lundi 30 avril 2012

Jamais faim


« Jésus leur dit : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. Mais, je vous l'ai dit, vous m'avez vu, et vous ne croyez point. Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi ; car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. Or, la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. La volonté de mon Père, c'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Les Juifs murmuraient à son sujet, parce qu'il avait dit : Je suis le pain qui est descendu du ciel. Et ils disaient : N'est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère ? Comment donc dit-il : Je suis descendu du ciel ? Jésus leur répondit : Ne murmurez pas entre vous. Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient à moi. C'est que nul n'a vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu ; celui-là a vu le Père. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C'est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. » (Jean 6.35 – 50)


Jésus continue son discours après la multiplication des pains et des poissons. Il leur a déjà dit qu'il faut croire en lui pour faire l’œuvre de Dieu. Jésus s'est présenté lui-même comme étant le Pain de Vie.


  1. Accepter ou rejeter.
    1. Plusieurs dans cette foule ont vu les miracles et ont entendu les paroles de Jésus mais ne croyaient pas en lui. C'est quelque chose de triste. Ils avaient pourtant vu et entendu Jésus. (verset 36)
    2. Il y avait aussi des gens qui l'ont cru. Dieu les a connus d'avance. Il les a déjà donnés à Jésus. Il y a des gens qui croient que ce verset signifie qu'ils n'ont pas eu le choix. Que Jésus est venu mourir seulement pour ceux qui allaient croire en Lui. Ce verset ne supporte pas cette théorie. On peut regarder d'autres versets dans la Bible qui l'expliquent davantage. « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » (Romains 8.28 – 30) Jésus garde ceux qui sont les siens.
  2. La volonté de Dieu pour Jésus. Jésus est venu pour faire la volonté de Dieu. Il est descendu, il est arrivé à Bethléem dans une crèche pour faire la volonté de Dieu.
    1. La volonté de Dieu : « C'est que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné. » On est sain et sauf en Jésus. Il n'y a personne qui peut nous arracher de Sa main. Du moment qu'on met notre foi en Jésus, quoique nous fassions par nous-mêmes, ou que d’autres essayent de faire, nous avons la vie éternelle, et personne ne peut nous l’arracher. « Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur. » (Romain 8.38 – 39) J'aime l'illustration de l'arche de Noé. Croyez-vous que Noé a invité les gens dans l'arche, ou a-t-il offert de fixer quelques patères pour qu'ils puissent s'accrocher avec leur propre puissance pendant le déluge. Bien sûr que non. Noé les a invités de prendre l'arche avec lui et sa famille. Jésus ne nous demande pas de garder notre salut par notre propre puissance. Il nous sauve et il nous garde par Sa puissance.
    2. « C'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle. » « Quiconque » c'est-à-dire que le choix est disponible à tous. Ce qui est important c'est de croire en Jésus. Jean en a déjà parlé. Ceux qui croient ont la vie éternelle. Rien ne peut se passer pour changer le fait qu'ils sont sauvés et ont la vie éternelle.
    3. « Je le ressusciterai au dernier jour. » J'ai lu une citation qui dit, « Si quelqu'un proclame être le sauveur, il doit conquérir le plus vieil ennemi d’homme... la mort. » Jésus est mort sur la croix, et il a payé la dette de nos péchés. Mais il n'aurait rien pu faire de plus s'il était resté mort. Donc il est ressuscité, il a vaincu la mort, et il vit pour nous sauver et nous donner la vie éternelle. Dans ses mots, Jésus n'a pas de doute. Certes, Il va accomplir Sa parole.
  3. Plus d'explication.
    1. Les juifs ne suivaient pas ses enseignements parce qu'ils sont bloqués par ses paroles concernant « le pain de vie ». Ils ne pouvaient pas comprendre comment cet homme qui a grandi devant leurs yeux puisse être celui descendu du ciel.
    2. Jésus a expliqué que tout le monde n'allait pas le suivre, mais seulement ceux que le Père a attirés. On sait que ces gens sont ceux qui croient en lui. On entend l'appel de Dieu, on a la conviction du péché, on reçoit la parole de Dieu, et on croit en Jésus.
    3. Leurs ancêtres ont mangé le pain venu du ciel, mais ils sont tous morts. Jésus offre un pain qui donne la vie éternelle. C'est lui, le pain de vie.

vendredi 20 avril 2012

Chercher

« La foule qui était restée de l'autre côté de la mer avait remarqué qu'il ne se trouvait là qu'une seule barque, et que Jésus n'était pas monté dans cette barque avec ses disciples, mais qu'ils étaient partis seuls. Le lendemain, comme d'autres barques étaient arrivées de Tibériade près du lieu où ils avaient mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâces, les gens de la foule, ayant vu que ni Jésus ni ses disciples n'étaient là, montèrent eux-mêmes dans ces barques et allèrent à Capernaüm à la recherche de Jésus. Et l'ayant trouvé au-delà de la mer, ils lui dirent : Rabbi, quand es-tu venu ici ? Jésus leur répondit : En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l'homme vous donnera ; car c'est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau. Ils lui dirent : Que devons-nous faire, pour faire les œuvres de Dieu ? Jésus leur répondit : L’œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé. Quel miracle fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions, et que nous croyions en toi ? Que fais-tu ? Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit : Il leur donna le pain du ciel à manger. Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel ; car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours ce pain. Jésus leur dit : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. » (Jean 6.22 – 35)
  1. La foule qui cherchait Jésus.
    1. Dans les autres évangiles, après que Jésus ait nourri la foule de 5 000 hommes, il l'a dispersée. « Aussitôt après, il obligea ses disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l'autre côté, vers Bethsaïda, pendant que lui-même renverrait la foule. » (Marc 6.45) Cette foule n'est pas allée très loin, parce qu'elle était là le lendemain.
    2. Cette foule a remarqué que Jésus n'était pas monté dans la barque avec ses disciples. Donc, elle a cru qu'il était toujours là. La foule l'a cherché sans succès. On doit admirer leurs efforts pour trouver Jésus. Aujourd'hui est-ce que les gens le cherchent ? Est-ce qu'ils cherchent autant pour trouver Jésus ?
    3. Pendant la recherche, d'autres barques sont arrivées. Des gens de Tibériade, une ville près de là, sont venus parce qu'ils ont entendu parler de ce que Jésus a fait et ils voulaient aussi le trouver.
    4. Ces gens et la foule se sont mis ensemble pour trouver Jésus.
  2. Ce que la foule a cherché.
    1. Ils voulaient savoir quand Jésus est arrivé. C'est une question assez simple. Ils ont déjà remarqué que Jésus n'a pas pris un bateau. Alors, il devrait être arrivé à pied ou à cheval. Donc ils ont posé la question : « Quand es-tu arrivé ? »
    2. Jésus connaît les cœurs. Il savait la vraie raison pour laquelle ils sont venus le chercher. Ils ne voulaient plus qu'il soit roi d'Israël. Ils voulaient plus de pain. Quelle chance, ils n’avaient plus à travailler. Ils pouvaient manger et ensuite vendre ce qui restait aux autres. Ils ont pensé que ce serait pratique.
  3. Ce qu'ils auraient du chercher.
    1. Jésus a répondu d’une façon inattendue. Il leur a demandé de travailler pour le vrai pain, le pain de vie. Qu’est donc le pain ? L'eau est nécessaire pour la vie, mais elle ne nous nourrit pas. Il faut avoir de quoi manger pour avoir l’énergie pour bouger. Le pain est la base de toute la nourriture. En Inde, il y a une expression qui exprime ce qui est nécessaire pour la vie, « roti, kapra aur makan » ; « pain, tissu, maison ».
    2. Ce pain est le meilleur parce qu'il ne périt pas.
  4. Comment la foule doit le chercher.
    1. Ils ont demandé quelle œuvre, il devrait faire. Les gens veulent toujours faire des œuvres pour mériter le salut. Il faut croire en Jésus, c'est tout. Jésus était envoyé par Dieu pour payer le prix des péchés de tous les êtres humains.
    2. La foule a demandé un signe. Elle a demandé quelque chose de plus grand. Ils ont pensé : « Oui Jésus nous a nourris une fois, mais est-ce qu'il peut le faire pendant 40 ans comme Dieu a fait pour les Israélites dans l'époque de Moïse. » Jésus a bien dit, « Une génération méchante et adultère demande un miracle ; il ne lui sera donné d'autre miracle que celui du prophète Jonas. » (Matthieu 12.39)
  5. Le vrai pain qu'on doit chercher.
    1. Ils se sont trompés parce que ce n'était pas Moïse qui le leur a donné. Jésus a bien expliqué que ce n'est pas Moïse qui a donné ce pain du ciel, mais c'est Dieu. (Exode 16.15)
    2. Les juifs ont dit, « Donne-nous ce pain ! » C'est le moment que les juifs attendaient. L'arrivée du Messie, qui allait les guérir de toute maladie, qui allait leur donner de la nourriture, et tout serait fête. Mais Jésus ne parlait pas du pain comme la manne, ou de celui que l'on fait avec du blé.
    3. Comme Dieu a donné ce pain descendu du ciel, Dieu a envoyé son Fils, Jésus, qui est descendu pour nous, pour nous donner la vie. Il est le pain qui peut vraiment satisfaire. Non pas seulement la soif, mais aussi la faim. Une fois mangé, ce pain donne la vie éternelle et l'énergie de vivre pour Lui. 

vendredi 13 avril 2012

Jésus marche sur l'eau - La puissance de Jésus

« Ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde. Et Jésus, sachant qu'ils allaient venir l'enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul. Quand le soir fut venu, ses disciples descendirent au bord de la mer. Étant montés dans une barque, ils traversaient la mer pour se rendre à Capernaüm. Il faisait déjà nuit, et Jésus ne les avait pas encore rejoints. Il soufflait un grand vent, et la mer était agitée. Après avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus marchant sur la mer et s'approchant de la barque. Et ils eurent peur. Mais Jésus leur dit : C'est moi ; n'ayez pas peur ! Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient. » (Jean 6.14 – 21)
Mt. Pinatubo

Jésus a nourri une foule de plusieurs milliers de personnes. Ils étaient si impressionnés par cet acte qu'ils voulaient le proclamer roi. Bien sûr les gens voulaient avoir un roi qui peut nourrir tout le pays avec juste un peu de nourriture. En plus, il pouvait guérir ceux qui sont malades. Donc ils ont essayé de le forcer à devenir roi. Mais on sait bien que cela n'était pas sa volonté. Il est venu comme un humble serviteur, pour mourir sur la croix pour nos péchés. Donc il a quitté ce lieu avec ses disciples. Ce passage est plus riche en regardant les autres évangiles, mais on va focaliser sur l'histoire du point de vue de Jean. Je vous conseille néanmoins de prendre le temps de regarder les autres évangiles, Marc 6 et Matthieu 14.


  1. Sa puissance sur la nature.
    1. Les disciples ont quitté le lieu où ils étaient pour traverser la mer de Galilée. La mer était connue pour ses tempêtes. La côte a des falaises et quand le vent chaud vient de l'est et descend sur la mer, il peut y avoir des tempêtes. Les disciples, dont quelques pêcheurs, connaissaient bien cette mer. Mais cette tempête était particulièrement forte. Mais on sait que Dieu l'a envoyée pour sa gloire, pour la gloire de son fils, et comme une leçon que ses disciples allaient apprendre. Après tout, c'est Jésus qui leur a demandé de traverser la mer.
    2. Mt. Rinjani
      On peut voir la puissance de Dieu dans la nature. Le 3 mai, 1999 une tornade a touché l'Oklahoma City avec une vitesse de 484 km/h. En 2010, l'ouragan Igor avait un diamètre de 1,480 km. Le tremblement de terre qui a provoqué le tsunami de 2004 était si fort que la terre entière a bougé d'un centimètre. L'éruption du Pinatubo a éjecté 10 km3 de matière, soit dix fois la quantité de matière rejetée par le mont Saint Helens en 1980. La différence de potentiel électrique dans la foudre peut aller jusqu'à 100 millions de volts, avec une vitesse de 220 000 km/h, et une température de 30 000 C. Pensez maintenant que Dieu est plus grand (ou plus puissant) que tout cela, en fait il a tout créé. (Notez que ces désastres ont causé beaucoup de morts ; pourquoi Dieu a-t-il permis cela ? On ne sait pas toute chose concernant Dieu. Mais on sait que le péché qui est entré dans le monde à la suite du choix d'Adam et d’Ève était le commencement de ce monde tourmenté.)
  2. Sa puissance — en tant que Dieu.
    1. Sa puissance — étant Dieu omniscient. Jésus a passé quelques moments dans la prière au même moment où ses disciples étaient en train de combattre le vent et les vagues. Jésus a-t-il su ce qui se passait ? Oui, je crois qu'il a permis cette tempête pour éprouver la foi des disciples. Il a su que la foule voulait le faire roi. Jésus vous connaît. Il sait ce qui se passe dans votre vie en ce moment et dans l'avenir. Il prie pour vous aussi. « C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. » (Hébreux 7.25)
    2. Sa puissance — étant le Dieu créateur. Jésus les a approchés en marchant sur l'eau. Il a la puissance de marcher sur l'eau même dans une tempête. En plus : « Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer ; car le vent leur était contraire. À la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. » (Marc 6.48) Jésus allait les dépasser. Jésus venait à leur aide quand ils l'ont demandée. Jésus vous attend-il ? Pourquoi attendez-vous ? Lui demandez vous de vous aider ? Si vous n'êtes pas sauvés, il est là, prêt à vous sauver, quand le lui demanderez-vous ? Il est entré dans la barque avec ses disciples.
    3. Sa puissance — étant le Dieu non limité par le temps. « Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient. » (Jean 6.21) Jésus les a fait arriver au bord de la mer, tout de suite. Sachant qu'ils étaient fatigués, physiquement, Jésus les a aidés.
  3. Cette puissance et nous.
    1. On passe nous aussi par des moments difficiles. Sachons que Jésus est là pour nous, il prie pour nous, il est prêt à nous aider. Il peut nous sortir de chaque situation, mais il est possible que sa volonté soit que l'on reste dans notre tempête pour un certain temps. Jésus ne nous a jamais promis une vie sans problème. Au contraire, « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. » (Matthieu 11.28 – 30) Jésus nous a promis le repos, mais aussi un joug et un fardeau. Ils sont doux et légers, mais ils existent quand même.
    2. Dans nos tempêtes, on n'a pas le droit de pécher. Cela peut être difficile, surtout si les tempêtes durent. Mais Jésus nous a promis : « Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter. » (1 Corinthiens 10.13) N'oubliez pas l’épreuve que Job a eue. Sans jamais en connaître la raison, il a eu une tempête forte dans sa vie, mais il l'a supportée avec l'aide de Dieu et sans péché (ou sans pécher ?).

    3. Cette puissance est disponible pour nous. « Je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de gloire, vous donne l’esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance... pour que vous sachiez... quelle est l'excellente grandeur de sa puissance envers nous qui croyons, selon l'opération de la puissance de sa force, qu'il a opérée dans le Christ, en le ressuscitant d'entre les morts. (Éphésiens 1.16 – 20 Darby) Mais il faut l'utiliser. Herbert Jackson a raconté comment, en tant que nouveau missionnaire, quelqu'un lui a donné une voiture qui ne démarre pas sans qu’on l’ait poussée. Après avoir réfléchi à son problème, il a conçu un plan. Il est allé à l'école près de son domicile, il a obtenu la permission de prendre quelques enfants de la classe pour l'aider à pousser la voiture. Comme il faisait ses tournées, il lui fallait soit se garer sur une colline soit laisser le moteur en marche. Il a utilisé cette procédure ingénieuse pendant deux ans quand la mauvaise santé a forcé la famille Jackson de partir, et un nouveau missionnaire est venu. Quand Jackson a commencé à expliquer fièrement son arrangement pour la voiture, l'homme nouveau a commencé à chercher sous le capot. Avant que l'explication soit complète, le nouveau missionnaire l'a interrompue : « Dr. Jackson, je crois que le seul problème, c'est ce câble mal fixé, ce n'est qu'un faux contact. » Il l'a vissé, il est monté dans la voiture, et l'a démarrée. Pendant deux ans, une peine inutile était devenue la routine. La puissance était là, tout le temps. Jackson ne pouvait pas utiliser cette puissance à cause d'une mauvaise connexion. (Ernest B. Beevers) Quand nous sommes connectés à Dieu, sa vie et sa puissance sont disponibles pour nous. Connectez-vous à Lui dès aujourd'hui !

jeudi 12 avril 2012

Sans honte

Je fais partie de la «Fraternité sans honte. »
Le sort en est jeté. J'ai franchi le pas. Ainsi l'ai-je décidé : je suis un disciple de Jésus-Christ. Je ne vais ni regarder en arrière, ni m'arrêter ou reculer.
Mon passé est racheté, mon présent a du sens, et mon avenir est assuré. J'en ai fini avec cette vie terne, ces « Je ne crois que ce que je vois », les petits projets, les rêves falots, la vie sans objectifs, les dons sans valeur.
Je n'ai plus besoin de la première place, de fortune ou notoriété, de promotions, des éloges ou de popularité. M'appuyant sur la foi, je vis pleinement le présent, j'aime avec patience, je suis porté par la prière et travaille par la puissance.
Mon rythme est réglé, mon pas rapide, mon but est le ciel. La route est étroite et rude, mes compagnons sont peu nombreux, mais mon guide est sûr et ma mission claire. Je ne serai ni séduit, ni compromis, ni découragé, détourné ou attiédi.
Je ne reculerai pas devant le sacrifice et ferai face à l'adversité : je ne négocierai pas à la table de mon ennemi, je ne m’inquiéterai pas de ma popularité, et ne me perdrai pas dans le labyrinthe de la médiocrité.
Je suis un disciple de Jésus Christ. Je ne vais point abandonner, reculer, me calmer ou me taire jusqu'à ce que j'aie prêché, prié, payé mon du, engrangé, et quoi qu'il arrive je resterai debout pour la cause de Christ.
Je dois persévérer jusqu'au retour du règne de Dieu, donner jusqu'à ce que je tombe, prêcher jusqu'à ce que tous sachent, et travailler jusqu'à ce qu'Il vienne. Et quand Il viendra prendre les siens, il me reconnaîtra sans peine. Mes couleurs seront flamboyantes.
Car je n'ai point honte de l'Évangile du Christ. . . Romains 1:16

mardi 3 avril 2012

La solution = la multiplication

« Après cela, Jésus s'en alla de l'autre côté de la mer de Galilée, de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu'elle voyait les miracles qu'il opérait sur les malades. Jésus monta sur la montagne, et là il s'assit avec ses disciples. Or, la Pâque était proche, la fête des Juifs. Ayant levé les yeux, et voyant qu'une grande foule venait à lui, Jésus dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, pour que ces gens aient à manger ? Il disait cela pour l'éprouver, car il savait ce qu'il allait faire. Philippe lui répondit : Les pains qu'on aurait pour deux cents deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçût un peu. Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons ; mais qu'est-ce que cela pour tant de gens ? Jésus dit : Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup d'herbe. Ils s'assirent donc, au nombre d'environ cinq mille hommes. Jésus prit les pains, rendit grâces, et les distribua à ceux qui étaient assis ; il leur donna de même des poissons, autant qu'ils en voulurent. Lorsqu'ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d'orge, après que tous eurent mangé. » (Jean 6.1 – 13)

Jésus a terminé cette conversation avec les juifs dans le chapitre précédent. Je crois que ces derniers ont laissé tomber les accusations contre Jésus parce qu'ils ont eu peur du peuple. En lisant les autres évangiles, on constate qu'entre les chapitres cinq et six Jésus a envoyé ses disciples faire un voyage missionnaire. On sait aussi que Jean Baptiste a été tué. Dans ce passage Jésus et ses disciples se trouvaient de l'autre côté de la mer Galilée. (Jean a écrit son évangile spécialement pour les Grecs et les Romains, c’est pourquoi il a ajouté le nom « Tibériade », le nom qu'ils connaissaient.)


  1. Le problème
    1. Jésus a regardé cette foule. C'était beaucoup de gens. La Pâque était proche, alors il y avait beaucoup de juifs qui arrivaient dans la région pour aller à Jérusalem pour la Pâque. Donc il y avait une grande foule de 5 000 hommes. Si on inclut les enfants et les femmes, il peut y avoir entre 10 000 et 20 000 personnes, peut-être plus.
    2. Jésus a regardé cette foule. On sait en lisant les autres évangiles que Jésus les a enseignés et il a guéri les malades. Jésus et ses disciples étaient si occupés qu'ils n'ont même pas eu le temps de déjeuner. Donc ils ont tous faim.
    3. Jésus a demandé à Philippe ; « Où achèterons-nous des pains, pour que ces gens aient à manger ? » Jésus voulait l'éprouver. Jésus fait-il pareil avec nous aujourd'hui ?
  2. La recherche pour une solution
    1. Les disciples ne pouvaient pas trouver la solution. Jésus a demandé où ils pouvaient acheter des pains. Mais Philippe a dit : « Mais attend, on n'a même pas assez d'argent. » Philippe a donné une somme d'à peu près 30 euros. Peut-être c'était tout ce qu'ils avaient. Quand Dieu nous a donné quelque chose à faire, quelle est notre réponse ? Quand Dieu nous a donné l'idée au fond du cœur de commencer quelques choses (pour les personnes âgées, pour les enfants...) disons-nous, « Mais attend, on n'a pas assez d'argent. » Dieu est capable de nous aider pour n'importe quel besoin.
    2. André a trouvé une autre solution, il y avait un garçon qui avait apporté un petit repas. On ne connaît pas l'histoire de ce garçon. Le repas qu'il avait était un repas pour les pauvres. Normalement l'orge était la nourriture pour les bêtes. Et les petits poissons normalement salés ou au vinaigre. J'aimerais penser que ce garçon a offert son repas au Seigneur.
    3. Bien sûr Jésus connaissait la solution. Chaque fois qu'il y a un problème dans notre vie, que faisons-nous ? Sommes-nous plein de soucis ? Cherchons-nous l'aide du Seigneur ? Il connaît déjà la solution. Faites-lui confiance.
  3. Jésus donne la solution.
    1. Les disciples ont travaillé eux-mêmes. Les disciples les ont fait s'asseoir dans les groupes de 50 et de 100. Là, je peux imaginer que les disciples ne comprenaient pas pourquoi Jésus leur a demandé, mais ils ont obéi.
    2. Jésus a prié avant que le miracle soit accompli. Et même, Il a rendu grâce avant que le besoin ait été satisfait. Je crois que l'on peut faire la même chose aujourd'hui. Quand on a un besoin, on peut prier le Seigneur d'y subvenir, et en même temps lui rendre grâce sachant par la foi qu'il va répondre.
    3. Jésus leur a offert du pain et du poisson. Il ne leur a pas donné du foie gras ou du filet mignon. Il n'y avait pas d'autre choix. Il faut être content avec ce que Dieu nous donne en ce qui concerne nos besoins. Aussi avec une foule si grande, certes qu'il y avait certains qui ont du attendre avant de recevoir leur nourriture. Peut-être doit-on nous aussi attendre la réponse du Seigneur.
    4. Voilà, Jésus a fait un miracle. Il a multiplié le pain et le poisson, jusqu'à ce qu'il y en ait assez pour tout le monde et même douze paniers des morceaux qui restaient. Souvent Dieu subvient à nos besoins en abondance. Cela ne doit pas nous surprendre. Au début de cet évangile, on voit que c'est Jésus, la Parole, qui a créé toutes choses à partir de rien. Pas de surprise qu'il puisse nourrir cette foule avec un peu de pains et de poissons. Il a nourri 10 millions d'Israélites pendant 40 ans. Combien de deniers fallait-il pour nourrir tous ce peuple ? La prochaine fois que vous aurez besoin de quoi que ce soit, ayez confiance en Dieu, « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus Christ. » (Philippiens 4.19) Dieu a même subvenu à notre plus grand besoin, un Sauveur. Il nous a donné son Fils, Jésus, qui a payé le prix de nos péchés avec sa vie, sur la croix. Vous pouvez mettre votre confiance en Lui pour vous sauver, et Il le fera.