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vendredi 13 avril 2012

Jésus marche sur l'eau - La puissance de Jésus

« Ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde. Et Jésus, sachant qu'ils allaient venir l'enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul. Quand le soir fut venu, ses disciples descendirent au bord de la mer. Étant montés dans une barque, ils traversaient la mer pour se rendre à Capernaüm. Il faisait déjà nuit, et Jésus ne les avait pas encore rejoints. Il soufflait un grand vent, et la mer était agitée. Après avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus marchant sur la mer et s'approchant de la barque. Et ils eurent peur. Mais Jésus leur dit : C'est moi ; n'ayez pas peur ! Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient. » (Jean 6.14 – 21)
Mt. Pinatubo

Jésus a nourri une foule de plusieurs milliers de personnes. Ils étaient si impressionnés par cet acte qu'ils voulaient le proclamer roi. Bien sûr les gens voulaient avoir un roi qui peut nourrir tout le pays avec juste un peu de nourriture. En plus, il pouvait guérir ceux qui sont malades. Donc ils ont essayé de le forcer à devenir roi. Mais on sait bien que cela n'était pas sa volonté. Il est venu comme un humble serviteur, pour mourir sur la croix pour nos péchés. Donc il a quitté ce lieu avec ses disciples. Ce passage est plus riche en regardant les autres évangiles, mais on va focaliser sur l'histoire du point de vue de Jean. Je vous conseille néanmoins de prendre le temps de regarder les autres évangiles, Marc 6 et Matthieu 14.


  1. Sa puissance sur la nature.
    1. Les disciples ont quitté le lieu où ils étaient pour traverser la mer de Galilée. La mer était connue pour ses tempêtes. La côte a des falaises et quand le vent chaud vient de l'est et descend sur la mer, il peut y avoir des tempêtes. Les disciples, dont quelques pêcheurs, connaissaient bien cette mer. Mais cette tempête était particulièrement forte. Mais on sait que Dieu l'a envoyée pour sa gloire, pour la gloire de son fils, et comme une leçon que ses disciples allaient apprendre. Après tout, c'est Jésus qui leur a demandé de traverser la mer.
    2. Mt. Rinjani
      On peut voir la puissance de Dieu dans la nature. Le 3 mai, 1999 une tornade a touché l'Oklahoma City avec une vitesse de 484 km/h. En 2010, l'ouragan Igor avait un diamètre de 1,480 km. Le tremblement de terre qui a provoqué le tsunami de 2004 était si fort que la terre entière a bougé d'un centimètre. L'éruption du Pinatubo a éjecté 10 km3 de matière, soit dix fois la quantité de matière rejetée par le mont Saint Helens en 1980. La différence de potentiel électrique dans la foudre peut aller jusqu'à 100 millions de volts, avec une vitesse de 220 000 km/h, et une température de 30 000 C. Pensez maintenant que Dieu est plus grand (ou plus puissant) que tout cela, en fait il a tout créé. (Notez que ces désastres ont causé beaucoup de morts ; pourquoi Dieu a-t-il permis cela ? On ne sait pas toute chose concernant Dieu. Mais on sait que le péché qui est entré dans le monde à la suite du choix d'Adam et d’Ève était le commencement de ce monde tourmenté.)
  2. Sa puissance — en tant que Dieu.
    1. Sa puissance — étant Dieu omniscient. Jésus a passé quelques moments dans la prière au même moment où ses disciples étaient en train de combattre le vent et les vagues. Jésus a-t-il su ce qui se passait ? Oui, je crois qu'il a permis cette tempête pour éprouver la foi des disciples. Il a su que la foule voulait le faire roi. Jésus vous connaît. Il sait ce qui se passe dans votre vie en ce moment et dans l'avenir. Il prie pour vous aussi. « C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. » (Hébreux 7.25)
    2. Sa puissance — étant le Dieu créateur. Jésus les a approchés en marchant sur l'eau. Il a la puissance de marcher sur l'eau même dans une tempête. En plus : « Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer ; car le vent leur était contraire. À la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. » (Marc 6.48) Jésus allait les dépasser. Jésus venait à leur aide quand ils l'ont demandée. Jésus vous attend-il ? Pourquoi attendez-vous ? Lui demandez vous de vous aider ? Si vous n'êtes pas sauvés, il est là, prêt à vous sauver, quand le lui demanderez-vous ? Il est entré dans la barque avec ses disciples.
    3. Sa puissance — étant le Dieu non limité par le temps. « Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient. » (Jean 6.21) Jésus les a fait arriver au bord de la mer, tout de suite. Sachant qu'ils étaient fatigués, physiquement, Jésus les a aidés.
  3. Cette puissance et nous.
    1. On passe nous aussi par des moments difficiles. Sachons que Jésus est là pour nous, il prie pour nous, il est prêt à nous aider. Il peut nous sortir de chaque situation, mais il est possible que sa volonté soit que l'on reste dans notre tempête pour un certain temps. Jésus ne nous a jamais promis une vie sans problème. Au contraire, « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. » (Matthieu 11.28 – 30) Jésus nous a promis le repos, mais aussi un joug et un fardeau. Ils sont doux et légers, mais ils existent quand même.
    2. Dans nos tempêtes, on n'a pas le droit de pécher. Cela peut être difficile, surtout si les tempêtes durent. Mais Jésus nous a promis : « Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter. » (1 Corinthiens 10.13) N'oubliez pas l’épreuve que Job a eue. Sans jamais en connaître la raison, il a eu une tempête forte dans sa vie, mais il l'a supportée avec l'aide de Dieu et sans péché (ou sans pécher ?).

    3. Cette puissance est disponible pour nous. « Je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de gloire, vous donne l’esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance... pour que vous sachiez... quelle est l'excellente grandeur de sa puissance envers nous qui croyons, selon l'opération de la puissance de sa force, qu'il a opérée dans le Christ, en le ressuscitant d'entre les morts. (Éphésiens 1.16 – 20 Darby) Mais il faut l'utiliser. Herbert Jackson a raconté comment, en tant que nouveau missionnaire, quelqu'un lui a donné une voiture qui ne démarre pas sans qu’on l’ait poussée. Après avoir réfléchi à son problème, il a conçu un plan. Il est allé à l'école près de son domicile, il a obtenu la permission de prendre quelques enfants de la classe pour l'aider à pousser la voiture. Comme il faisait ses tournées, il lui fallait soit se garer sur une colline soit laisser le moteur en marche. Il a utilisé cette procédure ingénieuse pendant deux ans quand la mauvaise santé a forcé la famille Jackson de partir, et un nouveau missionnaire est venu. Quand Jackson a commencé à expliquer fièrement son arrangement pour la voiture, l'homme nouveau a commencé à chercher sous le capot. Avant que l'explication soit complète, le nouveau missionnaire l'a interrompue : « Dr. Jackson, je crois que le seul problème, c'est ce câble mal fixé, ce n'est qu'un faux contact. » Il l'a vissé, il est monté dans la voiture, et l'a démarrée. Pendant deux ans, une peine inutile était devenue la routine. La puissance était là, tout le temps. Jackson ne pouvait pas utiliser cette puissance à cause d'une mauvaise connexion. (Ernest B. Beevers) Quand nous sommes connectés à Dieu, sa vie et sa puissance sont disponibles pour nous. Connectez-vous à Lui dès aujourd'hui !

jeudi 2 février 2012

Le fils malade

« Après ces deux jours, Jésus partit de là, pour se rendre en Galilée ; car il avait déclaré lui-même qu'un prophète n'est pas honoré dans sa propre patrie. Lorsqu'il arriva en Galilée, il fut bien reçu des Galiléens, qui avaient vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête ; car eux aussi étaient allés à la fête. Il retourna donc à Cana en Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Il y avait à Capernaüm un officier du roi, dont le fils était malade. Ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla vers lui, et le pria de descendre et de guérir son fils, qui était près de mourir. Jésus lui dit : si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez point. L'officier du roi lui dit : Seigneur, descends avant que mon enfant meure. Va, lui dit Jésus, ton fils vit. Et cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et il s'en alla. Comme déjà il descendait, ses serviteurs venant à sa rencontre, lui apportèrent cette nouvelle : ton enfant vit. Il leur demanda à quelle heure il s'était trouvé mieux ; et ils lui dirent : hier, à la septième heure, la fièvre l'a quitté. Le père reconnut que c'était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : ton fils vit. Et il crut, lui et toute sa maison. Jésus fit encore ce second miracle lorsqu'il fut venu de Judée en Galilée. » (Jean 4.43 — 54) 

Jésus est resté deux jours parmi les samaritains. Pourquoi pas plus ? Il avait beaucoup de choses à faire. Jésus était occupé. Jean nous donne une explication en ce qui concerne la route que Jésus a choisie. Si vous regardez une carte, Nazareth était sur la route que Jésus et ses disciples prenaient. Pourquoi ne se sont-ils pas arrêtés là ? Jésus était déjà venu à Nazareth et ils ne l'avaient pas reçu. Ils ont dit, « D'où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N'est-ce pas le fils du charpentier ? N’est-ce pas Marie qui est sa mère ? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D'où lui viennent donc toutes ces choses ? Et Il était pour eux une occasion de chute. » (Mathieu 13.54 — 57) Donc Jésus n'est pas allé à Nazareth, mais il a continué jusqu'à Cana, où il avait fait son premier miracle.


  1. Sa connaissance. L'opinion de cet homme l'a fait réagir.
    1. Cet homme était un officier du roi. D’autres ont traduit « petit roi ». Il est possible que cet homme soit le dirigeant de Capernaüm. Mais son fils était malade, et je suis sûr qu'il avait fait tout ce qu'il pouvait pour le guérir. Donc quand il a entendu parler de Jésus et des miracles qu'il a faits, il a décidé de laisser son fils aux mains des serviteurs et de chercher son aide. Il suppliait Jésus de venir et de guérir son fils.
    2. Jésus lui a répondu avec une réprimande disant « Si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez point. » L'importance est de croire, « Alors le geôlier... se jeta tout tremblant aux pieds de Paul et de Silas ; il les fit sortir, et dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Paul et Silas répondirent : crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille. (Actes 16.29 – 31) Jésus a fait des miracles pour montrer qu'il est venu de Dieu, qu'il est le fils de Dieu. Nicodème l'a constaté au chapitre 3, « Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n'est avec lui. »
    3. Ce type de connaissance de Jésus basé sur des signes n'est pas bien. Jésus a dit à Thomas, « Parce que tu m'as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru ! » (Jean 20.29) Beaucoup de gens ont suivi Jésus juste pour voir les miracles qu'il a faits. La plupart allaient le rejeter et demander sa crucifixion peu de temps après. Ces gens avaient la curiosité, une connaissance de Jésus, mais pas la foi en lui. Quand Jésus leur a dit, « En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes. » (Jean 6.53) Après avoir dit cela plusieurs de ses disciples l'ont quitté (Jean 6.66). Dans l'histoire que Jésus a racontée de Lazare, Abraham a dit à l'homme riche, « Et Abraham lui dit: s'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts ressusciterait. » (Luc 16.31) Il faut avoir de la repentance et la foi en Jésus pour avoir la vie éternelle.
  2. Sa conviction. Il a obéi à la parole de Jésus.
    1. L'homme n'a pas nié ce que Jésus a dit concernant sa foi. Il a admis ses faiblesses comme un autre père allait le faire, « Jésus lui dit : si tu peux !... Tout est possible à celui qui croit. Aussitôt le père de l'enfant s'écria : Je crois ! Viens au secours de mon incrédulité ! » (Marc 9:23 -24) Il a encore supplié Jésus, « Seigneur, descends avant que mon enfant meure. » Je peux entendre l'insistance dans sa voix.
    2. Jésus lui a dit d'aller parce que son fils vivait. Ce n'était pas la réponse que l'homme a attendue. Quelle bonne nouvelle que Jésus lui a donnée. Jésus était à une bonne journée à pied de Capernaüm. Mais Jésus peut faire des miracles même s'il est loin. Jésus a répondu à sa prière, mais pas de la façon qu'il a demandé. Souvent c'est le cas avec nous aussi. Dieu connaît ce qui est la meilleure chose pour nous. Souvent Il répond à nos prières, mais d’une façon différente de que l'on attend.
    3. L'homme a cru sa parole et il a obéi. Il s'en allait en pensant que son fils allait être vivant. « Croire » en Dieu nécessite que l'on lui obéisse. « La foi sans les œuvres est morte. » (Jacques 2) Notre croyance, nos convictions, sont démontrées par nos œuvres.
  3. Sa croyance (sa foi).
    1. L'homme a rencontré ses serviteurs sur le chemin. Ils lui ont dit que son fils vivait. Quelle bonne nouvelle. Mais cet homme n'avait pas l'air étonné. Il savait que Jésus a guéri son fils. Il leur a demandé l'heure à laquelle il s'était trouvé « mieux ». Les serviteurs ont répondu qu'à une heure de l'après-midi la fièvre l'a quitté. Donc à une heure précise, il n'a pas juste commencé d'aller mieux, mais il était totalement guéri. C'était à la même heure que Jésus l'avait proclamé.
    2. Puis l'homme a cru, pas seulement la parole de Jésus, mais il a cru en lui. Jésus a utilisé cet incident difficile pour emmener l'homme et sa famille au salut. Jésus vous a-t-il parlé au travers d'un moment difficile ?

mardi 18 octobre 2011

L'eau changée en vin (le premier miracle que Jésus a fait)

« Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là, et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples. Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n'ont plus de vin. Jésus lui répondit : Femme, qu'y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n'est pas encore venue. Sa mère dit aux serviteurs : Faites ce qu'il vous dira. Or, il y avait là six vases de pierre, destinés aux purifications des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d'eau ces vases. Et ils les remplirent jusqu'au bord. Puisez maintenant, leur dit-il, et portez-en à l'ordonnateur du repas. Et ils en portèrent. Quand l'ordonnateur du repas eut goûté l'eau changée en vin — ne sachant d'où venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisé l'eau, le savaient bien —, il appela l'époux, et lui dit : Tout homme sert d'abord le bon vin, puis le moins bon après qu'on s'est enivré; toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent. Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. » (Jean 2.1 – 11)

Dans ce passage, Jean a écrit le premier miracle que Jésus a fait.  Remarquez que ce miracle a eu lieu pendant un mariage.  Dieu a choisi cet événement pour le premier miracle de son fils.  Le mariage est sérieux aux yeux de Dieu.  
  1. L'évènement. 
    1. « Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. » Trois jours après l'appel de Nathanaël, il y avait un mariage à Cana, qui n'était pas loin de Nazareth.  Pour les juifs de cette époque, le mariage était une grande occasion.   Le mariage ne durait pas longtemps, mais la fête après le mariage durait entre sept et quinze jours.      
    2. « La mère de Jésus était là, et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples. »  Il ne nous a pas dit qui était le marié (ou la mariée), mais il est possible que ce soit un membre de la famille de Marie, parce qu'elle était là, et son fils avec ses disciples.  On peut penser que Joseph était mort parce que l'on n'entend plus parler de lui, depuis que Jésus avait douze ans.  On ne savait pas le nombre des disciples qui étaient avec Jésus.  Il y en avait au moins cinq, car il est peu probable qu'il ait eu le temps d'appeler tous les douze. 
    3. « Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n'ont plus de vin. »  La mère de Jésus avait un rôle dans le mariage parce qu'elle a su quand il ne restait plus de vin.  Remarquez que lorsque Marie a eu un problème, elle est allée voir Jésus.  Cela doit être notre réponse aussi.  Quand nous avons des problèmes, allons vite voir Jésus.  C'est lui qui peut nous aider le mieux. 
  2. La réponse. 
    1. Jésus a répondu à sa mère, « Femme, qu'y a-t-il entre moi et toi. »  C'est très difficile de comprendre le sens de la question par laquelle Jésus lui a répondu. En grec cela nous donne « τί ἐμοὶ καὶ σοὶ », littéralement « Quoi, moi et toi ? » Il y a plusieurs possibilités, dont deux que je vais mentionner.   
      1. Jésus a posé cette question parce que sa mère lui a demandé de faire quelque chose.  Il voulait lui dire qu'elle n'avait pas le droit de lui demander quoi que ce soit et de rentrer dans les affaires de Dieu.  
      2. Ou Jésus a demandé à sa mère pourquoi il doit s'occuper de cela parce qu'il était un invité du mariage.  Il n'était pas chargé des affaires du mariage.   
      3. Au moins on voit que Marie n'est pas la médiatrice entre les hommes et Dieu.  Il ne faut surtout pas prier à Marie.  Jésus ne l'appelait pas « Mère », mais « Femme », les deux ne sont pas désobligeants, mais il a montré que sa mère n'était pas dans une position d'autorité.   
    2. « Mon heure n'est pas encore venue. »  Il y a encore quelques possibilités concernant la signification de cette phrase. 
      1. Jésus parle-t-il du début de son ministère public ? Est-ce qu'il voulait dire que ce n'était pas l'heure de faire un miracle ? Si oui, pourquoi l'a-t-il fait ? A-t-il changé d'avis ? 
      2. Peut-être voulait-t-il dire que l'heure pour faire ce miracle n'était pas venue.  Donc il devait attendre un peu de temps et puis il le ferait. Peut-être a-t-il choisi un moment où peu de gens le remarqueraient.   
      3. Jésus voulait-il nous dire que ce n'était pas son mariage, son mariage était à venir. Bien sûr il n'était pas marié sur la terre, mais dans le sens figuré dont la Bible nous parle dans l'apocalypse (chapitre 19 à 21). 
    3. Peu importe le sens de sa réponse, Marie a bien compris qu'il allait faire quelque chose.  Elle a dit aux serviteurs, « Faites ce qu'il vous dira. »  Et ils l'ont fait sans poser de question.  Ils sont un bon exemple pour nous.  Nous sommes les serviteurs de Dieu, nous devons faire ce qu'il nous demande sans nous poser de question. 
  3. Le miracle. 
    1. Ces vases étaient utilisés pour contenir l'eau destinée à la cuisine, pour se laver les mains, etc. Chaque vase contenait de 34 à 51 litres, donc un total de 204 à 306 litres.  Ils les ont rempli à ras bord d’eau.  Parce que les vases étaient remplis, il n'était pas possible que quelqu'un y ajoute quelque chose.  Ensuite Jésus leur a dit, « Puisez maintenant..., et portez-en à l'ordonnateur du repas. »  Les serviteurs ont fait ce que Jésus leur a demandé.  
    2. Regardez cela de point de vue des serviteurs.  Ils ont porté à l’ordonnateur du repas ce qu’ils croyaient être de l’eau, et ce dernier, après avoir goûté appelle l’époux pour lui dire que c’était un excellent vin. Les serviteurs n’ont fait que ce que Jésus leur demandait, sans poser de question. Et nous ? 
    3. Jésus a changé la composition de l'eau.  Il a sauté la fermentation qui normalement prendrait du temps.  Il a fait du bon vin.   
    4. L'ordonnateur ne savait pas l'origine de ce vin,  l'époux non plus.  Mais les serviteurs et les disciples le savaient bien.  Je suis sûr qu'ils l'ont partagé avec les autres.   
  4. Le but de ce miracle.   
    1. Il a manifesté sa gloire.   Il a prouvé qu'il était le Christ, le fils de Dieu. En fait cela est la raison pour laquelle Jésus a fait des miracles.  « Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Lève-toi, dit-il au paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison. »  (Matthieu 9.6) Il a manifesté sa gloire aux serviteurs. 
    2. Ses disciples ont cru en lui.  La foi des disciples était renforcée.  Voilà, on voit encore le but de Jean dans ce passage.  (le but de Jean dans est aussi écrit dans son évangile en Jean 20.31 « Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom. »)  Les miracles que Jésus a faits témoignent de lui, de Sa déité.  Aujourd'hui on a sa parole qui nous sert comme témoin de ce qu'il a fait.  Croyez-vous en lui ? 

lundi 29 août 2011

Dieu répond à nos besoins.

« Les foules, l'ayant su, le suivirent. Jésus les accueillit, et il leur parlait du royaume de Dieu; il guérit aussi ceux qui avaient besoin d'être guéris.  Comme le jour commençait à baisser, les douze s'approchèrent, et lui dirent: Renvoie la foule, afin qu'elle aille dans les villages et dans les campagnes des environs, pour se loger et pour trouver des vivres; car nous sommes ici dans un lieu désert.  Jésus leur dit: Donnez-leur vous-mêmes à manger. Mais ils répondirent: Nous n'avons que cinq pains et deux poissons, à moins que nous n'allions nous-mêmes acheter des vivres pour tout ce peuple.  Or, il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples: Faites-les asseoir par rangées de cinquante.  Ils firent ainsi, ils les firent tous asseoir.  Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux vers le ciel, il les bénit. Puis, il les rompit, et les donna aux disciples, afin qu'ils les distribuassent à la foule.  Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient. »  (Luc 9.11 – 17)

C'était un an avant la mort de Jésus. Il était très occupé.  Il venait de guérir la fille de Jaïrus, qui était morte mais Il l'avait ressuscitée.  Puis, il a envoyé ses 12 disciples pour un voyage missionnaire, leur donnant pouvoir sur les démons et les maladies, le pouvoir de prêcher et de guérir les malades.  Dans les verset 3 et 4, il dit : « Ne prenez rien pour le voyage, leur dit-il, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent, et n'ayez pas deux tuniques. Dans quelque maison que vous entriez, restez-y; et c'est de là que vous partirez. » Ils revinrent avec des histoires merveilleuses de ce qu'ils avaient fait. Puis ils allèrent à une zone déserte en dehors de Bethsaïda et Jésus enseigna la multitude et guérit les malades. L'alimentation de 5000 personnes est le seul miracle enregistré dans les quatre évangiles. »

  1. Verset 11-12. La journée commençait à baisser. Et les disciples disent, « Renvoie la foule, afin qu'elle aille dans les villages et dans les campagnes des environs, pour se loger et pour trouver des vivres; car nous sommes ici dans un lieu désert. » Honnêtement, les disciples avaient faim, ils n'avaient même pas eu le temps de déjeuner, remarquons-nous dans le récit de Marc. Il n'est mentionné nulle part que le peuple se plaignait. C'est sûrement différent aujourd'hui. Attendez jusqu'après 12h00 le dimanche. . .  
    1. Les disciples étaient préoccupés par leurs besoins physiques auxquels ils ne pouvaient pas répondre. Ce devrait être le désert puisqu'il n'y avait pas de McDo.  
    2. Jésus était occupé avec les besoins spirituels du peuple, qui étaient plus important. Il les  enseignait sur le royaume de Dieu. Le récit de Marc dit qu'il avait de la compassion parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger et leur a enseigné beaucoup de choses. 

  1. Verset 13 - Jésus a posé le problème. «Donnez-leur vous-mêmes à manger. » 
    1. Ils venaient de faire un voyage missionnaire, où ils n'avaient emporté ni nourriture ni argent et avaient toujours été pris en charge. Comme nous oublions vite combien de fois Dieu nous a bénis dans le passé. Il subvient toujours à nos besoins. Quand je suis entré au séminaire, on n'avait pas beaucoup d'argent. J'avais confiance en Dieu qu'il allait pourvoir à chaque repas. Lorsque j'ai eu un emploi à temps plein et gagné beaucoup plus d'argent, c'était toujours Dieu qui a fourni mon repas.  Ils ont pensé que quelque chose avait changé entre hier et aujourd'hui. Maintenant, ils avaient devant eux une multitude de personnes des milliers. « Qu'allons-nous faire cette fois ? » Ne pas sous-estimer les capacités de Dieu pour  subvenir. 
    2. Ils regardaient leurs propres ressources. Ils ont dit « nous pourrions acheter de la nourriture », lisons-nous dans les récit de Marc et de Jean. Puis rapidement ils se sont rendu compte que cela demanderait 6000 €. « Tout ce que nous avons est cinq pains et deux poissons, ce n'est pas assez pour tous ces gens ?  Nous n'avons pas assez pour les nourrir, et nous n'avons pas assez d'argent. » Pourquoi est-il toujours question d'argent ? N'avez-vous jamais entendu quelqu'un dire : nous n'avons pas assez d'argent ? Je dois admettre que je le dis à mes enfants tout le temps. Cela veut dire que l'on n'a pas les moyens pour répondre à telle ou telle demande. Mais on limite Dieu quand on dit cela ? Qu'en est-il d'une nouvelle maison ? D'un projet pour les enfants ? Dieu a toutes sortes de finances et possède du bétail sur mille collines. J'ai entendu parler d'une église qui avait besoin d'un nouveau bâtiment. Ils sont prié le Seigneur et ils étaient assuré que sa volonté était de le construire.  Le dimanche suivant, le prédicateur s'est levé en face de sa congrégation, peu après qu'ils aient commencé de rassembler un fonds pour la construction. Il a dit à la congrégation, « Bonnes Nouvelles ! Nous avons tout l'argent dont nous avons besoin pour le projet de construction. . .  Le seul problème est qu'il est dans vos poches. » Dieu peut subvenir à nos besoins, peu importe qu'ils soient petits ou grands.  
  2. Verset 14-16  
    1. Jésus répond à nos besoins. 
      1. Parfois, il désire notre aide. Quelle bénédiction de le servir. Le serviteur sera le plus grand dans les cieux. Les disciples ont distribué le pain et divisé les gens. Même s'ils ne comprenaient pas pourquoi ils le faisaient, ils ont encore aidé. Un petit garçon a fourni de la nourriture.  
      2. Parfois, nous devons attendre notre tour. Tous les 5000 hommes plus les femmes et les enfants ne pouvaient pas être servis à la fois. Ils auraient voulu être les premiers. Nous devons avoir la patience, car le Christ répond à nos besoins sur son calendrier. Un prédicateur qui avait la réputation de quelqu'un de doux et calme a été vu par un membre de son église, faisant le cent pas. Un autre membre de l'Église lui a demandé ce qui n'allait pas. Le prédicateur répondit: « Le problème est que je suis pressé, mais Dieu ne l'est point." Dieu subviendra à nos besoins en son temps et non pas selon le nôtre. Comme le peuple dans cette histoire, après que nous avons fait ce que nous pourrions - nous devons rester assis et attendre.  
    2. Jésus n'est pas obligé de répondre à nos désirs. Il l'a parfois fait, mais souvent nos désirs ne s'alignent pas avec nos besoins. Les gens dans cette histoire auraient pu refuser le poisson et le pain. Certains pourraient demander du steak, du fois gras, du filet mignon.  Si vous êtes confiants en Dieu pour subvenir à vos besoins, il faut être heureux avec ce qu'il vous donne.  Nous vivons dans une société inondés de produits et gadgets. Un supermarché typique aux États-Unis en 1976 stockait 9 000 articles, aujourd'hui il en a 30 000. Combien d'entre eux sont-ils absolument essentiels ? Combien sont-ils superflu ? Mais on a l'habitude, surtout quand on est jeune de regarder toutes les choses dont on a « besoin ». Pensez à ce qui se passerait si nous avions obtenu tout ce que nous voudrions.  
  3. Verset 16-17 - Jésus a fait un miracle pour répondre aux besoins.  
    1. Nous avons besoin de remercier Dieu pour avoir répondu à nos besoins. Jésus a donné l'exemple pour nous. Il peut sembler parfois que la prière avant les repas est seulement une tradition, mais, si c'est vrai, elle est encore une bonne tradition, qui se poursuivra dans notre famille. Comme une famille, priez pour les bénédictions de Dieu sur vous, remerciez-le quand il répond à vos besoins. Peu importe la taille ou la quantité.   
    2. Le temps des verbes. Littéralement, cela signifie qu'il rompit le pain une fois, et continua à donner. Il a nourri jusqu'à 15 000 personnes ou plus avec un repas pour un garçon. Ce fut un buffet à volonté. Comme les gens disent chez nous, « Si vous n'avez pas assez, c'est de votre faute. »  
    3. Jésus peut encore faire des miracles pour répondre à nos besoins. Avez-vous déjà manqué d'argent, mais Dieu y a subvenu ? Miraculeusement l'argent a été fourni. Maintenant quand nous avons besoins de quelque choses, je  me tiens en arrière en disant « Dieu va subvenir. »  Le monde va nous dire que ce n'est qu'une coïncidence, mais je sais que c'est Dieu. Peut-être peut-on le dire la première fois que cela est arrivé, mais à chaque fois que le besoin était là, le Seigneur a donné. Mon Dieu est un Dieu de miracles.  
    4. Aucun autre ne peut faire des miracles comme celui-ci. Certains le prétendent, mais ne sont pas dans le vrai. Ces gens qui font des miracles (soi-disant) ne mettent-ils pas en place une grande tente et emmènent tous les sans-abri et les pauvres, et les nourrirent avec une boîte de thon et quelques morceaux de pain. C'est parce qu'ils ne peuvent rien faire d'autre. Ils disent que les gens n'ont pas assez de foi. Jésus a-t-il fait une enquête de la foi avant de faire cela ? Nous savons que les disciples n'avaient pas eux-mêmes assez de foi. Jésus est le seul qui peut répondre à nos besoins.  
    5. Jésus a fourni en abondance selon leurs besoins, c'est à dire qu'il y avait des restes. Dieu nous a beaucoup donné. Je mérite de devoir ne manger que des épinards à chaque repas. Peu importe ce que nous avons, c'est plus que nous ne méritons. Dieu donne abondamment.  
    6. Dieu peut prendre quelque chose de petit et faire quelque chose de grand. Il peut prendre un homme pécheur, qui vient d'une petite ville du Texas, et en faire quelque chose d'utile pour Son service. Il peut faire la même chose pour vous. 

Conclusion: Avez-vous faim? Faites confiance à Dieu pour subvenir à vos besoins. Non seulement les besoins physique, mais spirituels aussi.  En tant que pécheurs perdus nous avions besoin d'un sauveur pour payer notre dette du péché. Dieu nous a donné Jésus. Si vous vous rendez compte que vous êtes  perdus, vous pouvez mettre votre confiance en lui, et vous serez sauvés. Il ne s'arrête pas là, mais il prend soin de ses enfants.  Et il veux que on l'aide à subvenir aux besoins des autres.