mardi 7 novembre 2023

Le Fils Prodigue

(Luc 15.11 – 32) « Il dit encore : Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. Lorsqu'il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait. Étant rentré en lui- même, il se dit : Combien d'ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils ; traite-moi comme l'un de tes ouvriers. Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et l'embrassa. Le fils lui dit : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous ; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu'il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses. Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c'était. Ce serviteur lui dit : Ton frère est de retour, et, parce qu'il l'a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras. Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d'entrer. Mais il répondit à son père : Voici, il y a tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis. Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c'est pour lui que tu as tué le veau gras ! Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi ; mais il fallait bien s'égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu'il est revenu à la vie, parce qu'il était perdu et qu'il est retrouvé.

Le contexte : Le contexte d'un passage est très important ! Si ton amoureux t'a écris une lettre d'amour, lirais-tu une partie, ou tout ? Fait attention au contexte, et mets-toi aux pieds de Jésus, dans la foule qui le suivait. Jésus est en train de parler et il a rencontré deux types de personne. (Regardez les trois premiers versets) Il y a ceux qui sont très religieux comme les pharisiens, les scribes, et les sadducéens. Ils sont égoïstes et pensent qu'ils méritent d'aller aux cieux parce qu'ils sont riches, ou parce qu'ils connaissent bien la Loi, ou tout simplement parce qu'ils sont juif. Il y a des gens comme ça aujourd'hui. Ils n'aimaient pas que Jésus passait du temps avec d'autres personnes : des pauvres, des malades, des pécheurs. Selon eux, ces autres sont maudis par Dieu, ils ne méritent pas d'aller aux cieux. Depuis plusieurs chapitres, Jésus leur parlait clairement. Il a guéri des malades le jour de sabbat, dans la maison même d'un pharisien. Jésus donne quelques histoires pour montrer l'erreur des chefs religieux de cette époque-là. Jusqu'à ce qu'il donne l'histoire d'un homme riche qui va dans l'enfer, et l'homme à sa porte, pauvre et malade, couvert d'ulcères, entre au Paradis. Dans ce chapitre (Luc 15)... un homme qui a perdu une brebis parmi son troupeau de 100. Puis, une femme qui a perdu une pièce d'argent parmi les dix qu'elle avait. Dans les deux cas, il y a une chose perdue et trouvée après la recherche, et à la suite, la réjouissance. Pareil avec l'histoire du fils prodigue, mais comme chaque fois le pourcentage change, un parmi cent, parmi dix, parmi deux. (voici une étude plus détaillée sur le contexte de ce passage)

  1. Cette histoire commence différemment. Les autres histoires, commencent par « quel homme »(verset 4) et « quelle femme » (verset 8), mais celle-là commence par « un homme ». Une vraie histoire ? Je crois que oui. Cet homme a deux fils.

  2. (verset 11 – 12) Le fils le plus jeune, demande à son père son héritage. Quelle audace ! Normalement, un fils attend la mort de son père avant de le demander. Dans un sens il est en train de dire, qu'il veut que son père soit mort. C'est très irrespectueux. « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l 'Éternel, ton Dieu, te donne. » Exode 20.12, les dix commandements. Ce sont ses parents qui lui ont donné la vie et ont pris soin de lui. Et plus étonnant, le père le fait. Il aurait pu refuser, mais il le laisse faire, sachant que cela va lui faire du mal à lui et à son fils. Vous êtes là toujours à ses pieds ? Que pensez-vous de ce fils ? Ceux qui sont dans la foule pensent soit ce fils est fou et mérite la mort, soit j'étais ce fils. = Dieu nous a créés, ils nous a donné beaucoup de dons, des talents. Mais nous, dans l'orgueil, lui disons, « Je veut tout pour moi même ».  Comme un enfant, avez-vous vu les droits de propriété selon un enfant de deux ans ? 1. Si je l'aime, c'est le mien. 2. Si c'est dans ma main, c'est le mien. 3. Si je peut le prendre, c'est le mien. 4. Si je l'avait tout à l'heure, c'est toujours le mien. 5. Si c'est le mien, il ne doit jamais sembler être le tien en aucune façon. 6. Si je joue avec, tous les partis sont les miens. 7. Si cela ressemble le mien, c'est le mien. 8. Si je l'ai vu en premier, c'est le mien. 9. Si c'était le tien, mais tu le pose, ça devient automatiquement le mien. 10. Si c'est cassé, c'est le tien. C'est marron, mais on fait pareil avec Dieu. Dieu tu m'a donné ce talent mais je veux le garder pour moi-même. Tu m'a béni avec la force de travailler, mais je veut garder tout l'argent pour moi. Et seulement quand ça cassé, que l'on se plaint à Dieu. Certains va encore plus loin, disant par leur actions et peut-être même par leur mots. Dieu, je veut que tu sois mort, tu n'est rien pour moi, je peut diriger ma vie mieux que toi. Et certains...Dieu tu n'existe même pas. Et Dieu nous laisse faire. Comme un parent doit le faire dès fois. C'est difficile pour un parent de voir son enfant faire les bêtises comme ça. (Mon père et le poêle à bois). Qu'est-ce le fils va faire prochainement. 

  3. Le fils s'en vas. (Verset 13) Et il va loin de son père. Il part et il dépense tout dans la débauche. Il achète tout ce qui lui plaît. Les drogues, les prostitués, des jolies vêtements, une énorme maison, un cheval rapide et de luxe, les boites de nuit chaque soirée... Tout ce que son père lui a donné, est gaspillé. Pourquoi est-il aller si loin ? Nous pouvons nous en fuir aussi. On essaie de vivre de nos propres forces sans Dieu, de trouver le bonheur sans Lui. On essaie tout pour trouver la joie. Tous ce qu'il nous a donné, gaspillé. Mais qu'est-ce qui lui arrive ?

  4. (Verset 14) Une crise économique est arrivée, la famine, et le fils avait tout dépensé. Toutes ses dépenses ne lui servent à rien. Il est toujours dans le besoin. Il a tout gaspillé. Que faut-il faire ? Rentrer chez son père et lui demander pardon ? 

  5. (Verset 15) En fait, il continue sa chute, il cherche de l'aide parmi les citoyens dans ce pays étranger. C'est comme s'il essayait de remplacer son père. Mais les gens le font travailler. Le pire, garder les pourceaux. Pour un juif, c'était le travail le plus dégradant. (Si vous êtes toujours aux pieds de Jésus, c'est là où vous entendez la foule dit « berk !») Pour eux, les cochons sont des animaux immangeables et dégoûtants. Mais la chute n'est pas finie...(verset 16) il veut manger des carouges, des déchets, destinées aux pourceaux. Il touche le fond. Peu de temps avant, il était chez son père, avec la nourriture, l'amour, bien habillé. Regardez où il est maintenant, très éloigné de ce que son père désirait pour lui. = Plusieurs ont passé par là, éloigné de Dieu leur créateur. Ils cherchent partout pour le bonheur, dans les drogues, l'alcool, les amis, le plaisir, des faux dieux, mais quand la crise arrive, ces choses-là ne l'aident pas. Ils cherchent même à remplacer Dieu par d'autres choses, mais cela leur laisse toujours vide. Mais il y a de l'espoir pour ce fils, comme m'a père disait, « Certains personnes doit être au fond d'un puits, avant de regarder en haut. » 

  6. Enfin il trouve le bon sens. (Verset 17 - 19) « Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils ; traite-moi comme l'un de tes ouvriers. » Il se rend compte que les serviteurs de son père, sont dans un meilleur état que lui. Il voit qu'il est coupable. Qu'il a fait des bêtises, pas seulement contre son père mais contre Dieu aussi. Il avoue qu'il ne mérite pas d'être appelé son fils. Mais le plus important, c'est qu'il y va. Il suit ses pensées et va demander la miséricorde de son père, ses mains vides. = J'espère que vous avez eu ce type de moment avec Dieu. Ou vous vous êtes rendu comptes que vous vous êtes rebellé contre Lui, et dans la repentance, vous tournez vers Dieu. 

  7. La tension dans la foule, ils retiennent leur souffle...qu'est-ce qui va lui arriver chez son père ? Les pharisiens dit, « Il va avoir une fessée ! ». (Verset 20) Il approche et...surprise, son père le cherchait. Il regarde de loin, son fils. Son père attendait son arrivé avec inquiétude. Il sort de sa maison et il court jusqu'à lui. Pour une personne âgée de cette époque, ce n'était pas bon de courir, il faut relever la robe, et c'était presque indécent. Mais il s'en fiche, il veut voir son fils. Il se jette à son cou et l'embrasse. Le fils commence son discours, mais le père ne lui laisse même pas terminer. (21 - 24) Il demande des vêtements, un anneau, et des chaussures, et un grand repas pour lui...et il prononce ses mots très touchant, « car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. » = Quel moment dans la vie d'un pécheur, éloigné de Dieu, il revient vers Lui dans la repentance, « laisse-moi être ton esclave ». Et pas de jugement de la part de Dieu, il ne tient pas compte de tous ces péchés. Il l'attendait. Il pardonne. Il accueillit le pécheur avec des bras ouverts, dans la joie, disant « tu es mon enfant ». Ce sera une bonne fin pour cette histoire, comme au cinéma, on dit « bon film, on y va avant que la queue se forme pour sortir », le générique s'affiche, mais soudainement une autre scène commence, ce n'est pas fini. Jésus continue...

  8. Le fils ainé entre sur la scène. (verset 25) Il était dans le champ, et quand il rentre, il entend le bruit d'une fête. Quand il comprend la raison pour la fête il est vraiment en colère. (verset 26-28) Le père est obligé de sortir pour le voir. Ce fils est en fait jaloux de son frère. Il dit n'avoir jamais péché contre son père, comme le frère qui a gaspillé tout son héritage. « Mais tu ne m'as jamais fait une fête pour mes amis. » (verset 29-30) C'est comme des enfants qui se disputent entre eux. Le père est obligé à ressortir. Le père explique qu'il l'aime toujours, et tout ce qu'il a appartient à lui ? Donc il faut se réjouir parce que son frère est de retour. (verset 31-32) 

  9. Puis Jésus arrête l'histoire. Mais comment celle-là se termine ? C'est comme le film se termine par « à suivre ». L'histoire là vise les chefs religieux. Ils étaient comme le fils ainé. Ils ont vu les autres comme des pécheurs, mais eux n'ont point péché, et ils sont en colère contre Jésus pour être allé vers les pécheurs. 

  10. Où es-tu dans cette histoire ? Es-tu éloigné de Dieu, toujours en train de se rebeller contre Lui ? Es-tu sur le chemin de retour vers le Père ? Peut-être as-tu déjà retrouvé Dieu dans la repentance, et connais-tu le pardon et la joie par la suite ? 

  11. Mais il faut revisiter ce fils ainé. Il y a certains comme lui aujourd'hui, qui pensent être mieux que les autres, et qui pensent mériter d'aller aux cieux par leurs propres efforts. Ils n'aiment pas quand Dieu bénit les pauvres et ceux qui sont rejetés. Cela m'a fait posé une question...

  12. Qu'aurait fait un grand frère parfait ? Un bon fils, un bon grand frère, aurait cherché tout de suite son petit frère, pour le ramener chez son père. Il aurait fait tout pour lui trouver et pour le convaincre de revenir, et de l'aider. Dans l'amour, même payé ses dettes, pour lui ramener à leur père. Heureusement on a un grand frère, Jésus Christ, il nous a tant aimé qu'il est venu donner sa vie pour nos péchés, et pour nous ramener à Dieu. Romains 8.17 « L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers:héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ. » Grâce à ce grand frère parfait, nous pouvons trouver le salut, la grâce, le miséricorde en revenant à Dieu, avec notre dette payé.. Il nous attend. Où es-tu dans cette histoire ?

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