« Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent. » (Matthieu 7.6)
J'ai lu l’histoire d'un pasteur qui allait manger avec un ami médecin. Le pasteur avait parlé avec cet ami plusieurs fois, mais chaque fois que le pasteur essayait de diriger la conversation vers la spiritualité, le médecin terminait la conversation. Cette fois le pasteur fit un dessin. À droite il dessina un cercle avec le mot « Dieu » écrit dedans. Au-dessous, il écrivit le mot « Saint ». À gauche, il dessina un autre cercle avec le mot « humanité », et au-dessous le mot « impie ». Entre le deux, il dessina une croix, comme un pont entre les deux, avec le mot « Christ » écrit dedans. Il pensait que cela allait marcher. Il avait beaucoup d'espoir qu’avec ce message simple et clair, il allait toucher son ami. Pendant le repas, il plaça le papier sur la table et le fit glisser juste devant son ami. L'ami regarda et dit : « Dans mille ans, je n'y croirai jamais. » Le pasteur stupéfait demanda : « N’as-tu jamais vu cela ? » Le médecin répondit : « Non. Jamais de la vie. Jamais vu et jamais intéressé ! » Avez-vous eu la même expérience ? Jésus continue le sermon sur la Montagne. Ce verset a l'air d'être déplacé entre deux passages différents. Avant, Jésus parlait de jugement. Après, il parle de notre aptitude à lui demander. On regardera plus tard l’explication de ce passage.
- « Ne donnez pas les choses saintes aux chiens. »
- Les choses saintes et les chiens (littéralement).
- Pour les disciples et la foule à qui Jésus parlait, les choses saintes étaient les choses réservées, ou mises à part, pour le service de Dieu. Le temple était saint. Les outils et les sacrifices étaient saints. Les prêtres pouvaient manger les sacrifices, mais personne d'autre.
- Les chiens étaient des bêtes sauvages à cette époque-là. Ils traînaient dans les rues et mangeaient ce qu'ils trouvaient. C'est toujours comme ça dans les grandes villes d'Orient aujourd'hui. L'Ancien Testament a parlé des chiens : « Tu n'apporteras point dans la maison de l'Éternel, ton Dieu, le salaire d'une prostituée ni le prix d'un chien, pour l'accomplissement d'un vœu quelconque ; car l'un et l'autre sont en abomination à l'Éternel, ton Dieu. » (Deutéronome 23.18) « Vous serez pour moi des hommes saints. Vous ne mangerez point de chair déchirée dans les champs : vous la jetterez aux chiens. » (Exode 22.31)
- Les Choses saintes et les chiens (sens figuratif).
- « Saint » égale « consacré à Dieu ». Il y a plusieurs choses saintes mentionnées dans le Nouveau Testament.
- Les chrétiens sont saints. (I Corinthiens 3.17, 1 Pierre 1.15, Romains 11.16)
- La Bible est sainte. (Romains 7.12)
- Je crois qu’ici, Jésus parlait de l'évangile et des doctrines fondamentales de la Bible.
- « Les chiens » étaient utilisés pour parler des Samaritains. Donc c'était quelque chose que les juifs détestaient. Ils représentaient la brutalité et les choses répugnantes et sales. Je crois que Jésus parlait des personnes qui détestaient la parole de Dieu. De parler avec eux de l'évangile et des doctrines n'est pas bien. Ils ont déjà fait leur choix. « Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville ! Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ! » (Apocalypse 22.14 – 15) De partager l'évangile avec ceux-ci est imprudent et peut-être aussi dangereux.
- « Ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent. »
- Littéralement.
- Les perles étaient coûteuses et précieuses.
- Les pourceaux étaient impurs selon les juifs. Les pourceaux, qui existaient à cette époque, étaient semi apprivoisés. Les pourceaux ont des dents bien aiguisées. Nous avions un pourceau quand j'étais jeune. Son enclos était à côté de l’enclos des poulets. Un jour, un poulet est entré dans l'enclos du pourceau. Ce dernier l’a tout mangé, et même les os. Il n'en restait que quelques plumes. Si quelqu'un a donné les perles aux pourceaux, le pourceau aura pensé cela : ou c'étaient des pierres que quelqu'un a jetées, ou c’étaient des grains de maïs ou des noix. En tout cas, les pourceaux retourneraient et déchireraient la personne qui les leur avait données.
- Figurativement.
- Les perles sont l'évangile et les doctrines que Jésus a enseignées.
- Les pourceaux sont des hommes vivant une vie impure. Ceux qui n'écoutent point, qui vivent dans le péché et qui n'ont pas le désir de changer. Imaginez si vous devez convaincre, par vos paroles, un pourceau de vivre une vie sainte. Est-ce possible ?
- Qu'est-ce que Dieu veut exactement nous dire ? Est-ce que c'est contre la loi de Dieu de ne pas persister à parler de l'évangile avec quelqu'un ?
- « Lorsqu'on ne vous recevra pas et qu'on n'écoutera pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds. Je vous le dis en vérité : au jour du jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins rigoureusement que cette ville-là. » (Matthieu 10.14 – 15) Jésus a donné l'ordre aux disciples de quitter les lieux où personne ne les écoutait. Paul a rencontré des hommes qui étaient comme les pourceaux. « Mais les Juifs excitèrent les femmes dévotes de distinction et les principaux de la ville ; ils provoquèrent une persécution contre Paul et Barnabas, et ils les chassèrent de leur territoire. Paul et Barnabas secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds, et allèrent à Icône. » (Actes 13.50 - 51)
- Comment savoir si quelqu'un est de ce type ?
- Dans une ville, cela prenait du temps, parce qu'il fallait parler avec plusieurs personnes avant de découvrir qu'ils n'acceptaient pas. Il y a des missionnaires qui ont travaillé pendant des années dans un pays avant de voir le fruit de leur travail.
- Peut-être quelqu’un nous a donné le conseil de ne pas prendre le temps de parler avec quelqu'un. Il y avait une femme et ses enfants qui allaient dans notre église quand j'étais jeune. Le pasteur a dit qu'il voulait visiter son mari. La dame l'a supplié de ne pas lui rendre visite parce qu'il détestait les choses religieuses et pourrait répondre avec violence ou ne plus la laisser aller à l'église. Jésus a dit que « La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers. » (Matthieu 9.37) Donc si on trouve quelqu'un qui a ces caractéristiques, laissez-le et trouvez quelqu'un d'autre.
- La Bible est la nourriture pour les chrétiens (I Pierre 5:2), et ces doctrines ne sont pas dignes d'être données aux chiens. Si quelqu'un ne veut même pas entendre l'évangile, ne le forcez pas. Continuer peut-être dangereux et n'avance pas l'évangile. Vous pouvez toujours vivre la vie de chrétien devant lui et prier pour lui.
- Il y a aussi la possibilité que ce passage soit une continuation du thème précèdent. (lisez les versets 1 à 6) Si, c'est le cas, on doit être prudent en donnant notre conseil aux autres. Ne le donnez pas aux personnes qui ne l’acceptent pas.
j'ai toujours été perplexe devant cette parole de Jésus. Cette fois, j'ai compris. Merci pour cet éclaircissement
RépondreSupprimer