lundi 26 mars 2012

Le témoignage, la gloire, le procès

"Moi, j'ai un témoignage plus grand que celui de Jean; car les œuvres que le Père m'a donné d'accomplir, ces œuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c'est le Père qui m'a envoyé. Et le Père qui m'a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi. Vous n'avez jamais entendu sa voix, vous n'avez point vu sa face, et sa parole ne demeure point en vous, parce que vous ne croyez pas à celui qu'il a envoyé. Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! Je ne tire pas ma gloire des hommes. Mais je sais que vous n'avez point en vous l'amour de Dieu. Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ? Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le Père ; celui qui vous accuse, c'est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu'il a écrit de moi. Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ?" (Jean 5.36 – 47)


N'oubliez pas le but de Jean. « Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom. » (Jean 20.31) Jusqu'ici, on a vu Jean Baptiste qui a dit que Jésus est le Fils de Dieu, l'Agneau de Dieu, André qui a dit, « Nous avons trouvé le Messie. », Philippe a témoigné « Nous avons trouvé celui que Moïse a décrit dans la loi et dont les prophètes ont parlé. », Nathanaël Lui a dit, « Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d'Israël », Nicodème a dit, « Tu es un enseignant envoyé par Dieu. », la femme samaritaine a dit, « Ne serait-il pas le Messie ? ». En plus Jean a écrit concernant les œuvres de Jésus, comment il a changé l'eau en vin, il a chassé les vendeurs du temple, il a fait d'autres miracles à Jérusalem, il a guéri le fils d'un officier, comment il a guéri un homme malade depuis 38 ans. Dans ces derniers versets, Jésus a répondu aux accusations des juifs. Il a donné Jean Baptiste comme témoin, puis Jésus a expliqué que parce que Jean Baptiste est un homme, il allait donner un autre témoin. Jésus leur a parlé de ses œuvres qu'il a faites. Il a parlé du témoignage de Dieu envers son Fils. Enfin il a parlé des Écritures qui parlaient de lui.



  1. Le témoignage de Dieu.
    1. Dieu a témoigné de son Fils. Jésus n'a fait que les œuvres que Dieu lui a données. Et nous ? Faisons-nous les œuvres de Dieu dans notre vie ?
    2. Dieu même a parlé concernant son Fils après son baptême, « Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. » (Matthieu 3.17) Aussi plus tard à sa transfiguration, « Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection : écoutez-le ! » (Matthieu 17.5)
  2. Le rejet des juifs.
    1. Ils n'ont pas entendu sa voix, ou vu son visage. Quand nous parlons avec les gens, et ils rejettent la conversation. Ce n'est pas nous qu'ils rejettent, mais Dieu. Ces juifs ont refusé le témoignage des prophètes dans la Bible, de Jean Baptiste, des œuvres de Jésus, donc ils ont rejeté Dieu.
    2. Ces juifs ont bien connu les Écritures, ils en ont mémorisé une grande partie. Ils croyaient qu’elle était la parole de Dieu, mais ils ne croyaient pas qu'elle parlait de Jésus. C'est triste qu'ils n'aient pas serré Sa parole dans leur cœur afin de croire en lui et ne pas pécher. « Je serre ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi. » (Psaume 119.11) Et vous ?
    3. Les juifs ont bien étudié la parole de Dieu. Ils l'ont lue chaque jour dans les synagogues. Les parents l'ont enseignée à leurs enfants. Ils ont même étudié les passages qui parlaient du Messie, parce qu'ils ont su que son arrivée approchait. Mais ils ont pensé que le fait d'avoir sa parole et de l'étudier, de la mémoriser, leur donnait la vie éternelle. Mais toutes les écritures ont parlé de Jésus.
    4. Les juifs ne voulaient pas l'approcher. Ils ont préféré leur religion.
  3. La gloire.
    1. Jésus n'a pas travaillé pour la gloire des hommes. Il a travaillé pour la gloire de Dieu.
    2. Les juifs ont travaillé pour la gloire des hommes. Ils n'aimaient pas Jésus parce qu'il n'était pas concerné par la position, les richesses, et la reconnaissance des hommes. Si quelqu'un était venu et ait été comme eux, ils l'auraient reçu.
    3. Ces juifs avaient la religion, mais pas l'amour (agapè - l'amour sacrificiel). L'amour est la clé, mais la religion, ce sont les œuvres et la tradition que l'on suit. Dieu a même parlé de la vraie religion en disant : « La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde. » (Jacques 1.27) Donc même la religion doit être basée sur l'amour. L'amour doit être notre motivation pour la vie, concernant notre louange, nos prières, notre évangélisation.
    4. Quelle est votre motivation ? Moody a écrit, « Montrez-moi une église où il y a l'amour, et je vais vous montrer une église qui est un pouvoir dans la communauté. À Chicago, il y a quelques années, un petit garçon a assisté à une école du dimanche que je connaissais. Quand ses parents ont déménagé dans une autre partie de la ville, le petit bonhomme a toujours fréquenté la même école du dimanche, mais cela signifiait une longue marche pénible pour y aller et en revenir. Une amie lui a demandé pourquoi il allait si loin, et lui a dit qu'il y avait beaucoup d'autres églises, tout aussi bonnes, près de son domicile. « Elles peuvent être aussi bonnes pour les autres, mais pas pour moi », fut sa réponse. « Pourquoi pas ? » a-t-elle demandé. « Parce qu'ils aiment l’homme là-bas » répondit-il. Si seulement nous pouvions faire croire au monde que nous l'avons aimé, il y aurait moins d'églises vides, et une plus petite proportion de notre population qui n'a jamais franchi une porte de l'église. Que l'amour remplace le devoir dans nos relations d'église, et le monde sera bientôt évangélisé.
  4. L’accusateur
    1. Les pharisiens ont accusé les autres. Leur travail était d'accuser les gens et de les emmener devant le sanhédrin. Les pharisiens ont trop aimé leur travail.
    2. Imaginez le procès aux cieux. L’on sait déjà que Jésus est le juge. L'avocat de la partie civile est Satan et nos propres péchés. C'est eux qui nous accusent. Le témoin est la parole de Dieu. Je peux imaginer un pharisien arrivé aux cieux. Il se présente devant le juge. Il plaide non coupable, affirmant qu'il mérite la vie éternelle. Il va dire qu'il a fait beaucoup de bonnes œuvres. Mais Moïse va témoigner qu'il n'a pas compris le but de ses livres, qui parlaient de Jésus. Le pharisien sera coupable parce qu'il a rejeté Jésus. Sa punition sera l'éternité en enfer.
    3. La Bible est la parole de Dieu. Elle parle de Jésus, qui est venu pour accomplir les promesses de l'Ancien Testament. Il est mort sur la croix pour nos péchés. Si vous croyez en lui, le jour du jugement, le juge, Jésus, dira, « non coupable », parce que vous êtes couvert par le sang de Jésus et vos péchés sont lavés. Puis la récompense sera la vie éternelle, avec lui et tous les saints.    

mardi 13 mars 2012

Le jugement

« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l'auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu'il est Fils de l'homme. Ne vous étonnez pas de cela ; car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. Je ne puis rien faire de moi-même : selon que j'entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. Si c'est moi qui rends témoignage de moi-même, mon témoignage n'est pas vrai. Il y en a un autre qui rend témoignage de moi, et je sais que le témoignage qu'il rend de moi est vrai. Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité. Pour moi ce n'est pas d'un homme que je reçois le témoignage ; mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière. (Jean 5.24 – 35)

Jésus continue son discours avec les juifs. Il essaie de les convaincre qu'il est le fils de Dieu, et qu'il faut croire en lui pour avoir la vie éternelle. Les juifs ont commencé cette conversation parce que Jésus a guéri un homme le jour de sabbat et il lui a demandé de porter son lit. Jésus leur a déjà parlé de son autorité, étant le Fils de Dieu et du jugement qui venait.


  1. Le jugement.
    1. D'abord Jésus leur expliquait encore une fois, comment éviter ce jugement. « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » On a parlé de ce verset la dernière fois.
      1. « Celui qui écoute ma parole. » Pour avoir la vie éternelle, il faut entendre parler de Jésus, il faut lire la Bible ou entendre sa parole de la bouche de quelqu'un.
      2. « . . . et qui croit à celui qui m'a envoyé. . . » On a déjà bien parlé de l'importance de croire en Jésus. Mais cette fois-ci on fait remarquer qu'en fait on croit en Dieu qui a envoyé Jésus à la croix pour payer le prix de nos péchés.
      3. Celui qui a fait ces deux choses « a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » C'est clair ? Il n'y a plus rien à faire. C'est fini, aux yeux de Dieu on est déjà glorifié et au ciel avec lui. Pour les hommes, c’est la vie ou la mort. Si vous ne faites rien, vous restez mort. Seulement par Jésus vous pouvez passer de la mort à la vie, la vraie vie, la vie éternelle.
    2. Ensuite Jésus nous donne une autre « vérité ». « En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l'auront entendue vivront. » De quoi parle-t-il ? Dans le Bible, on parle de trois types de mort, naturelle, spirituelle et éternelle. Alors il parle aussi de trois types de vie, naturelle, spirituelle et éternelle. Jésus parlait des personnes qu'il allait ressusciter à ce moment-là, jusqu'à la résurrection de tous. Mais Jésus parle aussi d'une résurrection spirituelle.
      1. Comment Jésus l'a-t-il accomplie ? « Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même. » Jésus a le pouvoir de donner la vie physique et la vie spirituelle.
      2. Aussi « Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu'il est Fils de l'homme. » On a parlé de cela la dernière fois, Jésus est le juge parfait parce qu'il a vécu la vie humaine, il a été tenté, mais n'a point péché. Avant Jésus s'est appelé le « Fils de Dieu », mais cette fois-ci il s'est appelé le « Fils de l'homme » pour montrer son côté humain.
    3. « Ne vous étonnez pas de cela ; car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. » Jésus parle maintenant de la résurrection naturelle. Il l'a précisé : « qui sont dans les sépulcres ». Jésus pouvait voir l'expression sur leurs visages, donc il leur a dit : « ne vous étonnez pas de cela ». Il est probable qu'il y avait parmi eux les sadducéens qui ne croyaient même pas dans une résurrection des morts.
      1. Il y a deux possibilités. « Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. »
        1. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie. Personne ne peut faire le bien sans Dieu. Étant des êtres humains, des pécheurs, on ne peut rien faire de bien sans une relation avec Jésus. « Nous sommes tous comme des impurs, et toute notre justice est comme un vêtement souillé ; nous sommes tous flétris comme une feuille, et nos crimes nous emportent comme le vent. » (Ésaïe 64.5) Donc ces personnes qui font le bien sont sauvées par le sang de Jésus.
        2. Pour ceux qui sont restés dans leur état de pécheur sans jamais se repentir, ils ressusciteront pour le jugement. Ce jugement résulte dans la mort éternelle. (Apocalypse 20)
  2. L'authenticité de Jésus et son jugement.
    1. On peut-être tenté de dire, « Mais ce n'est pas juste ». Mais Jésus a dit, « Je ne puis rien faire de moi-même : selon que j'entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. » Le jugement de Jésus est juste parce qu'il suit la volonté de son père.
    2. Le témoignage. « Si c'est moi qui rends témoignage de moi-même, mon témoignage n'est pas vrai. Il y en a un autre qui rend témoignage de moi, et je sais que le témoignage qu'il rend de moi est vrai. » Jésus leur parle de la loi de Moïse. Une personne ne pouvait pas rendre témoignage pour elle-même. Donc Jésus parle d'un autre. On va continuer l’étude de ces versets la prochaine fois.