lundi 19 décembre 2011

Un sketch sur Noël

Avez-vous vu Noël ? VO - Écrit par Marjorie Kennedy

Caractères :
Enquêteurs – jeune fille et petit garçon
Catherine – avec beaucoup de sacs, écrit une liste de cadeau qu'elle veut pour le Noël
Un homme SDF – avec une bouteille caché dans un sac, mal habillé
Julien – garçon avec un nouveau vélo
Femme au foyer – baillant avec ses filles qui interrompent
Anne – lisant des brochures de voyage
Julie - faisant du shopping

Le texte
(L'enquêter, dans la rue, faisant une enquête, il s'approche Catherine, qui est assise écrivant dans un cahier, entouré par les sacs)

Enquêter: Bonjour Madame, excusez-moi de vous déranger mais je fais une enquête et j'ai une question à vous poser. Avez-vous vu Noël ?

Catherine (d'un air absent): Beh - Non. Mais j'ai acheté tous les cadeaux et regardez combien d'argent il me reste. (Elle montre l'argent dans son sac à main à l'enquêteur ) Maintenant, j'écris une liste de choses que je veux pour moi.

Enquêter (tristement): Donc, vous n'avez pas vu Noël ?

Catherine (vaguement): Non. En fait, je n'ai pas eu le temps d'y penser.

(Catherine continue à écrire et l’enquêteur s'approche d'un homme ivre allongé par terre ou sur un banc.)
Enquêter: Bonjour Monsieur, je fait une enquête et j'ai une question à vous poser. Avez-vous vu Noël ?

Homme SDF(comme il est surpris) : Quoi ?

Enquêter: Le Noël, avez-vous vu Noël ?

Homme SDF (inarticulé): Mon gars (ma fille), tu es arrivé au bon moment et au bon endroit. (hoquet) Je l'ai.(avec fierté).

Enquêter (avec animation): Vous l'avez ! Puis-je le voir ?

Homme SDF: Bien sûr mon gars. (hoquet) C'est ici. (Il fait signe au sac)

Enquêter: Faites voir ! Faites voir !

Homme SDF (ouvre le sac et montre une bouteille) Le voici.

Enquêter (en regardant la bouteille avec scepticisme): Êtes-vous sûr que ça c'est Noël ?

Homme ivre: Beh oui. C'est marqué, « La Fête de Noël ».

Enquêter (sceptiquement): Non, ça ne peut pas être Noël. Le Noêl doit avoir l'amour. (Il regarde à l'intérieur de la bouteille) Je ne vois pas d'amour là dedans.

Homme SDF: Comme tu voudras (hoquet) mon gars. Mais je te jure que mon Noël, c'est ici (Il boit un goût et allonge sur le banc ou par terre)

Enquêter(en lui quittant) : Je me demande si je ne vais jamais trouver Noël.

( Enquêter arrive au garçon qui astique son nouveau vélo.)

Enquêter: Bonjour, je peut te poser une question : As-tu vu Noël ?

Julien (perplexe): Est-ce que c'est le nom de ton chien ?

Enquêter: Non, Noël. Tu sais, Noël.

Julien: Ah oui, je connaît. C'est quand le veille homme avec la barbe toute blanche viennent et donne des cadeaux à tout le monde. J'ai déjà eu mon cadeau, mon vélo tout terrain.
(Copain: arrête de parler, dépêche-toi !)
Mon ami vient le voir, donc je n'ai pas le temps de parler. Ciao. (Il continue à astiquer son vélo)

Enquêter: (désespérément) Ciao.

(Il approche une dame qui baille. )

Enquêter: Bonjour Madame, Je cherche pour Noël mais je ne peut pas le trouver. Est-ce que vous l'avez vu ?

Femme au foyer (elle baille toujours) : Noël ? Non, jeune homme, je suis désolée mais je suis trop occupée, je ne peut pas t'aider. Ma sœur et son marie arrivent demain avec leur petit et je dois tout nettoyer. Je dois balayer et nettoyer (une petit fille viens et l’interrompre disant « maman, maman, regarde !) Attend! Et je dois polir et laver et faire le repassage. Je vais devoir faire cuire plein de choses aussi.

Enquêter: Donc vous ne savez pas où se trouve le Noël ?

Femme au foyer: Désolée (une autre fille arrive avec un fiche de coloriage disant « maman regarde, regarde ! ») Attend ma belle! Désolée, mais je n'ai pas eu le temps d'y penser.

(Elle baille toujours. L’enquêteur s'approche Anne, qui lit des brochures)

Enquêter (sans enthousiasme): Je suppose que tu ne sait pas où se trouve Noël.

Anne: (de façon réfléchie): Noël ? J'en ai entendu parler. Maman, m'en parle de temps en temps. Elle m'a parlé de Jésus.

Enquêter (encouragé): Dit-moi ce que tu sais !

Anne: Je crois que c'est bientôt. Je sais qu'on part toujours en vacances en Espagne. Et on part demain donc ça doit être Noël.

Enquêter: Dois-je partir à l'étranger pour le trouver ?

Anne: Je ne sais pas. Je ne sais pas, mais peut-être, c'est possible.

Enquêter: Ah. Merci pour ton aide. Au revoir.

(Anne commence à lire. L’enquêteur approche une autre fille qui a plein de sacs. )

Enquêter: C'est inutile !

Julie: Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Enquêter: Je veut trouver Noël, j'ai entendu dire que c'est très spécial mais personne ne peut m'aider.

Julie: A qui as-tu demandé ?

Enquêter: A plusieurs, mais ils ne savent pas grandes choses sur le sujet.

Julie: Peut-être as-tu demandé aux mauvaises personnes. Moi, je connaît bien Noël.

Enquêter: Qu'est-ce que tu connais ?

Julie: Je l'ai entendu à l'église. C'est quand les gens donnent des cadeaux pour se rappeler que Dieu nous a donné le meilleur Don du monde. Son Don était un cadeau de Noël pour tout le monde.

Enquêter: (bien haut): LES CADEAUX !

(Tous les autres ont entendu son exclamation et approchent.)

Catherine: Si vous avez des cadeau, (montrant le cahier) voici une liste des choses que je veux.

Homme SDF: (montrant la bouteille) Avez-vous un peu plus de cela les gars ?

Julien: Je veux des accessoires pour mon vélo.

Femme au foyer: Et je veut une machine à pain et plus de temps.

Anne: Si vous avez des cadeau, je voudrais des vêtements.

Julie: (A tous) Ce cadeau de Noël pour nous n'est pas comme ces cadeaux là. Dieu nous a donné le don de Jésus, son fils unique. Jésus est né dans une ville appelée Bethléem et tout au long de sa vie, il nous a enseigné que si nous voulons être avec Dieu nous ne pouvons pas y arriver sauf si nous sommes purs et sans péché, et nous ne pouvons pas nous rendre propre et pur donc Jésus a pris nos péchés sur lui et se laissa tenté et mis à mort à notre place afin que nous puissions être propre et libre de venir à Dieu .. C'est un don de Dieu de Noël pour nous tous - Son fils unique envoyé pour nous sauver.

Tous les autres: Des Cadeaux, Nous voulons des cadeaux ! Montrez-les !

Julie: Voici, regarde. (De son sac elle prend un traité de Noël) Ces brochures parlent de la naissance et la vie de Jésus, le don de Dieu pour nous. . .

Julien (d'un ton sarcastique): C'est quoi l'usage d'un cadeau comme ça ? Au revoir. (Il s'en vas avec son vélo)

Homme SDF: Pour moi, j'ai déjà ce qui me plaît. (Il montre le bouteille) Je n'ai pas besoin des choses comme cela (hoquet) les gars. (Il s'en va trébuchement)

Femme au foyer: Ça me plaît, mais je dois d'abord terminer mes préparations et puis je reviendrai. (Elle s'en va vite)

Catherine: Oui ça a l'air de bien, (Elle hésite) mais je dois faire un peu plus de shopping avant la fermeture des supermarchés. (Elle s'en va lentement)

Anne: Excusez-moi, je dois faire ma valise.

(Julie regarde l’enquêteur)

Julie: Et toi ?

Enquêter: Je veut avoir ce don de Dieu. Peut-tu me montrer comment je peut le recevoir ?

Julie (souriant): Viens avec moi.

(Ils partent ensemble, en parlant.)

Je suis content quand c'est Noël !
Pas seulement pour les bonbons et les joujoux,
Mais Il est né Emmanuel !
Dieu l'a envoyé pour nous sauver tous
Jésus est tout-puissant !
Il est l'ami des enfants,
De mon papa et de ma maman
Et le vôtre aussi à vous les grands.
Je suis petit encore, mais qu'importe
Je sais de mon cœur, Jésus veille la porte !

Vous avez la liberté d'utiliser ce sketch gratuitement.  Mais si vous pouvez contacter l'écrivain, Marjorie Kennedy marjian@clear.net.nz pour le dire, ce sera apprecier.

jeudi 15 décembre 2011

La vérification de Jean Baptiste

« Après cela, Jésus, accompagné de ses disciples, se rendit dans la terre de Judée ; et là il demeurait avec eux, et il baptisait. Jean aussi baptisait à Énon, près de Salim, parce qu'il y avait là beaucoup d'eau ; et on y venait pour être baptisé. Car Jean n'avait pas encore été mis en prison. Or, il s'éleva de la part des disciples de Jean une dispute avec un Juif touchant la purification. Ils vinrent trouver Jean, et lui dirent : Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui. Jean répondit : Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel. Vous-mêmes m'êtes témoins que j'ai dit : Je ne suis pas le Christ, mais j'ai été envoyé devant lui. Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux ; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux : aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. Il faut qu'il croisse, et que je diminue. Celui qui vient d'en haut est au-dessus de tous; celui qui est de la terre est de la terre, et il parle comme étant de la terre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, il rend témoignage de ce qu'il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. Celui qui a reçu son témoignage a certifié que Dieu est vrai ; car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l'Esprit avec mesure. Le Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » (Jean 3.22 – 36)


Il semble dans ces versets que Jean l'apôtre a changé son sujet. Il a parlé de la conversation entre Jésus et Nicodème. Maintenant il parle encore de Jean Baptiste. On verra qu'il parle toujours du même sujet.

  1. Les disciples de Jean avaient un problème.
    1. Après sa conversation avec Nicodème, Jésus est resté à Jérusalem et il baptisait. Dans le chapitre suivant, on voit que ce sont ses disciples qui baptisaient pour lui. Et Jean Baptiste baptisait aussi dans la région. On ne connaît pas les lieux exacts des deux villes mentionnées, mais en tout cas Jésus et Jean étaient près l'un de l'autre.
    2. Or (mieux traduit : à la suite), les disciples de Jean Baptiste avaient une dispute avec un Juif (ou des Juifs selon la version) touchant la purification. Ce qui est normal, parce que Jésus a dit : « Car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère; et l'homme aura pour ennemis les gens de sa maison. » (Matthieu 10.35 - 36)
      1. Satan connaît les hommes. Ici, tôt dans le ministère de Jésus, Satan n'a choisi ni Jésus, ni ses disciples, ni Jean Baptiste comme cible. Jésus leur aurait parlé de l'importance de naître de nouveau, ses disciples étaient près de lui, et Jean Baptiste leur aurait dit : « Produisez donc du fruit digne de la repentance, et ne prétendez pas dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père! Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham. » (Matthieu 3.8 - 9) Satan a choisi comme cible les disciples de Jean, qui montrent qu'ils étaient jaloux du succès de Jésus.
      2. On ne sait pas exactement la question qu'il leur a posée. Mais on sait que la purification signifie quelque chose de diffèrent pour les Juifs. Leur foi était basée sur les lois de Moïse et leurs traditions, et non pas sur le Messie, l'accomplissement de la loi. Je pense que leur dispute était centrée sur la valeur du baptême de Jean par rapport aux traditions des Juifs. Je peux imaginer le juif qui leur a dit, « Mais cet homme, Jésus, il baptise plus de monde que Jean. Donc est-ce lui qui est mieux que vous ? »
    3. Les disciples viennent poser leur problème à Jean : « Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui. » On voit tout de suite un manque de respect pour Jésus. Ils ont utilisé le mot Rabbi pour montrer leur respect pour Jean, mais ils ne l'ont pas fait pour Jésus. Est-ce qu'ils ont mal entendu son témoignage ? Ils sont restés avec Jean. Pourquoi ? Ont-ils cru que Jean était plus important que Lui ? Ont-ils cru que Jésus n'était pas le Messie ? Ont-ils voulu continuer à aider Jean pendant son ministère, en sachant que Jésus était le Christ ?
  2. La réponse que Jean a donnée. Dans sa réponse, Jean allait montrer les erreurs de leurs pensées.
    1. « Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel. » D'abord, c'est Dieu qui donne. C'est Dieu qui choisit ses prophètes. C'est Dieu qui donne le salut aux hommes. C'est un grand privilège de servir Dieu. Jean était humble dans sa réponse. Il s'est rendu compte que c'est Dieu qui donne, et il lui avait même donné les gens qui venaient à lui pour le baptême. Ni Jean, ni nous, ne méritons ces dons de Dieu.
    2. « Vous-mêmes m'êtes témoins que j'ai dit : Je ne suis pas le Christ, mais j'ai été envoyé devant lui. » Les disciples de Jean l’ont entendu dire qu'il n'était pas le Christ. Ils étaient fidèles parce qu'il leur a montré l'importance de la repentance, de l'arrivée du Messie, et du salut. Mais Jean n'était que « celui qui est venu préparer le chemin pour Jésus. » J'imagine que, quand j’entrerai au ciel, je chercherai le pasteur qui m'a parlé du salut la première fois. Mais quand je le trouverai pour le remercier, il me dira : « Regarde Jésus là, allons le voir ensemble. » C'est ce que Jean a fait.
    3. « Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux ; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux : aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. » Au mariage, le témoin du marié est-il aussi heureux que le marié à ce moment de joie ? Oui, même si ce n'est pas son propre mariage. Pour Jean qui suit Jésus, il est heureux que de plus en plus de monde suive Jésus plutôt que lui. Et nous, sommes-nous heureux en voyant le succès des autres chrétiens ? Jean dit que tout se passe comme prévu.
    4. « Il faut qu'il croisse, et que je diminue. » Quelle déclaration ! Et c'est ce qui s'est passé. Ces versets sont les derniers mots de Jean avant son emprisonnement. Peu après il était tué. Jean a dit aux disciples que oui, de plus en plus de gens allaient vers Jésus, et ça allait continuer. Et c'est vrai. Ça continue toujours. Aujourd'hui, la Bible est le livre le plus vendu du monde. Le nom de Jésus a été prêché à tous les groupes ethniques. Cela reste de même pour nous aujourd'hui. On doit élever le nom de Jésus et diminuer le nôtre, parce que c'est lui qui nous donne le pouvoir de travailler pour lui. A lui soit toute la gloire.
  3. Jean donne plus de détails concernant Jésus.
    1. « Celui qui vient d'en haut est au-dessus de tous; celui qui est de la terre est de la terre, et il parle comme étant de la terre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous. » Ces mots suivent bien les mots de Jésus quelques versets avant : « En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu; et vous ne recevez pas notre témoignage. Personne n'est monté au ciel, si ce n'est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel. » (Jean 3.11, 13) Jésus pouvait parler des choses célestes. Jean n'était qu'un vase de terre (2 Corinthiens 4.7). Son corps périrait, il rentrerait dans la poussière (Job 34:15). Jean n'a pas vu le ciel, mais il allait le voir.
    2. « Il rend témoignage de ce qu'il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. Celui qui a reçu son témoignage a certifié que Dieu est vrai ; car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l'Esprit avec mesure. »
      1. Jean a proclamé que personne n'a reçu son témoignage et puis il a dit qu'il y avait des gens qui l'ont reçu. Y a-t-il une contradiction ? Bien sûr que non. Dans les années quatre-vingt-dix, un homme nommé David Koresh, avait une secte appelée les Branches Davidians. Il a bâti une enceinte dans une ville du Texas. Il avait à peu près 80 adeptes, mais on peut dire que les Texans ne le suivaient pas, car par rapport à la population du Texas, ce n'est pas un gros pourcentage.
      2. Ceux qui ont reçu le témoignage de Jésus ont certifié que Dieu est vrai, donc ceux qui n'ont pas cru ses paroles ont dit que Dieu était un menteur. « Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même; celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur, puisqu'il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à son Fils. » (1 Jean 5.10)
      3. Dieu a envoyé Jésus grâce à son amour pour l'homme. Jésus avait la même connaissance que Dieu. Dieu ne lui a pas donné une partie de son Esprit, mais cent pour cent. Jésus a montré qu'il connaissait toutes choses.
    3. « Le Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains. »
      1. Dieu aime son Fils. Il a cru en Lui. C'est pourquoi il lui a donné toutes choses. Il était satisfait par le travail de son Fils (Esaïe 53). C'est encourageant la confiance que le Père a dans le Fils. « Aime » est au présent, ce qui signifie que Dieu l'a aimé tout le temps, même quand il était sur la croix.
      2. 2. Aux parents d'aujourd'hui, aimez vos enfants. Souvent cela signifie que l'on doit les punir. On doit les voir souffrir. C'est dur, mais pensez combien c'était dur pour Dieu. Nos enfants vont atteindre l'âge où on doit remettre toutes choses entre leurs mains. C'est-à-dire qu'ils doivent être libres de faire leurs propres choix, même si c'est le mauvais choix.
    4. « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » Donc Jean résume et confirme les paroles de Jésus à Nicodème ; s'il vous plaît, croyez au témoignage de Jean et de Jésus, et des milliers de chrétiens au travers du temps [« Afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. » (Matthieu 18.16, 2 Corinthiens 13.1, 1 Timothée 5.19)] Jésus, le Fils de Dieu et Dieu même est venu pour donner sa vie pour mes péchés, pour vos péchés. Mettez votre confiance en lui pour avoir la vie éternelle et puis servez-le et partagez cette bonne nouvelle avec les autres.

lundi 12 décembre 2011

Jésus et Nicodème (4) - la lumière

« Et ce jugement c'est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées ; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu'elles sont faites en Dieu. » (Jean 3.19 – 21)


Dans ces versets, Jésus continue sa conversation avec Nicodème. (pour voir l'étude précedente, cliquez ici) Il explique comment on peut entrer dans le royaume de Dieu, donc comment on peut être sauvé. Jésus lui a parlé de la nouvelle naissance. Puis il lui a expliqué qu'il parle des choses spirituelles. La dernière fois, on a regardé l'importance de croire en Jésus. Regardez encore les versets précédents : « Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n'est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. » (Jean 3.17 — 18) Dans le passage pour cette étude, Jésus continue à parler sur le sujet du jugement et il nous montre pourquoi il y a des gens qui ne veulent pas être sauvés.

  1. D'abord, qui est cette lumière qui est venue. C'est clair que ce verset parle de Jésus. Regardez le début de cet évangile. « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue. Il y eut un homme envoyé de Dieu : son nom était Jean. Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n'était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière. Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. » (Jean 1.1 – 9)
  2. La préférence des hommes. « Les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière. » La première raison pour laquelle les hommes ne croyaient pas en Jésus, c'est que les hommes ont choisi de rester dans les ténèbres.
    1. On prend l'exemple à l'époque de Jésus. Jésus a fait beaucoup de miracles. Il a enseigné sur le royaume de Dieu. Y avait-il des milliers de convertis ? Non, on voit à la fin de son ministère qu'il n'y avait que 500 hommes qui lui sont restés fidèles. « Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. » (1 Corinthiens 15.6) Il n'y en eut que 120 à la première réunion des membres : « En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des frères, le nombre des personnes réunies étant d'environ cent vingt. » (Actes 1.15) Donc même avec la présence du Fils de Dieu parmi eux, la plupart des hommes qui l'ont vu et qui l'ont entendu n'ont pas cru en lui. Ces hommes et beaucoup d’hommes aujourd’hui ne veulent pas croire en lui.
    2. Ils ont préféré être ainsi parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Les pharisiens étaient aussi un exemple d'une secte, dont Nicodème faisait partie. Ils ont préféré les ténèbres de leurs traditions parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Voyez comment Jésus l'a fait remarquer : « . . . . Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d'ossements de morts et de toute espèce d'impuretés. Vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au dedans, vous êtes pleins d'hypocrisie et d'iniquité. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les sépulcres des justes, et que vous dites : Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne nous serions pas joints à eux pour répandre le sang des prophètes. Vous témoignez ainsi contre vous-mêmes que vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes. . . » (Matthieu 23.13 — 36) Vous savez il y a un système de grotte énorme, appelée grotte du Mammouth dans l'état du Kentucky, qui est de loin le plus grand réseau souterrain au monde avec près de 600 km explorés. Dans cette grotte habite une espèce de poisson aveugle. Il n'a plus les yeux. Mais il peut ressentir la lumière parce que lorsqu'il y en a, il s'enfuit. Il a vécu dans les ténèbres jusqu'à ce qu’il devienne impossible pour lui de voir. Cela est une possibilité pour les hommes d'aujourd'hui. Ils peuvent rester dans les ténèbres jusqu'au moment où ils ne sortent plus et ils n'ont plus les yeux spirituels. Tout simplement ces gens aiment le péché. 
  3. Une autre raison pour leur décision de ne pas croire c'est qu'ils haïssent la lumière. Dans la langue originale, le verbe « faire » est un participe présent, qui parle de quelqu'un qui pèche par habitude, à plusieurs reprises. Le péché c'est sa façon de vivre. Il hait l'évangile, la Bible, d’aller à l'église, tout ce qui concerne la vérité de son péché. Cela ne veut pas dire que ces hommes ne peuvent pas être religieux. Comme les pharisiens, ils peuvent aimer les fausses religions. Surtout ils n'aiment pas ce qui montre leurs péchés tel qu'ils sont.
  4. La troisième raison pour laquelle ces hommes ne voulaient pas croire en Jésus et venir à la lumière : « de peur que ses œuvres ne soient dévoilées ». De venir dans la présence de Dieu et de Son Fils, nous dévoile. Regardez « Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus, et dit : Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur. » (Luc 5.8) Esaïe se trouve dans la présence de Dieu disant « Alors je dis : Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j'habite au milieu d'un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l'Éternel des armées. » (Esaïe 6.5) Les gens dans ce verset ne veulent pas admettre devant le monde et eux-mêmes qu'ils sont pécheurs. Ils ne veulent pas admettre qu'ils méritent l'enfer. Leur amour pour le péché va les emmener jusqu'à la mort éternelle. Je voudrais vous raconter l'histoire de la façon dont un Esquimau tue un loup. Le compte est macabre, mais il offre un aperçu nouveau sur la consommation, autodestructrice du péché. D'abord, l'esquimau enduit sa lame de couteau avec du sang animal et la laisse geler. Puis il ajoute une autre couche de sang, et un autre, jusqu'à ce que la lame soit complètement cachée par le sang gelé. Ensuite, le chasseur fixe son couteau dans la neige avec la lame visible. Quand un loup, dont le nez est sensible à la source de l'odeur, découvre l'appât, il le lèche, en goûtant le sang frais congelé. Il commence à lécher plus vite la lame, de plus en plus vigoureusement, jusqu'à ce que le tranchant soit nu. Le loup est fébrile maintenant, et il lèche la lame de plus en plus fort dans la nuit arctique. Si grande est sa soif de sang que le loup ne remarque pas la piqûre de la lame nue sur sa propre langue, et il ne reconnaît pas l'instant où son insatiable soif est satisfaite par son propre sang chaud. Son appétit carnivore aspire un peu plus, jusqu'à ce que l'aube le trouve mort dans la neige ! C’est une chose terrible que les gens peuvent être « consommés par leurs propres convoitises ». Seule la grâce de Dieu nous garde du destin du loup.
  5. Heureusement, il y a ceux qui viennent à la lumière. « Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu'elles sont faites en Dieu. » Il y a des gens qui ont un changement d'avis. Ils veulent changer leur vie pécheresse. Cela est appelé la repentance. J'ai entendu une bonne définition de la repentance, c'est quand on voit nos péchés de la même façon que Dieu les voit. Cette repentance les emmène vers la lumière. C'est là où ils trouvent le salut. Ils s'approchent de Dieu ouvertement. Ils veulent que ce soit évident que leurs œuvres, leur façon de vivre ont changé. Ça ne s'arrête pas là, car ils continuent à s'approcher de Dieu pour le pardon du péché afin qu'ils puissent être guidés par l'Esprit de Dieu. Ils haïssent le péché. Ils aiment la vérité, la Bible, l'évangile, l'église de Dieu. C'est la fin de cette conversation avec Nicodème, et je crois que c'était suffisant pour lui, parce qu'il est devenu un disciple de Jésus, bien qu'il le garde secret au début. Nicodème s'est rendu compte qu'il était pécheur. Il ne pouvait même pas garder la loi de Moïse. Jésus lui a dit qu'il faut changer, renaître, et cela est un changement spirituel. Il faut s'approcher de la lumière. Il faut croire en Jésus, le Fils de Dieu. Après cela, on a la vie éternelle. Comment voyez-vous vos propres péchés ?

lundi 28 novembre 2011

Jésus et Nicodème (3) - le serpent et le Fils de l'homme

« Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n'est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. » (Jean 3.14 – 18)

Jésus continue son discours avec Nicodème sur le sujet de « comment entrer dans le royaume de Dieu ». Pour voir l'étude précédente, cliquez ici

  1. « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé. . . » 
    1. Il faut revisiter l'histoire de Moïse et des serpents.  Moïse est sorti d'Égypte avec le peuple d'Israël.  Après un certain temps dans le désert, les gens ont péché. Ils ont critiqué Dieu et Moïse.  Donc Dieu a envoyé contre eux des serpents (des serpents brûlants) venimeux et beaucoup sont morts.  Le peuple a demandé à Moïse de prier le Seigneur en sa faveur.  Le Seigneur lui a dit « Façonne un serpent de métal et fixe-le sur une perche.  Quiconque aura été mordu et le regardera aura la vie sauve. »  Alors, examinons quelques points concernant cette histoire : 
      1. Les Israélites ont péché et la punition était les serpents qui représentaient leurs péchés.   
      2. Dieu n'a pas enlevé tous les serpents.  Il a donné une manière pour être sauvé.  Ils devaient regarder le serpent pour être sauvés.  Si quelqu'un ne le regardait pas, il mourait et après la mort, c'était trop tard. 
      3. Ainsi, quand quelqu'un était mordu, il se rendait compte qu'il ne pouvait rien faire par lui-même ; donc par la foi, il regardait le serpent sur une perche, et il était sauvé. 
    2. Depuis Adam, l'homme péchait.  Tous les êtres humains ont été mordus par le serpent, Satan, et nous avons tous le poison du péché à l'intérieur de nous-mêmes.  On est condamné à l'enfer brûlant. On ne peut rien faire pour nous sauver. Mais Dieu nous a donné Jésus, qui a été cloué sur la croix, « Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. »  (2 Corinthiens 5.21) 
  2.  « afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » 
    1. Ce verset très connu est très utile pour parler aux autres du salut.  D'abord, « Car Dieu. . . » Donc Dieu existe.    
    2. « Dieu a tant aimé le monde. . . » Ce que l'on a en commun c'est que l'on est tous pécheurs. (Romains 3.23) « Quiconque croit en lui. . . »: il n'y a personne qui est exclu, Jésus est mort pour les péchés de tout le monde, mais chacun doit faire son propre choix. 
    3. Dieu a tant aimé le monde. . . »  Dieu aime sa création.  L'amour pousse vers l'action.  On n'a rien à faire pour mériter cet amour.  Je voulais vous lire cette lettre d'amour.  « Cher Matthieu, Je voudrais te demander pardon infiniment pour avoir rompu nos fiançailles. Je ne puis te dire le grand regret que je ressens, et comment j'ai vécu ces derniers moments sans toi.  Malgré cette énorme erreur, je veux que tu saches que tout cela ne vaut rien en comparaison de ce que je ressens vraiment pour toi.  Matthieu, je t'aime.  J'aurais dû te le dire avant.  Tu es le seul que j'aimerai, sans toi je ne peux pas continuer.  Tu me fais vivre et respirer.  Cette lettre d'amour est écrite à l'encre de mes sentiments, mes sentiments pour toi qui sont si forts et si sincères. . .par ces quelques lignes amoureuses, je voudrais te dire et te faire ressentir combien je t'aime et combien je serai heureuse de t'avoir encore dans ma vie.  Je veux être à tes côtés dans les moments de bonheur et dans les moments plus difficiles.  Je souhaite aussi qu'un jour, enfin, nous devenions mari et femme.  J'ai confiance en toi comme jamais dans ma vie je n'ai eu confiance. . . Je t'aime d'un amour éternel. . . Je t'embrasse tendrement.  Ta chérie, Mathilde.  P.-S.  Félicitations pour avoir gagné à la loterie. »  Ce n'est pas comme ça avec Dieu.  Il nous a aimé quand nous étions rebutants.
    4. L'action que Dieu a fait pour montrer son amour, c'est « qu'il a donné son Fils unique ». L'amour pousse à l'action.  L'amour donne. 
    5. C'était « . . .son Fils unique. »  Nous sommes des enfants de Dieu, donc il y avait quelque chose de particulier concernant Jésus.  Il était le fils de Dieu et Dieu même.     
    6. Dieu a fait cela « afin que quiconque croit en lui » ait la vie éternelle.   
    7. Dès que l'on croit, on a « la vie éternelle ».  On ne peut pas la perdre.   
  3.  « Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. » 
    1. Jésus n'est pas venu comme un juge.  Il aurait pu l'être, parce qu'il était sans péché. « Comme ils continuaient à l'interroger, il se releva et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle (sur la femme adultère prise en flagrant délit). Et s'étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu'aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Alors s'étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit : Femme, où sont ceux qui t'accusaient ? Personne ne t'a-t-il condamnée ? Elle répondit : Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus : va, et ne pèche plus. » (Jean 8.7 – 11)  Jésus n'est pas venu pour trouver tous les pécheurs.  En fait Jésus les connait déjà.  Jésus a démenti l'attente populaire de cette époque là soutenant que le Messie allait venir tuer les païens.   
    2. Jésus est venu pour que le monde soit sauvé par lui.  « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie.  Nul ne vient au Père que par moi. »  (Jean 14.6)   
  4. « Celui qui croit en lui n'est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. »  
    1. On voit ici l'importance de cette croyance.  Si on ne croit pas en lui, on est jugé.  Si on croit en lui, on n'est point jugé. 
    2. Qu'est-ce que cela veut dire « croire » ?  
      1. Aujourd'hui. . . la définition du mot : « croire » verbe : estimer comme vrai ; être persuadé de la réalité ; avoir foi dans une religion ; une doctrine philosophique ; estimer sincère une personne ; croire quelque chose ou quelqu'un : supposer, imaginer ; croire : s'en rapporter à ; croire + infinitif : estimer, penser que ; croire que : considérer comme probable ; croire à : accorder sa conviction ; croire en quelqu'un : accorder sa confiance.   
      2. En grec le mot « croire » signifie simplement « avoir la foi ».   
      3. Donc c'est un choix d'avoir la foi que Jésus est celui 'qui a dit'. 
    3. Celui qui croit en Jésus n'est point jugé.  Le prix de nos péchés est payé.  Jésus a payé la dette, quand on croit en lui, on accepte ce paiement et on n'est pas condamné.   
    4. Celui qui ne croit pas en Jésus est déjà jugé.  Cela est le choix par défaut.  Comme avec les ordinateurs, il y a des options qui sont déjà choisies par défaut.  Ceux qui sont jugés vont en enfer malgré le fait que Jésus ait payé le prix.  Ils vont en enfer, non pas parce qu'ils ont cru en d'autres dieux, non pas parce qu'ils sont pécheurs, mais parce qu'ils n'ont pas cru en Jésus. Il y avait des pionniers qui ont fait leur chemin à travers les États-Unis vers un endroit éloigné qui avait été ouvert à la colonisation. Ils ont voyagé dans des chariots couverts tirés par des bœufs, et la progression était lente. Un jour, ils ont été horrifiés de voir une longue traînée de fumée à l'ouest, s'étendant sur des miles à travers la prairie, et bientôt il était évident que l'herbe séchée brûlait férocement et le feu se dirigeait vers eux rapidement. Ils avaient traversé une rivière la veille, mais il était impossible d'y revenir avant que les flammes soient sur eux. Un seul homme semblait savoir ce qu'il pouvait faire. Il ordonna de mettre le feu à l'herbe derrière eux. Puis, quand un espace était brûlé, tout le monde s'y précipitait. Alors que les flammes rugissaient vers eux venant de l'ouest, une petite fille criait, terrorisée : « Êtes-vous sûr que nous ne mourrons pas tous par le feu ? » Le chef répondit : « Mon enfant, les flammes ne peuvent pas nous rejoindre ici, car nous sommes là où le feu est déjà passé ! »  Quelle image du croyant qui est sûr de Christ !  Les feux du jugement de Dieu ont déjà brûlé sur Jésus, et tous ceux qui sont en Christ sont en sécurité pour toujours, car ils restent maintenant là où le feu est déjà passé. Jésus est notre refuge.  Croyez-vous en lui, pour être sauvé ? (la prochaine étude

vendredi 11 novembre 2011

Jésus et Nicodème (2) - le témoignage de Jésus

« Nicodème lui dit : Comment cela peut-il se faire ? Jésus lui répondit : Tu es le docteur d'Israël, et tu ne sais pas ces choses ! En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu ; et vous ne recevez pas notre témoignage. Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ? Personne n'est monté au ciel, si ce n'est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel. »  (Jean 3.9 – 13)

Nicodème continue son discours avec Jésus.  Jésus vient de lui expliquer dans les versets précédents qu'il faut naître de nouveau pour voir le royaume de Dieu (pour lire l'étude précedente, cliquez ici).  Jésus lui a parlé de choses spirituelles.  

  1. Nicodème ne comprend pas. 
    1. Nicodème n'a pas compris ce que Jésus lui disait.  Au moins il a eu le désir de le connaître et donc il a demandé encore une fois plus de détails. 
    2. Jésus montre la tristesse de la situation.  Voici, un homme qui était un professeur de la loi et un juge concernant la religion des juifs, mais il ne savait même pas comment entrer dans le royaume de Dieu.  Il avait la responsabilité d’enseigner aux autres ce qu'il n'avait pas expérimenté lui-même.     
  2. La sûreté de leur témoignage.  « Nous rendons témoignage. . . » 
    1. « Nous disons. . . » Pourquoi « nous » ?  Jésus ne parle pas que pour lui seul, mais pour ceux de son époque : Jean Baptiste, les disciples.  En plus ils ne l'ont pas gardé en secret, mais ils l'ont partagé avec le monde.  Est-ce que « nous disons » la vérité aux gens autour de nous ? 
    2. « Nous savons. . . »  Jésus a utilisé le même mot que Nicodème a utilisé au verset 2.  Nicodème a dit « Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n'est avec lui. »  Maintenant Jésus va lui répondre avec ce qu'ils savent.   
    3. « Nous avons vu. . . »   Ils n'ont pas parlé de ce qu'ils ont entendu ou ce qu'ils ont lu dans un livre.  Ils ont parlé de ce qu'ils ont expérimenté.  Surtout Jésus qui a le plus de connaissance avec le royaume de Dieu.   
  3. « Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ? »   
    1. Jésus lui a parlé du vent, de l'eau, de la chair, mais Nicodème n'a pas bien compris ces choses-là.  Comment peut-il souhaiter comprendre les choses spirituelles ?  On voit ici une chose important concernant les non-croyants.  Souvent ils veulent discuter sur les choses spirituelles de la Bible, mais s'ils ne sont pas croyants, ce n'est pas la peine de discuter avec eux sur ces choses, d'abord parlez avec eux de la Foi et de leur salut. 
    2. Cela montre aussi l'importance de croire ce que la Bible dit concernant les choses physiques.  Si vous ne croyez pas à la création selon la Bible, comment pouvez-vous croire ce que la Bible dit concernant le salut par la foi en Jésus ?   
    3. Mais dans le contexte Jésus parle des exemples qu'il a utilisés pour illustrer les choses spirituelles. Si Nicodème ne comprenait pas ces choses-là, et les images que Jésus a utilisées comment Jésus pouvait-il parler plus directement des choses spirituelles ? 
  4.  « Personne n'est monté au ciel, si ce n'est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel. » 
    1. Et Élie qui est monté au ciel dans un tourbillon (2 Rois 2.11), et Hénoc qui « a marché avec Dieu ; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit. »  (Genèse 5.24)  C'est vrai que ces deux hommes ont été élevés au ciel, mais ils ne l’ont pas fait par leur propre pouvoir, c'est Dieu qui les a fait monter au ciel. De toute façon, Jésus parle dans le contexte de quelqu'un qui est monté et descendu.  Nous ne pouvons pas nous approcher de Dieu dans nos péchés, donc Dieu est venu jusqu'à nous. 
    2. Jésus est descendu jusqu'à nous. En fait il l'a fait à plusieurs reprises.  C'était lui qui s'est promené avec Adam et Ève, c'est lui qui a parlé à Abraham, c'est lui qui a lutté avec Jacob (Genèse 32).  Dans les écritures de l'Ancien Testament, Dieu est plutôt présenté comme étant quelqu'un qui. . .  
      1. . . . nous écoute.  « que mon peuple, qui est appelé de mon nom s'humilie, et prie et cherche ma face, et revienne de ses mauvaises voies, moi aussi j'écouterai des cieux, et je pardonnerai leur péché, et je guérirai leur pays. » (2 chroniques 7.14) 
      2. . . . nous regarde.  « Dieu des armées, reviens donc! Regarde du haut des cieux, et vois! Considère cette vigne! » 
      3. . . . nous parle.  « Tu descendis sur la montagne de Sinaï, tu leur parlas du haut des cieux, et tu leur donnas des ordonnances justes, des lois de vérité, des préceptes et des commandements excellents. » (Néhémie 9.13) 
      4. . . .nous a envoyé des choses. « Il m'enverra du ciel le salut, tandis que mon persécuteur se répand en outrages ; Dieu enverra sa bonté et sa fidélité. » (Psaume 57.4) 
      5. Mais ici, Jésus est descendu du ciel, Dieu est venu du ciel. 
    3. « … le Fils de l'homme qui est dans le ciel. » 
      1. D'abord il est appelé le Fils de l'homme. Jean a déjà utilisé ce titre pour Jésus: « Et il lui dit: En vérité, en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l'homme. » (Jean 1.51) Jean ne l'utilise que 11 fois dans son évangile (Matthieu- 30, Luc- 26 Marc- 14). Et chaque fois, comme dans tous les évangiles, Jésus l'utilise en parlant de lui-même. Il montre les deux côtés de Jésus. 
        1. Comme le Messie « Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu'un de semblable à un fils de l'homme ; il s'avança vers l'ancien des jours, et on le fit approcher de lui. On lui donna la domination, la gloire et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit. » (Daniel 7.13 – 14) et comme un Prophète « Il me dit: Fils de l'homme, tiens-toi sur tes pieds, et je te parlerai. Dès qu'il m'eut adressé ces mots, l'esprit entra en moi et me fit tenir sur mes pieds ; et j'entendis celui qui me parlait. Il me dit: Fils de l'homme, je t'envoie vers les enfants d'Israël, vers ces peuples rebelles, qui se sont révoltés contre moi ; eux et leurs pères ont péché contre moi, jusqu'au jour même où nous sommes. » (Ézéchiel 2.1 – 3) 
        2. Mais aussi son humanité, il montre sa relation avec toute l’humanité. 
      2. Ce même fils de Dieu est dans le ciel.  Attendez !  N'avons-nous pas déjà dit que Jésus était le Fils de l'homme mentionné dans ce verset ?  Comment est-il sur la terre et au ciel en même temps ? Parce qu'Il est Dieu et homme en même temps.   (voir la prochain)

vendredi 4 novembre 2011

Jésus et Nicodème (1) - naît de nouveau

Mais il y eut un homme d'entre les pharisiens, nommé Nicodème, un chef des Juifs, qui vint, lui, auprès de Jésus, de nuit, et lui dit : « Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n'est avec lui. » Jésus lui répondit : « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. » Nicodème lui dit : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ? » Jésus répondit: « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit. Ne t'étonne pas que je t'aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit. » (Jean 3.1 – 8)

  1. L'homme qui venait.  « Mais il y eut un homme d'entre les pharisiens, nommé Nicodème, un chef des Juifs, qui vint, lui, auprès de Jésus, de nuit, et lui dit. . . » (verset 1) 
    1. Voici l'histoire de Nicodème.  C’était un pharisien et même un chef des Juifs.  Selon l'histoire il était très riche.  Son nom signifie « Vainqueur parmi ses peuples ».  Pour suivre son but dans cet évangile (Jean 20.31), Jean donne l'histoire de cette rencontre entre un homme riche, éduqué, religieux… un homme idéal pour les juifs, avec Jésus.   
    2. Cet homme a suivi Jésus.  Il est mentionné dans Jean 7.50 (où il a pris la défense de Jésus) et Jean 19.39 (où il a apporté les parfums pour son enterrement). 
    3. Il est venu pendant la nuit, pourquoi ?  Peut-être était-il occupé pendant la journée.  Je ne pense pas.  En lisant les derniers chapitres, je crois que le mécontentement que les pharisiens ont eu envers Jésus était si fort que Nicodème avait peur de s’en approcher.  Heureusement, il a trouvé l'occasion de parler avec Jésus même pendant les heures nocturnes.   Aujourd'hui, on peut le trouver à tout instant.           
  2. La déclaration qu'il a faite : « Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n'est avec lui. » 
    1. Il l’a appelé : « Rabbi ».  Cela signifie « maître » et montre du respect pour Jésus. 
    2. Cela nous montre au moins que le sanhédrin avait bien compris que Jésus était quelqu'un de spécial. « Docteur » signifie professeur.   Donc ils savaient que Jésus était un maître qui venait de Dieu.   
    3. Comment l'ont-ils su ?  Grâce aux miracles qu'il a faits.  Cela sera très important plus tard. Les miracles que Jésus a faits sont la preuve qu'il était le Christ, le fils de Dieu. 
  3. La réponse de Jésus.  « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. » 
    1. Jésus a répondu à la question que Nicodème n'avait même pas encore posée.  Il sait tout. 
    2. Jean introduit pour la première fois dans son évangile le concept « naître de nouveau ». Littéralement, en grec, on « naît d'en haut ».  En parlant de « naître de nouveau », on voit un changement radical.   
    3. Sans ce changement d'en haut, on ne peut pas voir le royaume de Dieu.  Donc on ne peut pas même comprendre les choses spirituelles, l'autorité de Dieu.  On ne peut pas entrer aux cieux.   
  4. La question que Nicodème a posée.  « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ? » 
    1. Donc, Nicodème n'a pas compris la réponse de Jésus.  Ce qui est normal.  Mais Nicodème a fait ce qui est bien, il l'a admis et il a demandé l’explication.    
    2. Si on ne comprend pas, posons des questions. Cela est la seule façon d'arriver à comprendre. 
  5. La réponse que Jésus a donnée.  « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit. » 
    1. Jésus a encore dit : « En vérité, en vérité » pour dire que ce qu'il allait dire était vrai (du béton).   
    2. Jésus a dit qu'il faut naître d'eau et d'Esprit pour entrer dans le royaume de Dieu.  Qu'est-ce qu'il veut nous dire « naître d'eau » ?  Il y a plusieurs explications. 
      1. Jésus parle-t-il du baptême ?  Non, c'est clair dans la Bible que le baptême n'est pas obligatoire pour le salut.  Plus loin dans ce chapitre, Jésus le clarifie.  « Celui qui croit en lui n'est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. »  (Jean 3.18) Donc Jésus ne parle pas du baptême. 
      2. Jésus parle-t-il de la naissance physique de quelqu'un ?  Plusieurs pensent que Jésus parle de l’accouchement d'un bébé, donc pour dire qu'il faut être né deux fois, une fois physiquement et une fois spirituellement.  Cela est plus probable. Mais le problème que j'ai avec cette pensée concerne ceux qui sont mort-nés.  C'est clair dans la Bible que les enfants, les bébés, ceux qui n'ont pas la possibilité de comprendre le salut, sont sauvés, en sécurité.  Je peux vous citer des versets et des passages bibliques qui le montrent.  Mais il est possible que Jésus ne parle pas de ces gens parce qu'ils n'ont pas la capacité de croire en Jésus.    
      3. Il y a une autre possibilité.  N'oubliez pas que Nicodème était un chef religieux.  Il connaissait bien la loi et les coutumes des juifs.  Le lavage (purification) avec l'eau était utilisé souvent par les juifs.   
        1. Le sacrifice d'une vache rousse dans l'Ancien Testament (Nombres 19).  « Un homme pur recueillera la cendre de la vache, et la déposera hors du camp, dans un lieu pur; on la conservera pour l'assemblée des enfants d'Israël, afin d'en faire l'eau de purification. C'est une eau expiatoire. »  (Nombres 19.9) La cendre de cette vache était mélangée avec l'eau pour la purification.  Les gens ne peuvent pas entrer dans le temple sans avoir été lavés.   
        2. Ceux qui sont proclamés impurs devaient sortir du camp des Israélites et se laver avec de l'eau avant de pouvoir retourner dans le camp. 
        3. Nicodème a bien connu l'eau qui purifie.  Comme quelqu'un ne pouvait pas entrer dans le camp sans être purifié par l'eau, quelqu'un ne peut pas entrer dans le royaume de Dieu sans être purifié spirituellement.  Donc, Jésus parle du fait d'être lavé, rendu complètement pur, qui est la signification de « naître d'eau » ?  C'est possible.   
      4. Ce qui est sûr, c'est qu'il faut renaître pour être sauvé, et cette « renaissance » est faite par l'Esprit.  Cela représente un changement à l’intérieur. 
    3. « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit. » Jésus a expliqué que ce qui est né de la chair va être aussi chair.  Cela reste pollué par le péché de ce monde. Mais ce qui est né de l'Esprit va être Esprit.  Quand notre esprit est né de l'Esprit qui est saint, cela reste aussi saint, propre et pur que le Saint-Esprit.  Quelle assurance que notre salut ! Il n'y a rien qui peut rendre notre esprit impur.       
  6. Jésus donne plus de précision sur l'Esprit.  « Ne t'étonne pas que je t'aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit. »   
    1. Évidemment, Nicodème était étonné par les paroles de Jésus.  Donc Jésus donne une illustration du vent.  (Notez : le mot « vent » et « esprit » sont le même mot grec) On peut entendre le bruit du vent (autre note : le mot original pour le bruit est « la voix »).  Mais l’on ne sait pas l'origine ou la destination.  Mais on sait qu'il existe.   
    2. C'est pareil avec l'esprit.  On ne peut pas voir l'esprit.  Personne ne l'a jamais vu.  Dans la Bible quelques hommes qui ont vu Dieu, on vu plutôt l’éclat de sa gloire.  Mais on sait que l'esprit existe parce que l'on peut voir l’œuvre de l'esprit dans l'homme.  Il peut faire des changements incroyables dans les êtres humains.   On peut donner plusieurs exemples de vies changées par le travail de l'Esprit.  J'ai entendu l'histoire d'un père et de son fils qui étaient dans un bâtiment qui a pris feu.  Il y avait de la fumée partout, mais le père a trouvé un trou dans le sol par lequel il a pu sortir de l’étage brûlant.  Il a sauté dans le trou et a demandé à son fils de le suivre.  Le fils ne pouvait plus voir son père, mais il a entendu sa voix disant « Saute ! Saute ! »  Il a répondu, « Mais papa, je ne te vois pas ».  Le père a dit, « Je te vois, et c'est tout ce qui importe ! »   
    3. On peut aussi voir comment est la vie d'un chrétien qui se laisse diriger par l'Esprit.  On ne sait pas où il va.  (Ecclésiastes 11.5) L'esprit le guide où il veut.  On ne sait pas où l'esprit va l’emmener.  Mais on peut entendre le bruit.  « Ces gens, qui ont bouleversé le monde, sont aussi venus ici…»  (Actes 17.6)   (lire la prochaine cliquez ici)

mercredi 2 novembre 2011

Jésus chasse les vendeurs du temple.

« Après cela, il descendit à Capernaüm, avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils n'y demeurèrent que peu de jours. La Pâque des Juifs était proche, et Jésus monta à Jérusalem. Il trouva dans le temple les vendeurs de bœufs, de brebis et de pigeons, et les changeurs assis. Ayant fait un fouet avec des cordes, il les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il dispersa la monnaie des changeurs, et renversa les tables ; et il dit aux vendeurs de pigeons : “Ôtez cela d'ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic”. Ses disciples se souvinrent qu'il est écrit : Le zèle de ta maison me dévore. Les Juifs, prenant la parole, lui dirent : Quel miracle nous montres-tu, pour agir de la sorte ? Jésus leur répondit : Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. Les Juifs dirent : Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras ! Mais il parlait du temple de son corps. C'est pourquoi, lorsqu'il fut ressuscité des morts, ses disciples se souvinrent qu'il avait dit cela, et ils crurent à l'Écriture et à la parole que Jésus avait dite. Pendant que Jésus était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en son nom, voyant les miracles qu'il faisait. Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu'il les connaissait tous, et parce qu'il n'avait pas besoin qu'on lui rendît témoignage d'aucun homme ; car il savait lui-même ce qui était dans l'homme. » (Jean 2.12 – 25)

Jésus venait de faire son premier miracle. Il est parti des noces de Cana en Galilée et il est descendu à Capernaüm. Capernaüm sera le siège pendant son ministère. On ne sait pas pourquoi il a emmené sa famille avec lui pour ce voyage. Peut-être voulait-il montrer la ville pour que sa famille y soit plus à l'aise. Ils n'y sont pas restés longtemps avant de partir à Jérusalem pour la Pâque. Ce pèlerinage était obligatoire pour les hommes juifs et pour les femmes qui en étaient capables. Dans ce passage, on voit rarement la colère de Jésus. La colère n'est pas un péché. « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable. » (Éphésiens 4.26 - 27)  

  1. La raison de sa colère. L'injustice. 
    1. Pendant des années, le temple est devenu un marché. Des milliers de personnes sont venues pour cette fête. C'était difficile d'apporter des animaux pour les sacrifices sur une telle distance. Pourquoi ne pas les acheter au temple ? Aussi doit-on avoir de l'argent pour payer la taxe du temple. Donc il faut l'échanger. Selon l'histoire des juifs, les souverains sacrificateurs ont permis l'installation de ce marché sur le site de temple. Ce qui s'est passé, c'est que les changeurs ont mis des taux de change très élevés. Pour ceux qui ont apporté leur propre animal, les prêtres le déclaraient impur afin que les gens dussent en acheter un autre à prix élevé. Cette injustice a mis en colère Jésus. 
    2. L'injustice doit nous mettre en colère aujourd'hui. Quand on voit les autres maltraités, la parole de Dieu brocardée, le christianisme moqué, cela doit nous mettre en colère. Si on reste indiffèrent des injustices dans le monde d’aujourd'hui, si on ne ressent rien, on a besoin de renouveau (remettre le feu à l’intérieur).   
  2. Le résultat de sa colère. L'action.  
    1. En voyant cette injustice, Jésus a réagi. Il a fait un fouet de cordes (qui sont là pour les animaux)  et il les a tous chassés hors du temple. Quelle réaction ! Jésus a chassé les animaux et les vendeurs. Il a dispersé la monnaie des changeurs et renversé leurs tables ! Il a insisté pour que les vendeurs de pigeons s'en aillent aussi. Bien sûr quelqu'un qui frappe avec acharnement d'un côté et de l’autre peut vider la cour. Il a bien résolu le problème. 
    2. Le résultat de notre colère. 
      1. On ne doit pas ne rien faire. Comme le verset que j'ai cité ci-dessus : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère. » (Éphésiens 4.26) La mauvaise réponse à la colère est de ne rien faire. Cela signifie que la colère reste à l’intérieur. Si on garde notre colère à l'intérieur, on peut avoir beaucoup de problèmes, physiquement et spirituellement. Comme avec une bouteille de Blanquette de Limoux. Quand c'est enfin ouvert, cela peut exploser à cause de la pression. 
      2. Comment réagir ? Cela dépend beaucoup des circonstances. Faut-il utiliser la violence à chaque fois ? Non. Mais parfois la violence est nécessaire. Si notre pays est envahi par un autre, j'espère que l'armée deviendra « violente ». Avec un enfant qui n'écoute pas et qui fait une bêtise, il faut le corriger. Souvent la meilleure façon de le faire, c'est avec une fessée.   
      3. Si on parle de l'injustice que quelqu'un a faite contre nous.   
        1. Il faut être prudent. C'est possible qu'elle ne savait pas ce qu'elle faisait. C'est bien de la reprendre avec douceur.   On peut dire, « Bonjour (nom de personne), peut-être me suis-je trompé, mais l'autre jour tu m'as dit (...) et j'étais offensé, peut-être avais-je tort car je suis soupe au lait. »  Cela est une façon non provocatrice. 
        2. De l'autre côté, si vous êtes approché par quelqu'un qui vous a offensé, même sans le faire exprès, il faut être doux dans votre réponse. Excusez-vous doucement, honnêtement. Demandez pardon pour avoir été injurieux.   
  3. La réaction des autres. Un mélange.   
    1. D'abord, Jésus n'a point péché (Hébreux 4.15). Plusieurs fois dans les évangiles Jésus fut en colère. Un professeur de théologie a dit, « Quelqu'un qui ne peut pas être en colère, ne peut pas être miséricordieux. »  Donc comment les autres ont-ils réagi ?  
    2. Ses disciples. « Ses disciples se souvinrent qu'il est écrit : Le zèle de ta maison me dévore. » Les disciples ont pensé à un passage de l'Ancien Testament, Psaume 69.9. Quel passage pour décrire le Christ.  Il était plein de zèle et c'était évident par sa vie. Le zèle pour la maison de Son Père l'a poussé à réagir et à chasser les vendeurs du temple. Cela montre que les disciples étaient certains que Jésus était le Messie. 
    3. Les pharisiens lui ont demandé de faire un miracle comme preuve de son autorité. Il est intéressant que les pharisiens ne l'aient pas réprimandé pour avoir réagi d'une telle façon. Peut-être savaient-ils qu'il était juste dans ses actions. Les pharisiens n'étaient pas sincères. Jean Baptiste leur a déjà prouvé que Jésus était le Christ. Les témoignages des autres étaient suffisants pour Simon, André, Philippe, Nathanaël, Simon Pierre, et l'autre disciple non identifié. Ils voulaient le tester.  
      1. Jésus ne voulait pas faire un miracle tout de suite. Il leur a donné un signe quand même. « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. »  Les pharisiens auraient dû lui demander « Quel temple ? » Jésus a utilisé un pronom relatif qui signifie qu'il y avait un choix. Jésus a parlé de son corps. Ce n'était pas une nouvelle comparaison. Jésus a prophétisé sa mort et sa résurrection.   
      2. D'autres personnes ont vu Jésus et ils ont cru. « Pendant que Jésus était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en son nom, voyant les miracles qu'il faisait. » Mais dans les versets suivants, on voit que leur croyance n'était pas que Jésus était leur Sauveur. Ils ont cru qu'il était le Messie. Il y avait une différence entre eux et les disciples parce que Jésus n'était pas attaché à eux. « Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu'il les connaissait tous, et parce qu'il n'avait pas besoin qu'on lui rendît témoignage d'aucun homme ; car il savait lui-même ce qui était dans l'homme. »  Jésus connait les hommes. Il vous connait aussi. Il connait vos soucis, vos peurs, vos perplexités, vos tentations, vos afflictions, vos désirs et vos espoirs.   Il est venu pour vous sauver. Croyez-vous en lui ?           

mercredi 19 octobre 2011

Un voyage avec David

(Psaume 43:1 -5)  Rends-moi justice, ô Dieu, défends ma cause contre une nation infidèle ! Délivre-moi des hommes de fraude et d'iniquité ! (2) Toi, mon Dieu protecteur, pourquoi me repousses-tu ? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse, sous l'oppression de l'ennemi ? (3) Envoie ta lumière et ta fidélité ! Qu'elles me guident, Qu'elles me conduisent à ta montagne sainte et à tes demeures ! (4) J'irai vers l'autel de Dieu, de Dieu, ma joie et mon allégresse, Et je te célébrerai sur la harpe, ô Dieu, mon Dieu ! (5) Pourquoi t'abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu.
 
On va faire un voyage avec David ce matin.  Au commencement de ce Psaume il était au tribunal de Dieu, qu'est-ce qui l’a emmené là ?  

  1. Verset 2 « Toi, mon Dieu protecteur, pourquoi me repousses-tu ? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse, Sous l'oppression de l'ennemi ? » 
    1. D'abord il proclame que Dieu est son protecteur.  C'est vrai.  Il n'y a pas de meilleur protecteur dans le monde.  J'ai vu un homme costaud à Paris qui portait un t-shirt disant « Je suis le plus fort ».  Il avait plus de deux mètres de hauteur. Mais il n'est pas le plus fort. Bien sûr je ne le lui ai pas dit.  Mais Dieu est le plus fort. Ses anges peuvent vaincre, peu importe la quantité ou la puissance de l'ennemi.  David il a quand même posé sa question à la bonne source.  Quand j'ai travaillé pour la société Alcatel aux States, mes collègues avaient une expression.  Ils disaient « Si vous avez un problème, vous allez voir le patron, et non pas à l'homme qui est assis derrière l'homme qui est assis à côté de l'homme qui est assis derrière l'homme qui est assis à côté du patron. »  Vous savez ce que je veux vous dire.  Si vous avez des problèmes, n'allez pas aux gens qui ne peuvent pas vous aider.  Allez au patron, Dieu, directement.  Ça, c'est ce que David a fait.  
    2. « Pourquoi me repousses-tu ? »  Ce mot « repousser » en hébreu, c'est un peu plus fort que notre traduction.  Cela veut plutôt dire : « Pourquoi me jettes-tu à la poubelle ?  Le sens est quelque chose qui est dégoûtant, répugnant, putride.  N’avez-vous jamais ce même sentiment, que Dieu vous a jeté à la poubelle, comme des déchets ?  Est-ce que Dieu l'a fait ? 
    3. « Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse, sous l'oppression de l'ennemi ? »  David pose une autre question.  Voici le début de son voyage, il marche dans la tristesse, sous l'oppression de l'ennemi.  Vous sentez-vous opprimé par le monde ?  Par les circonstances ?  La réponse de sa question est simple.  Il ne devrait pas marcher dans la tristesse même sous l'oppression de l'ennemi.  Il pouvait avoir de la joie.  Il va s'en rendre compte plus tard. Ces questions nous poussent à nous regarder.  Est-ce que l'on a des problèmes ?  Est-ce que c'est à cause du péché dans notre vie ? 
  2. C'est pourquoi il est allé devant le tribunal de Dieu.  Verset 1 : « Rends-moi justice, ô Dieu, défends ma cause contre une nation infidèle ! Délivre-moi des hommes de fraude et d'iniquité ! »   
    1. Il demande justice.  Dans ce tribunal, il a Dieu comme juge. Il n'y a pas de meilleur juge que Lui.  Il est juste et saint, et il vous aime.  Il peut vous défendre même contre toute une nation infidèle.   
    2. Dieu peut vous délivrer.  Je ne sais pas vos circonstances ce matin, vos soucis. Mais Dieu est là, il vous connaît et il est prêt à vous défendre et vous délivrer de tout mal.  Est-ce que ça veut dire qu’après la vie sera en rose.  Non, mais Dieu nous aide dans les moments difficiles, il nous encourage, il booste notre foi.   
  3. Verset 3 « Envoie ta lumière et ta fidélité ! Qu'elles me guident, Qu'elles me conduisent à ta montagne sainte et à tes demeures ! » 
    1. La lumière nous éclaire pour voir autour de nous.  Elle nous aide à voir la réalité.  Quand j’entre dans la chambre des garçons pendant qu'ils dorment, je ne peux rien voir.  Mais quand j'allume la lumière, je peux voir tous les légos et les Hotwheels, et les jouets qui sont par terre.  La fidélité de Dieu nous rappelle qu’Il ne nous abandonnera jamais.  Elle est en contraste avec les nations infidèles du verset 1.   Qui est la lumière du monde ?  Jésus.  Il habite parmi nous, et on a Sa parole pour nous aider.  La parole est notre carte mais en plus on a un guide. 
    2. « Qu'elles me guident. »  Pour ce voyage, David a besoin d'un guide.  Heureusement on n'est pas tout seul dans la vie.  Il est un guide sage et parfait.  J'ai lu une histoire d'un homme qui est allé à Londres pour une conférence.  Il cherchait le bâtiment (ou l’immeuble) donc il a demandé à un homme où il c’était.  L'homme lui a dit : « prenez la troisième rue à gauche, puis au feu rouge allez à droite et puis trouvez quelqu'un là et demandez-le-lui. »  L'homme était offensé, donc il a demandé : « Savez-vous où se trouve ce bâtiment ? Pourquoi ne pas me donner toutes les directions ? ».  L'homme a répondu, « Cela est trop difficile, vous ne pourriez pas le comprendre ».  Dieu nous guide petit à petit et avec l'augmentation de notre foi, de plus en plus.  On a un guide, un guide spirituel, un guide de survie, un guide d'intervention d'urgence, et aussi un guide de haute montagne. . . 
    3. « Qu'elles me conduisent à ta montagne sainte et à tes demeures ! »  David voulait aller à la montagne de Sion.  Le lieu où ils ont loué le Seigneur, ou Sa présence habitait.  David cherchait la présence de Dieu.  Vous savez que Dieu est parmi nous ce matin.  Son Esprit est ici. Il nous regarde ce matin.  En ce moment cette salle est une montagne sainte.   
  4. Verset 4  « J'irai vers l'autel de Dieu, de Dieu, ma joie et mon allégresse, Et je te célébrerai sur la harpe, ô Dieu, mon Dieu ! »  
    1. David précise sa destination.  Il s'approche vers l'autel de Dieu.  Là où ils ont fait des sacrifices à Dieu.  Là, où ils ont tué les animaux et les ont offerts à Dieu.  C'est de même pour nous aujourd'hui.  C'est la croix.  Voulez-vous vous approcher de la croix ce matin.  C'est le lieu où Jésus est mort pour nos péchés, là où les clous ont percé ses mains et ses pieds,  son sang a coulé pour nous.  Mais voyez qu'elle est vide. Il n'est plus là.  Le sacrifice a été fait.  Il a payé le prix de nos péchés, on peut l’approcher pour le pardon et pour le salut.    
    2. « Ma joie et mon allégresse. »   Dieu serait notre joie.  En pensant à la croix, à ce qu'il a fait pour nous, le salut qu'il nous a offert, soyez pleins de joie. 
    3. Les résultats de cette joie.   La louange : «  Et je te célébrerai sur la harpe. »  « Quand Dieu nous remplit de joie, nous devrions la déverser à ses pieds dans la louange, et toutes les compétences et les talents que nous avons doivent contribuer à augmenter les revenus divins de gloire. » (Charles Spurgeon)   
    4. « ô Dieu, mon Dieu ! »  David répète le nom de Dieu.  La deuxième fois il ajoute le pronom possessif.  Mon Dieu !  Est-ce que vous pouvez le dire ce matin.  Est-il votre Dieu ?   
  5. Verset 5  David termine son voyage disant s'il est Mon Dieu. . . 
    1. . . . « Pourquoi t'abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi ? »  Pourquoi ce désarroi et cette souffrance.   
    2. Dieu est notre espoir. C'est pourquoi David peut dire « Je le lourerai encore ».  Et je peux ajouter « et encore, et encore, et encore. »   
    3. Car Il est notre salut et notre Dieu.  Louez-le.   

mardi 18 octobre 2011

L'eau changée en vin (le premier miracle que Jésus a fait)

« Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là, et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples. Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n'ont plus de vin. Jésus lui répondit : Femme, qu'y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n'est pas encore venue. Sa mère dit aux serviteurs : Faites ce qu'il vous dira. Or, il y avait là six vases de pierre, destinés aux purifications des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d'eau ces vases. Et ils les remplirent jusqu'au bord. Puisez maintenant, leur dit-il, et portez-en à l'ordonnateur du repas. Et ils en portèrent. Quand l'ordonnateur du repas eut goûté l'eau changée en vin — ne sachant d'où venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisé l'eau, le savaient bien —, il appela l'époux, et lui dit : Tout homme sert d'abord le bon vin, puis le moins bon après qu'on s'est enivré; toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent. Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. » (Jean 2.1 – 11)

Dans ce passage, Jean a écrit le premier miracle que Jésus a fait.  Remarquez que ce miracle a eu lieu pendant un mariage.  Dieu a choisi cet événement pour le premier miracle de son fils.  Le mariage est sérieux aux yeux de Dieu.  
  1. L'évènement. 
    1. « Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. » Trois jours après l'appel de Nathanaël, il y avait un mariage à Cana, qui n'était pas loin de Nazareth.  Pour les juifs de cette époque, le mariage était une grande occasion.   Le mariage ne durait pas longtemps, mais la fête après le mariage durait entre sept et quinze jours.      
    2. « La mère de Jésus était là, et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples. »  Il ne nous a pas dit qui était le marié (ou la mariée), mais il est possible que ce soit un membre de la famille de Marie, parce qu'elle était là, et son fils avec ses disciples.  On peut penser que Joseph était mort parce que l'on n'entend plus parler de lui, depuis que Jésus avait douze ans.  On ne savait pas le nombre des disciples qui étaient avec Jésus.  Il y en avait au moins cinq, car il est peu probable qu'il ait eu le temps d'appeler tous les douze. 
    3. « Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n'ont plus de vin. »  La mère de Jésus avait un rôle dans le mariage parce qu'elle a su quand il ne restait plus de vin.  Remarquez que lorsque Marie a eu un problème, elle est allée voir Jésus.  Cela doit être notre réponse aussi.  Quand nous avons des problèmes, allons vite voir Jésus.  C'est lui qui peut nous aider le mieux. 
  2. La réponse. 
    1. Jésus a répondu à sa mère, « Femme, qu'y a-t-il entre moi et toi. »  C'est très difficile de comprendre le sens de la question par laquelle Jésus lui a répondu. En grec cela nous donne « τί ἐμοὶ καὶ σοὶ », littéralement « Quoi, moi et toi ? » Il y a plusieurs possibilités, dont deux que je vais mentionner.   
      1. Jésus a posé cette question parce que sa mère lui a demandé de faire quelque chose.  Il voulait lui dire qu'elle n'avait pas le droit de lui demander quoi que ce soit et de rentrer dans les affaires de Dieu.  
      2. Ou Jésus a demandé à sa mère pourquoi il doit s'occuper de cela parce qu'il était un invité du mariage.  Il n'était pas chargé des affaires du mariage.   
      3. Au moins on voit que Marie n'est pas la médiatrice entre les hommes et Dieu.  Il ne faut surtout pas prier à Marie.  Jésus ne l'appelait pas « Mère », mais « Femme », les deux ne sont pas désobligeants, mais il a montré que sa mère n'était pas dans une position d'autorité.   
    2. « Mon heure n'est pas encore venue. »  Il y a encore quelques possibilités concernant la signification de cette phrase. 
      1. Jésus parle-t-il du début de son ministère public ? Est-ce qu'il voulait dire que ce n'était pas l'heure de faire un miracle ? Si oui, pourquoi l'a-t-il fait ? A-t-il changé d'avis ? 
      2. Peut-être voulait-t-il dire que l'heure pour faire ce miracle n'était pas venue.  Donc il devait attendre un peu de temps et puis il le ferait. Peut-être a-t-il choisi un moment où peu de gens le remarqueraient.   
      3. Jésus voulait-il nous dire que ce n'était pas son mariage, son mariage était à venir. Bien sûr il n'était pas marié sur la terre, mais dans le sens figuré dont la Bible nous parle dans l'apocalypse (chapitre 19 à 21). 
    3. Peu importe le sens de sa réponse, Marie a bien compris qu'il allait faire quelque chose.  Elle a dit aux serviteurs, « Faites ce qu'il vous dira. »  Et ils l'ont fait sans poser de question.  Ils sont un bon exemple pour nous.  Nous sommes les serviteurs de Dieu, nous devons faire ce qu'il nous demande sans nous poser de question. 
  3. Le miracle. 
    1. Ces vases étaient utilisés pour contenir l'eau destinée à la cuisine, pour se laver les mains, etc. Chaque vase contenait de 34 à 51 litres, donc un total de 204 à 306 litres.  Ils les ont rempli à ras bord d’eau.  Parce que les vases étaient remplis, il n'était pas possible que quelqu'un y ajoute quelque chose.  Ensuite Jésus leur a dit, « Puisez maintenant..., et portez-en à l'ordonnateur du repas. »  Les serviteurs ont fait ce que Jésus leur a demandé.  
    2. Regardez cela de point de vue des serviteurs.  Ils ont porté à l’ordonnateur du repas ce qu’ils croyaient être de l’eau, et ce dernier, après avoir goûté appelle l’époux pour lui dire que c’était un excellent vin. Les serviteurs n’ont fait que ce que Jésus leur demandait, sans poser de question. Et nous ? 
    3. Jésus a changé la composition de l'eau.  Il a sauté la fermentation qui normalement prendrait du temps.  Il a fait du bon vin.   
    4. L'ordonnateur ne savait pas l'origine de ce vin,  l'époux non plus.  Mais les serviteurs et les disciples le savaient bien.  Je suis sûr qu'ils l'ont partagé avec les autres.   
  4. Le but de ce miracle.   
    1. Il a manifesté sa gloire.   Il a prouvé qu'il était le Christ, le fils de Dieu. En fait cela est la raison pour laquelle Jésus a fait des miracles.  « Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Lève-toi, dit-il au paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison. »  (Matthieu 9.6) Il a manifesté sa gloire aux serviteurs. 
    2. Ses disciples ont cru en lui.  La foi des disciples était renforcée.  Voilà, on voit encore le but de Jean dans ce passage.  (le but de Jean dans est aussi écrit dans son évangile en Jean 20.31 « Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom. »)  Les miracles que Jésus a faits témoignent de lui, de Sa déité.  Aujourd'hui on a sa parole qui nous sert comme témoin de ce qu'il a fait.  Croyez-vous en lui ?