lundi 20 août 2012

Une suggestion

« Après cela, Jésus parcourait la Galilée, car il ne voulait pas séjourner en Judée, parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir. Or, la fête des Juifs, la fête des Tabernacles, était proche. Et ses frères lui dirent : pars d'ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais. Personne n'agit en secret, lorsqu'il désire paraître : si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde. Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui. Jésus leur dit : mon temps n'est pas encore venu, mais votre temps est toujours prêt. Le monde ne peut vous haïr ; moi, il me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses œuvres sont mauvaises. Montez, vous, à cette fête ; pour moi, je n'y monte point, parce que mon temps n'est pas encore accompli. Après leur avoir dit cela, il resta en Galilée. Lorsque ses frères furent montés à la fête, il y monta aussi lui-même, non publiquement, mais comme en secret. Les Juifs le cherchaient pendant la fête, et disaient : où est-il ? Il y avait dans la foule grande rumeur à son sujet. Les uns disaient : c'est un homme de bien. D'autres disaient : non, il égare la multitude. Personne, toutefois, ne parlait librement de lui, par crainte des Juifs. » (Jean 7.1 – 13)
Jésus a quitté la Judée parce qu'il savait que les juifs cherchaient à le tuer. C'était la fête des Tabernacles. (Donc il a passé six mois à peu près en Galilée.) C'était une fête joyeuse pour les juifs. En automne, ils fêtaient la récolte en faisant du « camping ».

  1. La suggestion de ses frères.
    1. Les frères de Jésus ont suggéré que Jésus parte pour Jérusalem pour participer à la fête des Tabernacles. Ses frères, Jacques, Joseph, Simon et Jude (Matthieu 13.55), ne croyaient pas en lui comme leur Sauveur. Mais il est possible qu'ils croyaient en lui comme le Messie, le futur Roi d'Israël.
    2. Ses frères voulaient que Jésus parte et se joigne à la foule qui allait à Jérusalem. Pour quelqu'un qui voulait être le roi, il fallait suivre la foule pour gagner de la popularité. Ils ne comprenaient pas pourquoi Jésus était resté en Galilée, c'est-à-dire nulle part, quand il aurait pu être à la capitale.
  2. La réponse de Jésus à cette suggestion.
    1. « Mon temps n'est pas encore venu. » Jésus savait que ce n'était pas le moment dans son ministère de gagner plus de popularité ou de gagner plus d'opposition. Donc il allait rester en Galilée.
    2. « Mais votre temps est toujours prêt. » Les juifs ne détestaient pas les frères de Jésus. Ce n'était pas eux qui ont fait des miracles le jour du sabbat, qui ont parlé contre leurs traditions et leur hypocrisie. « Le monde ne peut vous haïr ; moi, il me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses œuvres sont mauvaises. » Jésus a dénoncé leurs péchés.
    3. « Montez, vous, à cette fête ; pour moi, je n'y monte point, parce que mon temps n'est pas encore accompli. » En grec et dans d'autres traductions il est dit, « je n'y monte pas encore. » Jésus y est allé, mais pas de la façon à laquelle ses frères s’attendaient.
  3. L'action de Jésus.
    1. Jésus y est allé, mais en secret. Il n'a pas suivi la foule, la caravane, mais il est secrètement parti avec ses disciples.
    2. Les actions de Jésus ont évité deux choses : soit une foule qui voulait le faire roi, soit l'opposition des chefs religieux qui voulaient le tuer.
    3. Jésus a suivi la volonté de son Père, d'être crucifié à Pâque et non pas à la fête des Tabernacles. Jésus était l'accomplissement de la Pâque. Il est « l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » (Jean 1.29) Il vaut toujours mieux suivre la volonté de Dieu.
  4. Les actions des juifs.
    1. Les juifs le cherchaient. Les pharisiens avaient des espions de partout pour le trouver. Ils ont demandé aux gens où il était.
    2. La foule a parlé de lui. Les uns ont dit qu'il était un homme de bien. Peut-être y avait-il à cette fête des personnes que Jésus a guéries. Certes plusieurs ont vu ses miracles. Ils ont dit qu'il ne mérite pas la colère des chefs religieux.
    3. Les autres ont dit qu'il égarait la multitude, qu'il les trompait. Ces gens-là étaient d'accord avec les chefs religieux, ils pensaient que Jésus n’obéissait pas aux lois de Moïse.
    4. « Personne, toutefois, ne parlait librement de lui, par crainte des Juifs. » Les gens ont peur des chefs religieux. Si les pharisiens pensaient que ces gens prenaient position pour Jésus, ils auraient pu les jeter hors du Temple. Par contre, si ces gens n’aimaient pas Jésus, les pharisiens auraient alors demandé de l’aide pour le piéger.
    5. Et nous, avons-nous peur de parler de Jésus ? N'en parlons-nous qu’avec les chrétiens ? Suivons-nous l'exemple de Jésus, faisant la volonté de Dieu pour nous, malgré la popularité de nos actions ? Cherchons-nous à plaire Jésus ou au monde par nos actions ?