mercredi 26 décembre 2012

La paix de David.

« Des princes me persécutent sans cause ; Mais mon cœur ne tremble qu'à tes paroles. Je me réjouis de ta parole, comme celui qui trouve un grand butin. Je hais, je déteste le mensonge ; J'aime ta loi. Sept fois le jour je te célèbre, à cause des lois de ta justice. Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi, et il ne leur arrive aucun malheur. J'espère en ton salut, ô Éternel ! Et je pratique tes commandements. Mon âme observe tes préceptes, et je les aime beaucoup. Je garde tes ordonnances et tes préceptes, car toutes mes voies sont devant toi. » (Psaumes 119.161 – 168)

« Des princes me persécutent sans cause ; » David est persécuté mais ce qui est plus choquant, c'est que ce sont ses pairs qui le persécute, et sans cause. C'est le gouvernement qui persécute qui normalement est chargé de protéger le juste et garder la paix. David tremble ; pourquoi ? A cause des persécutions ? Non, son cœur ne tremble qu'aux paroles de Dieu. On doit permettre que la parole de Dieu a la première place dans notre cœur. Cette peur de la parole de Dieu, ce n'est pas une peur qui effraie, mais un respect. Car David se réjouis de la parole de Dieu, comme quelqu'un qui trouve un grand butin. Cette expression « trouver un grand butin » peut avoir plusieurs sens. 1. Quand les guerriers ont gagné la bataille, et qu'ils trouvent des butins, et il les divises. Peut-être vous avez eu des batailles dans votre vie. Dieu vous a donné la victoire et vous êtes ici pour trouver les butins dans sa parole. 2. Peut-être cela parle des chasseurs de trésors. Ils ont cherché partout et enfin trouvé les butin. Peut-être vous êtes dans cette catégorie. Vous avez cherché partout, et enfin trouvé la vérité et la joie dans la parole de Dieu. 3. Un troisième ce sont des gens qui ne le cherchaient pas, mais qui l'ont trouvé sans faire exprès. Avez-vous jamais ouvert votre Bible, et tombé sur un verset qui parle directement à vous et vos circonstances dans ce moment précis ?
Sa haine pour les mensonges est contrastée par son amour pour la vérité. Il y a beaucoup de mensonges dans le monde aujourd'hui, même au nom de la religion. Mais la vérité se trouve dans la parole de Dieu. Jésus est le chemin, la vérité, et la vie.
« Sept fois le jour je te célèbre, à cause des lois de ta justice. » Attendez ! Voulait-il dire sept fois le dimanche il le célèbre ? Non, chaque jour ? Voulait-il dire que sept fois par jour, seulement si tout va bien ? Non, sept fois par jour malgré tout. Quel défi pour nous !
« Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi, et il ne leur arrive aucun malheur. » Est-ce vrai, ce verset ? D'abord ce verset parle de ceux qui aiment la parole de Dieu, ces gens ont une paix qui surpasse toute intelligence (Philippiens 4.7). Mais évite-t-il tout malheur ? Le mot « malheur » en hébreu est littéralement « une pierre d’achoppement ». Donc ceux qui aiment la loi de Dieu, évitent les pierres d'achoppement.
Son espérance est le salut de Dieu. Il pratique ses commandements. Il les lit, il les étudie, mais ce qui est important aussi, c'est qu'il les met en pratique. Pas seulement par habitude, mais il le fait exprès. Son âme observe les préceptes de Dieu. Car Dieu sait la vérité, il connaît son serviteur. Il voit les persécutions, il voit le cœur. On termine en lisant la fin de ce psaume.

« Que mon cri parvienne jusqu'à toi, ô Éternel ! Donne-moi l'intelligence, selon ta promesse ! Que ma supplication arrive jusqu'à toi ! Délivre-moi, selon ta promesse ! Que mes lèvres publient ta louange ! Car tu m'enseignes tes statuts. Que ma langue chante ta parole ! Car tous tes commandements sont justes. Que ta main me soit en aide ! Car j'ai choisi tes ordonnances. Je soupire après ton salut, ô Éternel ! Et ta loi fait mes délices. Que mon âme vive et qu'elle te loue ! Et que tes jugements me soutiennent ! Je suis errant comme une brebis perdue; cherche ton serviteur, Car je n'oublie point tes commandements. » (Psaumes 119.169 - 176)

mardi 27 novembre 2012

Apprendre la langue.

(J'ai écris cette étude au debut de l'école de langue) A la vue de ce que Paul avait fait, la foule éleva la voix, et dit en langue lycaonienne: Les dieux sous une forme humaine sont descendus vers nous. (12) Ils appelaient Barnabas Jupiter, et Paul Mercure, parce que c'était lui qui portait la parole. (13) Le prêtre de Jupiter, dont le temple était à l'entrée de la ville, amena des taureaux avec des bandelettes vers les portes, et voulait, de même que la foule, offrir un sacrifice. (14) Les apôtres Barnabas et Paul, ayant appris cela, déchirèrent leurs vêtements, et se précipitèrent au milieu de la foule, (15) en s'écriant: O hommes, pourquoi agissez-vous de la sorte? Nous aussi, nous sommes des hommes de la même nature que vous; et, vous apportant une bonne nouvelle, nous vous exhortons à renoncer à ces choses vaines, pour vous tourner vers le Dieu vivant, qui a fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s'y trouve. (Actes 14.11-15)
Si, je sais que Dieu m'appelle en France, je sais aussi que je dois apprendre le français, j'ai pensé que ce serait facile. Mais après quelque jours j'ai changé d'avis. J'ai réalisé que c'était difficile d'apprendre une nouvelle langue. Donc, j'ai cherché la bible pour trouver un verset qui dit au missionaire, “tu dois apprendre la langue.” Je n'en ai pas trouvé. Mais, j'ai trouvé ce texte là.
Barnabas et Paul etaient à Lystre. Ils annoncaient la bonne nouvelle. Ils faisaient des miracles. Mais les gens de cette region pensaient qu'ils étaient Jupiter et Mercure. Mais, ils ont parlé la langue lycaonienne. Paul et Barnabas parlaient le grec. Paul et Barnabas ne comprenait rien, sauf qu'ils voyaient. Il a vu les bonnes choses. Les gens sont tres enthousiastes. Quand ils ont su ce qui c'était vraiment passé, ils ont déchiré leurs vêtements et ils ont crié “stop”. Il y aurait eu presque une catastrophe, parce qu'ils ne parlaient pas la même langue.
Pourquoi les gens ne parlaient pas le grec? Il y a une expression, “La langue de toutes les personnes est douce dans des leurs propres oreilles”. C'est bien d'ecouter la langue de votre coeur. Par example, quells phrase a de plus signifiance pour vous?
나는 당신을 사랑합니다.
Je t'aime.
Ich liebe dich.
I love you.
Te amo.
De plus signification, j'ai un ami qui était missionaire en Albanie. Il travaillait avec un tranducteur. Il partageais sa foi avec un albanais. Après un long moment il a dit “si je peux vous entendre, je croirai”.
Donc, la conclusion est . . c'est difficille d'apprendre une nouvelle langue, mais c'est très important and je pense que c'est la volonté de Dieu. Donc il nous aidera, et j'apprendrai le français coûte que coûte.

lundi 19 novembre 2012

Conseil pour les croyants

« Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs crurent en lui. Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » (Jean 8.30 – 32)

  1. Pourquoi ont-ils cru en Jésus ? Grâce à ses paroles. Pour que quelqu'un ait cette même opportunité, il faut qu'il entende la Parole de Dieu. C'est à nous de la partager avec lui. « Jésus répondit : Il est écrit : L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » (Matthieu 4.4) « Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Christ. » (Romain 10.17) Il y a plusieurs années dans un théâtre de Moscou, l'acteur Alexander Rostovzev s’est converti en jouant le rôle de Jésus dans une pièce de théâtre sacrilège intitulée « Christ dans un smoking ». Il était censé lire deux versets du Sermon sur la Montagne, enlever sa robe, et de crier : « Donnez-moi mon smoking et mon chapeau haut de forme ! » Mais comme il avait lu les mots : « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! Heureux les affligés, car ils seront consolés ! » (Matthieu 5.3 — 4), il se mit à trembler. Au lieu de suivre le script, il a gardé continué la lecture de Matthieu 5, en ignorant les toux, les appels et les tapements de pieds de ses collègues acteurs. Enfin, se rappelant un verset qu'il avait appris dans son enfance dans une église orthodoxe russe, il s'écria : « Et il dit à Jésus : Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. » (Luc 23.42) Avant que le rideau ne soit abaissé, Rostovzev avait reconnu Jésus-Christ comme son Sauveur personnel. La Bible est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit. (Romains 1.16)
  2. Jésus donne quelques instructions pour ses disciples. C'est quoi un disciple ? C'est quelqu'un qui suit Jésus. Un disciple, normalement, était comme un stagiaire, il passait sa vie en suivant le Maître, il imitait ses mouvements et ses mots, en essayant d'être de plus en plus comme lui.
    1. Le test — D'abord, demeurez dans sa parole. Quelqu'un a partagé cette histoire d'un disciple : Mon médecin a recommandé une intervention chirurgicale et m'a renvoyé vers un spécialiste. Arrivant tôt pour mon rendez-vous, j'ai trouvé la porte ouverte et le jeune chirurgien, absorbé dans la lecture, derrière le bureau de la réceptionniste. Comme il ne m'a pas entendu entrer, je me suis raclé la gorge. Surpris, il referma le livre, que je reconnus comme une Bible. « Est-ce que la lecture de la Bible vous aide avant ou après une opération ? » Demandais-je. Mes craintes ont été dissipées par sa douceur, un mot de réponse: « Pendant » On doit continuer dans la Parole qui nous a apporté la vie éternelle. Si on demeure dans sa parole, on est un disciple. Si on est fatigué par la lecture, si on est facilement offensé par ses enseignements, si on n'est pas touché par les grands passages, si on ne veut plus la défendre, on devrait se regarder à l’intérieur pour vérifier que l'on est vraiment un enfant de Dieu.
    2. Le résultat, « vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. »
      1. Remarquez que la vérité existe. Aujourd'hui plusieurs disent que la vérité n'existe pas, ou que la vérité est différente pour chaque personne et dans chaque occasion. Jésus est la vérité. La vérité est dans la Bible. On doit croire les vérités qui s'y trouvent, et chercher de connaître davantage. On ne doit pas l'étendre, ou l'ignorer. Il y a une histoire d'un homme qui marche avec Satan. Ils voient un homme devant eux qui tout à coup se baisse et prend quelque chose par terre. L'homme demande à Satan, « Qu'est-ce qu'il a trouvé ? ». « Un peu de vérité », répond Satan. « Vous n'avez pas peur ? » demande l'homme. « Non » ; Satan dit, « Je vais lui faire créer une autre religion. »
      2. La vérité nous affranchira, nous libérera. La liberté vient avec la vérité. « C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. » (Galates 5.1) Paul décrit l'esclavage en Romain 7. « Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?... Grâces soient rendues à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur !... Ainsi donc, moi-même, je suis par l'entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché. » (Romain 7.24 – 25) La liberté nous est donnée pour notre âme au moment du salut, mais on vit toujours dans ce corps humain. Demeurer dans la Parole de Dieu, nous aide à vivre une vie même sur la terre, libérés du péché. Que notre prière soit comme celle de Peter Marshall devant le sénat américain. « Seigneur Jésus, toi qui es le chemin, la vérité et la vie ; entends-nous quand nous prions pour la vérité qui nous affranchit. Apprends-nous que la liberté n'est pas seulement d'être aimé, mais aussi d'être vécu. La liberté est une chose trop précieuse pour être enterrée dans les livres. Elle coûte trop cher pour être amassée. Aide-nous à constater que notre liberté n'est pas le droit de faire comme nous voulons, mais le droit de faire ce qui est juste. »

mardi 13 novembre 2012

Qui est Jésus ?

« Qui es-tu ? lui dirent-ils. Jésus leur répondit : Ce que je vous dis dès le commencement. J'ai beaucoup de choses à dire de vous et à juger en vous ; mais celui qui m'a envoyé est vrai, et ce que j'ai entendu de lui, je le dis au monde. Ils ne comprirent point qu'il leur parlait du Père. Jésus donc leur dit : Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous connaîtrez ce que je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m'a enseigné. Celui qui m'a envoyé est avec moi ; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs crurent en lui. » (Jean 8.25 – 30)

  1. Une question simple, mais importante.
    1. « Qui es-tu ? » Les pharisiens ont posé cette question à Jésus après qu'il ait déclaré son origine. Parce que l'on n'était pas présent pendant ce discours, on doit imaginer leur façon de la poser. . .
      1. Comme une vraie question où ils cherchent à savoir la vérité. Cela est possible, mais j'en doute. Les pharisiens ensemble n'ont jamais posé une question de cette façon. Certes, il y en avait plusieurs qui, seuls, ont posé des questions à Jésus, comme Nicodème.
      2. Il est probable que ce soit un piège. Ils essaient peut-être de l'attraper, de le forcer à dire quelque chose pour déclencher le piège.
      3. Ils l'ont peut-être dit avec ironie. Après avoir déclaré qu'il est la Lumière du monde, ils diraient « Mais qui es-tu toi qui parles de cette façon, tu es fou ou quoi ? »
    2. Mais cette question-là est une question importante pour nous aujourd'hui.
      1. Pour les non-croyants, n’avez-vous jamais posé cette même question. Cherchez-vous vraiment la réponse ?
      2. Pour les chrétiens, croyez-vous toujours que Jésus est vraiment ce qu'il a prétendu ?
  2. Une réponse prophétique.
    1. « Ce que je vous dis dès le commencement. » D'abord Jésus donne cette phrase. Parce qu'il n'y a pas beaucoup de ponctuation en grec, on ne sait pas si c'est une question ou une affirmation.
      1. Jésus a-t-il posé une question ? Leur rappelait-il ses déclarations précédentes ?
      2. Jésus a-t-il fait une affirmation ? Voulait-il les réprimander pour leur non-croyance ? En tout cas Jésus a déjà expliqué ses origines. Bien entendu, il ne leur a pas dit « Je suis le Christ, le Fils de Dieu qui va mourir sur la croix pour les péchés de tout le monde. » Mais il l'a dit indirectement, et c'est sûr, les pharisiens comprenaient bien ses affirmations.
    2. « J'ai beaucoup de choses à dire de vous et à juger en vous. »
      1. Jésus leur dit qu'il va donner plus de détails dans l'avenir. Dans peu de temps Jésus va dire : « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis. » (Jean 8.58) « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. » (Jean 11.25) « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14.6) « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. » (Jean 15.1)
      2. Mais aussi qu'il va les juger. Bientôt Jésus va dire : « Hypocrites ! Vous savez discerner l'aspect de la terre et du ciel ; comment ne discernez-vous pas ce temps-ci ? » (Luc 12.56) « Serpents, race de vipères ! comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne ? » (Matthieu 23.33) « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d'ossements de morts et de toute espèce d'impuretés. » (Matthieu 23.27)
    3. « Mais celui qui m'a envoyé est vrai, et ce que j'ai entendu de lui, je le dis au monde. » Ce que Jésus a enseigné est vrai. Il n'a dit que la vérité. Ses paroles sont les Paroles de Dieu. On peut dire que cela était dur pour les pharisiens à entendre. Et pour nous ? Il y a des choses que la Parole de Dieu nous dit, qui sont difficiles à entendre : ces versets qui parlent du sacrifice, qui nous disent de le suivre coûte que coûte, qui parlent de ce qui peut nous arriver si on suit Jésus comme il faut.
  3. La suite.
    1. Ils ne comprennent pas. Ils ne veulent pas comprendre ; or ils ne lui ont pas demandé de l'expliquer. Ils sont fermés. Et nous, cherchons-nous la vérité de Dieu ? Quand on trouve des passages difficiles, on les saute, ou on les étudie et on prie le Seigneur de nous aider à trouver la vérité.
    2. « Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous connaîtrez ce que je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m'a enseigné. » Jésus parle de quel moment ? Sa crucifixion. Bientôt ces mêmes gens iront hurler les mots « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Ils verront sa mort et ils vont vérifier que son corps est dans le tombeau et bien fermé. Mais ils vont aussi entendre que le rideau du temple a été déchiré, que plusieurs morts ont été ressuscités. Puis des soldats viendront leur dire que des anges sont apparus et que le tombeau est vide. Mais ces pharisiens refusent de croire en lui. Et vous ? Vous voyez l'épreuve, croyez-vous qu'il est le fils de Dieu ? Qu'est-ce qui vous bloque ?
    3. « Celui qui m'a envoyé est avec moi ; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »
      1. Quelle relation entre le Père et le Fils ! Mais c'est aussi une relation basée sur l'obéissance. Dieu qui L'a envoyé, va avec Lui. Là il peut avoir confiance de ce que la mission réussira.
      2. Après le salut, Dieu a une mission pour nous aussi. « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions. » (Éphésiens 2.10) Mais Dieu vient avec nous, donc la mission réussira, si on fait toujours ce qui lui est agréable. Qu'est-ce que ça veut dire ? La mission que nous avons pour notre vie réussira ? Non, Sa mission réussira. Commençons-nous la mission et puis pensons-nous que nous pouvons faire ce que l'on veut après ? Sommes-nous comme l'église à Laodicée, Dieu frappe-t-il à la porte, attendant que nous lui ouvrions et que nous le laissions entrer ? (Apocalypse 3.14 – 20) Acceptez sa mission pour votre vie, faites-la avec lui, obéissez à sa parole.

lundi 5 novembre 2012

Se coucher, s'endormir, se réveiller

« Psaume de David. À l'occasion de sa fuite devant Absalom, son fils. O Éternel, que mes ennemis sont nombreux ! Quelle multitude se lève contre moi ! Combien qui disent à mon sujet : Plus de salut pour lui auprès de Dieu ! — Pause. Mais toi, ô Éternel ! Tu es mon bouclier, tu es ma gloire, et tu relèves ma tête. De ma voix je crie à l'Éternel, et il me répond de sa montagne sainte. — Pause. Je me couche, et je m'endors ; je me réveille, car l'Éternel est mon soutien. Je ne crains pas les myriades de peuples qui m'assiègent de toutes parts. Lève-toi, Éternel ! Sauve-moi, mon Dieu ! Car tu frappes à la joue tous mes ennemis, tu brises les dents des méchants. Le salut est auprès de l'Éternel : que ta bénédiction soit sur ton peuple ! — Pause. » (Psaumes 3.1 – 8)

David commence ce psaume avec une prière. Il adresse ses problèmes à l’Éternel. Vous avez peut-être eu des problèmes la semaine dernière aussi. Allez à Dieu dans la prière. En plus, les ennemis de David se moquent de lui. D'abord remarquez que les gens nous regardent et ils attendent pour voir comment on va réagir face aux problèmes, et si Dieu est fidèle. Verset 4 David a confiance en Dieu : « mon bouclier, ma gloire, et celui qui relève ma tête. » Donc il crie à l’Éternel et il lui répond. Parfois on crie à Dieu et puis on est un peu étonné quand il nous répond. Dieu entend nos prières et il nous répond.
David a assez de confiance en Dieu, quand il se couche, il s’endort, et il se réveille. Parfois on a du mal à le faire. Peut-être on se couche, mais on ne dort pas. Peut-être on dort, mais on a du mal à se réveiller. David suit sa routine. Il continue à vivre, car l’Éternel est son soutien. (Verset 8) « Lève-toi, Éternel ! Sauve-moi, mon Dieu ! » David est ardent, il est emballé à l'idée que Dieu lui donnera la délivrance. Je dirais que c'est comme dans un match quand votre équipe a pris le ballon et il est certain qu'elle va marquer. On est impatient, on a hâte de voir comment Dieu va nous délivrer. David le décrit : « Car tu frappes à la joue tous mes ennemis, tu brises les dents des méchants. » La Bible décrit Satan le diable, « rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. » (I Pierre 5.8) Je crois que je peux ajouter qu'il est comme un lion sans dent. David termine ce cantique avec une louange. « Le salut est auprès de l'Éternel : que ta bénédiction soit sur ton peuple ! » Oui notre salut vient de Dieu, et il nous a énormément bénis. Béni soit Son nom. Louez-le.

Chercher Jésus

« Jésus leur dit encore : je m'en vais, et vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché ; vous ne pouvez venir où je vais. Sur quoi les Juifs dirent : se tuera-t-il lui-même, puisqu'il dit : Vous ne pouvez venir où je vais ? Et il leur dit : vous êtes d'en bas ; moi, je suis d'en haut. Vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés ; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés. » (Jean 8.21 – 24)

  1. Ils cherchent Jésus.
    1. Jésus leur dit « encore ». Jésus était se répétait parfois. Il a dit la même chose aux Pharisiens au chapitre précédent. (Jean 7. 34) Ce qui est bien parce que nous sommes lents à comprendre. Comme pour des enfants, il faut répéter plusieurs fois la même chose avant que cela reste bien fixé dans notre cerveau.
    2. « Je m'en vais ». Jusqu'à là, les pharisiens étaient contents. « Ouais, enfin, il va partir, et nous serons tranquilles ! »
    3. « Et vous me chercherez. » Ici, les pharisiens ont arrêté leurs pensées positives. « Pourquoi chercherions-nous ce mec ?  On n'en a pas besoin ! » Ils cherchent le Messie sans se rendre compte que c'est Lui. En l'année 70, l'armée romaine envahit Jérusalem et la ville fut rasée. On peut imaginer les pharisiens au temple le jour de l'invasion, priant Dieu de leur envoyer le Messie. Mais c'était trop tard.
    4. « Vous mourrez dans votre péché. » Quel est donc ce péché qui les mène à la mort ? C'est le péché d'impiété, de non-croyance. Les pharisiens ont admis leurs péchés dans les versets précédents, quand ils ont amené la femme adultère à Jésus. Mais ils ne voulaient pas les confesser devant Dieu, se repentir, et prier Dieu de les sauver grâce au sacrifice parfait de Jésus-Christ.
    5. En plus Jésus leur dit qu'ils ne vont pas au ciel. « Vous ne pouvez venir où je vais. » Les pharisiens ont été enseignés qu'ils allaient au ciel. Ils étaient enfants d’Israël. Ils ont gardé la loi de Moïse et les traditions des juifs (selon eux). Il faut montrer aux gens qu'ils sont pécheurs, et que s'ils meurent dans cette position, ils n'iront pas au ciel. Ce sont des choses difficiles à entendre, mais qui sont nécessaires pour le salut.
  2. La résistance.
    1. « Sur quoi les Juifs dirent : se tuera-t-il lui-même, puisqu'il dit : Vous ne pouvez venir où je vais ? » Les juifs ont bien compris que Jésus parlait de sa mort. Mais ils n'ont pas compris que Jésus allait mourir sur la croix pour les péchés de tous les hommes. Ils ont pensé plutôt qu'il allait se suicider, le suicide était un péché sévère pour les juifs.
    2. « Et il leur dit : vous êtes d'en bas ; moi, je suis d'en haut. Vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. » Jésus montre un problème dans leurs pensées. Ils ont un point de vue humain, terrestre. Cela veut dire qu'ils étaient plutôt des enfants de Satan, parce qu'il est pour le moment le prince de la terre. Mais Jésus est Dieu. Il a le point de vue céleste.
    3. « C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés ; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés. » Donc voilà ; le problème chez les pharisiens ; ils ne croyaient pas en Jésus. Cette fois-ci Jésus utilise le pluriel du mot « péchés ». Ils vont mourir avec tous leurs péchés, parce qu'ils ne croyaient pas dans le fils de Dieu qui était devant eux. Quelle tristesse d'être si près de Jésus, mais de rater l'occasion de le prier de lui demander pardon pour le péché. C'est simple et clair cette expression. Si vous ne croyez pas en Jésus, vous allez mourir dans vos péchés et passer l'éternité en enfer. Mais si vous croyez en Jésus, vous êtes passés de la mort à la vie. Vous allez mourir en Christ et vivre éternellement.

samedi 27 octobre 2012

La Lumière du Monde

« Jésus leur parla de nouveau, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Là-dessus, les pharisiens lui dirent : Tu rends témoignage de toi-même ; ton témoignage n'est pas vrai. Jésus leur répondit : Quoique je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est vrai, car je sais d'où je suis venu et où je vais ; mais vous, vous ne savez d'où je viens ni où je vais. Vous jugez selon la chair ; moi, je ne juge personne. Et si je juge, mon jugement est vrai, car je ne suis pas seul ; mais le Père qui m'a envoyé est avec moi. Il est écrit dans votre loi que le témoignage de deux hommes est vrai ; je rends témoignage de moi-même, et le Père qui m'a envoyé rend témoignage de moi. Ils lui dirent donc : Où est ton Père ? Jésus répondit : Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Jésus dit ces paroles, enseignant dans le temple, au lieu où était le trésor ; et personne ne le saisit, parce que son heure n'était pas encore venue. » (Jean 8.12 – 20)

  1. Jésus proclame être « la lumière du monde »
    1. Dans l'Ancien Testament, le Messie était proclamé comme « la lumière d'Israël » et « la lumière des Gentils ». Donc on peut dire qu'il est « la lumière du monde ». Il est la lumière présente à la création. Voir Ésaïe 42.6, 49.6, Psaumes 27.1.
    2. Dans le Nouveau Testament, Jésus est déjà présenté avec ce titre.
      1. « En elle (la Parole de Dieu) était la vie, et la vie était la lumière des hommes. » (Jean 1.4)
      2. « Et ce jugement c'est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées ; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu'elles sont faites en Dieu. » (Jean 3.19 – 21)
      3. « Jésus leur dit : La lumière est encore pour un peu de temps au milieu de vous. Marchez, pendant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous surprennent point : celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. » (Jean 12.35) « Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu'un entend mes paroles et ne les garde point, ce n'est pas moi qui le juge ; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. » (Jean 12.46 – 47)
      4. « La ville n'a besoin ni du soleil ni de la lune pour l'éclairer ; car la gloire de Dieu l'éclaire, et l'agneau est son flambeau. Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire. Ses portes ne se fermeront point le jour, car là il n'y aura point de nuit. » (Apocalypse 21.23 – 25)
    3. Pourquoi a-t-il choisi ce titre ? Quelle en est la signification ?
      1. Pour montrer qu'il est le Messie dont l'Ancien Testament parle.
      2. Pour montrer qu'il est l’accomplissement de la loi de Moïse.
        1. Pendant la Fête des Tabernacles, ils ont allumé quatre grands candélabres dans la cour des femmes, là où se trouve le trésor (Jean 8.20). Ils étaient remplis d'huile et avaient une grande mèche, ils ont allumé la ville de Jérusalem depuis leur position sur la montagne de Sion. C'est un rappel de la lumière qui a guidé les Israélites dans le désert avec Moïse. Jésus était la lumière pour les juifs.
        2. Après la fin de la fête, les juifs avaient une tradition : ils ouvraient le coffre contenant les rouleaux et ils les remplaçaient par une bougie. « Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier. » (Psaumes 119.105) Jésus est la Parole de Dieu.
      3. Pour montrer le changement qu'il peut faire à l’intérieur de l’homme, comme dans sa conversation avec Nicodème. Comment il peut les éclairer, leur donner de l'espoir. La prise de décisions dans l'obscurité peut conduire à des conséquences regrettables. « Avant qu’il n’y ait l’électricité, un vieux fermier rendait la vie dure au jeune homme qu’il avait engagé, lorsque ce dernier allait faire la cour à la plus belle de ses filles. Je n’avais pas besoin de lumière lorsque je voulais sortir avec une femme… Oui, répondit le jeune homme ironiquement, mais regarde ce que tu as… »
  2. L'épreuve pour son affirmation. Verset 13 les pharisiens l'accusent d'un faux témoignage. Il faut avoir deux témoins selon la loi. Jésus a deux témoins.
      1. D'abord Jésus peut témoigner de lui-même.
        1. Jésus connaissait ses origines et même sa destination. Les pharisiens ne les connaissaient pas.
        2. Le jugement de Jésus est meilleur que le leur. On a regardé leur jugement avec la femme dans les versets précédents. Les pharisiens pouvaient juger l’extérieur mais Jésus connaît l’intérieur des hommes. Son jugement est vrai.
      2. Jésus a un deuxième témoin.
        1. Dieu le Père.
          1. Le Père parle de son Fils dans l'Ancien Testament.
          2. Dieu s'est fait entendre au baptême de Jésus et à sa transfiguration.
        2. Les pharisiens ont mis en doute le témoin de son Père. Mais Jésus a simplement dit qu'ils ne le connaissaient pas. Le fait que l'on ne connaît pas un témoin ne change pas la vérité de son témoignage.
      3. Les pharisiens auraient pu appliquer leurs propres règles dans le cas de Jésus. Selon la tradition des juifs, un prophète était vrai s'il accomplissait une des choses suivantes.
        1. Il devait donner une ou plusieurs prophéties dans l’immédiat. Jésus l'a fait.
        2. Il devait faire un miracle. Jésus l'a fait.
        3. Il devait avoir un autre prophète qui parlait en faveur de lui. (Comme Élie l’a fait pour Élisée) Jésus en a eu plusieurs.
        4. Il devait montrer une connaissance de la Parole de Dieu. Jésus l'a fait. Donc les pharisiens sont sans excuse. Et vous ? Que pensez-vous de Jésus ? Invitez la Lumière de monde à entrer dans votre vie.

lundi 22 octobre 2012

La femme adultère

« Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère ; et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus : Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes : toi donc, que dis-tu ? Ils disaient cela pour l'éprouver, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus, s'étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. Comme ils continuaient à l'interroger, il se releva et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. Et s'étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu'aux derniers ; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Alors s'étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit : Femme, où sont ceux qui t'accusaient ? Personne ne t'a-t-il condamnée ? Elle répondit : Non, Seigneur. Et Jésus lui dit : Je ne te condamne pas non plus : va, et ne pèche plus. » (Jean 8.3 – 11)


Voici un passage très intéressant et très riche. Jésus a déjà eu plusieurs rencontres avec les pharisiens. Il est évident qu'ils voulaient le tuer. Mais depuis l'occupation d’Israël par les Romains, ils n'avaient plus le droit de prononcer la peine de mort. D'abord il fallait le piéger.


  1. « Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère ; et, la plaçant au milieu du peuple. . . »
    1. D'abord qui sont ces gens ? Ce sont deux factions juives qui normalement ne s'entendent pas l'une avec l'autre. Mais elles sont réunies contre Jésus.
    2. Comment ont-ils attrapé cette femme ? Pas de problème parce que le péché sexuel était toujours présent. Même à l'époque de Salomon. Il y avait deux prostituées qui se disputent pour un enfant volé. Les a-t-il tuées ? Il ne les a même pas réprimandées pour leur péché. À plusieurs reprises dans l'Ancien Testament les rois et les juges ont fermé les yeux sur les péchés sexuels. Aujourd'hui, faisons-nous pareil ? Les péchés sexuels sont graves parce qu'ils brisent le cœur des gens et peuvent laisser des traces toute la vie. Les résultats peuvent endommager la relation les années plus tard. Il y a beaucoup de gens qui portent des cicatrices émotionnelles, physiques et spirituelles.
  2. « . . . ils dirent à Jésus : Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes : toi donc, que dis-tu ? Ils disaient cela pour l'éprouver, afin de pouvoir l'accuser. »
    1. Quel est le piège ? S'il dit « oui », ils diraient qu'il est contre les Romains, et ils pourraient l'accuser devant le tribunal romain (Ponce Pilate). S'il dit « non », ils diraient qu'il est contre la loi de Moïse et alors le Sanhédrin et les juifs l’accuseraient devant les Romains.
    2. Quels sont les problèmes dans ce piège ? D'abord quand il y a un jugement pour adultère, il faut que soient présents la femme et l'homme. Ici, où est l'homme ? Puis ils ont mal compris la loi de Moïse, ce que Jésus a bien montré. Ces lois et ces règles n'étaient ni pour le salut, ni pour asservir. C'était pour les aider à vivre une vie sainte et pour leur montrer leurs péchés.
  3. « Mais Jésus, s'étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. » Pourquoi faisait-il ainsi ? Il y a pas mal d'hypothèses, de conjectures et de supposition sur ce que Jésus a écrit. Écrit-il leurs noms ? (Jérémie 17.13) Écrit-il leurs péchés ? Écrit-il le nom de l'homme ? On ne nous l'a pas dit, donc ce n'est pas important. Je pense plutôt qu'il veut les ignorer. Peut-être pour leur donner l'occasion de réfléchir et de se repentir. Dans certaines versions il est ajouté « comme il ne les entend pas. »
  4. « Comme ils continuaient à l'interroger, il se releva et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. Et s'étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. »
    1. Ils ont insisté donc Jésus leur répond. On doit apprendre une leçon ici. Ne répondez pas trop vite aux autres. Prenez un moment pour réfléchir et prier. Ne soyez pas embarrassés de dire « je peux vous donner la réponse demain ? » « Sachez-le, mes frères bien-aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère. » (Jacques 1.19)
    2. Quelle réponse Jésus donne ! A-t-il évité leur piège ? Est-il resté fidèle à la loi ? Aux autorités romaines ? Sa réponse leur a fait penser à quoi ? Alors l'adage, « dans le piège qu'ils tendent leur propre pied est pris. » Dieu leur a fait regarder la parole de Dieu, cf. Deutéronome 17.7, « La main des témoins se lèvera la première sur lui pour le faire mourir, et la main de tout le peuple ensuite. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi. »
    3. Encore Jésus leur a donné l'occasion de bien réfléchir et de penser à sa réponse.
  5. « Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu'aux derniers ; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. »
    1. Quel est le rôle de leur conscience ? De les déclarer coupables de péché.
    2. Que font-ils ensuite ? Qu'auraient-ils du faire ? Au lieu de s'éloigner de Dieu, il vaut mieux s'en approcher.
    3. Pourquoi partent-ils depuis les plus âgés jusqu'aux derniers ? La sagesse est plus grande chez les personnes âgées. Cherchez leur conseil.
  6. « Alors s'étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit : Femme, où sont ceux qui t'accusaient ? Personne ne t'a-t-il condamnée ? Elle répondit : Non, Seigneur. Et Jésus lui dit : Je ne te condamne pas non plus : va, et ne pèche plus. »
    1. Pourquoi Jésus pose-t-il cette question, dont tous connaissent la réponse ? Qui nous accuse, et qui peut nous condamner ? Condamnons-nous les autres ?
    2. Donc qui reste ? Dans le tribunal spirituel, il n'y a que Jésus et toi.
    3. Pourquoi Jésus ne la condamne-t-il pas ? Voir Jean 3.17, Jean 8.15 et Luc 12.13. Jésus est aussi un Dieu miséricordieux.
    4. Que signifie la dernière phrase ? Jésus ignore-t-il son péché ?
  7. Qu’apprenons-nous dans ces versets ? Comment Dieu réagit-il quand on s'approche de lui en confessant nos péchés ? Comment devons-nous réagir avec les pécheurs de ce monde ?

mardi 9 octobre 2012

Jésus - le professeur idéal

« Jésus se rendit à la montagne des oliviers. Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. » (Jean 8.1 – 2)

  1. « Jésus se rendit à la montagne des oliviers. » Jésus avait l'habitude de le faire. « Pendant le jour, Jésus enseignait dans le temple, et il allait passer la nuit à la montagne appelée montagne des Oliviers. » (Luc 21.37) Ce verset vient à la suite du dernier verset du chapitre 7, « Et chacun s'en retourna dans sa maison. » (Jean 7.53) Cela nous rappelle des mots de Jésus, « Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids; mais le Fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête. » (Matthieu 8.20)
    1. Jésus avait besoin de repos. Il a passé le jour avant à parler avec les pharisiens. Il leur a répondu à chaque fois. Donc il y a eu le stress. Le stress n'est pas un péché. Au contraire c'est une réaction du corps dans des situations de notre vie. Quand on est dans un moment de stress, notre corps réagit pour nous aider. Mais lorsque le moment est passé arrive la fatigue. C'est pourquoi il est important de se reposer, surtout quand on a du stress. Il est fortement probable que Jésus a passé la nuit chez Lazare, Marie, et Marthe. Ils habitaient le côté est de la montagne des oliviers, dans la ville de Béthanie. Nous aussi nous devons trouver le repos.
    2. Jésus avait besoin aussi de temps de solitude et de temps avec ses disciples.
      1. Parfois Jésus a cherché un lieu où il pouvait prier son Père. Il désirait du temps pour cela, même s'il était Dieu dans la chair. « Quand il l'eut renvoyée (la foule), il monta sur la montagne, pour prier à l'écart; et, comme le soir était venu, il était là seul. » (Matthieu 14.23) Nous avons besoin de temps de solitude avec notre Père céleste. Un temps pour le prier sans distractions. « Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » (Matthieu 6.6) Avez-vous un lieu et un temps pour vous approcher de Dieu dans la prière ?
      2. Jésus l'a fait aussi pour ses disciples. Eux aussi ont besoin de repos. Jésus est venu aussi pour choisir les hommes pour commencer son église. Il était là pour les former.
  2. Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui.
    1. Malgré les attaques de la veille, Jésus s'est levé tôt le matin, et il est entré à Jérusalem. Quelle surprise ! On aurait pensé qu'il allait retourner en Galilée, dans sa propre région, ou il avait plus de succès. Mais au contraire, il est rentré à Jérusalem. Quel zèle ! Après un jour d'attaques et de persécution, Jésus s'est levé tôt le matin pour parler encore de Dieu. Que nous ayons nous aussi un tel zèle pour proclamer la Parole de Dieu !
    2. Jésus est allé au temple. Jésus est souvent allé au temple pour enseigner. Ce n'était pas seulement parce que c'est un lieu religieux, mais parce que c'est un lieu culturel. C'est là où tout le monde devait aller. Donc Jésus est allé où le peuple était. Quand on veut partager la parole de Dieu, il faut aller là où le peuple est. On ne peut pas attendre que les gens nous approchent. Il faut aller les chercher.
    3. On voit que « tout le peuple vint à lui ». C'est intéressant cette foule. Dans le chapitre précédent, ils étaient tiraillés. Une partie a apprécié Jésus et ses enseignements, mais l'autre partie a suivi les chefs religieux et voulait l'arrêter et le tuer. Mais dans ce chapitre la foule est revenue pour l'entendre encore. Les gens aujourd'hui sont pareils. Ils sont changeants. Il n'y a pas longtemps les chrétiens étaient respectés. J'ai entendu dire de la bouche de mon grand-père que quand il était jeune, il pouvait emprunter de l'argent en montrant qu'il était membre d'une église locale. On est loin de cela aujourd'hui. La personne aussi peut être contre la Bible, contre Dieu, un moment et puis changer d'avis. C'est pourquoi on ne peut pas perdre espoir avec quelqu'un. Les gens sont attirés par les choses religieuses. Ils ont une soif spirituelle pour Dieu, et éventuellement cela va se manifester.
  3. S'étant assis, il les enseignait.
    1. Jésus est assis.
      1. Cela était la position d'un maître à cette époque-là. Souvent on le voit avec Jésus. Cela signifiait qu'il allait enseigner et qu'il avait l'autorité. Peut-on enseigner de la même façon ? On ne peut pas enseigner avec l'autorité de Jésus, mais on peut présenter sa Parole, la Bible comme étant l'autorité.
      2. Cela signifiait aussi qu'il allait rester là pour un moment. Si Jésus était resté debout, les gens auraient pensé qu'il allait continuer à marcher après une pause. Jésus montrait qu'il voulait enseigner pour un moment. Nous devons montrer aux gens la même attitude. Ne donnez pas l'impression que vous leur parlez brièvement et puis vite passez à la prochaine chose. J'ai entendu plusieurs témoignages des missionnaires qui disent que ce n'était que quand les gens ont constaté que les missionnaires étaient là pour le long terme, qu'ils se sont ouverts.
    2. Il les enseignait.
      1. Que leur a-t-il dit ? A-t-il critiqué les pharisiens ? Les a-t-il réprimandés pour leur indécision ? Non, il les enseignait. Quand on parle aux autres, comment le fait-on ? Le fait-on de la manière d'un enseignant ? Fait-on plutôt comme un dictateur ? Un bon enseignant aime parler de son sujet. Un enseignant a un certain amour et un respect pour ses étudiants. Il voulait qu'ils apprennent. Il y a une étude de 3000 étudiants en terminale. Ils ont été interrogés sur leurs meilleurs enseignants. De leurs réponses l’on en a déduit que : le professeur idéal (1) est véritablement concerné et intéressé par les étudiants comme des individus (2), exige que les élèves doivent travailler; (3) est impartial envers les étudiants, et (4) est évidemment enthousiaste à propos de l'enseignement.
      2. Nous devons avoir la même passion. Notre désir est que le monde et les gens qui lui appartiennent apprennent plus sur Jésus, sur Dieu et sur la Bible. Notre but bien sûr c'est que tous l'acceptent comme Sauveur et Maître de leur vie. Même s'ils n’ont appris qu’une seule chose sur Lui, on peut dire que nous avons bien fait. Que Dieu nous aide à avoir la même passion pour le monde que Jésus, à les aimer, à désirer leur enseigner notre Dieu et notre Sauveur, Jésus Christ. N'oubliez pas que « Le professeur médiocre dit. Le bon professeur explique. L'enseignant supérieur démontre. Le grand professeur inspire. »

mardi 25 septembre 2012

La foule divisée

« Des gens de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète. D'autres disaient : C'est le Christ. Et d'autres disaient : Est-ce bien de la Galilée que doit venir le Christ ? L’Écriture ne dit-elle pas que c'est de la postérité de David, et du village de Bethléem, où était David, que le Christ doit venir ? Il y eut donc, à cause de lui, division parmi la foule. Quelques-uns d'entre eux voulaient le saisir, mais personne ne mit la main sur lui. Ainsi les huissiers retournèrent vers les principaux sacrificateurs et les pharisiens. Et ceux-ci leur dirent : Pourquoi ne l'avez-vous pas amené ? Les huissiers répondirent : Jamais homme n'a parlé comme cet homme. Les pharisiens leur répliquèrent : Est-ce que vous aussi, vous avez été séduits ? Y a-t-il quelqu'un des chefs ou des pharisiens qui ait cru en lui ? Mais cette foule qui ne connaît pas la loi, ce sont des maudits ! Nicodème, qui était venu de nuit vers Jésus, et qui était l'un d'entre eux, leur dit : Notre loi condamne-t-elle un homme avant qu'on l'entende et qu'on sache ce qu'il a fait ? Ils lui répondirent : Es-tu aussi Galiléen ? Examine, et tu verras que de la Galilée il ne sort point de prophète. Et chacun s'en retourna dans sa maison. » (Jean 7.40 – 53)


Jésus est allé à Jérusalem pour la fête des Tabernacles. Il a enseigné au temple. La plupart des juifs n'aimaient pas ce qu'il disait, surtout les pharisiens. Mais personne ne l'a touché. Même des huissiers, envoyés par les chefs religieux ne l'ont pas arrêté, mais ils ont écouté ce qu'il disait.


  1. La division
    1. On voit encore une division dans la foule. On l'a déjà vue. Verset 12, 30 – 31.
      1. L'Évangile peut causer la division. « Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. » (Hébreux 4.12)
      2. La division est souvent un problème chez les non-chrétiens ainsi que chez les chrétiens. « Les flocons de neige sont une des choses les plus fragiles de la nature, mais il suffit de regarder ce qu'ils peuvent faire quand ils collent ensemble. »
    2. Certains croyaient qu'il était un prophète (Deutéronome 18.15). D'autres le Christ (verset 31, Ésaïe 35.5). D'autres voulaient le tuer. Pourquoi tous ces avis différents ?
      1. Certains prennent un seul verset sans penser aux autres, ou sans regarder son contexte.
      2. Certains pensent plutôt à ce qu'ils ont entendu. Ils auraient pu poser les questions à Jésus, mais ils sont restés bloqués sur le fait qu'il est de Galilée. Ils auraient pu chercher davantage dans les écritures, les registres de Bethléem… etc.
      3. D'autres sont en colère, ils sont poussés par leurs émotions. Au lieu de chercher la vérité, ils se mettent en colère contre Jésus, qui n'a rien fait. Ils étaient bloqués par les enseignements de leurs maîtres.
  2. Les courageux.
    1. Les huissiers.
      1. Les huissiers viennent, les mains vides, sans ramener Jésus. Les pharisiens ne sont pas contents. C'est comme ça quand nos ennemis veulent nous faire tomber. Quand ils ne réussissent pas, ils sont encore plus en colère. « Le méchant le voit et s'irrite, il grince les dents et se consume ; les désirs des méchants périssent. » (Psaume 112.10) « Lorsque tous nos ennemis l'apprirent, toutes les nations qui étaient autour de nous furent dans la crainte ; elles éprouvèrent une grande humiliation, et reconnurent que l’œuvre s'était accomplie par la volonté de notre Dieu. » (Néhémie 6.16) Au début peut-être les pharisiens pensent que Jésus les a évités, qu'il s'est caché. Mais la vraie raison est qu'ils trouvent que les paroles de Jésus étaient bonnes (ou vraies).
      2. Les pharisiens auraient dû réfléchir. Si ces huissiers étaient convaincus, peut être y avait-t-il quelque chose de bien chez Jésus. Mais au contraire, les pharisiens disent aux huissiers : « Vous êtes séduits ! » Puis ils présentent ses adeptes comme des gens mal éduqués. Aujourd'hui encore les chrétiens sont critiqués ainsi.
    2. Nicodème.
      1. On a parlé de Nicodème en chapitre 3. Il est un disciple secret de Jésus. (Pourquoi n'avait-il pas suivi Jésus ? Pourquoi est-il resté parmi les pharisiens ? Jésus ne lui a pas dit de le suivre. Il avait comme dans ce cas-là, l'occasion de témoigner pour Jésus.) Mais il doit parler ici. Son argument est juste et rationnel. « Notre loi condamne-t-elle un homme avant qu'on l'entende et qu'on sache ce qu'il a fait ? » Nicodème a choisi de ne pas se dévoiler. Peut-être êtes-vous dans une situation identique. Cela montre aussi le changement qui a eu lieu dans le cœur de Nicodème, il n'est plus comme eux.
      2. Les pharisiens, au lieu de répondre à son argument, s'attaquent à lui. On voit aussi qu'ils croient que Jésus est de Galilée. Ils disent faussement qu’aucun prophète n’est venu de Galilée, néanmoins les prophètes Nahum et Jonas étaient Galiléens. Ils se dépêchent de terminer la réunion et de rentrer chez eux, parce qu'ils s’attendent à ce que plus de personnes parlent en faveur de Jésus. Faisons-nous de même avec les autres, donnons-leur nous le temps de s'exprimer ? Ou sommes-nous repliés sur certaines doctrines ? 

mardi 18 septembre 2012

Venir


« Quelques habitants de Jérusalem disaient : N'est-ce pas là celui qu'ils cherchent à faire mourir ? Et voici, il parle librement, et ils ne lui disent rien ! Est-ce que vraiment les chefs auraient reconnu qu'il est le Christ ? Cependant celui-ci, nous savons d'où il est ; mais le Christ, quand il viendra, personne ne saura d'où il est. Et Jésus, enseignant dans le temple, s'écria : Vous me connaissez, et vous savez d'où je suis ! Je ne suis pas venu de moi-même: mais celui qui m'a envoyé est vrai, et vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais ; car je viens de lui, et c'est lui qui m'a envoyé. Ils cherchaient donc à se saisir de lui, et personne ne mit la main sur lui, parce que son heure n'était pas encore venue. Plusieurs parmi la foule crurent en lui, et ils disaient : Le Christ, quand il viendra, fera-t-il plus de miracles que n'en a fait celui-ci ? Les pharisiens entendirent la foule murmurant de lui ces choses. Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens envoyèrent des huissiers pour le saisir. Jésus dit : Je suis encore avec vous pour un peu de temps, puis je m'en vais vers celui qui m'a envoyé. Vous me chercherez et vous ne me trouverez pas, et vous ne pouvez venir où je serai. Sur quoi les Juifs dirent entre eux : Où ira-t-il, que nous ne le trouvions pas ? Ira-t-il parmi ceux qui sont dispersés chez les Grecs, et enseignera-t-il les Grecs ? Que signifie cette parole qu'il a dite : Vous me chercherez et vous ne me trouverez pas, et vous ne pouvez venir où je serai ? Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s'écria : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Écriture. Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui; car l'Esprit n'était pas encore, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié. » (Jean 7.25 – 39)


Jésus est allé à Jérusalem pour la fête des Tabernacles. Cette fête durait huit jours. C'était un temps joyeux où les juifs construisaient des abris de branches et campaient dehors pour la durée de la fête. Ils commémoraient la sortie d’Égypte des Israélites sous la direction de Moïse. Après quelques jours Jésus a enseigné dans le temple. Les pharisiens posaient des questions et les gens avaient des avis différents sur lui. Dans ce passage, Jésus parle de ses origines, de sa destination, et comment on peut le suivre.


  1. D'où je viens.
    1. Les juifs qui habitaient à Jérusalem n'ont pas connu Jésus aussi bien que ceux de Galilée. Ils murmurent entre eux. Au moins ils cherchent la vérité. Ils demandent pourquoi les chefs religieux n'ont rien dit contre Jésus. Ils pensent que l'origine du Christ devait être un mystère. Par contre, ils ne peuvent pas imaginer le Christ, né dans le petit village de Bethléem, puis habitant Nazareth.
    2. Jésus connaissant leurs pensées leur dit qu'ils ne le connaissent pas. Ils ne savent même pas qui l'a envoyé. Jésus vient de Dieu. C'est Dieu qui l'a envoyé. Jésus leur dit qu'ils ne le connaissent pas.
    3. Et nos origines ? Je ne parle pas de nos origines physiques. Peu importe où vous êtes nés, où vous habitez, mais êtes-vous un enfant de Dieu ? Cherchez-vous à faire Sa volonté ?
  2. Je m'en vais.
    1. La foule veut le saisir parce qu'il s'est présenté comme égal à Dieu. Mais personne ne le fait parce que ce n'est pas le temps. L'heure de sa mort n'est pas encore venue. Mais parmi eux, certains ont cru en lui. Ils ont vu ses miracles, ils ont entendu son enseignement et ils ont cru. Ils remarquent que Jésus a fait beaucoup de miracles. N'est-ce pas la preuve qu'il est le Christ ? Donc même les habitants de Jérusalem qui suivent bien les enseignements des pharisiens posent la question. Mais les pharisiens ont entendu ce que la foule a dit et ils envoient des huissiers pour le saisir.
    2. Jésus leur dit qu'il partira. Les pharisiens ne le comprennent pas. Ils pensent toujours aux choses physiques au lieu des choses spirituelles. De plus, ils ne peuvent pas aller avec lui. Pourquoi ? D'abord Jésus va monter au ciel, et eux vont rester sur la terre. Mais Jésus connaît aussi le cœur des hommes. Jésus sait que les pharisiens ont un cœur dur et qu'ils ne l'accepteront pas.
    3. Comprenez-vous la parole de Jésus ? Croyez-vous qu'il est envoyé par Dieu, qu'il est mort sur la croix à votre place, mais qu'il est ressuscité, qu'il est aux cieux et qu'il prépare une place pour ses enfants ? Viendriez-vous là ? Si vous attendez, il peut être trop tard, et vous ne le trouverez pas.
  3. Qu'il vienne à moi.
    1. D'abord on doit parler un peu plus de cette fête. Il y avait une tradition que les sacrificateurs célébraient. Pendant cette fête le prêtre allait à la piscine de Siloé. Là, il remplissait un bol avec l'eau de la piscine. Puis avec des chansons et des louanges, il l'amenait au temple suivi par la foule, pour le verser sur l'autel. (Voyez – Ésaïe 12) Je crois que c'est à ce moment que Jésus a prononcé ces mots.
    2. Jésus donne une invitation à la foule. « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive. » L'invitation a trois parties.
      1. D'abord il faut avoir soif. Il y a des gens qui approchent à Jésus par curiosité. Certains l'approchent parce qu'ils sont forcés par leurs parents ou autres. Si on n'a jamais soif, cela ne va pas durer. Il y a une expression au Texas, « On peut mener un cheval à l'eau, mais on ne peut pas le faire boire. » Il faut avoir soif de Jésus. Pensez à Jésus et la femme Samaritaine.
      2. Ensuite il faut s'approcher de Jésus. Il y a des gens qui ont soif, mais qui ne l'approchent pas, ou qui approchent quelqu'un d'autre et non pas le Christ, Jésus. Quand on a soif spirituellement, il n'y a que Jésus seul qui puisse l'assouvir.
      3. Finalement il faut boire. Encore certains ont soif, ils s'approchent de Jésus, puis ils se reculent. C'est triste d'être si près de l'eau vivante, mais de ne pas l'accepter.
    3. Ceux qui sont sauvés (qui ont eu soif, sont venus à Jésus, et ont bu) ont l’Esprit de Dieu. Tous ceux qui croient en Lui ont l'Esprit Saint, qui habite en nous. Qui nous aide et qui nous guide, et qui nous confirme notre salut. Avez-vous cet Esprit en vous ? Vous savez que cette fête des Tabernacles sera accomplie au retour de Jésus. Jean en parle encore dans l'Apocalypse 7 « Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l'agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains. Et ils criaient d'une voix forte, en disant : Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l'agneau. » (Apocalypse 7.9 – 10) Serez-vous parmi cette foule ce jour-là ?

samedi 1 septembre 2012

La Doctrine de Jésus


« Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple. Et il enseignait. Les Juifs s'étonnaient, disant : Comment connaît-il les Écritures, lui qui n'a point étudié ? Jésus leur répondit : Ma doctrine n'est pas de moi, mais de celui qui m'a envoyé. Si quelqu'un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l'a envoyé, celui-là est vrai, et il n'y a point d'injustice en lui. Moïse ne vous a-t-il pas donné la loi ? Et nul de vous n'observe la loi. Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir ? La foule répondit : Tu as un démon. Qui est-ce qui cherche à te faire mourir ? Jésus leur répondit : J'ai fait une œuvre, et vous en êtes tous étonnés. Moïse vous a donné la circoncision, non qu'elle vienne de Moïse, car elle vient des patriarches, et vous circoncisez un homme le jour du sabbat. Si un homme reçoit la circoncision le jour du sabbat, afin que la loi de Moïse ne soit pas violée, pourquoi vous irritez-vous contre moi de ce que j'ai guéri un homme tout entier le jour du sabbat ? Ne jugez pas selon l'apparence, mais jugez selon la justice. » (Jean 7.14 – 24)


Jésus est arrivé à Jérusalem pour la fête des Tabernacles. Il n'a pas suivi le conseil de ses frères, il y est allé discrètement. Dans ce passage Jésus commence à enseigner au temple. La fête des Tabernacles était une fête joyeuse pour les juifs, la fête durait huit jours. Donc vers le quatrième jour, Jésus est entré dans le temple pour enseigner. Pourquoi a-t-il attendu ? Le début de la fête était rempli d'activités, donc les gens étaient occupés. Aussi au début de la fête les chefs religieux l'ont cherché pour le tuer. Donc Jésus a laissé un peu de temps avant de montrer sa présence aux autres.


  1. Sa doctrine.
    1. Les juifs entendent les enseignements de Jésus, ils sont étonnés. Comment peut-il connaître les écritures sans avoir étudié ? Il est vrai que pour nous, les êtres humains, si on veut mieux connaître les écritures, il faut les étudier.  Comment ? Lisez-les. Priez et cherchez à les comprendre. Comparez un passage avec d'autres. Cherchez les avis des autres.
    2. Jésus connaît les écritures parce que c'était et son Père qui les ont inspirées. Sa doctrine, ses enseignements, venaient de Dieu. Quelle chance pour les juifs de recevoir directement du Christ, les enseignements de Dieu !
    3. « Si quelqu'un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. » (verset 17) Jésus dit à la foule que si elle cherchait vraiment la volonté de Dieu, elle reconnaîtrait que sa doctrine est de Dieu. Jésus leur donne un défi : cherchez pour voir si mes enseignements sont de Dieu. Les juifs de Bérée l'ont fait après qu'ils ont reçu les enseignements de Paul et Silas. « Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique ; ils reçurent la parole avec beaucoup d'empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu'on leur disait était exact. » (Actes 17.11) Nous aussi, nous devons chercher les écritures pour vérifier que tout enseignement vient de Dieu.
    4. Jésus leur parle encore de la gloire. (voyez Jean 5.39 – 47) Il faut chercher la gloire de celui qui nous a envoyés. C'est inutile de chercher de nous glorifier. Certains hommes deviennent orgueilleux et insolents, car ils montent un beau cheval, portent une plume dans leur chapeau ou sont habillés avec un beau costume. Qui ne voit la folie de tout cela ? S'il y a de la gloire dans ces choses-là, la gloire appartient au cheval, à l'oiseau et au tailleur.
  2. La doctrine des chefs religieux.
    1. Les chefs religieux cherchaient leur propre gloire. Ils voulaient avoir la reconnaissance des hommes pour toutes les œuvres qu'ils avaient faites, « Mais le Seigneur leur dit : Vous, pharisiens, vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et à l'intérieur vous êtes pleins de rapine et de méchanceté. » (Luc 11.39)
    2. « Et nul de vous n'observe la loi. » En fait, il est impossible d'observer la loi.
      1. La faute de ces gens était qu'ils ont cru l'avoir observée. Dieu a donné la loi pour nous montrer nos péchés. « Là où il n'y a point de loi, il n'y a point non plus de transgression. » (Romains 4.15) « Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. » (1 Jean 3.4) Ils ne se sont pas rendu compte de leurs péchés. Si vous le leur aviez demandé, ils auraient dit qu'ils ont gardé la loi. « Et voici, un homme s'approcha, et dit à Jésus : Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? . . . Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. Le jeune homme lui dit : J'ai observé toutes ces choses ; que me manque-t-il encore ? » (Matthieu 19.16 — 20)
      2. Jésus utilise un exemple, « Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir ? » « Tuer quelqu'un » est contre la loi de Moïse, même dans les dix commandements. Bien sûr ils font ce que beaucoup d'autres font, ils le nient. Vous êtes-vous rendu compte de vos péchés ? Avez-vous cherché à être réconcilié avec Lui ?
    3. Dans le deuxième exemple donné par Jésus, ils l'ont mal jugé. Jésus utilise la raison avec eux. Ils sont en colère avec lui parce qu'il a guéri un homme le jour du sabbat, mais ils circoncisent le jour du sabbat. « Ne jugez pas selon l'apparence, mais jugez selon la justice. » Donc on a la droit de juger si quelqu'un est de Dieu ou non, pas selon l’apparence, mais selon la justice. Il faut juger en se basant sur la parole de Dieu.

lundi 20 août 2012

Une suggestion

« Après cela, Jésus parcourait la Galilée, car il ne voulait pas séjourner en Judée, parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir. Or, la fête des Juifs, la fête des Tabernacles, était proche. Et ses frères lui dirent : pars d'ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais. Personne n'agit en secret, lorsqu'il désire paraître : si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde. Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui. Jésus leur dit : mon temps n'est pas encore venu, mais votre temps est toujours prêt. Le monde ne peut vous haïr ; moi, il me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses œuvres sont mauvaises. Montez, vous, à cette fête ; pour moi, je n'y monte point, parce que mon temps n'est pas encore accompli. Après leur avoir dit cela, il resta en Galilée. Lorsque ses frères furent montés à la fête, il y monta aussi lui-même, non publiquement, mais comme en secret. Les Juifs le cherchaient pendant la fête, et disaient : où est-il ? Il y avait dans la foule grande rumeur à son sujet. Les uns disaient : c'est un homme de bien. D'autres disaient : non, il égare la multitude. Personne, toutefois, ne parlait librement de lui, par crainte des Juifs. » (Jean 7.1 – 13)
Jésus a quitté la Judée parce qu'il savait que les juifs cherchaient à le tuer. C'était la fête des Tabernacles. (Donc il a passé six mois à peu près en Galilée.) C'était une fête joyeuse pour les juifs. En automne, ils fêtaient la récolte en faisant du « camping ».

  1. La suggestion de ses frères.
    1. Les frères de Jésus ont suggéré que Jésus parte pour Jérusalem pour participer à la fête des Tabernacles. Ses frères, Jacques, Joseph, Simon et Jude (Matthieu 13.55), ne croyaient pas en lui comme leur Sauveur. Mais il est possible qu'ils croyaient en lui comme le Messie, le futur Roi d'Israël.
    2. Ses frères voulaient que Jésus parte et se joigne à la foule qui allait à Jérusalem. Pour quelqu'un qui voulait être le roi, il fallait suivre la foule pour gagner de la popularité. Ils ne comprenaient pas pourquoi Jésus était resté en Galilée, c'est-à-dire nulle part, quand il aurait pu être à la capitale.
  2. La réponse de Jésus à cette suggestion.
    1. « Mon temps n'est pas encore venu. » Jésus savait que ce n'était pas le moment dans son ministère de gagner plus de popularité ou de gagner plus d'opposition. Donc il allait rester en Galilée.
    2. « Mais votre temps est toujours prêt. » Les juifs ne détestaient pas les frères de Jésus. Ce n'était pas eux qui ont fait des miracles le jour du sabbat, qui ont parlé contre leurs traditions et leur hypocrisie. « Le monde ne peut vous haïr ; moi, il me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses œuvres sont mauvaises. » Jésus a dénoncé leurs péchés.
    3. « Montez, vous, à cette fête ; pour moi, je n'y monte point, parce que mon temps n'est pas encore accompli. » En grec et dans d'autres traductions il est dit, « je n'y monte pas encore. » Jésus y est allé, mais pas de la façon à laquelle ses frères s’attendaient.
  3. L'action de Jésus.
    1. Jésus y est allé, mais en secret. Il n'a pas suivi la foule, la caravane, mais il est secrètement parti avec ses disciples.
    2. Les actions de Jésus ont évité deux choses : soit une foule qui voulait le faire roi, soit l'opposition des chefs religieux qui voulaient le tuer.
    3. Jésus a suivi la volonté de son Père, d'être crucifié à Pâque et non pas à la fête des Tabernacles. Jésus était l'accomplissement de la Pâque. Il est « l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » (Jean 1.29) Il vaut toujours mieux suivre la volonté de Dieu.
  4. Les actions des juifs.
    1. Les juifs le cherchaient. Les pharisiens avaient des espions de partout pour le trouver. Ils ont demandé aux gens où il était.
    2. La foule a parlé de lui. Les uns ont dit qu'il était un homme de bien. Peut-être y avait-il à cette fête des personnes que Jésus a guéries. Certes plusieurs ont vu ses miracles. Ils ont dit qu'il ne mérite pas la colère des chefs religieux.
    3. Les autres ont dit qu'il égarait la multitude, qu'il les trompait. Ces gens-là étaient d'accord avec les chefs religieux, ils pensaient que Jésus n’obéissait pas aux lois de Moïse.
    4. « Personne, toutefois, ne parlait librement de lui, par crainte des Juifs. » Les gens ont peur des chefs religieux. Si les pharisiens pensaient que ces gens prenaient position pour Jésus, ils auraient pu les jeter hors du Temple. Par contre, si ces gens n’aimaient pas Jésus, les pharisiens auraient alors demandé de l’aide pour le piéger.
    5. Et nous, avons-nous peur de parler de Jésus ? N'en parlons-nous qu’avec les chrétiens ? Suivons-nous l'exemple de Jésus, faisant la volonté de Dieu pour nous, malgré la popularité de nos actions ? Cherchons-nous à plaire Jésus ou au monde par nos actions ?

jeudi 7 juin 2012

La foule indécise

« Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit : Cela vous scandalise-t-il ? Et si vous voyez le Fils de l'homme monter où il était auparavant ? . . . C'est l'esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait. Et il ajouta : C'est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui. Jésus donc dit aux douze : Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu. Jésus leur répondit : N'est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze ? Et l'un de vous est un démon ! Il parlait de Judas Iscariot, fils de Simon ; car c'était lui qui devait le livrer, lui, l'un des douze. » (Jean 6.61 – 71)
Jésus termine son discours avec la foule qui le suivait. Cette foule venait de voir la multiplication miraculeuse des pains et des poissons. Ils l'ont cherché pour avoir plus de pain. Jésus leur a parlé de l’œuvre de Dieu qui est de croire en lui, car il a été envoyé par Dieu. Il est le pain de vie, le pain qui donne la vie éternelle. Plusieurs d'entre eux ont demandé comment ils pouvaient manger sa chair. Ils ne comprenaient pas le sens figuré. Jésus continue à parler à cette foule sur ce sujet.


  1. Connaissant leurs pensées, Jésus leur a demandé, « Cela vous scandalise-t-il ?
    1. Jésus est Dieu. Il l'a déjà expliqué. Il le leur démontrait encore, car il connaissait leurs pensées.
    2. Ce verset est bien traduit, le mot grec étant « skandalizei ». Voir Matthieu 5.29 pour un autre usage de ce même mot. Jésus a déjà répondu à leurs questions. Il a donné l'évidence qu'il est le fils de Dieu. Il a utilisé plusieurs façons de les convaincre qu'il est le Christ.
  2. « Et si vous voyez le Fils de l'homme monter où il était auparavant ? »
    1. Jésus a cité la phrase qui les a gênés. (Verset 50 et 58) Jésus a dit qu'il est le pain descendu du ciel. Ce qu'ils n'aimaient pas c'était qu'il prétendait être envoyé par Dieu directement du ciel. Dans cette foule, il y avait des gens qui connaissaient sa famille. Ils ne croyaient pas ou peut-être n’avaient-ils pas encore entendu que Jésus est né d'une vierge.
    2. Donc s'ils voyaient Jésus monter au ciel que penseraient-ils ? Jésus a montré encore sa divinité. Il était là auparavant avec le Père. Certains parmi eux le verraient. Je crois que si cette foule avait vu l'ascension de Jésus-Christ, ils ne l'auraient malheureusement toujours pas cru. Malgré toutes les évidences, il y a ceux qui ne croiront pas, jusqu'à ce qu'ils voient au dernier jour (Romains 14.11).
  3. « C'est l'esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. »
    1. Les pharisiens enseignaient que les choses physiques étaient nécessaires pour voir le royaume des cieux. Ils disaient qu'il fallait faire des sacrifices et garder la loi de Moïse et toutes les traditions.
    2. Jésus a clairement dit que c'est l'esprit qui vivifie, qui donne la vie. La parole (grec – rhéma) signifie ce qu'il venait de dire, donc dans ce discours Jésus leur a donné ce qui est nécessaire pour vivifier.
  4. « Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait. Et il ajouta : C'est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. »
    1. Le fait de ne pas croire, ne permet pas à l'Esprit de venir donner la vie.
    2. Jésus sait toute chose. Il sait qui croit et qui ne croit pas.
    3. Jésus parle aussi d'une personne qui le livrerait.
    4. Le Père nous attire. Regardez verset 44. Il faut entendre que Dieu vous appelle. On a tous cette opportunité, « Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi. » (Jean 12.32) Soyez prêt à le suivre lorsqu’il vous parle.
  5. « Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui. » (Jean 6.66)
    1. Plusieurs ne l'ont plus suivi. Même ceux qui étaient ses disciples, qui le suivaient ardemment, l'ont quitté. Cela montre l'inconstance des hommes. (Madame Indécise – voir photo - un livre qui parle de ce type de personne)  Pendant ce moment de Pâques, on peut penser à l'entrée de Jésus dans Jérusalem accueilli avec des palmes et on peut entendre des cris des gens « Hosanna ! » (Jean 12.13) et puis quelques jours plus tard les cris « Crucifie-le ! » (Jean 19.15).
    2. Ces mêmes personnes existent encore aujourd'hui. On pense qu'ils suivent Jésus mais après un certain temps ils l’abandonnent. Ne soyez pas découragés, « Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n'étaient pas des nôtres; car s'ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous, mais cela est arrivé afin qu'il fût manifeste que tous ne sont pas des nôtres. » (1 Jean 2.19)
  6. « Jésus donc dit aux douze : Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu. » (Jean 6.67-69)
    1. Jésus pose cette question aux douze. Il est difficile de rester fidèle quand on est peu nombreux. Ceci montre l'importance de l'église locale.
    2. Simon Pierre a la réputation de souvent « faire une gaffe » ou même « se tirer une balle dans le pied ». Mais cette fois-ci il a très bien répondu. Il a posé une question, « À qui irions-nous ? » Jésus leur a déjà montré les faiblesses des pharisiens. Jean Baptiste est mort. Qui d'autre ? Aujourd'hui où iriez-vous ? A Mohammed, à Bouddha, à vos propres ressources ?
    3. Ils ont cru que Jésus est le Christ, qu'il a les paroles de la vie éternelle. Il est le seul. Ils ont cru qu'il était le vrai pain de vie et ils l'ont mangé.
  7. « Jésus leur répondit : N'est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze ? Et l'un de vous est un démon ! Il parlait de Judas Iscariot, fils de Simon ; car c'était lui qui devait le livrer, lui, l'un des douze. »
    1. Jésus les a choisis sachant que Judas était parmi eux. Il est resté avec eux jusqu'à la fin, et puis il l'a trahi. C'est dur, la trahison d'un ami. Comme l'histoire que l'on connaît bien, quand Jules César a été tué, il est tombé, percé de 23 coups de poignard. Le coup ultime est venu de Brutus. On dit que quand il l'a vu parmi la foule, il a cessé de se battre. Il lui a dit « Toi aussi, mon fils ».
    2. Et nous ? On ne peut pas trop critiquer Judas. L'avons-nous trahi, par nos paroles, par nos actes ? Cela ne lui fait-il pas autant du mal ?