vendredi 15 novembre 2013

L'Assurance du Salut

« On célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. C’était l’hiver. Et Jésus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon. Les Juifs l’entourèrent, et lui dirent : Jusques à quand tiendras-tu notre esprit en suspens ? Si tu es le Christ, dis-le-nous franchement. Jésus leur répondit : Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi. Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. » (Jean 10.22 – 29)


Jésus continue son discours avec les juifs, principalement des pharisiens. Ce discours a lieu pendant la fête de la Dédicace. Cette fête n’est pas dans la loi de Moïse, mais a commencé des années après la captivité babylonienne. Les juifs étaient gouvernés par les Syriens. Le roi, Antiochus Épiphanes a marché contre Jérusalem, il a tué au moins 40 000 juifs et il est entré dans le temple où il a sacrifié un cochon sur l’autel du temple. Puis il a dispersé le sang sur tout le temple, le rendant impur. Trois ans plus tard, Judas Maccabaeus, a levé une armée et expulsé les Syriens. Puis il a purifié le temple et construit un nouvel autel. C’était ce jour que les Juifs fêtent tous les ans à la mi-décembre. C’était un temps joyeux, connu aussi comme la fête de la lumière, parce que tout le monde mettait des bougies dans sa maison toute la nuit, et un grand candélabre au temple.

  1. Jésus se promène sous le portique de Salomon. (Ce portique était tout ce qu’il restait du temple de Salomon. Il était contre le mur extérieur du temple et couvert par un toit qui offrait sa protection contre les éléments.) Les juifs utilisent ce moment pour lui poser une question.
    1. Jésus ne leur a pas dit clairement qu’il était le Messie, comme il l’avait dit à la femme samaritaine. Mais il leur a dit en employant des termes comme « la lumière du monde » et « le pain de vie » qui montrent bien qui il est.
    2. Jésus répond, « Je vous l’ai dit et vous ne croyez pas. » Il n’a pas dit, « vous ne comprenez pas ». Il leur a dit à plusieurs reprises, mais ils ont refusé d’y croire. Ne les critiquez pas trop, est-ce qu’il ne nous arrive pas d’entendre plusieurs fois la même chose de Dieu avant de réagir.
  2. Jésus parle encore des œuvres qui rendent témoignage de qui il est.
    1. Pas seulement les miracles, mais aussi ses enseignements dont les peuples ont remarqué le hors-norme. (Comme ses miracles hors normes que le peuple a remarqués)
    2. Pour nous aussi, nos œuvres rendent témoignage de qui nous sommes et à qui nous appartenons : comment nous traitons nos amis, notre famille, nos serveurs au restaurant, nos ennemis ; comment nous réagissons face aux difficultés, aux bénédictions.
  3. Jésus évoque encore l’image des brebis qu’il a utilisé quelques versets auparavant. Les juifs n’avaient pas compris parce qu’ils n’étaient pas ses brebis.
  4. Ce que Jésus donne à ses brebis.
    1. Jésus donne à ses brebis la vie éternelle. Une vie qui dure à jamais, sans fin.
    2. Jésus appuie sur le fait que cette vie est bien éternelle, disant « elles ne périront jamais ». En grec il y a une double négation, Jésus dit que ses brebis ne vont jamais périr, jamais.
    3. « Personne ne les ravira de ma main. » En grec, le texte ne précise pas « une personne », mais plutôt « Rien ne les ravira de ma main », ni personne, ni objet, ni les brebis même. Un homme a parlé avec son ami de ce sujet disant : « J'essaie de ne pas pécher, mais je n'arrive pas. Je suis sûr que Dieu va me rejeter. » Mais son ami lui a montré un chien à son côté. « Tu vois ce chien, ce chien est fidèle, il est obéissant, il est un grand joie. Mais tu vois mon fils là dans la cuisine, il ne reste pas propre, il est souvent désobéissante, il jette sa nourriture par terre, parfois il pleure pour aucune raison. Mais qui va hériter tous ceux qui m'appartiennent ? Mon fils. » Au moment du salut on devient un enfant de Dieu, et on hérite la vie éternelle. Il n’y a rien qui peut changer cette vérité.
    4. En plus, on est dans les mains de Dieu et « rien » ne peut nous ravir de ses mains. Vous voyez l’image ici. On est dans les mains de Jésus et dans les mains de Dieu, donc doublement retenus, il est impossible que l’on tombe de ses mains toutes puissantes. C’est une très bonne chose d’avoir l’assurance de cela. Mais quels seraient les résultats ? Lors de la construction initiale du Golden Gate Bridge, aucun dispositif de sécurité n’a été utilisé et 23 hommes sont tombés et sont morts. Pour la partie finale du projet, cependant, un grand filet a été utilisé en mesure de précaution. Au moins 10 hommes sont tombés dedans et ont ainsi été sauvés d’une mort certaine. Encore plus intéressant, cependant, est le fait que 25 % plus de travail a été accompli après que le filet ait été installé. Pourquoi ? Parce que les hommes avaient l’assurance de leur sécurité, et ils étaient libres de servir de tout cœur le projet. Servons le Seigneur avec tout notre cœur sachant que notre salut est sécurisé dans ses mains, et nous avons la vie éternelle.

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