mardi 21 février 2012

La Mort ou La Vie

« C'est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus, parce qu'il faisait ces choses le jour du sabbat. Mais Jésus leur répondit : Mon Père agit jusqu'à présent ; moi aussi, j'agis. À cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu'il violait le sabbat, mais parce qu'il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu. Jésus reprit donc la parole, et leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait; et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut. Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » (Jean 5.16 – 24)

Jésus vient de guérir un homme malade depuis 38 ans. Normalement cela est quelque chose de bien, pour cet homme – oui, cependant, pas pour les autorités juives. Elles ont négligé le fait que Jésus a guéri cet homme. Ils étaient en colère parce que Jésus n'a pas respecté leurs traditions : ne rien faire le jour du sabbat. En lisant les passages précédents, les juifs n’aimaient pas Jésus à cause de sa popularité, car il était plus populaire que Jean Baptiste, et parce qu'il menaçait la religion qu'ils avaient établie eux-mêmes.

  1. La première réponse que Jésus leur donne : « Mon Père agit jusqu'à présent ; moi aussi, j'agis. »
    1. Jésus a dit que son Père avait travaillé jusqu'à présent. C'est-à-dire que Dieu travaille même le jour du sabbat. Bien sûr, pendant la création il a arrêté le travail créateur le septième jour, mais il l'a maintenu. Quel cauchemar, si Dieu ne travaillait plus le dimanche ou le jour du sabbat. Il ne répondrait plus à nos prières. Il n’y aurait plus de vie dans le monde.
    2. Donc parce que Dieu agit le dimanche, Jésus, son fils unique, agit aussi. Les juifs n'étaient pas contents parce qu'ils ont bien compris que Jésus voulait dire qu'il est Dieu. Il y a des gens, aujourd'hui, qui le nient. Jésus est Dieu. Même les pharisiens qui étaient ses ennemis ont compris ce que Jésus était en train de dire.
  2. Les juifs étaient donc encore plus en colère contre lui. Donc Jésus leur dit, « En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. »
    1. Jésus parle de lui-même à la troisième personne. Je crois que Jésus voulait expliquer aux juifs la vérité sans les offenser. Donc Jésus parle de cette façon pour être moins injurieux, pour qu'ils puissent entendre ce qu'il dit. Jésus voulait que ces gens croient en lui.
    2. Jésus était Dieu mais limité par la chair, donc il est soumis à Dieu, son Père. Tout ce qu'il a fait est de la volonté de Son Père. Quel bon exemple pour nous aujourd'hui. On ne peut rien faire sans Dieu, avec Son aide et Sa puissance « Je puis tout par celui qui me fortifie. » (Philippiens 4.13)
    3. Il est intéressant que Jésus ait fait ce que le Père a fait. Remarquez les mots ; il n'a pas dit : « Il fait seulement ce que le Père lui dit » mais « ce qu'il voit faire au Père ». Donc Jésus a suivi l'exemple de Dieu. Dieu lui a montré ce qu’il faut faire. Jésus ne nous a pas seulement dit comment on doit faire dans la vie, mais il nous l’a montré aussi par son exemple.
    4. Jésus a suivi parfaitement l'exemple de Dieu. Il peut le faire parce qu'il est en même temps Dieu et fils de Dieu.
  3. Jésus continue : « Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait; et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement. »
    1. Dieu aime Jésus, et il nous aime nous aussi.
    2. C'est vrai que Jésus a fait des œuvres merveilleuses. Jésus donne des exemples : « Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut. » Jésus n'a pas encore ressuscité Lazare, le fils d'une veuve de Naïn, à la fille de Jaïrus ou aux autres. Il allait ressusciter lui-même de sa mort.
    3. En plus Jésus donne la vie spirituelle à ceux qui le veulent. Il la donne à ceux qui se repentent et invoquent Son nom pour le salut. Et il y aura le jour où il va nous ressusciter. Il va nous redonner la vie physique à ceux qui croient en lui pour encore le louer dans notre corps et vivre avec lui pour toute l'éternité, mais pour ceux qui ne croient pas en lui, pour souffrir à jamais dans l'enfer.
  4. Après la résurrection il y aura le jugement, « Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils. »
    1. J'ai entendu dire « Dans notre monde on ne peut être sûr de rien, sauf de la mort et des impôts. » Peut-être peut-on ajouter « la mort, les impôts et le jugement. » « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement. » (Hébreux 9.27)
    2. Jésus l'explique davantage quelques versets plus tard, « Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu'il est Fils de l'homme. » (Jean 5.27) Jésus va nous juger et c'est mieux parce qu'il a vécu la vie d'un homme. « Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. » (Hébreux 4.15)
    3. « Afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé. » Jésus et Dieu sont au même niveau. Pour qu'ils puissent être honorés ensemble. Dieu est digne de l'honneur. Donc si Jésus est honoré comme Dieu, il faut qu’Il soit égal à Dieu. « Moi et le Père nous sommes un. » (Jean 10.30)
  5. Le message le plus important pour les juifs et tout le monde. « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » Jésus donne une liste des choses que l'on doit faire pour vivre éternellement. Examinez-les, vérifiez-les pour vous-même.
    1. « Celui qui écoute ma parole. » Pour avoir la vie éternelle, il faut entendre parler Jésus, il faut lire la Bible ou entendre Sa parole de la bouche de quelqu'un. « Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n'ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n'ont pas entendu parler ? » (Romains 10.14) J'espère que vous l'avez déjà entendu.
    2. « . . . et qui croit à celui qui m'a envoyé. . . » On a déjà bien parlé de l'importance de croire en Jésus. Mais cette fois-ci il met en relief l'importance de croire aussi en Dieu qui a envoyé Jésus à la croix pour payer le prix de nos péchés.
    3. Celui qui a fait ces deux choses « a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » C'est clair ? Il n'y a plus rien à faire. C'est fini, aux yeux de Dieu on est déjà glorifié et au ciel avec lui. Le commencement pour les êtres humains est « la mort ». Si vous ne faites rien, vous restez mort. Seulement par Jésus vous pouvez passer de la mort à la vie, la vraie vie, la vie éternelle. J'ai lu l'histoire d'un homme qui visitait son ami à l’hôpital. L'homme était malade et il savait que la mort n'était pas loin. Quand l'ami est entré dans sa chambre, il était étonné de voir son ami, qui n'était pas du tout chrétien, lisant la Bible avec ardeur. Son ami lui demanda : « Mais, qu'est-ce que tu fais. » L'homme répondit : « Je cherche des lacunes dans la Bible. » Il n'y a aucune lacune, on était tous morts. Mais nous sommes passés de la mort à la vie. J'ai entendu parler de Jésus, j'ai lu Sa parole. J'ai cru en Dieu qui a envoyé Son Fils, Jésus, pour me sauver. Et maintenant, j'ai la vie.

lundi 13 février 2012

La guérison à la maison de miséricorde

« Après cela, il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s'appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques. Sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient le mouvement de l'eau ; car un ange descendait de temps en temps dans la piscine, et agitait l'eau ; et celui qui y descendait le premier après que l'eau avait été agitée était guéri, quelle que fût sa maladie. Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans. Jésus, l'ayant vu couché, et sachant qu'il était malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? Le malade lui répondit: Seigneur, je n'ai personne pour me jeter dans la piscine quand l'eau est agitée, et, pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche. Aussitôt cet homme fut guéri ; il prit son lit, et marcha. C'était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri : C'est le sabbat ; il ne t'est pas permis d'emporter ton lit. Il leur répondit : Celui qui m'a guéri m'a dit : Prends ton lit, et marche. Ils lui demandèrent : Qui est l'homme qui t'a dit : Prends ton lit, et marche ? Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c'était ; car Jésus avait disparu de la foule qui était en ce lieu. Depuis, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit : Voici, tu as été guéri ; ne pèche plus, de peur qu'il ne t'arrive quelque chose de pire. Cet homme s'en alla, et annonça aux Juifs que c'était Jésus qui l'avait guéri. C'est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus, parce qu'il faisait ces choses le jour du sabbat. » (Jean 5.1 – 16)

Jésus était encore à Jérusalem. Il y avait 5 fêtes juives, dont 3 pendant auxquelles tous les hommes juifs étaient obligés d'assister. L'une des portes de Jérusalem s’appelait « la porte des brebis ». Beaucoup pensent que cette porte était l'entrée pour les brebis pendant les sacrifices. «  Béthesda » signifie « maison de miséricorde ».


  1. La situation de cet homme.
    1. Il y avait une piscine et cinq portiques, des lieux couverts. C'est sous ces portiques que les malades restaient pour attendre le mouvement de l'eau. La plupart des gens pensent que ces versets parlent d'un événement naturel qui donne à l’eau des propriétés curatives. On peut penser aux piscines à Alet-les-bains. C'est clair que cela ne parle pas d'une guérison miraculeuse parce que les temps du verbe « était guéri » en grec est imparfait et la voix passive. Cela signifie que la personne était guérie pendant une période de temps. (littéralement « devenait lui-même guéri »)
    2. Sous les portiques, il y avait des malades, des boiteux, des aveugles et des paralytiques. Ils étaient tous là, attendant le mouvement de l'eau. Cet homme était parmi eux. Il était malade (littéralement « faire faible ») depuis trente-huit ans. Il était malade avant la naissance de Jésus. C'était une maladie que personne ne pouvait guérir. Cette maladie l’empêchait d'entrer dans l'eau. Cet homme ne pouvait rien faire pour se sauver lui-même. Il était sans espoir, chaque jour attendant le mouvement de l'eau, sachant qu'il ne parviendrait jamais à être guéri sans aide. Il ne pouvait pas être sauvé avec les obstacles que cette maladie dressait devant lui.
    3. Dans le monde d’aujourd'hui, il y a des gens dans la même position que cet homme. Ils sont malades spirituellement. Ils ne peuvent pas guérir par leurs propres efforts. Peut-être sont-ils bloqués par des obstacles. Peut-être il n'y a personne qui peut leur montrer le chemin, comme avec l'eunuque éthiopien (Actes 8). Peut-être il y a une personne dans leur vie qui les retient. En tout cas, ils ne peuvent rien faire d’eux-mêmes, il leur faut avoir l'aide de quelqu'un d'autre, Jésus Christ. Qui va leur parler de Jésus ?
  2. La guérison de cet homme.
    1. Jésus a eu de la compassion pour cet homme. Il lui a demandé : « Veux-tu être guéri ? » Jésus connaissait la réponse. Jésus connaissait cet homme, comme il connaissait la femme samaritaine, Nicodème, et comme il vous connaît. Une question assez simple, mais on voit le désespoir de cet homme dans sa réponse. « Seigneur, je n'ai personne pour me jeter dans la piscine quand l'eau est agitée, et, pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. »
    2. « Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche. » Il l'a fait. C'était une guérison vraiment miraculeuse. En plus, il n'avait pas besoin de kinésithérapie, de convalescence, de rééducation. Il pouvait marcher directement même avec son lit dans les bras.
    3. Cet homme aurait pu refuser. Il aurait pu dire, « je ne peux pas marcher donc je ne vais pas essayer ». Il aurait pu demander à Jésus de revenir le lendemain. Il aurait pu dire qu’il est interdit de travailler le jour du sabbat. Mais il a obéi à la parole de Jésus et il a été guéri.
    4. Quand Jésus vous appelle pour être sauvé, il faut lui obéir. Faites ce qu'il vous demande dans Sa Parole pour être sauvé. Repentez-vous de vos péchés et criez à Dieu de vous sauver par son fils Jésus. Ce n'est que Jésus qui peut vous guérir spirituellement. Remarquez qu'il y avait d'autres gens là ce jour-là qui n'étaient pas guéris qui n'ont pas demandé à Jésus la miséricorde. « Cherchez l'Éternel pendant qu'il se trouve ; Invoquez-le, tandis qu'il est près. » (Esaïe 55.6)
  3. La réponse des autres.
    1. Les Juifs (pharisiens) ont appris que Jésus a guéri cet homme le jour de sabbat. Ils n'étaient pas contents. Ils ne se sont pas intéressés à la guérison de cet homme. Ils ne voulaient que parler de son « travail » le jour de sabbat. D'abord, dans l'Ancien Testament, il n'était pas interdit de porter un lit le jour de sabbat. En Exode, il était interdit pour les juifs de travailler le jour du sabbat, en Jérémie, il était précisé qu'ils ne pouvaient pas chercher du bois et préparer du feu durant le sabbat. Les juifs ont ajouté beaucoup d'autres règles concernant le sabbat. Jésus allait leur en parler : « Il arriva, un jour de sabbat, que Jésus traversa des champs de blé. Ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. Les pharisiens lui dirent : Voici, pourquoi font-ils ce qui n'est pas permis pendant le sabbat ? Jésus leur répondit : N'avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu'il fut dans la nécessité et qu'il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui ; comment il entra dans la maison de Dieu, du temps du souverain sacrificateur Abiathar, et mangea les pains de proposition, qu'il n'est permis qu'aux sacrificateurs de manger, et en donna même à ceux qui étaient avec lui ! Puis il leur dit : Le sabbat a été fait pour l'homme, et non l'homme pour le sabbat, de sorte que le Fils de l'homme est maître même du sabbat. » (Marc 2.23 - 28)
    2. Pour cet homme qui a été guéri, c'était évident, il a fait ce que Jésus, l'homme qui l'a guéri, lui a dit. L'homme qui peut guérir des maladies doit être le Messie. Mais les juifs ne voulaient pas croire qu'Il était le Messie. Ils ont préféré leurs traditions à la foi et à la grâce.
    3. Quand quelqu'un est sauvé par la grâce de Dieu, il y aura toujours des gens qui ne seront pas contents. Même la famille peut être en colère.
  4. La suite de l'histoire de cet homme.
    1. Jésus a retrouvé cet homme un peu plus tard, et où était-il ? Au temple. Après sa guérison il est allé au temple pour louer Dieu. Et nous, que se passe-t-il après notre guérison spirituelle.
    2. Jésus lui a dit : « Voici, tu as été guéri ; ne pèche plus, de peur qu'il ne t'arrive quelque chose de pire. » Jésus lui a dit en effet que c'était son péché qui était la cause de cette maladie. Mais il lui a déconseillé de pécher de nouveau parce qu'il pourrait lui arriver quelque chose de pire. « Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur. » (Romains 6.23) Comment cet homme allait ne plus pécher ? Ce n'est que Jésus qui peut nous laver de tous nos péchés. « Le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. » (1 Jean 1.7)

jeudi 2 février 2012

Le fils malade

« Après ces deux jours, Jésus partit de là, pour se rendre en Galilée ; car il avait déclaré lui-même qu'un prophète n'est pas honoré dans sa propre patrie. Lorsqu'il arriva en Galilée, il fut bien reçu des Galiléens, qui avaient vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête ; car eux aussi étaient allés à la fête. Il retourna donc à Cana en Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Il y avait à Capernaüm un officier du roi, dont le fils était malade. Ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla vers lui, et le pria de descendre et de guérir son fils, qui était près de mourir. Jésus lui dit : si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez point. L'officier du roi lui dit : Seigneur, descends avant que mon enfant meure. Va, lui dit Jésus, ton fils vit. Et cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et il s'en alla. Comme déjà il descendait, ses serviteurs venant à sa rencontre, lui apportèrent cette nouvelle : ton enfant vit. Il leur demanda à quelle heure il s'était trouvé mieux ; et ils lui dirent : hier, à la septième heure, la fièvre l'a quitté. Le père reconnut que c'était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : ton fils vit. Et il crut, lui et toute sa maison. Jésus fit encore ce second miracle lorsqu'il fut venu de Judée en Galilée. » (Jean 4.43 — 54) 

Jésus est resté deux jours parmi les samaritains. Pourquoi pas plus ? Il avait beaucoup de choses à faire. Jésus était occupé. Jean nous donne une explication en ce qui concerne la route que Jésus a choisie. Si vous regardez une carte, Nazareth était sur la route que Jésus et ses disciples prenaient. Pourquoi ne se sont-ils pas arrêtés là ? Jésus était déjà venu à Nazareth et ils ne l'avaient pas reçu. Ils ont dit, « D'où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N'est-ce pas le fils du charpentier ? N’est-ce pas Marie qui est sa mère ? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D'où lui viennent donc toutes ces choses ? Et Il était pour eux une occasion de chute. » (Mathieu 13.54 — 57) Donc Jésus n'est pas allé à Nazareth, mais il a continué jusqu'à Cana, où il avait fait son premier miracle.


  1. Sa connaissance. L'opinion de cet homme l'a fait réagir.
    1. Cet homme était un officier du roi. D’autres ont traduit « petit roi ». Il est possible que cet homme soit le dirigeant de Capernaüm. Mais son fils était malade, et je suis sûr qu'il avait fait tout ce qu'il pouvait pour le guérir. Donc quand il a entendu parler de Jésus et des miracles qu'il a faits, il a décidé de laisser son fils aux mains des serviteurs et de chercher son aide. Il suppliait Jésus de venir et de guérir son fils.
    2. Jésus lui a répondu avec une réprimande disant « Si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez point. » L'importance est de croire, « Alors le geôlier... se jeta tout tremblant aux pieds de Paul et de Silas ; il les fit sortir, et dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Paul et Silas répondirent : crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille. (Actes 16.29 – 31) Jésus a fait des miracles pour montrer qu'il est venu de Dieu, qu'il est le fils de Dieu. Nicodème l'a constaté au chapitre 3, « Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n'est avec lui. »
    3. Ce type de connaissance de Jésus basé sur des signes n'est pas bien. Jésus a dit à Thomas, « Parce que tu m'as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru ! » (Jean 20.29) Beaucoup de gens ont suivi Jésus juste pour voir les miracles qu'il a faits. La plupart allaient le rejeter et demander sa crucifixion peu de temps après. Ces gens avaient la curiosité, une connaissance de Jésus, mais pas la foi en lui. Quand Jésus leur a dit, « En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes. » (Jean 6.53) Après avoir dit cela plusieurs de ses disciples l'ont quitté (Jean 6.66). Dans l'histoire que Jésus a racontée de Lazare, Abraham a dit à l'homme riche, « Et Abraham lui dit: s'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts ressusciterait. » (Luc 16.31) Il faut avoir de la repentance et la foi en Jésus pour avoir la vie éternelle.
  2. Sa conviction. Il a obéi à la parole de Jésus.
    1. L'homme n'a pas nié ce que Jésus a dit concernant sa foi. Il a admis ses faiblesses comme un autre père allait le faire, « Jésus lui dit : si tu peux !... Tout est possible à celui qui croit. Aussitôt le père de l'enfant s'écria : Je crois ! Viens au secours de mon incrédulité ! » (Marc 9:23 -24) Il a encore supplié Jésus, « Seigneur, descends avant que mon enfant meure. » Je peux entendre l'insistance dans sa voix.
    2. Jésus lui a dit d'aller parce que son fils vivait. Ce n'était pas la réponse que l'homme a attendue. Quelle bonne nouvelle que Jésus lui a donnée. Jésus était à une bonne journée à pied de Capernaüm. Mais Jésus peut faire des miracles même s'il est loin. Jésus a répondu à sa prière, mais pas de la façon qu'il a demandé. Souvent c'est le cas avec nous aussi. Dieu connaît ce qui est la meilleure chose pour nous. Souvent Il répond à nos prières, mais d’une façon différente de que l'on attend.
    3. L'homme a cru sa parole et il a obéi. Il s'en allait en pensant que son fils allait être vivant. « Croire » en Dieu nécessite que l'on lui obéisse. « La foi sans les œuvres est morte. » (Jacques 2) Notre croyance, nos convictions, sont démontrées par nos œuvres.
  3. Sa croyance (sa foi).
    1. L'homme a rencontré ses serviteurs sur le chemin. Ils lui ont dit que son fils vivait. Quelle bonne nouvelle. Mais cet homme n'avait pas l'air étonné. Il savait que Jésus a guéri son fils. Il leur a demandé l'heure à laquelle il s'était trouvé « mieux ». Les serviteurs ont répondu qu'à une heure de l'après-midi la fièvre l'a quitté. Donc à une heure précise, il n'a pas juste commencé d'aller mieux, mais il était totalement guéri. C'était à la même heure que Jésus l'avait proclamé.
    2. Puis l'homme a cru, pas seulement la parole de Jésus, mais il a cru en lui. Jésus a utilisé cet incident difficile pour emmener l'homme et sa famille au salut. Jésus vous a-t-il parlé au travers d'un moment difficile ?