jeudi 17 février 2011

Les faux prophètes

« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »  (Matthieu 7.15 – 20)

Nous habitons dans un monde qui aime avoir la preuve de ce que quelque chose existe. Il veut voir les chiffres. Il veut avoir l'évidence. Il y avait un couple qui était amoureux et voulait se marier, mais ils n'avaient pas assez d'argent. Alors l'homme a trouvé un travail bien payé à l'étranger pour deux ans. Il est parti et il a écrit des lettres à sa fiancée. La fiancée a exprimé des doutes sur sa fidélité pendant tout ce temps. Il lui a répondu que lorsqu'il voyait une jolie femme, il pensait à autre chose. Sa fiancée lui a envoyé un harmonica avec cette note « maintenant tu peux apprendre à jouer de l’harmonica pour avoir d'autres choses à faire. » L'homme a répondu qu'il en jouait chaque soir. Finalement, après deux ans, il est rentré chez lui. En le revoyant, sa fiancée lui a demandé : « Avant de m'embrasser, je veux vous entendre jouer de l'harmonica. »  Elle voulait voir le fruit de sa fidélité...

  1. L'avertissement concernant les faux prophètes. 
    1. L'Ancien Testament a donné un test pour prouver que quelqu'un était un prophète ou non.  
      1. Le test de l'accomplissement : « Quand ce que dira le prophète n'aura pas lieu et n'arrivera pas, ce sera une parole que l'Éternel n'aura point dite. C'est par audace que le prophète l'aura dite : n'aie pas peur de lui. »  (Deutéronome 18.22)  
      2. Le test de l'enseignement : « S'il s'élève au milieu de toi un prophète ou un songeur qui t'annonce un signe ou un prodige, et qu'il y ait accomplissement du signe ou du prodige dont il t'a parlé en disant : « Allons après d'autres dieux, des dieux que tu ne connais point, et servons-les ! » Tu n'écouteras pas les paroles de ce prophète ou de ce songeur, car c'est l'Éternel, votre Dieu, qui vous met à l'épreuve pour savoir si vous aimez l'Éternel, votre Dieu, de tout votre cœur et de toute votre âme. » (Deutéronome 13.1 – 3) 
    2. Ils portent des vêtements de brebis. Ils ont l'apparence d’une brebis, mais ils ne sont pas des brebis. Tout au contraire, ils sont des loups ravisseurs. 
      1.  Ils se comportent comme des brebis, innocentes, inoffensives, douces. Ils utilisent les mots comme les chrétiens. Leur façon de parler est la même. Cela, je l’ai vu avec les Témoins de Jéhovah. Ils utilisent les mêmes mots que nous, mais les définitions qu'ils donnent sont tout à fait différentes. Satan fait de même. « Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. » (2 Corinthiens 11.13 - 14) 
      2. Les doctrines sont similaires, mais pas à 100 %. Par exemple :  
        1. Ils parlent de Jésus, mais ils ne croient pas qu'il est le fils de Dieu. 
        2. Ils parlent de la crucifixion, mais ils ne croient pas à la résurrection. 
    3. Ils sont des loups ravisseurs. 
      1. Les pires ennemis des brebis étaient les loups.   
      2. Ils viennent pour déchirer, dévorer, disperser les brebis. 
  2. L'épreuve des faux prophètes (leur fruit). 
    1. Je ne suis pas botaniste. Il m’est difficile de distinguer les arbres seulement par leurs feuilles et leur écorce. Mais quand je vois le fruit d'un arbre, il m’est facile de le distinguer d'un autre. 
    2. Il est possible de voir des raisins au milieu d’épines, mais il est certain qu'ils ne proviennent pas de là.   
    3. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. « Reconnaître », le mot en grec a un suffixe ajouté qui signifie « connaître très bien ». Leur fruit montre quel type d'arbre.  On devrait attendre pour voir le fruit. Cela viendra. 
    4. Les mauvais arbres portent de mauvais fruits. C'est clair et net. Il n'y a pas de cerisier qui donne des pommes.   
    5. Les bons arbres donnent de bons fruits. Donnez-vous du bon fruit ? 
    6. Les mauvais arbres seront coupés et jetés au feu. Cela peut signifier que les faux prophètes ne sont pas chrétiens parce qu'ils seront jetés en enfer. Mais cela peut aussi parler des persécutions et des difficultés qui affligeront les faux prophètes.  
    7. Et vous ? J'ai lu l'histoire de Paul Gustave Doré, peintre et sculpteur français, qui a perdu son passeport pendant un voyage à l'étranger. À la frontière de la France, il a expliqué à la police des frontières qui il est, et sa situation, mais ils n'y croyaient pas. L'un des policiers lui a donné un papier en disant : « Si vous êtes Gustave Doré, faites un dessin de ces hommes là-bas. »  Doré a pris le papier et un crayon et en quelques minutes, c'était fait. L'agent de police l'a regardé et a donné tout de suite la permission de traverser la frontière. Si quelqu'un nous a demandé la preuve de votre christianisme, pouvons-nous la donner ? Pouvons-nous montrer le bon fruit produit par un bon arbre ? Attention ! Il y a des faux prophètes aujourd'hui qui font des gestes de chrétiens, mais qui n’en sont pas. Leur fruit le démontre... 

vendredi 11 février 2011

La porte et le chemin

« Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c'est la loi et les prophètes. Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. » (Matthieu 7.12 - 14)

Ce passage commence avec un verset de transition comme on a vu dans les versets précédents (verset 6). Verset 7 à 11, Jésus a dit comment Dieu donne à ceux qui demande, cherche, et frappe. Maintenant Jésus a fait la transition avec le verset 12.  

  1. La règle d'or. 
    1. Ce verset nous encourage de faire de bonnes œuvres aux autres. Ce verset ne parle pas de ce que l'on ne fait pas pour les autres, mais de ce que l'on fait. Or, on peut dire, « Je ne veux pas que quelqu'un me tue, donc je ne vais pas tuer. » 
    2. Ce verset a été déformé plusieurs fois. Quelques personnes pensent « Tout ce que les hommes font pour vous, faites-le de même pour eux. »   Mais les paroles que Jésus donne sont vraies. Il n'y a pas d'exception. Pensez avant de réagir en disant, « Que voudrais-je qu’il m'arrive si j'étais dans sa position ? »    
    3. La loi et les prophètes parlaient de cela. Cela suit les deux commandements que Jésus a donnés : aimez Dieu, aimez les autres. (Marc 12.28 – 34) 
    4. Si tout le monde suivait cela...  
      1. Il n'y aurait plus de divorce, d'adultère, de fornication, de vol ou fraude, de diffamation, de commérage, de mensonge, de préjudice, de meurtre ou d’abus. Il ne serait pas nécessaire d'avoir une police, des prisons, des tribunaux, des avocats, des juges, des programmes d'aide sociale ou des forces armées. 
      2. Si les chrétiens suivaient cela, il y aurait plus de conversions des perdus, moins de problèmes entre les chrétiens. 
    5. Quelle situation peut-on donner comme exemple ? 
  2. Les portes et les chemins. Les portes étaient très importantes en ce temps-là. C’étaient les entrées et les sorties de la ville (à travers les murs). Il y avait des portes différentes. « puis au-dessus de la porte d'Éphraïm, de la vieille porte, de la porte des poissons, de la tour de Hananeel et de la tour de Méa, jusqu'à la porte des brebis. Et l'on s'arrêta à la porte de la prison. » (Néhémie 12.39) Donc le nom de la porte montrait l'utilisation de cette porte. Les portes avaient des tailles différentes et des significations différentes. Il y a des chemins privés et publics. 
    1. À la perdition. 
      1. La porte est large, donc facile à trouver et facile d'accès.   
      2. Le chemin est spacieux. C'est l'autoroute.   
      3. Parce que c'est grand et spacieux, c'est facile à trouver, à entrer et à suivre ; il y en a beaucoup qui entrent. 
    2. À la vie 
      1. La porte est étroite. Donc elle n'est pas utile pour les remorques, ni pour les voitures. (ou : les vies trop faciles, insouciantes...) 
      2. Le chemin est resserré.   
      3. Parce que c'est étroit et resserré, il n'y en a pas beaucoup pour le suivre. Il est difficile, même après être entré, de rester sur le chemin. Le chemin monte, descend, fait des courbes ? 
  3. Les pratiques.    
    1. Dans le contexte. 
      1. Il est difficile de toujours bien traiter les autres. Mais le résultat est la vraie vie. Ce chemin étroit laisse la place pour un voyageur à la fois. Donc il ne peut pas être distrait par les autres sur la route. Il reste fixé sur lui-même et sur sa destination. 
      2. Il est plus facile de vivre comme vous voulez, de suivre le monde. C'est un chemin large et spacieux. Mais la fin est la destruction. Il y a beaucoup de personnes sur la route, donc la compétition est intense et tout le monde essaie de gagner des places et de doubler les autres.   
    2. Pour le salut. 
      1. Il n'y a que deux choix concernant l'éternité. L'un est grand et spacieux. Donc facile d'accès, et on peut rester sans problème avec tout le monde et avec plus de facilité.     
      2. La vie chrétienne est étroite et resserrée. Elle est difficile à suivre parce qu'étroite.      

Donc, ne pensez pas aux difficultés sur le chemin, mais pensez plutôt au but. « Ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu. »  (Hébreux 12.2)

lundi 7 février 2011

Les Signes

Et comme les foules s'amassaient, il se mit à dire : « Cette génération est une méchante génération ; elle demande un signe ; et il ne lui sera pas donné de signe, si ce n'est le signe de Jonas. Car comme Jonas fut un signe aux inivites, ainsi aussi sera le fils de l'homme à cette génération. » (Luc 11.29 – 30)

Est-ce bien de demander un signe de Dieu ? Peut-être cherche-t-on sa volonté, mais on n'est pas certain de la route qu’il nous a choisie. Est-ce alors que l’on supplie Dieu :« Dieu, donne-moi un signe ! » Il y avait un pasteur qui cherchait une église. Il est allé dans une petite ville et il a prêché dans une église qui s'intéressait à lui. Il est resté la nuit dans un hôtel et il a prié Dieu. Il voulait savoir si Dieu voulait qu'il reste dans cette ville ou qu'il cherche ailleurs. Il a demandé un signe de Dieu en pensant à Moïse, et comment Dieu lui a parlé dans un buisson en feu. Cette nuit-là, un bâtiment au cœur du centre-ville a brûlé. Le pasteur a pensé que c'était un signe de Dieu, et il est devenu le pasteur de l'église. Après des mois difficiles, l'église a été fermée.

  1. Que dit ce passage, de celui qui cherche un signe ? 
    1. Les gens ont demandé à Jésus de faire un signe pour qu'ils puissent croire en lui. (verset 16) 
    2. Jésus a dit que cette génération était méchante parce qu'elle demandait un signe. Voyez : « Mais lui, répondant, leur dit : une génération méchante et adultère recherche un signe ; et il ne lui sera pas donné de signe, si ce n'est le signe de Jonas le prophète. » (Matthieu 12.39) Il y avait déjà des signes montrant que Jésus était le messie. Mais, les gens ne voulaient pas le croire. En fait, ils ne cherchaient pas vraiment des signes parce qu'ils ne croyaient pas, même quand Jésus a fait d’autres miracles et quand il est ressuscité.  
    3. Donc, Jésus a donné un signe, mais il a réprimandé ceux qui en cherchaient un autre. « Thomas, appelé Didyme, l'un des douze, n'était pas avec eux lorsque Jésus vint. Les autres disciples lui dirent donc : nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point. Huit jours après, les disciples de Jésus étaient de nouveau dans la maison, et Thomas se trouvait avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, se présenta au milieu d'eux, et dit : la paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : avance ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois. Thomas lui répondit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : parce que tu m'as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru! » (Jean 20.24 - 29)  
  2. Que pensez-vous ? 
    1. Il y a des gens aujourd'hui qui demandent un signe sur l'existence de Dieu. Il y en a déjà beaucoup.  
    2. Cherchons-nous des signes parce que Dieu ne montre pas rapidement sa volonté ? 
    3. Pour les chrétiens aujourd'hui, nous avons la Bible. Est-ce que nous devons chercher des signes ailleurs ? La Bible est-elle suffisante ? 
    4. Nous avons aussi l'Esprit Saint qui nous guide. « Car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. » (Romains 8.14, 16) Quand j'ai cherché la volonté de Dieu pour mon ministère, j’ai prié pendant trois semaines, et puis j'ai eu le désir d'aller en France. Je savais que c'était sa volonté et puis plus tard Il me l'a confirmé avec des signes. C'était son Esprit qui m'a premièrement parlé. « L'Éternel dit : sors, et tiens-toi dans la montagne devant l'Éternel ! Et voici, l'Éternel passa. Et devant l'Éternel, il y eut un vent fort et violent qui déchirait les montagnes et brisait les rochers : l'Éternel n'était pas dans le vent. Et après le vent, ce fut un tremblement de terre : l'Éternel n'était pas dans le tremblement de terre. Et après le tremblement de terre, un feu : l'Éternel n'était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et léger. Quand Élie l'entendit, il s'enveloppa le visage de son manteau, il sortit et se tint à l'entrée de la caverne. Et voici, une voix lui fit entendre ces paroles : que fais-tu ici, Élie ? » (1 Rois 19.11 - 13) 
    5. Le problème avec des signes, c'est qu’ils dépendent de notre interprétation. Les interprétations peuvent changer selon notre situation, autant que les évènements du jour et nos sentiments. On peut être prédisposé par ce que l'on veut entendre. Exemple : « Un pasteur partait de son église pour rentrer chez lui. Pendant la marche, il a pensé à ses défauts, ses fautes, les gens qu'il a laissé tomber, ses rêves inachevés, quand tout à coup une jeune femme est passée dans une voiture et elle a crié “Perdant !” en le dépassant. Était-ce un signe ? Qu’auriez-vous fait ? Ce pasteur a ri en pensant que ce qu'il prêche aux autres, il doit le faire lui-même. Dieu l'aime. Dieu lui parle au travers la Bible et son Esprit et ça suffit.