« Il y eut un homme envoyé de Dieu: son nom était Jean. Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n'était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière. Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l'a point connue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue. Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. » (Jean 1.6 – 13)
- Jean Baptiste. Jean était envoyé par Dieu. Il a été choisi avant sa naissance pour préparer le peuple d'Israël pour l'arrivée de Jésus. Jésus a dit de Jean, « Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'en a point paru de plus grand que Jean Baptiste. » (Matthieu 11.11) Donc qu'apprenons-nous de Jean Baptiste dans ces versets ?
- Jean Baptiste était un homme. Pourquoi cela est-il important ? Dieu aurait pu choisir un ange comme Gabriel pour témoigner de son amour. En fait, ça ne marchait pas. Puis-je vous dire ce que l'on ressent lorsqu'on accouche ? Ben, non. Parce que cela ne m’est jamais arrivé. Un ange ne peut pas parler des choses qu'il n'a jamais expérimentées. Jean était un homme. Il a expérimenté le salut. Il connaît les sentiments qui viennent quand un pécheur s'est rendu compte de son état et accepté, grâce à Jésus, le don gratuit de Dieu. Parce qu'il l'a expérimenté, il était qualifié pour partager avec les autres. Pareil pour nous, si vous êtes sauvés, vous êtes qualifiés aussi.
- Il était envoyé de Dieu. (Littéralement « envoyé du côté de Dieu ») « Dieu l'a appelé pour cette position. Tous les chrétiens sont appelés à servir Dieu. « . . .à tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Dieu, appelés à être saints. » (Romains 1.7) Dieu appelle aussi des gens pour entrer dans son ministère. « Paul, serviteur de Jésus Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l'Évangile de Dieu. » (Romains 1.1) Peut-être Dieu vous a-t-il appelé pour un travail particulier ?
- Il s'appelait Jean. Son nom était choisi par Dieu signifiant « Jéhovah est un donateur bienveillant ». (Luc 1.13) Son nom décrit son message et le sauveur qui allait venir. Le salut est par la grâce, c'est un don de Dieu. (Éphésiens 2.8) Nous ne méritons pas le salut et nous ne l'avons que par la grâce immérité, la faveur indubitable de Dieu.
- Il vint. Alors il a répondu. Il était prêt à obéir. Beaucoup de gens ont refusé l'appel de Dieu. La volonté est importante pour le service de Dieu. Je suis heureux que quelqu'un soit prêt à me parler de Dieu. Nous aussi, nous devons être prêt à faire ce que Dieu veut.
- Son but.
- Il n'était pas la lumière. Il n'était pas le Christ. Il le dit avec ses propres mots. « Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu'il n'était pas le Christ. » (Jean 1.20)
- Il est venu pour rendre témoignage à la lumière. Après le salut, il avait un travail. Il a attiré l'attention des gens vers Jésus. « Il y a quelqu'un que vous ne connaissez pas, qui vient après moi; je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers. » (Jean 1.26 – 27) Il parle de la vraie lumière. La dernière fois, on a regardé son but, « Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom. » (Jean 20.31)
- Le message.
- La lumière du monde. Les juifs ont compris. « Lève-toi, sois éclairée, car ta lumière arrive, Et la gloire de l'Éternel se lève sur toi. » (Isaïe 60.1) « Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut. » (Genèse 1.3) Jean n'était pas la lumière. Vous non-plus, vous n'êtes pas la lumière. Vous ne pouvez pas vous sauver. Jésus a dit, « Je suis la lumière du monde. » (Jean 9.5) Cette même lumière qui a créé le monde est venue dans le monde. Cette lumière est offerte à tout le monde. Il est la vraie lumière, nous la reflétons.
- Plusieurs n'ont pas reçu le message. « Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue. » (Il existe un jeux de mots intéressant dans verset 11. Littéralement, le texte grec dit: « il est venue chez ses propres choses ». Il est arrivé parmi les choses qu'il a créées. Quand il était dans la barque sur la mer de Galilée. Il était sur sa mer. Sur la montagne des oliviers, il était sur la montagne qu'il a créée.) Les juifs ne l'ont pas reçu. Ils ont préféré leurs propres traditions et la loi au lieu de la grâce. (Encore un jeux de mots, « et ses propres peuples ne l'ont pas reçu ». Jésus a habité parmi les choses qu'il a créées, mais son propre peuple, les juifs, ne l'a pas reçu.)
- Comment cela fonctionne-t-il ? « Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. »
- Ceux qui croient en son nom sont devenus les enfants de Dieu. Quand ils se sont rendus compte de leurs péchés et ont cherché la repentance que Jean Baptiste a proclamée, ils ont prié Dieu de les sauver, par le sacrifice de son fils.
- Au moment du salut ils sont devenu les enfants de Dieu. « L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ. » (Romains 8.16 – 17)
- Jean, qui a écrit ce livre, introduit l'idée que Jésus a utilisé avec Nicodème de« naitre de nouveau ». Cette naissance n'est pas par nos propres efforts, notre propre intelligence. Cela vient de Dieu. Donc c'est à Dieu que l'on doit aller. En confessant nos faiblesses, en nous tournant vers lui, ayant cru en son fils, le sacrifice parfait pour nos péchés, demandez-lui de vous sauver. Il le fera.