C'est ici le commencement de la conversation entre Jésus et la femme samaritaine. (étude précédent)
- Où Jésus se trouvait-il ?
- Le puits de Jacob existe toujours aujourd'hui. Il a 32 mètres de profondeur à travers des pierres, son diamètre est de 2,74 mètres avec 4,5 mètres d'eau au fond. C'était une vraie source de vie pour ce village.
- Jésus était fatigué. Cela nous montre encore son humanité, mais aussi c'est un bon exemple pour nous. Souvent on est fatigué et on doit se reposer. De temps en temps il faut s'asseoir.
- C'était midi, donc Jésus et ses disciples ont marché toute la matinée, ils étaient fatigués par le voyage, la chaleur et c'était également l'heure de manger.
- La femme samaritaine.
- Cette femme était pauvre, car normalement c'étaient les servantes qui allaient chercher l'eau. Elle n'habitait pas dans la ville de Sychar qui était à une dizaine de kilomètres du puits. Elle habitait dans la campagne.
- Pourquoi était-elle là à midi ? Normalement les femmes cherchaient l'eau le matin ou le soir. Avait-t-elle déjà utilisé toute l'eau qu'elle avait puisée le matin ? Il est possible qu'elle eût une mauvaise réputation. On verra plus tard qu'elle avait été mariée plusieurs fois. Il est possible qu'elle voulût éviter le contact avec les autres.
- En tout cas, elle avait un rendez-vous avec Dieu ce matin-là. Pouvez-vous penser à d'autres rendez-vous au puits dans l'Ancien Testament ? Rebecca et Isaac, Rachel et Jacob, Moïse et Séphora.
- Le commencement de la conversation.
- Jésus lui a posé une question, il lui a plutôt donné un ordre à l'impératif, mais quand même poli. « Donne-moi à boire. » Pourquoi a-t-il demandé cela ? D'abord parce qu'il avait soif. Jésus ne commence pas tout de suite avec les choses religieuses. Quand on rencontre quelqu'un pour la première fois, il ne faut pas parler directement de Jésus et du salut. Il vaut mieux peut-être parler d'autre chose pour le connaître un peu mieux et savoir ce qu'il sait déjà. Jésus avait l'avantage parce qu'il connaît toutes choses, mais il nous aide avec son Esprit.
- Le verset 8 nous montre encore que Jésus était seul. Ses disciples étaient allés en ville pour acheter la nourriture. Il est expliqué ici non pas vraiment pourquoi, il a demandé de l'eau à cette femme, mais pourquoi il a profité de cette occasion. Il était seul sans rien à faire et il en a profité. La meilleure occasion de parler avec quelqu'un est quand il n'y a pas de distractions.
- La réponse : « Comment toi, qui es juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? (Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains.) »
- D'abord comment a-t-elle su que Jésus était juif ? Son accent ? Sa tenue ? « Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur qu'ils se fassent, de génération en génération, une frange au bord de leurs vêtements, et qu'ils mettent un cordon bleu sur cette frange du bord de leurs vêtements. » (Nombres 15.38)
- La femme est étonnée que Jésus ait parlé avec elle. Cela l'a touché au point qu'elle voulait en savoir plus. Elle aurait pu lui donner de l'eau et puis s'en aller, mais elle voulait savoir pourquoi il a parlé avec elle. Parfois c'est comme ça aujourd'hui. Les gens sont étonnés que nous voulions leur parler. Comme dans cette histoire, cela peut nous ouvrir la porte pour parler davantage de Jésus.
- La dernière phrase peut être les paroles de Jean ou de la femme samaritaine. Cela explique sa surprise.
- L'eau vive.
- « Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. »
- Jésus a introduit « l'eau vive », avec Nicodème, il a parlé de « naître de nouveau ». Jésus utilise l'opportunité pour éveiller son intérêt et aussi pousser la conversation vers les choses spirituelles. Elle avait besoin de connaître le don de Dieu et qui était cet homme à qui elle parlait.
- C'est incroyable, ce don de Dieu. Si chacun le connaissait, chacun demanderait et recevrait l'eau vive. « Et moi, je vous dis : demandez, et l'on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l'on vous ouvrira. » (Luc 11.9) Comme avec Nicodème, Jésus a répondu avec le même mot « demande » qu'elle a utilisé.
- « Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond ; d'où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? »
- Comme avec Nicodème elle ne comprend pas l'expression que Jésus a utilisée pour parler de lui-même. C'est vrai que Jésus allait au plus profond pour payer le prix de cette eau vive. Jésus allait utiliser sa vie pour la puiser.
- Oui, Jésus était plus grand que Jacob.
- Jésus a répondu : « Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. »
- L'eau peut temporairement étancher la soif. Les fausses religions du monde peuvent aussi temporairement étancher la soif spirituelle. L'athéisme, l'agnosticisme et l'humanisme également...
- Jésus peut donner l'eau vive qui jaillira jusqu'à la vie éternelle. Cette eau étanche la soif à jamais. Le salut qui est disponible pour nous nous sauve à jamais. Cela nous donne la vie éternelle.
- Avez-vous soif ? Est-ce que les choses de ce monde étanchent cette soif ? Jésus peut vous donner cette eau vive.
- La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. » La femme avait le désir de cette eau. Elle ne comprenait pas toujours le vrai sens de cette « eau vive », mais elle savait que c'était quelque chose qu'elle voulait posséder. Pressentons-nous le salut comme ça ? Vivons-nous d'une telle façon que les gens en nous voyant le désireront ce salut ? Parlons-nous bien des autres chrétiens, de notre église, de notre Dieu ? (voir l'étude prochaine)
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