mardi 24 janvier 2012

Jésus et la femme Samaritaine (4) - vivre la foi

« Là-dessus arrivèrent ses disciples, qui furent étonnés de ce qu'il parlait avec une femme. Toutefois aucun ne dit : Que demandes-tu ? Ou : De quoi parles-tu avec elle ? Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens : Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait ; ne serait-ce point le Christ ? Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui. Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant : Rabbi, mange. Mais il leur dit : J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. Les disciples se disaient donc les uns aux autres : Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ? Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble. Car en ceci ce qu'on dit est vrai : Autre est celui qui sème, et autre celui qui moissonne. Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n'avez pas travaillé ; d'autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail. Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme : Il m'a dit tout ce que j'ai fait. Aussi, quand les Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent de rester auprès d'eux. Et il resta là deux jours. Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole ; et ils disaient à la femme : Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons ; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde. » (Jean 4.27 – 42)

Jésus a terminé sa conversation avec la femme samaritaine. (voir l'étude précédente)  Il lui a parlé de « l'eau vive » et il lui a montré qu'il est lui-même cette « eau vive ».


  1. Deux façons de vivre la foi.
    1. Les disciples sont arrivés à la fin de cette conversation. Ils voulaient poser des questions à Jésus. Ils voulaient savoir ce qu'il a demandé à cette femme et de quoi il parlait. Les disciples étaient allés dans la ville pour acheter de la nourriture. Regardez verset 8 : « Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. » Ils étaient si occupés par leur travail qu'ils n'ont pas partagé la bonne nouvelle avec la ville. Ces hommes juifs étant entrés dans une ville samaritaine auraient attiré l'attention des gens. Les gens auraient pu remarquer la joie dans cette petite foule et demander ce qu'ils faisaient là et pourquoi ils étaient si joyeux. Les disciples auraient pu dire aux gens au marché, « Venez voir un homme qui nous a dit tout ce que nous avons fait. » Ça, c'est ce qu'ils ont fait au début, pensez à André et Philippe, quand ils ont rencontré Jésus, ils sont tout de suite allés chercher les autres. Mais à cause de leurs préjugés et parce qu'ils sont occupés par le « travail » que Jésus leur a donné, ils ont raté l'occasion de partager la foi avec cette ville.
    2. Cette dame, on a déjà remarqué qu'elle a cru la parole de Jésus. Quand elle a vu que les disciples sont arrivés avec la nourriture, elle a laissé sa cruche. Elle a oublié l'eau qu'elle est allée chercher, parce qu'elle a trouvé l'eau vive. Elle est partie dans la ville pour partager cette bonne nouvelle avec les autres. Elle se dépêchait parce qu'elle voulait que les autres aient l'occasion de rencontrer cet homme avant qu'il ne parte. Elle est entrée dans la ville et elle a dit aux gens ce qui s'est passé.
    3. Et nous ? Nous habitons sur cette terre, nous avons rencontré cet homme, qui connaît toutes choses, et qui nous a sauvés. On ne doit pas être si occupés par le travail de chaque jour pour que l'on oublie notre travail le plus important : partager la bonne nouvelle avec les autres. Les gens que l'on rencontre doivent remarquer la différence qui existe à l’intérieur de nous. On doit le faire exprès. Cherchez des occasions, même dans notre vie quotidienne de vous lier avec les gens que vous rencontrez pour montrer l'amour de Jésus. Quand vous allez au supermarché, essayez d'utiliser le même caissier (ou caissière). Parlez un petit peu avec lui (ou elle) chaque fois pour qu'il (ou elle) puisse se souvenir de vous. Cherchez les occasions d'aider les gens. Trouvez des occasions de montrer l'amour de Jésus avec les autres.
  2. Le message.
    1. Cette dame a-t-elle parlé de ce que Jésus a dit concernant l'adoration de Dieu ? Non. Elle ne voulait pas parler des choses discutables. Ce n'était pas ce qu'elle voulait partager avec ses amis, avec son peuple. Ne commencez pas une conversation avec quelqu'un qui est perdu en parlant de quelque chose controversé. Parlez-leur de la foi, de ce qui est nécessaire pour mieux comprendre la parole de Dieu.
    2. Cette dame a-t-elle parlé de ce que Jésus a dit concernant ses péchés ? Oui. Ce qui était le plus remarquable pour elle, c'était que Jésus a connu ses péchés. Sa vie était ouverte devant lui et la culpabilité de ses péchés est entrée. Mais elle n'a pas essayé de forcer une décision. Elle leur a posé une question. « Ne serait-ce point le Christ ? » Elle a posé cette question afin que les gens trouvent d'eux-mêmes la réponse.
    3. Nous devons faire pareil. N'essayez pas de forcer les gens à admettre leurs péchés et croire en Jésus. Donnez-leur l'évidence parce qu'il faut qu'ils prennent la décision eux-mêmes.
  3. Notre nourriture.
    1. Les disciples ont pressé Jésus de manger. Mais il a dit qu'il a déjà mangé de la nourriture qu'ils ne connaissent pas. Les disciples ont pensé, « D'où vient cette nourriture ? » Sa nourriture est de faire la volonté de Dieu. C'est exactement comme la femme a fait. Elle a oublié sa soif. Jésus avait faim, mais il était plein de joie et d'énergie spirituelle. N’avez-vous jamais expérimenté le même sentiment ? Comme mon père dit : « Quand je mets Dieu en premier, les autres en deuxième, et moi en dernier, c'est l'expérience la plus satisfaisante et enrichissante que je n’ai jamais connue. »
    2. Jésus que dit-il : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son œuvre. » Sa nourriture n'était pas de commencer le travail, mais aussi de le terminer. Ce qu'il a fait en disant, « Tout est accompli » sur la croix. On peut commencer beaucoup de bonnes choses pour le Seigneur, mais on doit aussi accomplir le travail qu'il nous a donné. Les hommes ont poursuivi la joie dans chaque chemin imaginable. Certains ont réussi à trouver, d'autres pas. Peut-être qu'il serait plus facile de décrire où la joie ne peut pas être trouvée : Non, dans l'incrédulité — Darwin était un athée du type le plus prononcé. Il écrit : « Quel livre l'aumônier du diable pourrait écrire sur le maladroit, le gaspillage, le travail gaffeur, bas, et horriblement cruel de la nature ! » Pas dans le plaisir — Lord Byron a vécu une vie de plaisir, si quelqu'un l'a fait. Il écrit : « Le ver, le chancre, et le chagrin est le mien seul. » Pas en argent — Jay Gould, le millionnaire américain, avait beaucoup de richesses. En mourant, il a dit : « Je suppose que je suis l'homme le plus malheureux sur terre. » Pas dans la position sociale et dans la renommée — Lord Beaconsfield a apprécié plus que sa part des deux. Il écrit : « La jeunesse est une erreur ; virilité une lutte ; vieillesse un regret. » Pas dans la gloire militaire — Alexandre le Grand et Napoléon Premier. Même pas dans le bonheur — Nicolas de Chamfort, connu pour son esprit, son sens de l'humour a dit : « Vivre est une maladie, dont le sommeil nous soulage toutes les seize heures ; c'est un palliatif : la mort est le remède. » Et peu avant sa mort : « Ah ! mon ami, je m'en vais enfin de ce monde, où il faut que le cœur se brise ou se bronze. » Donc la réponse est simple, la joie se retrouve en Christ seul.
    3. Jésus a montré les champs prêts pour la moisson. Je crois qu'il a indiqué la ville de Sychar aux disciples. Ne dites pas que l'on peut attendre, qu'il reste toujours le temps. Travaillez maintenant. Jésus allait l'expliquer davantage...
  4. Les résultats.
    1. « Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble. » Nous recevons un salaire. Dieu nous bénira.
      1. Mais faites attention, il y a des gens qui sèment et des gens qui moissonnent. On peut avoir le travail où on sème, mais on ne voit pas les fruits, on recevra un salaire quand même et on se réjouit avec ceux qui moissonnent.
      2. On peut être aussi l'un des gens qui moissonnent, on peut avoir beaucoup de fruit grâce au travail des autres aussi. Il n'y a pas deux champs pareils dans le travail du Seigneur. On peut travailler une terre dure, notre moisson peut avoir lieu des années après la plantation.
    2. Le fruit n'est pas le but de notre travail, parce que notre travail est de faire la volonté du Seigneur, mais le fruit, donc les gens sauvés, est un sous-produit. Par cette femme : « un beaucoup plus grand nombre » a cru. Il a vu le fruit de son travail. Mais les gens donnaient la gloire à Jésus. Ils ont cru la parole de la femme et ils sont allés chercher cet Homme qui est le Christ. Mais après qu'ils l'ont entendu, ils ont cru en lui pour le salut. Jésus est resté quelques jours avec eux, donc même les disciples ont eu l'occasion de voir le fruit que Jésus a semé, la bonne nouvelle que cette femme a semé dans la ville, et ils se sont tous réjouis en voyant le fruit. On doit semer la bonne nouvelle là où on est, parce que ça, c'est le travail que Dieu nous a donné, et puis nous réjouir en voyant le fruit même si cela vient des autres semeurs.

lundi 23 janvier 2012

Jésus et la femme Samaritaine (3) - l'adoration

Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici. La femme répondit : Je n'ai point de mari. Jésus lui dit : Tu as eu raison de dire : Je n'ai point de mari. Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit vrai. Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète. Nos pères ont adoré sur cette montagne ; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. La femme lui dit : Je sais que le Messie doit venir (celui qu'on appelle Christ) ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus lui dit : Je le suis, moi qui te parle. Là-dessus arrivèrent ses disciples, qui furent étonnés de ce qu'il parlait avec une femme. Toutefois aucun ne dit : Que demandes-tu ? ou : De quoi parles-tu avec elle ? Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens : Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait ; ne serait-ce point le Christ ? Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui. (Jean 4:16 -30)

Jésus a commencé une conversation avec cette femme samaritaine. (voir l'étude précédente)  Il lui a parlé de l'eau vive et elle a désiré cette eau. Maintenant, elle doit confesser ses péchés. Ce sont des choses qui sont aussi nécessaires aujourd’hui. Il faut désirer être sauvé, admettre que vous êtes pécheur, demander à Jésus de vous sauver.

  1. Le péché de cette femme. Jésus a offert un cadeau à cette femme, l'eau vive. Maintenant il demande à voir son mari. Cela semble naturel pour éviter de faire mauvaise impression, Jésus voulait voir le mari de cette femme.
    1. La femme a admis qu'elle n'avait pas de mari. Je suis certain qu'elle s'est sentie coupable. Elle connaissait son passé et les péchés qu'elle avait faits.
    2. Jésus a montré qu'il les connaissait. Elle a eu cinq maris et elle vivait maritalement
    3. On apprend ici quelque chose sur le mariage. Dieu « hait la répudiation ». (Malachie 2.16), mais Dieu la permet. « C'est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes. » (Matthieu 19.8) Si vous êtes divorcé, vous n'êtes plus marié aux yeux de Dieu. Il existe les gens qui vous disent que vous n'avez pas le droit de vous remarier parce que vous êtes toujours marié. Cela n'est pas vrai . Jésus a dit « Tu as eu (passé composé) cinq maris. » Donc ces hommes n'étaient plus ses maris.
  2. La réponse à la suite de sa culpabilité.
    1. Elle a eu un changement d'avis concernant Jésus. Avant elle avait remarqué qu'il était un homme juif. Maintenant elle a remarqué qu'il était un prophète. Elle n'a pas nié ce que Jésus lui a dit.
    2. La femme a esquivé les remarques de Jésus. Elle a posé une question hors sujet. C'est comme ça souvent avec les gens. Quand ils doivent faire face à leurs péchés, ils veulent changer de sujet.
    3. Elle pose une question concernant le lieu d'adoration. « Nos pères ont adoré sur cette montagne ; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. »
      1. L'histoire — Les Samaritains se sont séparés des Juifs plusieurs siècles avant. Ils ont cru que le lieu d'adoration était la montagne Garizim qui était près de là. « Jotham en fut informé. Il alla se placer sur le sommet de la montagne de Garizim, et voici ce qu'il leur cria à haute voix : Écoutez-moi, habitants de Sichem, et que Dieu vous écoute ! » (Juges 9.7) Ils ont cru que cette montagne était le lieu où Abraham a offert Isaac comme un sacrifice. Ils avaient un temple sur la montagne.
      2. La fondation — « Nos pères... vous dites. » Elle n'a pas cité un passage biblique. Elle a basé sa conviction sur la tradition. Il est dangereux de croire des choses seulement parce que c'est une tradition, c'est comme on a toujours fait. Il vaut mieux chercher dans les écritures, et baser nos convictions sur ce qui y est écrit. Je me souviens toujours les paroles de mon père quand quelqu'un approche avec une théorie, il dit « Quelle est l'adresse ? » Quand ils ont l'air perplexe, il leur explique davantage en disant « Donnez-moi le passage biblique pour soutenir votre proposition. » Cela doit être notre réponse à nous aussi.
  3. Jésus donne une leçon sur l'adoration. Jésus a répondu à cette question qu'elle lui a posée, mais en même temps il est resté sur le sujet le plus important.
    1. D'abord il donne une perspective. « Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. » Jésus parle de l'avenir. La femme peut penser que cela sera accompli à la fin des temps, mais Jésus parle de l'année 70 quand les Romains arriveraient et détruiraient le temple à Jérusalem et à Samarie.
    2. Jésus revient au sujet du salut. « Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. »
      1. Les Samaritains ne connaissaient pas l’Éternel comme les juifs. D'abord les Samaritains n'ont accepté que des 5 premiers livres de l'Ancien Testament, donc ils ont rejeté les Psaumes et les Proverbes, et les prophètes comme Ésaïe, qui ont donné plus de détails sur la vie et la manière du Messie. J'ai vu ce passage traduit ainsi : « Vous connaissez qui vous adorez, cependant vous ne le connaissez pas. » Les Samaritains ont mélangé leur adoration pour Dieu avec des idoles. Regardez 2 Rois 17.24 – 34 : « On dit au roi d'Assyrie : Les nations que tu as transportées et établies dans les villes de Samarie ne connaissent pas la manière de servir le dieu du pays... Un des prêtres qui avaient été emmenés captifs de Samarie vint s'établir à Béthel, et leur enseigna comment ils devaient craindre l'Éternel. Mais les nations firent chacune leurs dieux dans les villes qu'elles habitaient, et les placèrent dans les maisons des hauts lieux bâties par les Samaritains. » On ne peut pas mélanger la vérité avec le mensonge et être fidèle à Dieu.
      2. Les juifs ont suivi la loi de Moïse concernant leur adoration. De plus, il était promis que le Messie serait un descendant des juifs. « Il révèle sa parole à Jacob, Ses lois et ses ordonnances à Israël. » (Psaumes 147.19) Les Samaritains ne voulaient pas l'accepter. Le salut est l'eau vive que Jésus offre cette femme. Il est disponible aujourd’hui.
    3. La vraie adoration. « Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. » Jésus l'a appelé « Père » et il nous a enseigné de le faire aussi. Pour les chrétiens, Dieu est notre Père, on est adopté, on est cohéritier avec Jésus. Il faut avoir cette relation pour l'adorer en esprit et en vérité. C'est ce qu'il demande (littéralement « chercher, en avoir une forte envie »). « Les adorateurs » le mot grec n'est utilisé qu'ici dans le Nouveau Testament. Littéralement cela veut dire : « se mettre à genoux, baiser comme un chien lèche les mains de son maître, se prosterner en hommage. »
      1. En esprit – parce que Dieu est esprit. Donc, la vraie adoration n'est pas basée sur les choses physiques, comme les Juifs et les Samaritains le faisaient. Ce n'était pas les traditions et les lieux qui étaient la clé. C'est une affaire du cœur. J'ai lu une bonne définition du mot « esprit » : « c'est le point de contact entre Dieu et notre âme ». Faites attention : le physique peut influencer (améliorer ou diminuer) notre adoration. Dieu désire une adoration spirituelle, ce n'est pas seulement avec nos bouches ou nos corps, mais avec tout notre être.
        1. Contrasté avec l'adoration des Juifs qui était basée sur un temple, des sacrificateurs, des sacrifices, des encens...
        2. Jésus a ordonné une adoration qui est basée
          1. sur un temple spirituel. « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous ? » (1 Corinthiens 3.16)
          2. sur un sacerdoce spirituel. « Et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d'offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus Christ. » (1 Pierre 2.5)
          3. sur l'encens spirituel. « Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l'agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d'or remplies de parfums, qui sont les prières des saints. » (Apocalypse 5.8)
      2. En vérité – conformément à la parole de Dieu. Jésus est la vérité, la parole de Dieu est la vérité, alors notre adoration doit suivre les commandements, les exemples, et les instructions de la Bible. Quelques exemples sont. . .
        1. « Entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur. » (Éphésiens 5.19)
        2. « Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est à dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. » (Hébreux 13.15)
        3. « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. » (Romains 12.1)
  4. La femme rencontre le Messie. « La femme lui dit : Je sais que le Messie doit venir (celui qu'on appelle Christ) ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. »
    1. La femme a dit ce qu'elle connaissait. Elle a entendu parler du Messie. Elle a entendu parler du Christ. Elle savait que même les Samaritains attendaient son arrivée.
    2. Jésus a clairement dit qu'il est le Messie, le Christ. Cela était la seule chose qui lui manquait. Elle désirait l'eau vive que Jésus lui offrait, et elle a admis qu'elle était pécheresse. Maintenant elle devait connaître qui pouvait la délivrer de ses péchés. Elle a accepté l'eau vive et elle voulait la partager. Donc elle a laissé sa cruche et est entrée dans la ville pour la partager avec les autres. (la suite)

lundi 16 janvier 2012

Le Serviteur Impitoyable (Matthieu 18.21 - 35)

Pierre a demandé à Jésus : « Combien de fois devrai-je pardonner mon frère ?  Sept fois ? » Jésus lui a répondu . . .
Un roi décida de régler ses comptes, c'est-à-dire, tous ce qui ont emprunté de l'argent, doivent le rembourser. Un homme, l'un de ses serviteurs arriva, qui lui devait une énorme somme d'argent, représenté par cette photo.
 
Cet homme n'avait pas de quoi rendre cet argent. Alors le roi donna l'ordre de le vendre comme esclave, et aussi sa famille et tout ce qu'il possédait afin de rembourser la dette. Le serviteur se jeta à genoux et le supplia : « Prends patience avec moi et je te paierai tout ! » Qu'est-ce que le roi va faire ? Le roi en eut pitié. Il annula sa dette et le laissa partir.
Le serviteur sortit et rencontra son compagnon à qui il avait prêté une petite somme d'argent.

 
Que fait-il ? Il le saisit à la gorge en disant : « Paie ce que tu me dois ! » Son compagnon se jeta à ses pieds et le supplia : « Prends patience avec moi et je te paierai. » Le serviteur l'a-t-il fait ? Non, le serviteur refusa et il le fit jeter en prison. Quand le roi entendit ce que le serviteur avait fait, était-il content ? Non, il lui dit : « J'ai annulé ta dette parce que tu m'a supplié de le faire, tu devais toi aussi avoir pitié de ton compagnon. » Le roi était en colère. Il envoya le serviteur aux travaux forcés en attendant qu'il ait payé toute sa dette.

Puis Jésus a dit : « C'est ainsi que mon Père qui est au ciel vous traitera si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. » Vous voyez ? Combien de fois avons-nous péché contre Dieu ? Beaucoup de fois.

 
Mais quand nous lui demandons, il nous pardonne de tous nos péchés. Devons-nous pardonner nos amis, nos frères, nos sœurs, et même nos ennemis, qui ont péché contre nous peu de fois comparé avec combien de fois on a péché contre Dieu ?

 
Dieu nous a dit de pardonner avec tout notre cœur. Quand Dieu nous pardonne, il nous rend propre à ses yeux.
    

Il ne nous parlera plus de ces péchés là. Ils sont effacés. Nous aussi, quand nous pardonnons quelqu'un, ne parlez plus de ces péchés, ne les lui rappelez pas. En faisant cela, Dieu sera content, et il nous pardonnera, nous aussi.

mardi 10 janvier 2012

Jésus et la femme Samaritaine (2) - l'eau vive

« Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ la sixième heure. Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit : donne-moi à boire. Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. La femme samaritaine lui dit : comment toi, qui es juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? — Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. — Jésus lui répondit : si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond ; d'où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. » (Jean 4.6 — 15)
C'est ici le commencement de la conversation entre Jésus et la femme samaritaine.  (étude précédent)

  1. Où Jésus se trouvait-il ?
    1. Le puits de Jacob existe toujours aujourd'hui. Il a 32 mètres de profondeur à travers des pierres, son diamètre est de 2,74 mètres avec 4,5 mètres d'eau au fond. C'était une vraie source de vie pour ce village.
    2. Jésus était fatigué. Cela nous montre encore son humanité, mais aussi c'est un bon exemple pour nous. Souvent on est fatigué et on doit se reposer. De temps en temps il faut s'asseoir.
    3. C'était midi, donc Jésus et ses disciples ont marché toute la matinée, ils étaient fatigués par le voyage, la chaleur et c'était également l'heure de manger.
  2. La femme samaritaine.
    1. Cette femme était pauvre, car normalement c'étaient les servantes qui allaient chercher l'eau. Elle n'habitait pas dans la ville de Sychar qui était à une dizaine de kilomètres du puits. Elle habitait dans la campagne.
    2. Pourquoi était-elle là à midi ? Normalement les femmes cherchaient l'eau le matin ou le soir. Avait-t-elle déjà utilisé toute l'eau qu'elle avait puisée le matin ? Il est possible qu'elle eût une mauvaise réputation. On verra plus tard qu'elle avait été mariée plusieurs fois. Il est possible qu'elle voulût éviter le contact avec les autres.
    3. En tout cas, elle avait un rendez-vous avec Dieu ce matin-là. Pouvez-vous penser à d'autres rendez-vous au puits dans l'Ancien Testament ? Rebecca et Isaac, Rachel et Jacob, Moïse et Séphora.
  3. Le commencement de la conversation.
    1. Jésus lui a posé une question, il lui a plutôt donné un ordre à l'impératif, mais quand même poli. « Donne-moi à boire. » Pourquoi a-t-il demandé cela ? D'abord parce qu'il avait soif. Jésus ne commence pas tout de suite avec les choses religieuses. Quand on rencontre quelqu'un pour la première fois, il ne faut pas parler directement de Jésus et du salut. Il vaut mieux peut-être parler d'autre chose pour le connaître un peu mieux et savoir ce qu'il sait déjà. Jésus avait l'avantage parce qu'il connaît toutes choses, mais il nous aide avec son Esprit.
    2. Le verset 8 nous montre encore que Jésus était seul. Ses disciples étaient allés en ville pour acheter la nourriture. Il est expliqué ici non pas vraiment pourquoi, il a demandé de l'eau à cette femme, mais pourquoi il a profité de cette occasion. Il était seul sans rien à faire et il en a profité. La meilleure occasion de parler avec quelqu'un est quand il n'y a pas de distractions.
    3. La réponse : « Comment toi, qui es juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? (Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains.) »
      1. D'abord comment a-t-elle su que Jésus était juif ? Son accent ? Sa tenue ? « Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur qu'ils se fassent, de génération en génération, une frange au bord de leurs vêtements, et qu'ils mettent un cordon bleu sur cette frange du bord de leurs vêtements. » (Nombres 15.38)
      2. La femme est étonnée que Jésus ait parlé avec elle. Cela l'a touché au point qu'elle voulait en savoir plus. Elle aurait pu lui donner de l'eau et puis s'en aller, mais elle voulait savoir pourquoi il a parlé avec elle. Parfois c'est comme ça aujourd'hui. Les gens sont étonnés que nous voulions leur parler. Comme dans cette histoire, cela peut nous ouvrir la porte pour parler davantage de Jésus.
      3. La dernière phrase peut être les paroles de Jean ou de la femme samaritaine. Cela explique sa surprise.
  4. L'eau vive.
    1. « Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. »
      1. Jésus a introduit « l'eau vive », avec Nicodème, il a parlé de « naître de nouveau ». Jésus utilise l'opportunité pour éveiller son intérêt et aussi pousser la conversation vers les choses spirituelles. Elle avait besoin de connaître le don de Dieu et qui était cet homme à qui elle parlait.
      2. C'est incroyable, ce don de Dieu. Si chacun le connaissait, chacun demanderait et recevrait l'eau vive. « Et moi, je vous dis : demandez, et l'on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l'on vous ouvrira. » (Luc 11.9) Comme avec Nicodème, Jésus a répondu avec le même mot « demande » qu'elle a utilisé.
    2. « Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond ; d'où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? »
      1. Comme avec Nicodème elle ne comprend pas l'expression que Jésus a utilisée pour parler de lui-même. C'est vrai que Jésus allait au plus profond pour payer le prix de cette eau vive. Jésus allait utiliser sa vie pour la puiser.
      2. Oui, Jésus était plus grand que Jacob.
    3. Jésus a répondu : « Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. »
      1. L'eau peut temporairement étancher la soif. Les fausses religions du monde peuvent aussi temporairement étancher la soif spirituelle. L'athéisme, l'agnosticisme et l'humanisme également...
      2. Jésus peut donner l'eau vive qui jaillira jusqu'à la vie éternelle. Cette eau étanche la soif à jamais. Le salut qui est disponible pour nous nous sauve à jamais. Cela nous donne la vie éternelle.
      3. Avez-vous soif ? Est-ce que les choses de ce monde étanchent cette soif ? Jésus peut vous donner cette eau vive.
    4. La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. » La femme avait le désir de cette eau. Elle ne comprenait pas toujours le vrai sens de cette « eau vive », mais elle savait que c'était quelque chose qu'elle voulait posséder. Pressentons-nous le salut comme ça ? Vivons-nous d'une telle façon que les gens en nous voyant le désireront ce salut ? Parlons-nous bien des autres chrétiens, de notre église, de notre Dieu ?       (voir l'étude prochaine)

mardi 3 janvier 2012

Jésus et la femme Samaritaine (1) - l'introduction

« Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu'il faisait et baptisait plus de disciples que Jean. Toutefois, Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c'étaient ses disciples. Alors il quitta la Judée, et retourna en Galilée. Comme il fallait qu'il passât par la Samarie, il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. » (Jean 4.1 – 5)

On commence ici le quatrième chapitre de l'évangile selon Jean, donc l'histoire de la conversation entre Jésus et la femme Samaritaine. On verra comment Jésus partage « l'eau vivante » avec cette dame. Il y a des différences entre cette histoire et ce que l'on a regardé au chapitre 3. Au chapitre trois, Jésus parlait à Nicodème, un homme religieux, éduqué, riche. Au chapitre quatre, Jésus parle avec une femme samaritaine, pauvre, exclue. D'abord on regarde l'introduction à ce chapitre.

  1. « Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu'il faisait et baptisait plus de disciples que Jean. »
    1. Il faut dire que le Seigneur sait toutes choses. Il est omniscient. Bien sûr, cela l'a aidé sur la terre. Il connaît les pensées des hommes, il connaît plein de choses. Il vous connaît. Il connaît tout le mal que vous avez fait, mais il vous aime et même en connaissant tous vos péchés, il est mort sur la croix à votre place.
    2. Jésus a baptisé plus de gens que Jean. Cela est remarquable. On ne sait pas combien de temps Jean Baptiste était sur la scène avant le commencement du ministère du Jésus, mais après quelques mois, Jésus avait déjà plus de disciples que Jean. Il n'est pas surprenant que Jésus le fasse, parce qu'il est le Fils de Dieu. Il donnait les meilleures prédications, les meilleurs enseignements, et il a fait les plus grands miracles.
    3. Les pharisiens étaient en colère à cause du succès de Jésus. On suppose que Jean était déjà mis en prison par Hérode. Donc, il ne reste que Jésus. On voit que le succès de l'évangile mettra en colère les autres. Il y aura toujours les gens, même les soi-disant chrétiens, qui ne seront pas contents du succès de l'évangile et qui vont essayer de l'arrêter.
  2. « Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c'étaient ses disciples. » Pourquoi Jésus n'a-t-il pas baptisé lui-même ?
    1. Parce que cela marquait une différence entre Lui et Jean Baptiste. Cela a montré que Jésus était le Maître et qu'il avait une position plus élevée que Jean.
    2. Parce que cela lui a donné plus de temps pour enseigner, ce qui est très important. Lisez les paroles de Paul « Ce n'est pas pour baptiser que Christ m'a envoyé, c'est pour annoncer l'Évangile, et cela sans la sagesse du langage, afin que la croix de Christ ne soit pas rendue vaine. » (1 Corinthiens 1.17) « Paul, serviteur de Dieu, et apôtre de Jésus Christ pour la foi des élus de Dieu et la connaissance de la vérité qui est selon la piété, — lesquelles reposent sur l'espérance de la vie éternelle, promise dès les plus anciens temps par le Dieu qui ne ment point, et qui a manifesté sa parole en son temps par la prédication qui m'a été confiée d'après l'ordre de Dieu notre Sauveur. » (Tite 1.1 — 3)
    3. Parce que comme cela il a formé ses disciples pour le service qui allait être leur vie. Un théologien a dit « Il est préférable de former dix personnes que de faire le travail de dix personnes. Mais c’est plus difficile. » (Moody) Jésus n'aurait pas pu tout faire avec ses limites de la chair. Donc il avait besoin de former les autres pour le ministère.
    4. Si Jésus avait baptisé les gens, ils auraient pu s'en vanter. La même chose s'est passée avec Paul. « Car, mes frères, j'ai appris à votre sujet, par les gens de Chloé, qu'il y a des disputes au milieu de vous. Je veux dire que chacun de vous parle ainsi: Moi, je suis de Paul ! et moi, d'Apollos ! et moi, de Céphas ! et moi, de Christ ! Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous, ou est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ? Je rends grâces à Dieu de ce que je n'ai baptisé aucun de vous, excepté Crispus et Gaïus, afin que personne ne dise que vous avez été baptisés en mon nom. » (1 Corinthiens 1.11 – 15)
    5. Cela nous enseigne que l'efficacité du baptême (et de la Sainte Cène) ne dépend pas de la personne qui l'a administré.
  3. « Alors il quitta la Judée, et retourna en Galilée. »
    1. Jésus a quitté la Judée où les pharisiens avaient plus de pouvoir et entre dans la région de Galilée. La région de Galilée était sous le contrôle de Hérode.
    2. Pourquoi Jésus l'a-t-il quitté ? Parce que son heure n'est pas encore venue. L'heure de sa mort allait arriver bientôt, mais pas encore. (Mathieu 26.45) Les disciples n'étaient pas prêts. Jésus allait dire aux disciples plus tard : « Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Je vous le dis en vérité, vous n'aurez pas achevé de parcourir les villes d'Israël que le Fils de l'homme sera venu. » (Mathieu 10.23)
  4. « Comme il fallait qu'il passât par la Samarie, il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. »
    1. Jésus devait passer par la Samarie. On sait pourquoi : parce qu'il avait un rendez-vous avec une dame qui cherchait Dieu. Cela nous encourage de ce que Dieu nous guide là où il veut. Il l'a fait avec Paul : « Arrivés près de la Mysie, ils se disposaient à entrer en Bithynie ; mais l'Esprit de Jésus ne le leur permit pas. » (Actes 16.7) Et il le fait avec nous aussi.
    2. Voici, il arrive à la ville de Samarie. Il faut parler un peu de l'histoire des Samaritains. Dans l'Ancien Testament, pendant le règne du roi Achaz, les Assyriens sont venus et ils ont emmené les Israélites captifs en Assyrie. Ensuite, « Le roi d'Assyrie fit venir des gens de Babylone, de Cutha, d'Avva, de Hamath et de Sepharvaïm, et les établit dans les villes de Samarie à la place des enfants d'Israël. Ils prirent possession de Samarie, et ils habitèrent dans ses villes. » (2 Rois 17.24) Des années plus tard, les juifs sont revenus et ils ont habité parmi les païens. Donc à l'époque de Jésus, les samaritains étaient une race mélangée. Ils se sont mariés avec les païens et donc leur religion était aussi mélangée. Donc les juifs les ont détestés plus que les païens. Normalement, au lieu de traverser la Samarie pour aller en Galilée, les juifs passaient au large pour éviter de les rencontrer. Les juifs ne parlaient même pas avec les samaritains.
    3. Cette ville, on pense qu’elle s'est appelée « Sichem » dans l'Ancien Testament. « Les os de Joseph, que les enfants d'Israël avaient rapportés d'Égypte, furent enterrés à Sichem, dans la portion du champ que Jacob avait achetée des fils de Hamor, père de Sichem, pour cent kesita, et qui appartint à l'héritage des fils de Joseph. » (Josué 24.32) Étant chrétiens, on ne peut pas éviter les « Samaries » de ce monde. On doit vivre parmi les gens qui sont de mauvaise réputation, on doit vivre dans un monde de péché. Mais j'espère que l'on peut apprendre avec cette histoire à faire ce que Jésus a fait, et profiter de ce temps pour partager l'évangile avec les perdus.      (prochaine étude)