime clairement, la divinité de cet enfant.  Il n'était qu'un homme seul.  Il est Dieu et homme en même temps.    Si vous savez exactement comment cela fonctionne, je ne peux rien vous enseigner.  Mais vous savez que je ne dois pas le comprendre pour le croire.  Connaissez-vous cet enfant.  Le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, le « Je suis », qui est né et qui est mort à notre place, mais qui est ressuscité et qui vit et intercède pour nous aujourd'hui.  Le connaissez-vous ?  
    3. L'invitation. 
      1. Je crois qu’à ce moment-là les bergers avaient déjà pensé qu'ils pouvaient le voir.  Mais la ville était bondée.  Comment le trouveraient-ils ? L'ange a donné des instructions pour trouver cet enfant.  Un pasteur avait donné un micro-ondes à ses parents pour Noël. Il ne pouvait pas être là, donc il l'a envoyé.   Les parents étaient très heureux d'avoir leur premier micro-ondes et de faire partie de la génération’ instantanée’.  Mais après que le père l'ait déballé et branché,  leurs sourires sont devenu un froncement de sourcils.  Même après qu'ils aient lu les instructions, ils ne pouvaient pas le faire fonctionner.  La mère a expliqué à son amie,  « Je n’arrive même pas à faire bouillir l'eau.  Pour le faire marcher, je n'ai pas besoin de meilleures instructions, mais j'ai besoin que mon fils vienne aussi avec le cadeau.   Dieu nous a envoyé son fils et les instructions pour en profiter. (aujourd'hui, c'est la Bible)  
      2. Donc ils cherchaient un nouveau-né langé ou emmailloté.  Enveloppé dans les bandes de tissu.  Cela nous montre qu'il n'était pas d'une famille riche.  Il était pauvre. Donc : «Il s'est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée.”  (Esaïe 53.2)  Il est intéressant que le bébé qui a “tous les animaux des forêts... toutes les bêtes des montagnes par milliers... tous les oiseaux des montagnes... tout ce qui se meut dans les champs... (même) le monde... et tout ce qu'il renferme” est né pauvre. (Psaumes 50.10 – 12) 
      3. Couché dans une crèche.  Cette nouvelle a limité la recherche.  Parce qu'ils étaient des visiteurs, ils auraient cherché dans les hôtelleries et donc à la suite la crèche, la mangeoire qui appartenait à l'écurie de l'hôtellerie. 
      4. Soudain, l'annonce devenait une carte chanteuse.  Tout à coup il y avait une foule, des anges, littéralement une armée céleste.  Ils chantaient les louanges à Dieu et disaient trois choses. 
        1. Gloire à Dieu dans les lieux très hauts. Gloire à Dieu parce qu'il a envoyé son fils unique parmi les hommes.  Les anges étaient intéressés par ces choses.  “Il leur fut révélé que ce n'était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu'ils étaient les dispensateurs de ces choses, que vous ont annoncées maintenant ceux qui vous ont prêché l'Évangile par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards.”  (1 Pierre 1.12)  Ils rendaient gloire à Dieu parce qu'il est digne de louanges.  Dieu a dit, “Je suis vivant, dit le Seigneur, Tout genou fléchira devant moi, Et toute langue donnera gloire à Dieu.” (Romains 14.11)  Il y a une chanson chrétienne qui dit : "
          Je ne veux pas que la tragédie soit la seule chose
          Qui me guide vers ton trône.
          Dans la souffrance et dans la joie, je crie ‘Tu es Dieu’
          Tu m'as donné le choix, de me prosterner ou de m'éloigner
          J'ai souvent des difficultés pour me soumettre à toi, donc je dis :
          Je choisis ce moment pour être humilié dans ta présence,
          Je choisis ce moment pour me prosterner devant toi,
          Car, un jour, tout genou fléchira,
          Mais je choisis Jésus, dès ce moment.
          Je sais que le ciel est un don de ta grâce
          Mais jusqu'au moment où je verrai ta face
          Pour glorifier ton nom, c'est la raison, j'étais créé,
          Pour te louer et t'obéir, je n'attendrai pas.
      1. Paix sur la terre parmi les hommes qu'il aga vu une armée d’anges qui annoncent la paix.  C'est bizarre, n'est-ce pas ? Quand Jésus retournera sur la terre, il y aura de la paix.  Mais on peut avoir la paix entre nous et Dieu en ce moment. Quand un pécheur se tourne vers Dieu, se repent et prie le Seigneur de le sauver, Dieu le fait, et cet homme a la paix avec Dieu.       
  1. La visitation 
    1. Au moment où les anges sont repartis, les bergers ont décidé d'aller à Bethléem pour trouver cet enfant. 
    2. Ils ont laissé leurs troupeaux pour chercher l'enfant.  C'était dangereux. 
      1. Leurs troupeaux pourraient être attaqués par les animaux sauvages.   
      2. Ils ont abandonné leur façon de vivre.  Ils auraient pu perdre tous leurs troupeaux. 
      3. Ils ont abandonné leur amour, ils aimaient leur brebis, ils avaient pris soin d'elles pendant toute leur vie.   
      4. Donc pour chercher Jésus, ils auraient pu perdre leur travail, leur argent, et même leurs amis quand ils ont entendu ce qui s'est passé.  Ils ont tout quitté parce qu'ils voulaient trouver le Messie coûte que coûte.  Êtes-vous satisfaits de votre vie, satisfaits de vivre comme le monde ? Ou bien allez-vous tout laisser pour trouver Jésus ? 
      5. Ils ont laissé tout cela dans les mains du Seigneur pour chercher Jésus. Il n'y avait pas de doute que ce que les anges ont proclamé était vrai.  “Allons jusqu'à Bethléem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître.”  Je voudrais que tout le monde croie la parole du Seigneur comme ces bergers.  Certains croient que la Bible est la parole des hommes.  En fait, c'est la parole de Dieu, et Dieu nous a dit la vérité, à 100 %.  Dieu a toujours raison.  
    3. On ne sait pas exactement ce qui s'est passé quand les bergers sont arrivés et ont frappé à la porte.   Ils ont raconté ce qui s'est passé dans les champs. Ils ont entendu l'histoire de Marie et Joseph.  Comment Dieu avait réagi dans leurs vies et comment tout était arrivé.  J'imagine qu'ils ont serré Jésus dans leurs bras.   
  2. Le jour après Noël.  Qu'est-ce que vous faites le jour après Noël ? Vous jouez avec les nouveaux jeux ? Vous mangez les bonbons et les restes des jours précédents ? Vous visitez la famille ?  Pensez-vous à Jésus ? 
    1. Après ce grand moment, les bergers, que faisaient-ils ? Ils ont raconté ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant. C'était quelque chose qu'ils ne pouvaient pas garder pour eux.  Ils étaient comme Jérémie quand il était un peu déprimé, “Et j'ai dit : Je ne ferai plus mention de lui, et je ne parlerai plus en son nom ; mais elle a été dans mon cœur comme un feu brûlant, renfermé dans mes os ; je fus las de la retenir, et je ne l'ai pu.”  (Jérémie 20.9)  Ils devaient partager avec les autres. 
    2. Verset 20, les bergers sont retournés auprès des brebis, mais ils ont été transformés par ce qui s'était passé. Ils seraient toujours des bergers.  Ils garderaient leurs troupeaux, mais à chaque occasion ils partageraient ce qu'ils avaient entendu et vu, ils partageraient cette bonne nouvelle avec les autres.  C'est pareil pour nous, on doit partager ce que l'on a entendu et vu de Jésus.   
    3. Il est très facile de louer le Seigneur à l'église.  Mais quand on retourne au travail le lundi matin, est-ce que l'on peut toujours louer le Seigneur ?   Pendant le culte du dimanche matin, vous pourrez louer la puissance de Dieu, sa grâce et sa miséricorde, vous pourrez être plein de joie à ce qu'il a fait, mais quand vous allez au travail le lundi, vous devez garder ce sentiment, parce que c'est là que l'on a la capacité de servir le Seigneur et de partager cette bonne nouvelle.  J'aime un panneau que j'ai vu dans plusieurs églises au-dessus de la porte d'entrée.  Il dit, “Entrez pour adorer, sortez pour servir.”  
  3.  Une invitation pour vous.  J'aurais aimé vous inviter à Bethléem pour voir le petit Jésus. Ça serait merveilleux de dire, “Venez, on va aller à Bethléem.”, d'entendre l'histoire des bergers, de voir le bébé, Jésus couché dans une crèche, mais je ne peux pas.   
    1. L'invitation que je peux vous donner et plus merveilleuse.  Je vous invite à voir Jésus dans les airs.  “Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.” (1 Thessaloniciens 4.16 - 17)  Ce sera l’occasion de voir Jésus et de rester avec lui toute l'éternité, d'entendre les anges chanter, et même de chanter avec eux. Cela sera un moment merveilleux.  Vous acceptez cette invitation par la repentance et la foi en Jésus Christ et son sacrifice pour vous sauver.  C'est urgent parce que l'autre possibilité est l'enfer en souffrant pour l'éternité.   
    2. Pour ceux qui sont déjà chrétiens, je les invite à faire ce que les bergers ont fait après Noël, c'est de partager la bonne nouvelle de Jésus et sa bonté envers nous avec tout le monde.  Dieu nous a donné un si grand cadeau, qui est disponible pour tous.