lundi 14 janvier 2013

« Chrétien »

Qu’est-ce qu’un chrétien ? Aujourd’hui, il existe de nombreuses définitions pour un chrétien. Certains pensent qu’il s’agit d’une personne qui est catholique. Certains pensent que c’est quelqu’un qui est sauvé. Il y a même des gens qui pensent que c’est quelqu’un qui vit dans un certain pays. « Chrétien » est mentionné dans la Bible : « Pendant toute une année, ils se réunirent aux assemblées de l’Église, et ils enseignèrent beaucoup de personnes. Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens. » (Actes 11.26) Le mot signifie quelqu’un qui veut être comme le Christ. Il y a beaucoup de gens qui sont sauvés, mais ne veulent pas être comme Jésus. C’est quelqu’un qui veut être un disciple de Jésus, quelqu’un qui veut le suivre après le salut. Jésus nous a donné les instructions pour être un chrétien. « Puis il dit à tous : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. » (Luc 9.23)
  1. Qu’est-ce qu’il faut faire pour être un chrétien ?
    1. Jésus parle à ses disciples, lire le verset 18 (Luc 9). Ce sont des hommes qui ont été sauvés, qui avaient cru en Jésus comme leur sauveur. C’est une étape importante pour être un vrai chrétien. Vous devez être sauvé, un enfant de Dieu.
    2. « Puis il dit à tous : Si quelqu’un. . . » Comme tout le monde peut être sauvé, n’importe qui peut être un disciple, un chrétien. Il suffit de regarder les 12 disciples. Il y avait des pêcheurs sans instruction, un riche collecteur d’impôts, plusieurs types de personnes. Jésus a dit à chacun d’entre eux, « Suivez-moi ». Des instructions simples, mais un appel pour être un disciple. Dans leur culture, c’était un concept très connu, passer tout le temps avec quelqu’un, apprendre de lui. Ne nous détournez pas des gens en pensant qu’ils ne sont pas capables d’être un disciple, un chrétien. « Si » montre qu’il y a un choix.
    3. « Si quelqu’un veut venir après moi. . . » Cette invitation est comme le terme utilisé lorsqu’un homme cherche une femme. Elle peut être définie comme « la poursuite passionnée de quelqu’un que vous aimez ». Rappelez-vous quand vous sortiez, courtisiez votre femme. Vous auriez fait n’importe quoi pour elle. Vous lui achetiez de belles choses, écriviez des lettres, l’observiez pour savoir ce qu’elle aime ou n’aime pas, parliez avec elle pendant des heures, et enfin vous avez demandé le mariage (donc un engagement de rester avec elle et elle seule pour le reste de votre vie). Nous devons poursuivre Jésus comme ça. Étudiez sa parole, cherchez le temps de passer des moments seul avec lui. Étudiez ce qu’il aime et n’aime pas. Dépensez de l’argent pour lui, parlez avec lui. Engagez-vous à rester avec lui pour le reste de votre vie, peu importe ce qui arrivera. Pourquoi ? Parce que nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. (I Jean 4.19) Et que faut-il faire pour les couples mariés depuis des années ? Ils peuvent trouver que ces sentiments commencent à disparaître, ils peuvent toujours compter sur l’engagement, mais il leur manque quelque chose. Que peuvent-ils faire ? Recommencer à sortir ensemble, la suivre, lui envoyer des lettres, des fleurs, planifier des choses spéciales ensemble. Nous pouvons faire la même chose avec notre relation avec Jésus. Recommencer à passer du temps avec lui.
    4. « Qu’il renonce à lui-même » Comme dans un mariage, il faut être dévoué. Aimez votre partenaire plus que votre argent, plus que votre travail, plus que de vous enivrer, plus que votre maison, plus que l’avis des autres, plus que vos amis et plus que votre famille. Plusieurs fois, nous disons à Dieu, « je te suivrai, mais. . . je ne pardonnerai pas à cette personne-là, mais je ne veux pas te donner ma dîme, mais je vais continuer à faire ce péché. L’idée est plutôt d’être un esclave ou un serviteur. Un esclave n’a rien, ne possède rien sauf ce que le maître lui donne. Il fait ce que le maître dit, et essaie de lui plaire. Regardez l’introduction de l’Épître de Jacques. “Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus Christ, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut !” (Jacques 1.1) Au lieu de dire d’autres choses comme introduction, il a simplement dit, “serviteur de Jésus”. Lorsque nous appelons Jésus, “Seigneur”, nous disons qu’il est notre maître, ce qui signifie que nous sommes ses esclaves. Ce qui est merveilleux pour les esclaves de Dieu, c’est que même si on est son esclave, il nous aime comme son enfant adopté.
    5. Jusqu’ici, tout cela est difficile à faire. Comment pouvons-nous faire ? Nous devons nous charger chaque jour de notre croix. Quelle invitation bizarre que Jésus donne ici. “Je veux que tu me suives jusqu’à la mort.” Nous ne voyons pas cela sur les portes des églises. Ce n’est pas la devise de la plupart des églises. La croix était un symbole de la mort, de l’humiliation et de la souffrance. C’était ce que les Romains faisaient s’ils voulaient faire un exemple public avec quelqu’un. Ils pouvaient tuer quelqu’un facilement, mais quand ils voulaient l’humilier, le faire souffrir publiquement, c’est la croix qu’ils utilisaient. Dans la vie d’un chrétien, il y aura des souffrances. C’est aux yeux des autres parce que nous ne pouvons pas le cacher. En fin de compte un chrétien meurt. Ce n’est pas un message que nous entendons souvent, nous entendons des messages de confort, de rapidité, de la facilité, même dans les églises. Quand on est mort, on ne fait pas attention aux vêtements que l’on porte, au genre de voiture que l’on a, combien d’argent on a, à ce que les autres pensent de nous. On ne fait attention qu’à Jésus. On doit choisir de prendre la croix. On doit le faire tous les jours. Pensez si vous avez trouvé un billet de 1000 euros. Vous avez décidé de le donner à l’église. C’était dur, mais vous l’avez fait. Puis, le lendemain, vous en avez trouvé un autre, tous les jours vous en trouvez encore et vous devez donner les 1000 euros à Jésus. Il est plus difficile de le faire parce que l’on doit le faire encore et encore. Comment peut-on mourir aujourd’hui ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Peut-être cela signifie que l’on se passera de prendre des vacances à la plage, de faire un voyage missionnaire. Au lieu de manger le déjeuner tout seul, invitez un non-chrétien à se joindre à vous. Pardonnez quelqu’un qui vous a fait du mal. Donnez de l’argent à une personne qui a un vrai besoin. Donnez votre mariage à Dieu. Il y a plusieurs façons de mourir chaque jour.
  2. Heureusement, Jésus donne des exemples.
    1. Un jeune homme riche. Matthieu 19.16 — 22. Cet homme était jeune et riche, mais il voulait suivre Jésus. Son problème était qu’il ne pouvait pas renoncer à lui-même. Il avait quelque chose qu’il voulait conserver. Ses richesses. Il ne pouvait pas tout donner à Jésus.
    2. “Pendant qu’ils étaient en chemin, un homme lui dit ; Seigneur, je te suivrai partout où tu iras. Jésus lui répondit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids : mais le Fils de l’homme n’a pas un lieu où il puisse reposer sa tête.” (Luc 9.57 – 58) Cet homme a dit qu’il allait suivre Jésus partout. Mais quand Jésus dit qu’il n’avait même pas une maison, cet homme a changé d’avis. Voulez-vous suivre Jésus partout ? Dans un autre pays ? Au travail chaque jour ? A votre maison ? Devant vos amis ? A l’école ? En tant que chrétiens nous ne sommes plus chez nous sur la terre, nous appartenons au ciel.
    3. “Il dit à un autre : Suis-moi. Et il répondit : Seigneur, permets-moi d’aller d’abord ensevelir mon père. Mais Jésus lui dit : Laisse les morts ensevelir leurs morts ; et toi, va annoncer le royaume de Dieu.” (Luc 9.59 – 60) Cet homme voulait suivre Jésus, mais il avait une autre chose qu’il voulait faire en premier. Jésus doit avoir la première place dans notre vie. Comment Pierre et André ont-ils réagi quand Jésus les a appelés ? Ils ont laissé leurs filets tout de suite, et ils l’ont suivi. Avons-nous des excuses comme cet homme ? Jésus, je te suivrai, mais d’abord… laisse-moi terminer mes études, d’abord permets-moi de trouver un bon emploi, tout d’abord permets-moi de me marier, je voudrais d’abord avoir plus de temps. Pourquoi doit-on le faire maintenant ? Parce que si on le fait demain, on ne peut jamais le faire. C’est la même chose pour cesser de fumer, ou de se mettre au régime. Vous devez commencer tout de suite.
    4. “Un autre dit : Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi d’aller d’abord prendre congé de ceux de ma maison. Jésus lui répondit : Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu.” (Luc 9.61 – 62) Cet homme voulait dire au revoir à sa famille en premier. Au temps de Jésus cela peut prendre plusieurs jours, voire des semaines. Cet homme était effectivement dévoué à sa famille plutôt qu’à Jésus. Imaginez que vous êtes fiancé, elle a dit “oui” et a accepté de vous épouser. Puis un jour, vous regardez son portable et découvrez qu’elle a appelé son ex-petit ami trois fois au cours des deux derniers jours. Comment vous sentiriez-vous ? Jésus ne veut pas que nous soyons à demi engagés à lui et à demi engagés à une autre chose. Faites-vous cela ? Lorsque vous avez un problème, où allez-vous ? Chez un ami, faire du shopping, manger ? Avez-vous vos enfants en priorité ? Votre argent ? Le sport ? Consultez I Rois 19.19 – 21. Élie a trouvé Élisée dans le champ. Il travaillait avec 24 bœufs. A-t-il essayé de labourer tout en regardant en arrière ? Non, quand Élie l’a appelé, Élisée a pris ces 24 bœufs (il était riche), il les a tués et les a servis aux voisins comme un barbecue. Il a montré publiquement qu’il était totalement dévoué à Élie. Jésus veut que l’on soit totalement dévoué à lui. Quoi que cela puisse signifier pour nous. Imaginez si vous étiez un chrétien qui disait “oui” à la demande de suivre Jésus. Laissez tout derrière et suivez-le, peu importe le coût. Mettez-le en premier, avant votre famille et vos rêves. Qu’est-ce que cela signifiera pour votre vie, où emmènerez-vous cela ? Commencez dès maintenant et voyez.

Pourquoi fait-on un choix aussi difficile ? Pourquoi pas rester seulement un enfant de Dieu, mais un chrétien, content simplement avec le billet pour aller au ciel ? Parce qu’il y a des récompenses, des primes, des avantages pour les chrétiens. “Pierre se mit à lui dire ; Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi. Jésus répondit : Je vous le dis en vérité, il n’est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses sœurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses terres, ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle.” (Marc 10.28 — 30)