Jésus a terminé sa conversation avec la femme samaritaine. (voir l'étude précédente) Il lui a parlé de « l'eau vive » et il lui a montré qu'il est lui-même cette « eau vive ».
- Deux façons de vivre la foi.
- Les disciples sont arrivés à la fin de cette conversation. Ils voulaient poser des questions à Jésus. Ils voulaient savoir ce qu'il a demandé à cette femme et de quoi il parlait. Les disciples étaient allés dans la ville pour acheter de la nourriture. Regardez verset 8 : « Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. » Ils étaient si occupés par leur travail qu'ils n'ont pas partagé la bonne nouvelle avec la ville. Ces hommes juifs étant entrés dans une ville samaritaine auraient attiré l'attention des gens. Les gens auraient pu remarquer la joie dans cette petite foule et demander ce qu'ils faisaient là et pourquoi ils étaient si joyeux. Les disciples auraient pu dire aux gens au marché, « Venez voir un homme qui nous a dit tout ce que nous avons fait. » Ça, c'est ce qu'ils ont fait au début, pensez à André et Philippe, quand ils ont rencontré Jésus, ils sont tout de suite allés chercher les autres. Mais à cause de leurs préjugés et parce qu'ils sont occupés par le « travail » que Jésus leur a donné, ils ont raté l'occasion de partager la foi avec cette ville.
- Cette dame, on a déjà remarqué qu'elle a cru la parole de Jésus. Quand elle a vu que les disciples sont arrivés avec la nourriture, elle a laissé sa cruche. Elle a oublié l'eau qu'elle est allée chercher, parce qu'elle a trouvé l'eau vive. Elle est partie dans la ville pour partager cette bonne nouvelle avec les autres. Elle se dépêchait parce qu'elle voulait que les autres aient l'occasion de rencontrer cet homme avant qu'il ne parte. Elle est entrée dans la ville et elle a dit aux gens ce qui s'est passé.
- Et nous ? Nous habitons sur cette terre, nous avons rencontré cet homme, qui connaît toutes choses, et qui nous a sauvés. On ne doit pas être si occupés par le travail de chaque jour pour que l'on oublie notre travail le plus important : partager la bonne nouvelle avec les autres. Les gens que l'on rencontre doivent remarquer la différence qui existe à l’intérieur de nous. On doit le faire exprès. Cherchez des occasions, même dans notre vie quotidienne de vous lier avec les gens que vous rencontrez pour montrer l'amour de Jésus. Quand vous allez au supermarché, essayez d'utiliser le même caissier (ou caissière). Parlez un petit peu avec lui (ou elle) chaque fois pour qu'il (ou elle) puisse se souvenir de vous. Cherchez les occasions d'aider les gens. Trouvez des occasions de montrer l'amour de Jésus avec les autres.
- Le message.
- Cette dame a-t-elle parlé de ce que Jésus a dit concernant l'adoration de Dieu ? Non. Elle ne voulait pas parler des choses discutables. Ce n'était pas ce qu'elle voulait partager avec ses amis, avec son peuple. Ne commencez pas une conversation avec quelqu'un qui est perdu en parlant de quelque chose controversé. Parlez-leur de la foi, de ce qui est nécessaire pour mieux comprendre la parole de Dieu.
- Cette dame a-t-elle parlé de ce que Jésus a dit concernant ses péchés ? Oui. Ce qui était le plus remarquable pour elle, c'était que Jésus a connu ses péchés. Sa vie était ouverte devant lui et la culpabilité de ses péchés est entrée. Mais elle n'a pas essayé de forcer une décision. Elle leur a posé une question. « Ne serait-ce point le Christ ? » Elle a posé cette question afin que les gens trouvent d'eux-mêmes la réponse.
- Nous devons faire pareil. N'essayez pas de forcer les gens à admettre leurs péchés et croire en Jésus. Donnez-leur l'évidence parce qu'il faut qu'ils prennent la décision eux-mêmes.
- Notre nourriture.
- Les disciples ont pressé Jésus de manger. Mais il a dit qu'il a déjà mangé de la nourriture qu'ils ne connaissent pas. Les disciples ont pensé, « D'où vient cette nourriture ? » Sa nourriture est de faire la volonté de Dieu. C'est exactement comme la femme a fait. Elle a oublié sa soif. Jésus avait faim, mais il était plein de joie et d'énergie spirituelle. N’avez-vous jamais expérimenté le même sentiment ? Comme mon père dit : « Quand je mets Dieu en premier, les autres en deuxième, et moi en dernier, c'est l'expérience la plus satisfaisante et enrichissante que je n’ai jamais connue. »
- Jésus que dit-il : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son œuvre. » Sa nourriture n'était pas de commencer le travail, mais aussi de le terminer. Ce qu'il a fait en disant, « Tout est accompli » sur la croix. On peut commencer beaucoup de bonnes choses pour le Seigneur, mais on doit aussi accomplir le travail qu'il nous a donné. Les hommes ont poursuivi la joie dans chaque chemin imaginable. Certains ont réussi à trouver, d'autres pas. Peut-être qu'il serait plus facile de décrire où la joie ne peut pas être trouvée : Non, dans l'incrédulité — Darwin était un athée du type le plus prononcé. Il écrit : « Quel livre l'aumônier du diable pourrait écrire sur le maladroit, le gaspillage, le travail gaffeur, bas, et horriblement cruel de la nature ! » Pas dans le plaisir — Lord Byron a vécu une vie de plaisir, si quelqu'un l'a fait. Il écrit : « Le ver, le chancre, et le chagrin est le mien seul. » Pas en argent — Jay Gould, le millionnaire américain, avait beaucoup de richesses. En mourant, il a dit : « Je suppose que je suis l'homme le plus malheureux sur terre. » Pas dans la position sociale et dans la renommée — Lord Beaconsfield a apprécié plus que sa part des deux. Il écrit : « La jeunesse est une erreur ; virilité une lutte ; vieillesse un regret. » Pas dans la gloire militaire — Alexandre le Grand et Napoléon Premier. Même pas dans le bonheur — Nicolas de Chamfort, connu pour son esprit, son sens de l'humour a dit : « Vivre est une maladie, dont le sommeil nous soulage toutes les seize heures ; c'est un palliatif : la mort est le remède. » Et peu avant sa mort : « Ah ! mon ami, je m'en vais enfin de ce monde, où il faut que le cœur se brise ou se bronze. » Donc la réponse est simple, la joie se retrouve en Christ seul.
- Jésus a montré les champs prêts pour la moisson. Je crois qu'il a indiqué la ville de Sychar aux disciples. Ne dites pas que l'on peut attendre, qu'il reste toujours le temps. Travaillez maintenant. Jésus allait l'expliquer davantage...
- Les résultats.
- « Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble. » Nous recevons un salaire. Dieu nous bénira.
- Mais faites attention, il y a des gens qui sèment et des gens qui moissonnent. On peut avoir le travail où on sème, mais on ne voit pas les fruits, on recevra un salaire quand même et on se réjouit avec ceux qui moissonnent.
- On peut être aussi l'un des gens qui moissonnent, on peut avoir beaucoup de fruit grâce au travail des autres aussi. Il n'y a pas deux champs pareils dans le travail du Seigneur. On peut travailler une terre dure, notre moisson peut avoir lieu des années après la plantation.
- Le fruit n'est pas le but de notre travail, parce que notre travail est de faire la volonté du Seigneur, mais le fruit, donc les gens sauvés, est un sous-produit. Par cette femme : « un beaucoup plus grand nombre » a cru. Il a vu le fruit de son travail. Mais les gens donnaient la gloire à Jésus. Ils ont cru la parole de la femme et ils sont allés chercher cet Homme qui est le Christ. Mais après qu'ils l'ont entendu, ils ont cru en lui pour le salut. Jésus est resté quelques jours avec eux, donc même les disciples ont eu l'occasion de voir le fruit que Jésus a semé, la bonne nouvelle que cette femme a semé dans la ville, et ils se sont tous réjouis en voyant le fruit. On doit semer la bonne nouvelle là où on est, parce que ça, c'est le travail que Dieu nous a donné, et puis nous réjouir en voyant le fruit même si cela vient des autres semeurs.