Jésus est Dieu. D’abord, il faut constater que la
Bible est la Parole de Dieu, et elle est dans les mots originaux sans
erreur ni faute. Donc je vais faire référence à plusieurs reprises
à la langue originale, hébreu ou grec. Comme chaque fois que
j’étudie la Parole de Dieu, ma prière est que nos cœurs restent
ouverts à la Parole de Dieu, et que l’on ne soit pas fixé dans
nos idées, mais que l’on soit prêt à changer d’avis et à
entendre l’Esprit-Saint qui nous guide vers la vérité. Cela étant
dit, jusqu’à présent, je crois fermement dans un seul Dieu, qui
existe en trois personnes égales, mais aussi uniques dans leur
travail, le Père, le Fils, et le Saint-Esprit. On les a vus dès la
création du monde (Genèse 1.1-3) et jusqu’à la fin (Apocalypse
22.16-21). Je veux bien commencer à regarder la relation entre le
Père et le Fils, Jésus. Je ne donnerai pas tous les passages, mais
plutôt les références, donc je te conseille de chercher et de
regarder quand même les passages et leurs contextes. (Les citations
sont, si ce n’est pas dit autrement, de la traduction Louis Segond)
Dans la
création.
Genèse 1
mentionne que Dieu a tout créé. Genèse 1.2 dit : « Dieu
dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. »
Déjà dans l’Évangile selon Jean (1.1-14) et d’autres passages,
Jésus est la Parole de Dieu, et c’est lui la personne créatrice
de la Trinité. Donc la personne de Dieu qui « dit », qui
par ses paroles a créé toutes choses, est
Jésus. On voit aussi dans ce verset « la lumière ». La
lumière n’est pas le soleil, qui est créé plus tard. Cette
lumière est en fait Jésus, un travail qui lui a été donné.
« Jésus leur parla de nouveau, et dit : Je suis la
lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les
ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » (Jean 8.12)
« En elle était la vie, et la vie était la lumière des
hommes. » (Jean 1.4) « Je ne vis point de temple
dans la ville ; car le Seigneur Dieu tout puissant est son
temple, ainsi que l’agneau. La ville n’a besoin ni du soleil ni
de la lune pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire,
et l’agneau est son flambeau. Les nations marcheront à sa lumière,
et les rois de la terre y apporteront leur gloire. »
(Apocalypse 21.22-24) Mais on voit aussi que Dieu est la Lumière lui
aussi. « La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous
vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a
point en lui de ténèbres. » (1 Jean 1.5) « Car
Dieu, qui a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres !
a fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la
connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. » (2
Corinthiens 4.6) Pour utiliser l’algèbre : Si Dieu = la
Lumière, et Jésus = la Lumière, alors Jésus = Dieu. Donc ils sont
un.
Jean
chapitre 1
Jean chapitre un
est souvent cité par les Témoins de Jéhovah et les autres pour
soutenir leur doctrine, surtout le verset 1. Les Témoins de
Jéhovah le traduisent, « Au commencement la Parole était, et
la Parole était avec Dieu, et la Parole était un
dieu. »
Parfois certains protestants ajoutent l'article, « Au
commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la
Parole était le
Dieu. » En réalité les deux ne sont pas fidèles au texte
original. εν αρχη ην ο λογος και ο λογος ην προς τον θεον και θεος ην ο λογος
Au commencement était la Parole et le Parole était avec le Dieu et Dieu était la Parole.
On voit bien
qu’il n’y a pas d’article devant « Dieu » à la fin
de la phrase. Mais on voit aussi que l’ordre de mots a été
changé, ce qui n’est pas interdit, vu la construction de la
phrase. Mais juste avant la dernière phrase, Jean a mis l’article
devant Dieu. En grec, il est possible de garder l’article pour le
sujet qui suit (… le Dieu et le
Dieu était la Parole), mais ce n’est pas obligatoire. Donc ce
verset tout seul n’est pas forcément la preuve que nous cherchons,
mais qui, tel qu’il est, ne dit surtout pas que Jésus est « un
dieu » non plus.
« Seigneur
(Adonaï) »
En Matthieu
13.14-15, Jésus cite quelques versets de l’Ancien Testament, Ésaïe
6.8-10. Regarde le verset 8, « J’entendis
la voix du Seigneur, disant : Qui enverrai-je, et qui marchera
pour nous ? Je répondis : Me voici, envoie-moi. »
La prophétie proclame que ces mots viennent du Seigneur, « Adonaï »
en hébreu, un mot qui n’est utilisé que pour Dieu. Voir aussi
Jean 12.41.
Cela nous fait
penser aussi de Matthieu 22.41-46 : « Comme les pharisiens
étaient assemblés, Jésus les interrogea, en disant : Que
pensez-vous du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui
répondirent : De David. Et Jésus leur dit : Comment donc
David, animé par l’Esprit, l’appelle-t-il Seigneur, lorsqu’il
dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma
droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied ?
Si donc David l’appelle Seigneur, comment est-il son fils ?
Nul ne put lui répondre un mot. Et, depuis ce jour, personne n’osa
plus lui proposer des questions. » Les pharisiens ne trouvent
pas la réponse à la question, « Si Jésus n’est que le Fils
de Dieu, pourquoi Dieu l’a-t-il appelé « Seigneur » ?
La réponse est que Jésus est le Fils de Dieu et Dieu.
Il existe dès
l’éternité
Jésus existe dès
l’éternité : « Et toi, Bethléem Éphrata, petite entre les milliers de Juda, De toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël, et dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours de l’éternité. » (Michée 5.2) « Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. » (Colossiens 1.17) Jean 1.1 ; 8.58 dont on a d’ores et déjà parlé. « Ésaïe dit ces choses, lorsqu’il vit sa gloire, et qu’il parla de lui. » (Jean 12.41) « Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût. » (Jean 17.5) « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. »
(1 Corinthiens
10.1-4) « Autrement, il aurait fallu qu’il eût souffert
plusieurs fois depuis la création du monde, tandis que maintenant, à
la fin des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché
par son sacrifice. » (Hébreu 9.26) « Jésus Christ
est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. »
(Hébreu 13.8)
On le voit
souvent en Apocalypse. « Je suis le premier et le dernier, et
le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux
siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour
des morts. » (Apocalypse 1.18)*
Voir aussi Apocalypse 2.8 et 22.13 : « Je suis
l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et
la fin. » Ce qui est aussi un titre de Dieu. « Qui a fait
et exécuté ces choses ? C’est celui qui a appelé les
générations dès le commencement, Moi, l’Éternel, le premier Et
le même jusqu’aux derniers âges. » (Ésaïe 41.4) « Ainsi
parle l’Éternel, roi d’Israël et son rédempteur, L’Éternel
des armées : Je suis le premier et je suis le dernier, Et hors
moi il n’y a point de Dieu. » (Ésaïe 44.6)
« Écoute-moi, Jacob ! Et toi, Israël, que j’ai
appelé ! C’est moi, moi qui suis le premier, C’est aussi
moi qui suis le dernier. » (Ésaïe 48.12) On le voit
même dans l’Apocalypse pas loin du verset où le même titre est
utilisé pour Jésus. « Je suis l’alpha et l’oméga, dit le
Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout
Puissant. » (Apocalypse 1.8)
*(une
petite note intéressante, mais qui n’a rien à voir avec notre
sujet : Les juifs ont souvent utilisé cette expression, mais
avec aleph et tau, donc alphabet hébreu. Ici on le voit en grec, Α
« alpha » et Ω « oméga », et si on les met
ensemble « αω »
cela
nous donne le verbe grec « souffler ». Peut-être une
référence à la création, « L’Éternel Dieu forma l’homme
de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle
de vie et l’homme devint un être vivant. » (Genèse 2.7)
« Je
suis » Jésus-Christ se proclama Dieu de manière absolument
formelle.
Jésus leur dit :
« En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham
fût, moi je suis » (grec : ego eimi : indicatif
présent. La traduction du Monde Nouveau, des Témoins de Jéhovah,
falsifie ce texte en mettant : « j’étais »). « Là
dessus, ils prirent des pierres pour les lui jeter... » Les
Juifs ne s’y sont pas trompés : ils ont reconnu l’allusion
à Exode 3.14 : « Je suis qui je suis », rendu
par les LXX « eimi to on », je suis l’Être, Moi et le
Père, nous sommes un. « Les Juifs ramassèrent à nouveau des
pierres pour le lapider. Jésus reprit et leur dit : Je vous ai
fait voir beaucoup d’œuvres bonnes venant du Père. Pour laquelle
de ces œuvres me lapidez-vous ? Les Juifs lui répondirent :
Ce n’est point pour une œuvre bonne que nous te lapidons, mais
pour un blasphème, et parce que toi, qui est un homme, tu te fais
Dieu. » (Jean 10.30-36) « Mais Jésus leur répondit :
Mon Père travaille jusqu’à présent. Moi aussi je travaille. À
cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir,
non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais parce qu’il
disait que Dieu était son propre Père, se faisant ainsi lui-même
égal à Dieu ». (Jean 5.18) Pour d’autres endroits où
Jésus a utilisé le terme « Je suis », voir également
Jean 8.24, 28, 58 ; Jean 4.26, 5.23, 6.35, 8.12 et 19,
10.9, 11.25, 14.1 et 8 et 9
« Ses
ennemis »
Le passage
ci-dessus montre une accusation des ennemis de Jésus qui ont compris
ses déclarations. Voir également :
« Jésus garda le silence, et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l’interrogea de nouveau, et lui dit : Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? Jésus répondit : Je le suis. Et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, et dit : Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Vous avez entendu le blasphème. Que vous en semble ? Tous le condamnèrent comme méritant la mort. » (Marc 14.61-64)
« Jésus lui répondit : Tu l’as dit. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, disant : Il a blasphémé ! Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Voici, vous venez d’entendre son blasphème. Que vous en semble ? Ils répondirent : Il mérite la mort. » (Matthieu 26.64-66)
Le pardon des
péchés.
D’autres
passages sont tout aussi éloquents quant à l’identité véritable
de Jésus-Christ. Les versets suivants montrent que seul Dieu peut
pardonner les péchés : Exode 34.6-8 ; Néh 9.17 ;
Daniel 9.9 ; Jonas 4.2. Lorsque les gens lui amenèrent un paralytique, Jésus, avant de le guérir, lui dit : « Tes péchés te sont pardonnés. Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner et à dire : Qui est celui-ci qui profère des blasphèmes ? Qui peut pardonner les péchés si ce n’est Dieu seul ? » (Luc 5.20-21) « Quelques jours après, Jésus revint à Capernaüm. On apprit qu’il était à la maison, et il s’assembla un si grand nombre de personnes que l’espace devant la porte ne pouvait plus les contenir. Il leur annonçait la parole. Des gens vinrent à lui, amenant un paralytique porté par quatre hommes. Comme ils ne pouvaient l’aborder, à cause de la foule, ils découvrirent le toit de la maison où il était, et ils descendirent par cette ouverture le lit sur lequel le paralytique était couché. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. Il y avait là quelques scribes, qui étaient assis, et qui se disaient au dedans d’eux : Comment cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ? Jésus, ayant aussitôt connu par son esprit ce qu’ils pensaient au dedans d’eux, leur dit : Pourquoi avez-vous de telles pensées dans vos cœurs ? Lequel est le plus aisé, de dire au paralytique : Tes péchés sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, prends ton lit, et marche ? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison. Et, à l’instant, il se leva, prit son lit, et sortit en présence de tout le monde, de sorte qu’ils étaient tous dans l’étonnement et glorifiaient Dieu, disant : Nous n’avons jamais rien vu de pareil. » (Marc 2.1-12). Voir aussi Actes 5.31-32, Actes 26.15-18, Col 2.13, 3.13.
« L’Époux »
Une autre façon
dont Jésus-Christ s’identifie à l’Éternel, c’est sa façon
de dire de lui-même qu’il est l’Époux : « Les amis
de l’Époux peuvent-ils mener deuil tant que l’Époux est avec
eux ? Les jours viendront où l’Époux leur sera enlevé, et
alors ils jeûneront » (Mat. 9.15 ; Marc 2.19, voir aussi
la parabole des dix vierges). Cela ne peut que faire penser à la
pratique de l’Éternel de l’Ancien Testament de se considérer
comme l’Époux et Israël comme l’épouse (infidèle). Voir par
exemple, Ezéchiel 16, notamment : « Tu as été la
femme adultère, qui reçoit des étrangers au lieu de son mari. »
(v. 32)
La louange
Un autre point
est que Jésus a été adoré. Il y a plusieurs versets dans l’Ancien
Testament, surtout dans les Psaumes qui parlent de l’adoration de
Dieu et de Lui seul (Deut 32.3 ; Es 45.23 ; Ps
22.27-28 ; 66.4 ; 95.6 ; 97.7 ; 99.9). Et dans le
Nouveau Testament Apoc. 14.7.Il y a aussi des versets comme ceux-là : « Tu ne te prosterneras point devant un autre dieu ; car l’Éternel porte le nom de jaloux, il est un Dieu jaloux. » (Exode 34.14), « Jésus lui dit : Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. » (Matthieu 4.10), qui montrent que seul Dieu mérite notre adoration.
Il y même des exemples de gens qui ont refusé l’adoration : « Lorsque Pierre entra, Corneille, qui était allé au-devant de lui, tomba à ses pieds et se prosterna. Mais Pierre le releva, en disant : Lève-toi ; moi aussi, je suis un homme. » (Actes 10.25-26), « Et je tombai à ses pieds pour l’adorer ; mais il me dit : Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu. — Car le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie. » (Apocalypse 19.10)
Mais Jésus ne l’a point refusée. « et (ils) dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l’adorer. » (Mat 2.2) « Et voici, un lépreux s’étant approché se prosterna devant lui, et dit : Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. » (Mat 8.2) « Ceux qui étaient dans la barque vinrent se prosterner devant Jésus, et dirent : Tu es véritablement le Fils de Dieu. » (Mat 14.33) « Afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »
(Philippiens 2.10-11) « Car auquel des anges Dieu n’a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui ? Et encore : Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils ? Et lorsqu’il introduit de nouveau dans le monde le premier-né, il dit : Que tous les anges de Dieu l’adorent ! » (Hébreux 1.5-6) Voir aussi : Actes 7.59, 9.10-16, 2 Co 12.8-9, Apoc. 5.8-14.
D’autres
témoignages
La prétention de
Jésus-Christ à être Dieu ne fait donc aucun doute. Ce qui est
clair aussi, c’est que d’autres l’ont considéré comme tel :
« C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d’Emmanuel. » (Ésaïe 7.14) « Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous. » (Matthieu 1.23) Matthieu cite ce passage, et d’une manière significative, il termine son Évangile en mettant dans la bouche du Christ les paroles suivantes : « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde ». (Mat. 28.20)
« Une voix
[celle de Jean-Baptiste] crie dans le désert : ouvrez le chemin
de l’Éternel, nivelez dans la steppe une route pour notre Dieu...
Dis aux villes de Juda : Voici votre Dieu ! Voici mon
Seigneur, l’Éternel, il vient avec puissance... Comme un berger,
il fera paître son troupeau [Je suis le bon berger dit le Christ de
lui-même], de son bras, il rassemblera des agneaux, et les portera
dans son sein ; il conduira les brebis qui allaitent »
(Ésaïe 40.3,
9-11)
« Voici les
jours viennent, — Oracle de l’Éternel —, où je susciterai à
David un germe juste ; il régnera en roi et prospérera, il
pratiquera le droit et la justice dans le pays... Et voici le nom
dont on l’appellera : l’Éternel notre justice »
(Jérémie 23.5-6 ; 33.15-16)
Lorsque
l’incrédule Thomas est enfin obligé de constater que Jésus est
bel et bien ressuscité, il n’hésite pas à s’exclamer :
« Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean 20.28), ce
qui montre que c’est bien ce que Jésus lui avait enseigné avant
sa mort et qui se confirme pour lui maintenant d’une manière qu’il
ne peut plus réfuter.
Enfin, ceux qui
prétendent qu’en étant homme, Jésus ne pouvait pas être Dieu,
doivent expliquer Col 2. 9 : « Car en lui habite
corporellement toute la plénitude de la divinité », et ceux
qui prétendent que Jésus n’existait pas avant sa naissance,
doivent expliquer, Jean 8.58, « Jésus leur dit : En
vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je
suis. » Et Jean 17.5 : « Et maintenant, toi,
Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais
auprès de toi, avant que le monde fût. » (cf. plus haut pour
plus d’informations sur la préexistence de Jésus)
Dieu
« Tandis
que nous attendons l’heureuse espérance et la manifestation
glorieuse du grand Dieu et du Sauveur de [nos personnes], Christ
Jésus » (Tite 2.13 Traduction de Monde Nouveau.) On
peut parler dans ce verset des articles dans la langue originale, où
il y en a un devant « Dieu » mais pas avant « Sauveur ».
Je peux entrer dans une explication approfondie des règles
grammaticales de grec, disant que dans une liste des noms, s'il n'y a
pas d'article après le premier nom, la valeur de chaque nom est la
même et l'article est appliqué à tous. Je peux te montrer
d'autres exemples (comme 2 Pierre 1.1 et 1.11). Mais en fait cela
serait inutile parce que, autant que je sache, la Bible ne parle
jamais de la manifestation de Dieu au dernier jour mais plutôt de la
manifestation de Jésus. C'est clair donc, pour s'accorder avec les
autres passages, ce verset parle du retour de Jésus-Christ, qui est
le grand Dieu.
« Mais il a
dit au Fils : Ton trône, ô Dieu est éternel... »
(Héb 1.8) Regardez-le dans la langue originale :
« προς
δε τον υιον ο θρονος σου ο θεος εις
τον αιωνα του αιωνος » A (mais) le fils le Trône toi le Dieu à le siècle du siècle »
« Nous
savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné
l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes
dans le Véritable, en son Fils Jésus Christ. C’est lui qui est le
Dieu véritable, et la vie éternelle. » (1 Jean 5.20)
« Oracle,
parole de l’Éternel sur Israël.
Ainsi parle l’Éternel. . . Alors
je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de
Jérusalem Un esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront
les regards vers moi,
celui qu’ils ont percé.
Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils
pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. »
(Zach 12.1-10) C’était bien Jésus qui était percé, et ici
l’Éternel dit que c’est lui-même. Voir aussi Jean 19.37,
Apoc 1.7
Regarde
la prophétie d'Ésaïe concernant le Christ. « Car un enfant
nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur
son épaule; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu
puissant, Père éternel, Prince de
la paix. » (Ésaïe 9.5) Rendue dans la Traduction du Monde
Nouveau : « Car un enfant nous est né, un fils nous a été
donné ; et la domination princière sera sur son épaule. Et on
l’appellera du nom de Conseiller merveilleux, Dieu
fort, Père éternel, Prince de
paix. »
Sauveur
Dieu a dit :
« C’est moi, moi qui suis l’Éternel, Et hors moi il n’y
a point de sauveur. » (Ésaïe 43.11) Jésus dit : « Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. » (Jean 11.25) « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14.6)
Donc : « Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, Et qui est devenue la principale de l’angle. Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4.11-12)
(Compare aussi) —
Luc l.47 à Luc 2.11
1 Tim 4.10
à Mat 1.21
Roi
Compare:
1 Tim 6.14-16 à
Apoc 17.14 à Apoc 19.16Ps 2.6 à Mat 27.37
Juge
Compare:
Ps 50.4, 6 à
Jean 5.22
Ps 96.13 à 2 Tim 4.1
Rom 14.10 à 2 Cor 5.10
Ps 96.13 à 2 Tim 4.1
Rom 14.10 à 2 Cor 5.10
Son Autorité
Mat 28.18
Son retour
Je rassemblerai
toutes les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem ; La
ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes
violées ; La moitié de la ville ira en captivité, Mais le
reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville. L’Éternel
paraîtra, et il combattra ces
nations, Comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se
poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, Qui est vis-à-vis
de Jérusalem, du côté de l’orient ; La montagne des
oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident,
Et il se formera une très grande vallée : Une moitié de la
montagne reculera vers le septentrion, Et une moitié vers le midi. »
(Zach 14.2-4) « Et comme ils avaient les regards fixés vers le
ciel pendant qu’il s’en allait, voici, deux hommes vêtus de
blanc leur apparurent, et dirent : Hommes Galiléens, pourquoi
vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été
enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que
vous l’avez vu allant au ciel. » (Actes 1.10-11) (cliquez ici pour un autre blog sur ce sujet)