Le chapitre 24 de la Genèse raconte une histoire d’amour. C’est un récit que nous prendrons le temps de suivre et d’examiner ensemble. Nous verrons : la sagesse d’Abraham, la demande de l’aide à Dieu, la sagesse d’un serviteur, la providence de Dieu, le cœur de service de Rebecca, la reconnaissance de la main de Dieu et le coup de foudre. Nous avons commencé l’histoire d’amour dans le dernier sermon et avons vu Abraham, âgé, chercher une femme pieuse pour Isaac. Il appelle son serviteur à aller chercher parmi la famille d’Abraham. Nous avons vu qu’Abraham avait des nouvelles de l’agrandissement de la famille de son frère (Genèse 22.20 - 24). Nous voyons maintenant le serviteur servir son maître. En tant que chrétiens, nous avons un Maître que nous devons servir fidèlement. Christ a payé le prix pour nous, nous Lui appartenons. Lorsque nous sommes baptisés, nous montrons notre décision d’être Son serviteur. « La plupart des gens souhaitent servir Dieu – mais seulement à titre de conseiller. » Nous devons servir fidèlement.
La demande de l’aide à Dieu. Genèse 24.9 – 12
Genèse 24.9 « Le serviteur mit sa main sous la cuisse d'Abraham, son seigneur, et lui jura d'observer ces choses. »
Le serviteur jure d’accomplir ce devoir pour son maître. Nous avons mentionné dans la dernière leçon que le fait de placer la main sous la cuisse était un symbole du signe de circoncision que Dieu a institué avec Abraham. (Comme si nous placions notre main sur la Bible pour jurer.)
N’avons-nous pas un devoir à accomplir pour notre Maître ? Combien de fois échouons-nous à tout donner ? Il peut y avoir des moments où nous cessons même d’essayer. Peu importe à quel point nous nous égarons, Dieu est toujours là quand nous revenons. Repentez-vous et recommencez à servir. Le serviteur aura également besoin d’aide et de conseils… comme nous le verrons.
Genèse 24.10 « Le serviteur prit dix chameaux parmi les chameaux de son seigneur, et il partit, ayant à sa disposition tous les biens de son seigneur. Il se leva, et alla en Mésopotamie, à la ville de Nachor. »
Pourquoi dix chameaux ?
Les chameaux auraient mieux voyagé dans la région aride. Ils peuvent porter de lourdes charges et des personnes, et voyager jusqu'à une semaine sans eau. Donc...pour la vitesse.
Assez de chameaux pour transporter :
Des provisions pour le voyage.
Un don et une dot, par la foi qu'il va réussir. Il avait à sa disposition tous les biens d'Abraham.
Des serviteurs supplémentaires. Un homme avec dix chameaux et des cadeaux coûteux n'aurait pas pu faire le voyage seul.
Où ? La ville de Nachor, près de Haran. Abraham a migré ici pour la première fois après avoir quitté Ur. (Genèse 11.31) Depuis leur lieu d'habitation dans le sud de Canaan, ce voyage aurait été d'au moins 900 kilomètres (et jusqu'à 1 400 km), aller simple. Il aurait fallu 2 à 4 semaines pour faire le voyage.
Nous devons servir, quelle que soit la difficulté de la tâche et quelle que soit l’évolution des circonstances. Dans son livre 70 X 7, La liberté du pardon, David Ugsberger raconte l’histoire du général William Booth, fondateur de l’Armée du Salut, qui avait perdu la vue. Son fils Bramwell fut chargé de la tâche difficile de dire à son père qu’il ne pourrait pas guérir. « Voulez-vous dire que je suis aveugle ? » demanda le général. « Oui », répondit son fils. Le père continua : « Je ne reverrai plus jamais ton visage ? » « Non, probablement pas dans ce monde. » répondit son fils. « Bramwell », dit le général Booth, « j’ai fait ce que j’ai pu pour Dieu et pour son peuple avec mes yeux. Maintenant, je vais faire ce que je peux pour Dieu sans mes yeux. »
Genèse 24.11 « Il fit reposer les chameaux sur leurs genoux hors de la ville, près d'un puits, au temps du soir, au temps où sortent celles qui vont puiser de l'eau. »
Un puits...c’était un endroit typique pour les voyageurs. L’eau était nécessaire après un long voyage.
C’était aussi le premier endroit pour contacter les femmes de la région.
Il faut dire...C’était une femme qu’ils cherchaient et non un homme. Cela devrait aller de soi, mais malheureusement, à notre époque moderne, il faudrait peut-être le dire.
Les femmes venaient puiser de l’eau. C’était le travail des jeunes femmes et des servantes. Donc, mieux commencer la recherche pour une jeune femme là. Un bon endroit pour trouver un conjoint aujourd’hui est l’Église.
Il y a deux genres, l’homme et la femme. Dieu choisit notre genre pour nous, avant même notre naissance. C’est physiquement évident. Ce n’est pas défini par la personnalité, les caractéristiques ou le choix.
Un travail pour les hommes, et le travail pour les femmes. Ceci n’est pas sexiste. Les hommes sont généralement plus forts que les femmes et effectuent les travaux pénibles dans les champs ou avec les troupeaux, tandis que les femmes s'occupent de la maison et de la cuisine, ce qui est également un travail pénible. Il y a quelques exceptions lorsque les circonstances l'exigent (Ruth 2.2).
Les hommes et les femmes sont différents. Il ne s'agit pas d'une insulte ou d'une dégradation de l'un ou de l'autre. Certains dépeignent les femmes comme étant faibles et émotives comme une insulte, ce qui ne devrait pas être le cas. Certains dépeignent les hommes comme étant sans émotion, sans esprit, machistes, sauvages, etc. Cela ne devrait pas être le cas non plus. Mais c'est le plan et le dessein de Dieu de doter chaque sexe, et chaque personne, de ses talents et de ses capacités.
Genèse 24.12 « Et il dit: Éternel, Dieu de mon seigneur Abraham, fais-moi, je te prie, rencontrer aujourd'hui ce que je désire, et use de bonté envers mon seigneur Abraham! »
Le serviteur prie. C'est toujours une bonne option. Voire, la meilleure option. J'imagine qu'il a commencé à prier dès qu'Abraham lui a donné la mission. Il a dû avoir beaucoup de temps pour prier pendant le voyage. Et maintenant qu'il arrive, il prononce une prière.
« Ô Éternel, Dieu de mon seigneur... »
Cet homme avait une relation avec Dieu. Il aurait été circoncis en obéissance au commandement de Dieu. (Genèse 17.13 et 23) Il aurait pu fuir à ce moment-là. Il aurait vu l'œuvre de Dieu parmi son maître. Je crois qu'Abraham a choisi ce serviteur en partie en raison de sa foi.
Pourquoi se réfère-t-il à Dieu comme le « Dieu de mon seigneur » ? Il montre sa soumission à l'autorité de son maître et invoque Dieu sur la base de cette soumission. Nous devons discuter de la soumission. Nombreux sont ceux aujourd'hui qui ont un problème avec la soumission. Ils ne veulent pas se soumettre aux autorités. (La police, le gouvernement, les enseignants, les parents, les adultes, les arbitres, etc.) Nous devons nous soumettre à...
Dieu (Jacques 4.7). Nous ne nous soumettons souvent pas à Dieu comme nous le devrions. Jésus a donné un bon exemple de soumission (Luc 22.42).
Le conjoint (Les femmes doivent se soumettre à leur mari, et les maris doivent parfois se soumettre à leur femme.) (1 Pierre 3.5 - 6, Éphésiens 5.21 - 25, Colossiens 3.18 - 24)
Ceux qui ont de l'autorité. (Hébreux 13.17, Tite 3.1, Romains 13.1 - 7)
« fais-moi...rencontrer aujourd'hui ce que je désire » Succès aujourd'hui. Non seulement le serviteur voulait réussir, mais pour ce jour-là. Nous crions à Dieu jour après jour pour réussir. Pas pour des motifs égoïstes. Le serviteur voulait retourner auprès de son maître avec le travail accompli. Nous devrions chercher chaque jour à accomplir ce que Dieu a pour nous. « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien. » (Matthieu 6.11)
« de bonté. » (Hébreux « Chesed ») Bonté ou miséricorde. (On le trouve dans 238 versets de l’Ancien Testament) Un bon mot pour décrire la façon dont Dieu traite ses enfants. Le serviteur demande cela en se basant sur la bonté de Dieu et non sur un mérite de sa part. Nous devrions éviter l’attitude dans la prière de « Dieu, tu me dois quelque chose. »
La sagesse d’un serviteur. Genèse 24.13 - 14
La providence de Dieu. Genèse 24.15 - 17
Le cœur de service de Rebecca. Genèse 24.18 - 25
La Reconnaissance de la main de Dieu. Genèse 24.26 - 61
Le coup de foudre. Genèse 24.62 - 67 (Revenir à la liste d'études sur la Genèse)
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