mercredi 14 août 2013

La persécution après le salut


« Et il y eut division parmi eux. Ils dirent encore à l'aveugle : Toi, que dis-tu de lui, sur ce qu'il t'a ouvert les yeux ? Il répondit : C'est un prophète. Les Juifs ne crurent point qu'il eût été aveugle et qu'il eût recouvré la vue jusqu'à ce qu'ils eussent fait venir ses parents. Et ils les interrogèrent, disant : Est-ce là votre fils, que vous dites être né aveugle ? Comment donc voit-il maintenant ? Ses parents répondirent : Nous savons que c'est notre fils, et qu'il est né aveugle ; mais comment il voit maintenant, ou qui lui a ouvert les yeux, c'est ce que nous ne savons. Interrogez-le lui-même, il a de l'âge, il parlera de ce qui le concerne. Ses parents dirent cela parce qu'ils craignaient les Juifs ; car les Juifs étaient déjà convenus que, si quelqu'un reconnaissait Jésus pour le Christ, il serait exclu de la synagogue. C'est pourquoi ses parents dirent : Il a de l'âge, interrogez-le lui-même. Les pharisiens appelèrent une seconde fois l'homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : Donne gloire à Dieu ; nous savons que cet homme est un pécheur. Il répondit : S'il est un pécheur, je ne sais ; je sais une chose, c'est que j'étais aveugle et que maintenant je vois. Ils lui dirent : Que t'a-t-il fait ? Comment t'a-t-il ouvert les yeux ? Il leur répondit : Je vous l'ai déjà dit, et vous n'avez pas écouté ; pourquoi voulez-vous l'entendre encore ? Voulez-vous aussi devenir ses disciples ? Ils l'injurièrent et dirent : C'est toi qui es son disciple ; nous, nous sommes disciples de Moïse. Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-ci, nous ne savons d'où il est. Cet homme leur répondit : Il est étonnant que vous ne sachiez d'où il est; et cependant il m'a ouvert les yeux. Nous savons que Dieu n'exauce point les pécheurs ; mais, si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, c'est celui-là qu'il exauce. Jamais on n'a entendu dire que quelqu'un ait ouvert les yeux d'un aveugle-né. Si cet homme ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. Ils lui répondirent : Tu es né tout entier dans le péché, et tu nous enseignes ! Et ils le chassèrent. » (Jean 9.17 – 34)


Voici l'ancien aveugle guéri par Jésus ; les autres ont remarqué le changement dans sa vie. Ils l'ont emmené voir les pharisiens. L'homme est resté fidèle à Jésus devant ses voisins et devant les pharisiens. Il a pris position pour Jésus, et cela va lui coûter cher.


  1. Encore la même question posée.
    1. Les voisins ont posé cette même question à cet homme. L'aveugle leur a répondu qu'« un homme » l'a fait. (verset 11)
    2. Cette fois l'aveugle répond à la question comme avant, mais les pharisiens ajoutent une autre partie. Ils demandent son point de vue. Maintenant il a un choix : dire ce qu'il pense vraiment, ou dire un mensonge pour leur plaire. Il leur dit, « C'est un prophète. » Déjà on voit un changement dans la vie de cet homme. Avant il a dit que Jésus était un homme, mais maintenant il constate qu'il est un prophète.
    3. Les juifs ne le croient pas. Il est fortement possible, quand on prend position pour le Dieu de notre salut, que certains ne vont pas croire ce que l'on dit. Les pharisiens ne croient même pas qu'il était aveugle. Cela montre aussi leur orgueil. Les autres gens connaissaient cet homme qui a fréquenté l'entrée du temple pour mendier. Mais les Juifs ne l'ont même pas remarqué. Voyons-nous les gens autour de nous ? Les pauvres, les malades, les aveugles spirituels ?
  • La famille interrogée.
    1. Les Juifs cherchent ses parents. Ils leur demandent, « Est-ce là votre fils, que vous dites être né aveugle ? Comment donc voit-il maintenant ? » Leur réponse, « Il est bien notre fils, né aveugle, mais on ne sait pas comment il voit, il est majeur, interrogez-le lui-même. »
    2. Ses parents ont peur des Juifs. Ils ne veulent pas être punis par les pharisiens. Être exclus de la synagogue, c'était la pire des choses pour les juifs. C'est comme être lépreux, un proscrit. Ses propres parents ont honte de parler de cette chose, cette chose incroyable qui est arrivée à leur fils. Il est possible que même les parents d'un nouveau chrétien le rejettent.
  • L'aveugle encore devant les juifs : « Donne gloire à Dieu ; nous savons que cet homme est un pécheur. »
    1. Les juifs accusent Jésus d'être un pécheur. C'est une supposition parce qu'ils ne peuvent pas trouver une seule faute, un seul défaut. C'est la raison pour laquelle ils interrogent l'aveugle, ils veulent trouver de quoi l'accuser.
    2. Ils ont demandé qu'il donne gloire à Dieu. Quand nous donnons gloire à Jésus, on donne aussi gloire à Dieu. (Jean 17)
    3. Jésus n'a pas montré la preuve de ses péchés, car il n'est pas pécheur.
    4. L'aveugle répond à nouveau simplement, et dit la vérité : «  S'il est un pécheur, je ne sais ; je sais une chose, c'est que j'étais aveugle et que maintenant je vois. » On voit également le progrès ; d'abord selon lui, Jésus était un homme, puis un prophète, maintenant il doute qu'il soit pécheur. Il regarde l'évidence : « Je vois. »
  • Plus de questions.
    1. Les pharisiens ne savent pas quoi dire. Ils posent encore des questions espérant qu'ils peuvent trouver une faute.
    2. L'aveugle est fatigué de ses questions auxquelles il a déjà répondu. « Je vous l'ai déjà dit, et vous n'avez pas écouté ; pourquoi voulez-vous l'entendre encore ? Voulez-vous aussi devenir ses disciples ? » Quand les gens nous posent des questions par rapport à notre Dieu, il vaut bien de nous demander pourquoi ils les posent. Parce qu'ils veulent savoir la vérité où cherchent-ils à nous piéger ? L'aveugle suggère qu'il voudrait être un disciple de Jésus.
  • Moïse ou Jésus.
    1. Les pharisiens disent qu'ils sont des disciples de Moïse, car Dieu lui a parlé. Ils n'admettent pas que Dieu puisse parler avec quelqu'un d'autre. Jésus leur a déjà parlé de sa relation avec le Père. N'est-ce pas évident par ses miracles, par ses enseignements qu'il est venu de Dieu ?
    2. L'aveugle utilise un bon raisonnement avec eux. « Nous savons que Dieu n'exauce point les pécheurs ; mais, si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, c'est celui-là qu'il exauce. » C'est clair et net.
    3. En plus, l'aveugle donne la preuve que Jésus vient de Dieu. « Jamais on n'a entendu dire que quelqu'un ait ouvert les yeux d'un aveugle-né. Si cet homme ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. » Tenez avec les gens d'aujourd'hui un bon raisonnement et donnez-leur la preuve que Jésus est le fils de Dieu. Parlez-leur de ce qu'il a enseigné et de ce qu'il a fait.
    4. Les pharisiens n'ont pas de réponse. Ils l'insultent et ils le jettent dehors. Souvent on est persécuté quand on ose prendre position pour notre Sauver. Que fait-il après cette persécution ? Il cherche Jésus.  
    1. Retour au résumé - http://biblerichesses.blogspot.fr/2013/10/resume-de-jean-chapitre-9.html

    Courage de prendre position pour Jésus

    Ils lui dirent : Où est cet homme ? Il répondit : Je ne sais. Ils menèrent vers les pharisiens celui qui avait été aveugle. Or, c'était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue, et lui avait ouvert les yeux. De nouveau, les pharisiens aussi lui demandèrent comment il avait recouvré la vue. Et il leur dit : Il a appliqué de la boue sur mes yeux, je me suis lavé, et je vois. Sur quoi quelques-uns des pharisiens dirent : Cet homme ne vient pas de Dieu, car il n'observe pas le sabbat. D'autres dirent : Comment un homme pécheur peut-il faire de tels miracles ? Et il y eut division parmi eux. Ils dirent encore à l'aveugle : Toi, que dis-tu de lui, sur ce qu'il t'a ouvert les yeux ? Il répondit : C'est un prophète. (Jean 9.12 – 17)


    Ce chapitre commence avec la guérison d'un homme aveugle de naissance. On l'a comparé avec quelqu'un aveugle spirituellement qui a ses yeux spirituels ouverts. A la suite on a vu le changement dans sa vie et comment les autres l'ont remarqué. Maintenant on voit que les pharisiens refusent de voir, de croire, mais cet homme prends position pour Jésus.


    1. Les questions commencent.
      1. La foule a déjà questionné cet homme. Maintenant elle veut savoir où se trouve cet homme qui peut guérir un aveugle. L'homme l'ignore. Jésus lui a envoyé de laver ses yeux et quand il est revenu, Jésus était déjà parti. La foule le mènent vers les pharisiens, les mêmes gens qui voulaient jeter des pierres à Jésus quelques heures auparavant. On voit que l'homme aveugle n'a pas de choix. La foule l'y force. Encore une fois dans sa vie il a du être mené par les autres. Faites attention où les gens vous mènent après le salut.
      2. Jean nous donne un indice. « Or, c'était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue, et lui avait ouvert les yeux. » Les pharisiens étaient très légaliste en ce qui concerne le sabbat. Ils ont mal compris la loi de Moïse et les objectifs de cette loi. Jésus leur en a parlé à plusieurs reprises. Ils ne sont pas contents de ce que Jésus a fait. Et les pharisiens ont le pouvoir de jeter les juifs hors de synagogue. C'est une punition très sévère pour un juif. Il est exclu pas seulement de la religion mais aussi de la vie sociale.
      3. Les pharisiens redemandent comment il a recouvré la vue. Sûrement ils cherchent quelque chose à utiliser contre Jésus. Ils veulent prouver qu'il a péché et le discréditer devant les juifs.
      4. Quand on a nos yeux spirituels ouverts. Les gens vont nous poser des questions aussi. Peut-être ils les posent parce qu'ils veulent se moquer de nous. Peut-être ils veulent savoir la vérité. Peu importe leur raisonnement, c'est à nous de leur répondre selon leurs vrais désirs.
  • Un choix de prendre position pour Jésus.
    1. Comment l'homme aveugle va-t-il répondre ? Il peut dire la vérité ou un mensonge. Il peut répondre discrètement. Il peut les aider en accusant Jésus, en appuyant sur le fait qu'il a travaillé le jour de Sabbat.
    2. Il raconte ce qui s'est passé. « Il a appliqué de la boue sur mes yeux, je me suis lavé, et je vois. » Tout simplement il donne son témoignage de ce que Jésus a fait pour lui. Il n'essaie pas de l'enrober pour les pharisiens. Il ne dit que la vérité.
    3. Puis on voit que sa réponse inspire d'autres personnes. « Sur quoi quelques-uns des pharisiens dirent : Cet homme ne vient pas de Dieu, car il n'observe pas le sabbat. D'autres dirent : Comment un homme pécheur peut-il faire de tels miracles ? Et il y eut division parmi eux. » D'autres gens osent parler eux aussi en faveur de Jésus. Ils ont raison. Est-ce possible qu'un homme qui ne vient pas de Dieu, puisse faire un miracle comme celui-là ?
    4. Les pharisiens donc se tournent encore vers cet homme et posent une autre question : « Toi, que dis-tu de lui, sur ce qu'il t'a ouvert les yeux ? ». Cet homme a une autre occasion de parler de Jésus.
    5. Nous aujourd'hui, nous avons des occasions comme celle-là, de répondre aux questions. On doit nous aussi prendre position pour Dieu, témoigner de nos propres expériences. Cela peut inciter les autres à en parler aussi. Malgré les persécutions que nous pouvons subir, disons la vérité.
  • Son courage.
    1. Cet homme a le courage de dire la vérité. Il risque pas mal de choses avec sa réponse à cette question : l'exclusion de la synagogue, le rejet par ses proches, même la mort. Ses sentiments pour Jésus, pour ce que Jésus a fait pour lui, le poussent à dire sans hésitation : Il est un prophète.
    2. Avons-nous ce courage aujourd'hui ? Une illustration : Il s'agissait d'un test effectué par une université où 10 étudiants ont été placés dans une chambre. Trois lignes de longueur variable ont été tracées sur le tableau. Ils ont demandés aux étudiants de lever la main lorsque l'instructeur soulignait la ligne la plus longue. Mais neuf des étudiants avaient été chargé au préalable de lever la main lorsque l'instructeur soulignait la ligne de la deuxième longueur. Un étudiant donc n'était pas au courant. Sa réaction habituelle était de lever sa main, regarder autour, et se rendre compte qu'il était tout seul, et donc la baisser. Cela s'est passé 75% du temps, avec des élèves de l'école primaire à travers l'école secondaire. Et nous ? S'ils nous ont posé une questions qui croit en Jésus ? Levons-nous la main ? Avons-nous le courage d'aller à l'église ? De dire « non » au péché ? De parler aux autres de Dieu comme quelqu'un l'a fait pour nous ? Dieu peut nous donner le courage.