lundi 27 janvier 2014

Jésus et Lazare


« Jésus frémissant de nouveau en lui-même se rendit au sépulcre. C'était une grotte, et une pierre était placée devant. Jésus dit : ôtez la pierre. Marthe, la sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu'il est là. Jésus lui dit : ne t'ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut, et dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m'as exaucé. Pour moi, je savais que tu m'exauces toujours ; mais j'ai parlé à cause de la foule qui m'entoure, afin qu'ils croient que c'est toi qui m'as envoyé. Ayant dit cela, il cria d'une voix forte: Lazare, sors ! Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d'un linge. Jésus leur dit : déliez-le, et laissez-le aller. » (Jean 11.38 – 44)

Nous arrivons à la partie culminante de cette histoire. Jésus a appris que Lazare est malade. Mais il a attendu quatre jours avant d'arriver. Lazare est mort. Marie et Marthe sont venues voir Jésus, et elles montraient de la confiance en lui. Jésus est arrivé au sépulcre avec la foule, tous pleuraient.

  1. Une demande.
    1. Lazare étant riche avait son propre sépulcre. Jésus demande à Marthe, « Ôtez la pierre. » Pourquoi à Marthe et pas Marie, ou la foule ?
    2. L'embaumement de ces jours-là n'était pas très efficace. Donc la sœur mentionne qu'il sent déjà, par égard pour la foule et par respect pour son frère.
    3. Parfois les commandements, les demandes de Dieu peuvent sembler bizarre pour nous. (aimer vos ennemis) Mais la parole de Jésus est claire et il vaut mieux la suivre.
  2. Une confirmation.
    1. Jésus rappelle à Marthe ce qu'il vient de lui dire. Parfois on a besoin de se faire rappeler la parole de Dieu, par un ami, par la Bible, par le pasteur. Parfois dans les moments difficiles on oublie ce que la Bible nous dit concernant ces moments.
    2. Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. Je crois que l'on peut dire pour nous aujourd'hui, « Si l'on croit, on verra la gloire de Dieu. » Que faut-il faire ? Suivrez Jésus comme Marthe et cette foule ont fait. Croyez que Dieu peut et qu'il va faire quelque chose. On peut même attendre avec impatience de voir ce qu'il va faire. Puis on va voir sa gloire, et bien sûr la lui donner.
    3. Plusieurs personnes ôtent la pierre, et il y a l'odeur de la pourriture. Encore des doutes émergent.
    4. Jésus prie. Une prière qu'il fait pour la foule. Il prie pour eux. Il prie pour nous aussi (Jean 17). Il prie avec confiance que Dieu va exaucer sa prière.
  3. Un miracle.
    1. Jésus crie d'une voix forte, pas pour que Lazare puisse l'entendre, mais pour que la foule puisse être témoin de cet événement.
    2. Le pauvre Lazare qui était au paradis, et a du reprendre sa chair humaine. Il sort du sépulcre vivant.
    3. Il y a aussi une bonne image dans ce texte du salut. Il y a quelqu'un qui est mort dans son péché et sans espoir. Personne ne peut l'aider, sauf Jésus, qui le sauve. Mais après le salut, il y a toujours des péchés qui entravent cette personne. C'est aux autres chrétiens de l'aider « déliez-le » mais aussi il y aura un temps pour « laissez-le aller » tout seul.
    4. Jésus montre sa puissance sur la mort. Il fait aussi une prophétie de ce qui va faire peu de temps après quand son propre tombeau sera vide. Philippe, un petit garçon trisomique de huit ans, a participé à une troisième année de classe d'école du dimanche avec plusieurs garçons et filles du même âge. Fait typique de cet âge, les enfants n'ont pas facilement accepté Philippe avec ses différences, mais grâce à un enseignant créatif, ils ont commencé à se soucier de Philippe et à l'accepter comme faisant partie du groupe, mais pas entièrement. Le dimanche après Pâques, le professeur a des œufs en plastique. En en donnant un à chaque enfant, il leur demande d'aller à l'extérieur en cette belle journée de printemps, de trouver un symbole d'une vie nouvelle, et de le mettre dans l’œuf. De retour en classe, ils partagent leurs symboles en ouvrant les emballages un par un pour faire la surprise. Après cela, les élèves retournent en classe et les œufs sont placés sur la table. Entouré par les enfants, l'enseignant a commencé à les ouvrir un par un. Après chacun, que ce soit une fleur, un papillon, ou une feuille, la classe donne plein de compliments. Puis l’un de paquets est ouvert, révélant qu’il n’y a rien à l’intérieur. Les enfants s'écrient : « C'est stupide. Ce n'est pas juste. Quelqu'un n'a pas écouté. »Philippe prend la parole : « C'est le mien. » « Philippe, tu ne fais jamais bien les choses ! », un enfant a dit, « Il n'y a rien là-dedans ! » « Je l'ai fait exprès », insiste Philippe, « Je l’ai fait vide. Le tombeau était vide ! » Un silence suit. Dès lors Philippe est devenu un vrai membre de la classe. Il est mort peu de temps après d'une infection. À l'enterrement, cette classe d'enfants de huit ans s'avança vers la bière non pas avec des fleurs, mais, avec leur professeur d'école du dimanche. Chacun a déposé un œuf en plastique vide.

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