Imaginez une journée ordinaire. C'est comment? Allez au travail, travaillez, pas de problèmes, rentrez chez vous et mangez tranquillement, passez une soirée en regardant le match. Allez à l'école, voyez les copains, n'avez pas de devoirs. Détendez-vous, jouez à des jeux vidéo, regardez un peu la télévision, rattrapez quelques amis sur les réseaux sociaux. Gardez cela à l'esprit. L'un des plus grands dangers que je ressens pour être un vrai disciple, un vrai disciple du Christ est la complaisance.
La complaisance est un fléau qui sape l'énergie, émousse les attitudes et cause une fuite sur le cerveau. Le premier symptôme est la satisfaction des choses telles qu'elles sont. Le second est le rejet des choses telles qu'elles pourraient être. «Assez bien» devient le mot d'ordre d'aujourd'hui et la norme de demain. La complaisance fait craindre l'inconnu, se méfier du non-essayé et détester le nouveau. Comme l'eau, les gens satisfaits suivent le parcours le plus simple: la descente. Ils trouvent une fausse force en regardant en arrière. (cité dans Christianity Today)
Amos a prophétisé pendant le règne de Jéroboam et d'Ozias, un temps de prospérité pour Israël. Amos 6.1 - 7. Malheur à vous qui vivez bien tranquilles dans Sion, et vous qui vous croyez bien en sécurité sur la montagne de Samarie ! Oui, vous les grands de la première des nations, vous tous vers qui accourt la communauté d’Israël ! Rendez-vous à Kalné, pour voir ce qui s’y est passé. Puis, de là, rendez-vous à Hamath, la grande citée. Puis descendez à Gath, la ville philistine. Constatez si ces villes sont en meilleur état que ces royaumes-ci ou si leur territoire est plus grand que le vôtre. Or le jour du malheur, vous pensez l’éloigner, mais vous vous attirez un règne de violence. Vous voilà allongés sur des lits incrustés d’ivoire, vous vous vautrez sur des divans. Vous mangez des béliers choisis dans le troupeau, des veaux de premier choix pris dans l’étable. Vous qui chantez au son du luth, qui composez comme David pour vos instruments de musique, vous buvez votre vin à pleines coupes et vous oignez vos têtes de parfums raffinés. Mais la destruction qui menace tout le royaume de Joseph ne vous affecte pas. C’est pourquoi vous irez en tête |des déportés, et c’en sera fini des banquets des fêtards vautrés sur leurs divans.
Le premier mot est "malheur". Le mot en Hébreu est un interjection, un mot fort d'emotion. Regardez d'autre passage où le même mot a été utilisé. Luc 22.22, Matthieu 23.15, Luc 11.52, Matthieu 23.25, 1 Corinthiens 9.16, Zécharie 11.17, Ezekiel 34.2, Jérémie 23.1, Ezekiel 13.3. Esaïe 5.20. Tout cela montre bien la puissance de ce mot "malheur". Donc c'est vraiment quelque choses de serieux.
Verset 1 Malheur à vous qui vivez bien tranquilles dans Sion, et vous qui vous croyez bien en sécurité sur la montagne de Samarie ! Oui, vous les grands de la première des nations, vous tous vers qui accourt la communauté d’Israël !
Malheur à vous qui vivez bien tranquilles dans Sion Celui-ci me frappe, comme une tonne de briques. Parce que c'est ce que je veux, dans ma chair. Je veux une vie tranquille. Je veux juste en faire assez pour dire: Regarde Dieu, je te sers, alors ne me secoue pas. C'est le contraire de ce que le monde dit et même de ce que les chrétiens peuvent être tentés de dire, comme «chanceux sont ceux qui sont bien tranquille», ou «heureux sont ceux qui sont bien tranquille».
Mais même en servant Dieu, nous pouvons devenir à l'aise, tranquille, en faisant juste assez. Ou en fait, laisser l'acte de «servir Dieu» nous empêcher de grandir dans la foi. Saviez-vous que même servir Dieu peut s'interposer entre vous et Dieu. Une partie du service de Dieu, c'est de grandir. Vous pouvez être tellement concentré sur le «service» que vous ne vous développez pas. Le burnout est tout prés.
Peut-être que vous aussi. Êtes-vous à l'aise à Sion? Voulez-vous voir Dieu faire des choses incroyables avec d'autres personnes, mais pas avec vous?
Où sommes-nous? Pouvez-vous être à l'aise en Egypte? Samarie? Babylone? Chine? C'est moins probable. La persécution a souvent vu l'église grandir et devenir plus forte.
Nous sommes à Sion, il y a pas mal d'église, des croyants, et nous pouvons nous en sortir en étant «à l'aise». Nous pouvons choisir de vivre de cette façon, et il ne semble pas y avoir de négatif, nous pouvons simplement suivre le statu quo et nous en tirer. Mais il y a un danger …
Quel est le danger?
et vous qui vous croyez bien en sécurité sur la montagne de Samarie ! Nous nous détournons de Dieu, nous nous tournons vers d'autres choses, nous commençons à faire confiance à d'autres choses, peut-être en nous-mêmes. Les tribus du nord faisaient confiance aux hauts lieux de Samarie. Peut-être dans notre religion, nos pratiques de foi, notre routine ("malheur aux pharisiens"). Notre aisance pourrait nous conduire dans une fausse religion, une religion mixte. Ou faire de la religion la place de Dieu. (comme les Pharisiens)
Oui, vous les grands de la première des nations, vous tous vers qui accourt la communauté d’Israël ! Ici, cela aurait dû être Israel que les nations admiraient. Mais Israël lui-même regardait ailleurs. Il y avait les deux régions, Samarie et Sion. Et Israël avait le choix. La tribu du sud, à l'aise à Sion. Samarie ayant confiance en sa montagne (la femme samaritaines en ont parlé - Jean 4) Les gens vous regardent, que choisirez-vous. Il y a quelqu'un qui vous regarde. Qu'on le veuille ou non, nous sommes un leader pour quelqu'un. À vos enfants… au travail… avec un ami… à l'école, quelqu'un vous regarde et vous admire, quelqu'un vous regarde. Voient-ils quelqu'un à l'aise ou quelqu'un qui mène le bon combat de la foi? Où vous voient-ils tourner lorsque surviennent des ennuis? Que voient-ils? Complaisance?
Verset 2 Rendez-vous à Kalné, pour voir ce qui s’y est passé. Puis, de là, rendez-vous à Hamath, la grande citée. Puis descendez à Gath, la ville philistine. Constatez si ces villes sont en meilleur état que ces royaumes-ci ou si leur territoire est plus grand que le vôtre?
Ces trois villes mentionnées, étaient de grandes villes, plus grandes et plus fortes qu'Israël, mais sont maintenant en ruine. La façon dont il les énumère les rapproche de plus en plus d'Israël géographiquement et chronologiquement.
Kalné, bien à l'est. Crée par Nimrod dans Genesis 10.
Hamath en Syrie, détruit par Sennacharib (Assyrie).
Gath, à Phillistine juste à l'ouest d'Israël. Détruit par Hazael.
Qu'est-il arrivé à ces autres nations qui pensaient être en sécurité et tranquille? Ils ont été faits pour ne pas être en sécurité. Vous souvenez-vous de ce que Jésus a dit à l'église qu'il avait établie? Allez le dire à tout le monde.(Mathieu 28.18-20) Qu'ont-ils fait? Ils sont restés, ont partagé ce qu'ils avaient et ont apprécié la fraternité. Qu'est-ce que Dieu a fait alors? Ils les ont persécutés (Par la main de Saul), ils étaient à l'aise, il les a mis mal à l'aise.
Verset 3 Or le jour du malheur, vous pensez l’éloigner, mais vous vous attirez un règne de violence.
Dans notre aisance, nous pensons que le jour du jugement ne viendra pas, ou c'est encore loin. Nous pensons avoir le temps de ne rien faire pour le moment.
Mais en réalité, nous le faisons se rapprocher encore plus ... d'emprunter encore ce mot ... Malheur! Ce que cela semble impliquer, c'est que Dieu a choisi le jour du jugement, basé, au moins en partie, sur le fait que les chrétiens sont ou deviendront à l'aise dans leur service pour Lui.
Il y a un autre cas. Là où les sauvés sont simplement en train de se détendre, à l'aise en attendant le retour de Dieu. Nous devons aspirer, attendre Son retour, non pas attendre assis, mais travailler. Voir Amos 5:18-24.
Et nous sommes encore plus à l'aise
Vous voilà allongés sur des lits incrustés d’ivoire, vous vous vautrez sur des divans. Vous mangez des béliers choisis dans le troupeau, des veaux de premier choix pris dans l’étable.
Nous sommes à l'aise dans notre vie. Pouvez-vous voir l'image ici? Nous dormons sur nos lits de sommeil, assis sur nos canapés en cuir, chacun s'incline. Porte-gobelets, intégré au réfrigérateur.
Nous mangeons la meilleure nourriture, tout ce que nous voulons, à tout moment. Le veau gras. Beaucoup d'argent à la banque et nous oublions que nous comptons sur Dieu.
Ne vous méprenez pas. Le problème n'est pas d'avoir de belles choses, comme le problème n'est pas d'avoir des richesses. Le problème vient quand nous nous installons dans ces choses à l'aise, au lieu de servir. Jésus a partagé une parabole sur un tel homme. Luc 12: 16-21 « Il leur raconta alors cette parabole : Le domaine d’un riche propriétaire avait rapporté de façon exceptionnelle. L’homme se mit à réfléchir : « Que faire ? se demandait-il. Je n’ai pas assez de place pour engranger toute ma récolte ! Ah, se dit-il enfin, je sais ce que je vais faire ! Je vais démolir mes greniers pour en construire de plus grands, et j’y entasserai tout mon blé et tous mes autres biens. Après quoi, je pourrai me dire : Mon ami, te voilà pourvu de biens en réserve pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois et jouis de la vie ! » Mais Dieu lui dit : « Pauvre fou que tu es ! Cette nuit même, tu vas mourir. Et tout ce que tu as préparé pour toi, qui va en profiter ? » Voilà quel sera le sort de tout homme qui amasse des richesses pour lui-même, au lieu de chercher à être riche auprès de Dieu. »
Vous qui chantez au son du luth, qui composez comme David pour vos instruments de musique Nous sommes totalement détendus, la musique joue doucement en arrière-plan. Inventant plus de moyens pour nous mettre à l'aise, ne venons plus aux études bibliques pendant la semaine, plus à la réunion de priére. N'allons plus à l'école du dimanche. Au lieu d'avoir soif de la Parole de Dieu, nous lisons simplement une petite chapitre par jour, juste quelques versets peut-être, une pensée dans le calendrier. Plus de prière avant le coucher, ou au réveil, seulement une prière courte avant de manger. Entourez-nous uniquement de chrétiens, alors nous n'aurons pas à nous soucier de partager notre foi. Semble familier?
Qu'y a-t-il de mal à chanter au violon? Ce n'est pas pour l'adoration de Dieu.
Qu'y a-t-il de mal à inventer de nouveaux instruments? David l'a fait pour louer Dieu.
vous buvez votre vin à pleines coupes et vous oignez vos têtes de parfums raffinés.. Boire du vin, non pas dans une petite tasse, mais à pleines coupes. Assis autour de se gâter. Ne vous méprenez pas, il n'y a aucun problème à avoir ces choses, mais quand nous devenons inconsidérés des autres, qui sont dans le besoin, quand nous choisissons ces choses plutôt que de servir Dieu? Quand nous avons choisi notre fauteuil, au lieu du banc à l'église? Nous choisissons notre lit au lieu de se tomber à genoux en prière?
Que va-t-il se passer?
Mais la destruction qui menace tout le royaume de Joseph ne vous affecte pas. Nous pourrions ne plus être affectés par tout ce que nous voyons autour de nous. Joseph (la plupart dit signifie, tout Israël, toutes les tribus). Nous pourrions finir par nous concentrer sur notre petit groupe et ne pas voir ceux qui souffrent et qui sont dans le besoin tout autour de nous. Le danger est que nous serons tellement à l'aise, que nous ne voyons pas...
Un collègue en difficulté.
Un camarade de classe à la recherche de Dieu.
Une personne sur le trottoir qui vient de perdre son emploi ne peut pas nourrir sa famille.
Un jeune chrétien, affamé et assoiffé d'enseignement.
Un ou plusieurs gens qui luttent pour sortir de l'emprise du péché.
Une jeune femme qui sortent, avec petits enfants qui courent partout, au bout de sa force. Pouvons-nous les entendre? Sommes-nous même attentifs à eux? Essayons-nous de les entendre? Sommes-nous même intéressés du tout?
C’est pourquoi vous irez en tête des déportés Certains iront en captivité, ils seront les premiers à partir. Dieu dit que les temps difficiles et le jugement viendront, ces gens tranquilles seront les premiers à en être affectés.
et c’en sera fini des banquets des fêtards vautrés sur leurs divans.. Certains qui en avaient beaucoup n'auront plus rien. Ceux qui se détendent allongés seront supprimés. Ils perdront leur banquet.
Pourquoi vous dites tout cela? Pourquoi vous secouer? Je veux voir tout le monde sauvé et individuellement servant Dieu, essayant d'être comme Christ. Un fermier a raconté avoir vu des oies qui volaient. Cela aurait pu s'arrêter là, sauf pour la vue de nos colverts apprivoisés sur l'étang. Ils ont entendu l'appel sauvage qu'ils avaient connu autrefois. Les klaxons sortis de la nuit envoyaient de petites flèches d'incitation au plus profond de leurs fous hier. Leurs ailes battirent une faible réponse. L'envie de voler - de prendre leur place dans le ciel pour lequel Dieu les a créés - résonnait dans leurs poitrines à plumes, mais elles ne se sont jamais levées de l'eau. La question était réglée depuis longtemps. Le maïs de la basse-cour était trop tentant! Désormais, leur désir de voler ne faisait que les mettre mal à l'aise. La tentation d'éviter l'inconnu et la vie facile, est toujours appréciée, mais au prix de perdre la capacité de vol. Christ offre à chaque croyant sauvé la choix de le suivre, de voler. Être à l'aise en lui et en sa présence, entre ses mains, à son service. Choisissez-vous cela aujourd'hui, ou se contentera de rester ancré, fixé, tranquille. Le COVID19 nous a donné une excuse de rester tranquille, chez nous. Mais ce n'est qu'une excuse. Malheur à vous, malheur à nous, malheur à moi pour les moments dans ma vie quand je préférait rester tranquille au lieu de servir Dieu, de le suivre. Le jour tranquille viendra quand je serai aux cieux avec Lui. Que ce soit ma prière. Et la vôtre?
