mardi 19 juin 2018

Abba, Père

Romains 8.15 « En effet, vous n’avez pas reçu un Esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la crainte: non, vous avez reçu l’Esprit en conséquence de votre adoption par Dieu comme ses fils et ses filles. Car c’est par cet Esprit que nous crions: Abba, Père! »
  1. Contexte...Paul parle aux romains dans cette lettre du salut et de la vie chrétienne. Il leur a déjà expliqué dans les chapitres précédents comment être sauvés, et maintenant il explique les changements qui a lieu par la suite, avant d'expliquer comment vivre pour Dieu après. Dans ce chapitre Paul parle de la différence après le salut dans notre vie, notamment la lutte entre la chair et l'Esprit. Un vrai problème pour les nouveaux convertis.
  2. Notre lien avec Dieu ne nous rende pas esclaves, ce n'est pas dans cette relation que nous vivons avec Dieu. Un esprit de crainte, de l'inconnu, de la peur que cela peut terminer à tout instant, ou à tout instant le maître peut nous rejeter. Non plus esclave de la chair, esclave de la loi, esclave de la mort... « Ainsi donc, puisque ces disciples sont des êtres de chair et de sang, lui aussi, de la même façon, a partagé leur condition. Il l’a fait pour réduire à l’impuissance, par la mort, celui qui détenait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable, et pour délivrer tous ceux qui étaient réduits à l’esclavage leur vie durant par la peur de la mort. » (Hébreux 2.14-15) 
  3. Mais Esprit d'adoption. Un concept que les romains connaissaient bien. Ces enfants n'avaient plus de lien légal avec leur propre famille. Les droits de l'enfant adopté étaient les même que pour un enfant de naissance. Et le Père de la famille avait des obligations aussi envers l'enfant, de bien prendre soin de lui comme il faut. Les juifs étaient esclaves par la loi et tout ce qu'il fallait faire pour « plaire » à Dieu. Les gentils aussi, tout ce qu'il fallait faire et en plus pour plusieurs dieux. Mais plus maintenant ! Car ils sont adoptés. Un vieux pasteur l'a dit comme ça, «  Dieu, le juge par l'Esprit de l'esclavage, nous envoie vers Christ, notre médiateur, et ce Christ le médiateur, par l'Esprit de l'adoption, nous renvoie à Dieu, le Père. » 
  4. « Nous crions », (du grec krazw) un cri à haute voie, avec une émotion profonde, de plusieurs types. Les enfants « crient » dans cette façon souvent. Les enfants sont souvent emporté par leurs émotions. Aussi utilisé pour les cris de certains animaux, car dès fois on crie à Dieu sans forcement des expressions claires, des phrases bien formé, mais de notre cœur dans l'angoisse, dans la joie, dans la douleur, dans l'incertitude. ( Romains 8.26). (Quand les disciples ont vu Jésus marchant sur l'eau, Matthieu 14.26 ; quand deux hommes aveugles ont essayé de rattraper Jésus, Mat. 9.27 ; quand Jésus a fait son entré à Jérusalem assis sur un âne les gens criaient, Mat. 21.9 ; Jésus utilisé quand il a crié en publique le dernier jour de fête « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. », Jean 7.37 ; Etienne criait juste avant sa mort « Seigneur, ne leur impute pas ce péché! », Actes 7.60 ; Les saints devant le trône de Dieu qui crient « Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre? » Apoc. 6.10.) Ce verbe est conjugué au présent active....qui veut dire « continuellement », « en permanence ». Et c'est qui « Nous » ? Les grecs, les romains, les juifs, les noirs, les blancs, les pauvres, les riches, les blondes, les rousses, les âgées, les gens....tous ceux qui sont adopté par Dieu. 
  5. « Abba, Père » ce n'est pas le mots et ensuite sa traduction, mais l'expression précises. Ce le mot araméen que l'on ne peut pas traduire en fait. (Comme certains mot en français et anglais. « Home » en anglais. « Lapereau » ou « cep » en français. ) Donc, ils ont gardé l'original. Cela montre à la fois l'affection et la tendresse, la soumission, mais aussi le respect, car ils l'ont utilisé même en étant adultes. Cela unit aussi les croyants, car peut importe la langue on utilise, on peut crier à notre Papa. D'où Paul a-t-il sorti cela ?
    1. De Jésus...Marc 14:36 « Abba, Père, pour toi, tout est possible. Eloigne de moi cette coupe; cependant, qu’il arrive non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux. » Jésus a utilisé la même expression. Dans ce moment de souffrance et dans l'attente juste avant sa mort, et Dieu lui a-t-il répondu ? (Oui, Hébreux 5) Donc, grâce à cet Esprit d'adoption, nous avons le même avantage que Jésus, de parler à notre Père dans la même façon. 
    2. Galates 4:6 « Puisque vous êtes bien ses fils et filles, Dieu a envoyé dans notre cœur l’Esprit de son Fils qui crie: Abba, Père. » Ici, la phrase est inversée au lieu de « par cet Esprit que nous crions » , là c'est « L'Esprit qui crie ». C'est par la puissance de l'Esprit que l'on crie à notre Père, et c'est aussi Lui qui nous inspire à le crier. (Rom. 8.26)
  6. Donc, en étant un enfant de Dieu, nous pouvons crier sans cesse dans la liberté que Dieu nous donne. Avec tous les privilèges de ses propre enfants. Cet Esprit qui nous aide et nous rappelle de cela. N'oublie pas, que nous ne sommes plus esclaves mais enfants de Dieu. Co-héritier avec Jésus. Et crions le Père librement, et en chaque moment et peu importe la situation. Il est notre Abba, Père. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire