jeudi 2 février 2012

Le fils malade

« Après ces deux jours, Jésus partit de là, pour se rendre en Galilée ; car il avait déclaré lui-même qu'un prophète n'est pas honoré dans sa propre patrie. Lorsqu'il arriva en Galilée, il fut bien reçu des Galiléens, qui avaient vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête ; car eux aussi étaient allés à la fête. Il retourna donc à Cana en Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Il y avait à Capernaüm un officier du roi, dont le fils était malade. Ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla vers lui, et le pria de descendre et de guérir son fils, qui était près de mourir. Jésus lui dit : si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez point. L'officier du roi lui dit : Seigneur, descends avant que mon enfant meure. Va, lui dit Jésus, ton fils vit. Et cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et il s'en alla. Comme déjà il descendait, ses serviteurs venant à sa rencontre, lui apportèrent cette nouvelle : ton enfant vit. Il leur demanda à quelle heure il s'était trouvé mieux ; et ils lui dirent : hier, à la septième heure, la fièvre l'a quitté. Le père reconnut que c'était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : ton fils vit. Et il crut, lui et toute sa maison. Jésus fit encore ce second miracle lorsqu'il fut venu de Judée en Galilée. » (Jean 4.43 — 54) 

Jésus est resté deux jours parmi les samaritains. Pourquoi pas plus ? Il avait beaucoup de choses à faire. Jésus était occupé. Jean nous donne une explication en ce qui concerne la route que Jésus a choisie. Si vous regardez une carte, Nazareth était sur la route que Jésus et ses disciples prenaient. Pourquoi ne se sont-ils pas arrêtés là ? Jésus était déjà venu à Nazareth et ils ne l'avaient pas reçu. Ils ont dit, « D'où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N'est-ce pas le fils du charpentier ? N’est-ce pas Marie qui est sa mère ? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D'où lui viennent donc toutes ces choses ? Et Il était pour eux une occasion de chute. » (Mathieu 13.54 — 57) Donc Jésus n'est pas allé à Nazareth, mais il a continué jusqu'à Cana, où il avait fait son premier miracle.


  1. Sa connaissance. L'opinion de cet homme l'a fait réagir.
    1. Cet homme était un officier du roi. D’autres ont traduit « petit roi ». Il est possible que cet homme soit le dirigeant de Capernaüm. Mais son fils était malade, et je suis sûr qu'il avait fait tout ce qu'il pouvait pour le guérir. Donc quand il a entendu parler de Jésus et des miracles qu'il a faits, il a décidé de laisser son fils aux mains des serviteurs et de chercher son aide. Il suppliait Jésus de venir et de guérir son fils.
    2. Jésus lui a répondu avec une réprimande disant « Si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez point. » L'importance est de croire, « Alors le geôlier... se jeta tout tremblant aux pieds de Paul et de Silas ; il les fit sortir, et dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Paul et Silas répondirent : crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille. (Actes 16.29 – 31) Jésus a fait des miracles pour montrer qu'il est venu de Dieu, qu'il est le fils de Dieu. Nicodème l'a constaté au chapitre 3, « Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n'est avec lui. »
    3. Ce type de connaissance de Jésus basé sur des signes n'est pas bien. Jésus a dit à Thomas, « Parce que tu m'as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru ! » (Jean 20.29) Beaucoup de gens ont suivi Jésus juste pour voir les miracles qu'il a faits. La plupart allaient le rejeter et demander sa crucifixion peu de temps après. Ces gens avaient la curiosité, une connaissance de Jésus, mais pas la foi en lui. Quand Jésus leur a dit, « En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes. » (Jean 6.53) Après avoir dit cela plusieurs de ses disciples l'ont quitté (Jean 6.66). Dans l'histoire que Jésus a racontée de Lazare, Abraham a dit à l'homme riche, « Et Abraham lui dit: s'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts ressusciterait. » (Luc 16.31) Il faut avoir de la repentance et la foi en Jésus pour avoir la vie éternelle.
  2. Sa conviction. Il a obéi à la parole de Jésus.
    1. L'homme n'a pas nié ce que Jésus a dit concernant sa foi. Il a admis ses faiblesses comme un autre père allait le faire, « Jésus lui dit : si tu peux !... Tout est possible à celui qui croit. Aussitôt le père de l'enfant s'écria : Je crois ! Viens au secours de mon incrédulité ! » (Marc 9:23 -24) Il a encore supplié Jésus, « Seigneur, descends avant que mon enfant meure. » Je peux entendre l'insistance dans sa voix.
    2. Jésus lui a dit d'aller parce que son fils vivait. Ce n'était pas la réponse que l'homme a attendue. Quelle bonne nouvelle que Jésus lui a donnée. Jésus était à une bonne journée à pied de Capernaüm. Mais Jésus peut faire des miracles même s'il est loin. Jésus a répondu à sa prière, mais pas de la façon qu'il a demandé. Souvent c'est le cas avec nous aussi. Dieu connaît ce qui est la meilleure chose pour nous. Souvent Il répond à nos prières, mais d’une façon différente de que l'on attend.
    3. L'homme a cru sa parole et il a obéi. Il s'en allait en pensant que son fils allait être vivant. « Croire » en Dieu nécessite que l'on lui obéisse. « La foi sans les œuvres est morte. » (Jacques 2) Notre croyance, nos convictions, sont démontrées par nos œuvres.
  3. Sa croyance (sa foi).
    1. L'homme a rencontré ses serviteurs sur le chemin. Ils lui ont dit que son fils vivait. Quelle bonne nouvelle. Mais cet homme n'avait pas l'air étonné. Il savait que Jésus a guéri son fils. Il leur a demandé l'heure à laquelle il s'était trouvé « mieux ». Les serviteurs ont répondu qu'à une heure de l'après-midi la fièvre l'a quitté. Donc à une heure précise, il n'a pas juste commencé d'aller mieux, mais il était totalement guéri. C'était à la même heure que Jésus l'avait proclamé.
    2. Puis l'homme a cru, pas seulement la parole de Jésus, mais il a cru en lui. Jésus a utilisé cet incident difficile pour emmener l'homme et sa famille au salut. Jésus vous a-t-il parlé au travers d'un moment difficile ?

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