mercredi 2 novembre 2011

Jésus chasse les vendeurs du temple.

« Après cela, il descendit à Capernaüm, avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils n'y demeurèrent que peu de jours. La Pâque des Juifs était proche, et Jésus monta à Jérusalem. Il trouva dans le temple les vendeurs de bœufs, de brebis et de pigeons, et les changeurs assis. Ayant fait un fouet avec des cordes, il les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il dispersa la monnaie des changeurs, et renversa les tables ; et il dit aux vendeurs de pigeons : “Ôtez cela d'ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic”. Ses disciples se souvinrent qu'il est écrit : Le zèle de ta maison me dévore. Les Juifs, prenant la parole, lui dirent : Quel miracle nous montres-tu, pour agir de la sorte ? Jésus leur répondit : Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. Les Juifs dirent : Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras ! Mais il parlait du temple de son corps. C'est pourquoi, lorsqu'il fut ressuscité des morts, ses disciples se souvinrent qu'il avait dit cela, et ils crurent à l'Écriture et à la parole que Jésus avait dite. Pendant que Jésus était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en son nom, voyant les miracles qu'il faisait. Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu'il les connaissait tous, et parce qu'il n'avait pas besoin qu'on lui rendît témoignage d'aucun homme ; car il savait lui-même ce qui était dans l'homme. » (Jean 2.12 – 25)

Jésus venait de faire son premier miracle. Il est parti des noces de Cana en Galilée et il est descendu à Capernaüm. Capernaüm sera le siège pendant son ministère. On ne sait pas pourquoi il a emmené sa famille avec lui pour ce voyage. Peut-être voulait-il montrer la ville pour que sa famille y soit plus à l'aise. Ils n'y sont pas restés longtemps avant de partir à Jérusalem pour la Pâque. Ce pèlerinage était obligatoire pour les hommes juifs et pour les femmes qui en étaient capables. Dans ce passage, on voit rarement la colère de Jésus. La colère n'est pas un péché. « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable. » (Éphésiens 4.26 - 27)  

  1. La raison de sa colère. L'injustice. 
    1. Pendant des années, le temple est devenu un marché. Des milliers de personnes sont venues pour cette fête. C'était difficile d'apporter des animaux pour les sacrifices sur une telle distance. Pourquoi ne pas les acheter au temple ? Aussi doit-on avoir de l'argent pour payer la taxe du temple. Donc il faut l'échanger. Selon l'histoire des juifs, les souverains sacrificateurs ont permis l'installation de ce marché sur le site de temple. Ce qui s'est passé, c'est que les changeurs ont mis des taux de change très élevés. Pour ceux qui ont apporté leur propre animal, les prêtres le déclaraient impur afin que les gens dussent en acheter un autre à prix élevé. Cette injustice a mis en colère Jésus. 
    2. L'injustice doit nous mettre en colère aujourd'hui. Quand on voit les autres maltraités, la parole de Dieu brocardée, le christianisme moqué, cela doit nous mettre en colère. Si on reste indiffèrent des injustices dans le monde d’aujourd'hui, si on ne ressent rien, on a besoin de renouveau (remettre le feu à l’intérieur).   
  2. Le résultat de sa colère. L'action.  
    1. En voyant cette injustice, Jésus a réagi. Il a fait un fouet de cordes (qui sont là pour les animaux)  et il les a tous chassés hors du temple. Quelle réaction ! Jésus a chassé les animaux et les vendeurs. Il a dispersé la monnaie des changeurs et renversé leurs tables ! Il a insisté pour que les vendeurs de pigeons s'en aillent aussi. Bien sûr quelqu'un qui frappe avec acharnement d'un côté et de l’autre peut vider la cour. Il a bien résolu le problème. 
    2. Le résultat de notre colère. 
      1. On ne doit pas ne rien faire. Comme le verset que j'ai cité ci-dessus : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère. » (Éphésiens 4.26) La mauvaise réponse à la colère est de ne rien faire. Cela signifie que la colère reste à l’intérieur. Si on garde notre colère à l'intérieur, on peut avoir beaucoup de problèmes, physiquement et spirituellement. Comme avec une bouteille de Blanquette de Limoux. Quand c'est enfin ouvert, cela peut exploser à cause de la pression. 
      2. Comment réagir ? Cela dépend beaucoup des circonstances. Faut-il utiliser la violence à chaque fois ? Non. Mais parfois la violence est nécessaire. Si notre pays est envahi par un autre, j'espère que l'armée deviendra « violente ». Avec un enfant qui n'écoute pas et qui fait une bêtise, il faut le corriger. Souvent la meilleure façon de le faire, c'est avec une fessée.   
      3. Si on parle de l'injustice que quelqu'un a faite contre nous.   
        1. Il faut être prudent. C'est possible qu'elle ne savait pas ce qu'elle faisait. C'est bien de la reprendre avec douceur.   On peut dire, « Bonjour (nom de personne), peut-être me suis-je trompé, mais l'autre jour tu m'as dit (...) et j'étais offensé, peut-être avais-je tort car je suis soupe au lait. »  Cela est une façon non provocatrice. 
        2. De l'autre côté, si vous êtes approché par quelqu'un qui vous a offensé, même sans le faire exprès, il faut être doux dans votre réponse. Excusez-vous doucement, honnêtement. Demandez pardon pour avoir été injurieux.   
  3. La réaction des autres. Un mélange.   
    1. D'abord, Jésus n'a point péché (Hébreux 4.15). Plusieurs fois dans les évangiles Jésus fut en colère. Un professeur de théologie a dit, « Quelqu'un qui ne peut pas être en colère, ne peut pas être miséricordieux. »  Donc comment les autres ont-ils réagi ?  
    2. Ses disciples. « Ses disciples se souvinrent qu'il est écrit : Le zèle de ta maison me dévore. » Les disciples ont pensé à un passage de l'Ancien Testament, Psaume 69.9. Quel passage pour décrire le Christ.  Il était plein de zèle et c'était évident par sa vie. Le zèle pour la maison de Son Père l'a poussé à réagir et à chasser les vendeurs du temple. Cela montre que les disciples étaient certains que Jésus était le Messie. 
    3. Les pharisiens lui ont demandé de faire un miracle comme preuve de son autorité. Il est intéressant que les pharisiens ne l'aient pas réprimandé pour avoir réagi d'une telle façon. Peut-être savaient-ils qu'il était juste dans ses actions. Les pharisiens n'étaient pas sincères. Jean Baptiste leur a déjà prouvé que Jésus était le Christ. Les témoignages des autres étaient suffisants pour Simon, André, Philippe, Nathanaël, Simon Pierre, et l'autre disciple non identifié. Ils voulaient le tester.  
      1. Jésus ne voulait pas faire un miracle tout de suite. Il leur a donné un signe quand même. « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. »  Les pharisiens auraient dû lui demander « Quel temple ? » Jésus a utilisé un pronom relatif qui signifie qu'il y avait un choix. Jésus a parlé de son corps. Ce n'était pas une nouvelle comparaison. Jésus a prophétisé sa mort et sa résurrection.   
      2. D'autres personnes ont vu Jésus et ils ont cru. « Pendant que Jésus était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en son nom, voyant les miracles qu'il faisait. » Mais dans les versets suivants, on voit que leur croyance n'était pas que Jésus était leur Sauveur. Ils ont cru qu'il était le Messie. Il y avait une différence entre eux et les disciples parce que Jésus n'était pas attaché à eux. « Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu'il les connaissait tous, et parce qu'il n'avait pas besoin qu'on lui rendît témoignage d'aucun homme ; car il savait lui-même ce qui était dans l'homme. »  Jésus connait les hommes. Il vous connait aussi. Il connait vos soucis, vos peurs, vos perplexités, vos tentations, vos afflictions, vos désirs et vos espoirs.   Il est venu pour vous sauver. Croyez-vous en lui ?           

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