lundi 28 novembre 2011

Jésus et Nicodème (3) - le serpent et le Fils de l'homme

« Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n'est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. » (Jean 3.14 – 18)

Jésus continue son discours avec Nicodème sur le sujet de « comment entrer dans le royaume de Dieu ». Pour voir l'étude précédente, cliquez ici

  1. « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé. . . » 
    1. Il faut revisiter l'histoire de Moïse et des serpents.  Moïse est sorti d'Égypte avec le peuple d'Israël.  Après un certain temps dans le désert, les gens ont péché. Ils ont critiqué Dieu et Moïse.  Donc Dieu a envoyé contre eux des serpents (des serpents brûlants) venimeux et beaucoup sont morts.  Le peuple a demandé à Moïse de prier le Seigneur en sa faveur.  Le Seigneur lui a dit « Façonne un serpent de métal et fixe-le sur une perche.  Quiconque aura été mordu et le regardera aura la vie sauve. »  Alors, examinons quelques points concernant cette histoire : 
      1. Les Israélites ont péché et la punition était les serpents qui représentaient leurs péchés.   
      2. Dieu n'a pas enlevé tous les serpents.  Il a donné une manière pour être sauvé.  Ils devaient regarder le serpent pour être sauvés.  Si quelqu'un ne le regardait pas, il mourait et après la mort, c'était trop tard. 
      3. Ainsi, quand quelqu'un était mordu, il se rendait compte qu'il ne pouvait rien faire par lui-même ; donc par la foi, il regardait le serpent sur une perche, et il était sauvé. 
    2. Depuis Adam, l'homme péchait.  Tous les êtres humains ont été mordus par le serpent, Satan, et nous avons tous le poison du péché à l'intérieur de nous-mêmes.  On est condamné à l'enfer brûlant. On ne peut rien faire pour nous sauver. Mais Dieu nous a donné Jésus, qui a été cloué sur la croix, « Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. »  (2 Corinthiens 5.21) 
  2.  « afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » 
    1. Ce verset très connu est très utile pour parler aux autres du salut.  D'abord, « Car Dieu. . . » Donc Dieu existe.    
    2. « Dieu a tant aimé le monde. . . » Ce que l'on a en commun c'est que l'on est tous pécheurs. (Romains 3.23) « Quiconque croit en lui. . . »: il n'y a personne qui est exclu, Jésus est mort pour les péchés de tout le monde, mais chacun doit faire son propre choix. 
    3. Dieu a tant aimé le monde. . . »  Dieu aime sa création.  L'amour pousse vers l'action.  On n'a rien à faire pour mériter cet amour.  Je voulais vous lire cette lettre d'amour.  « Cher Matthieu, Je voudrais te demander pardon infiniment pour avoir rompu nos fiançailles. Je ne puis te dire le grand regret que je ressens, et comment j'ai vécu ces derniers moments sans toi.  Malgré cette énorme erreur, je veux que tu saches que tout cela ne vaut rien en comparaison de ce que je ressens vraiment pour toi.  Matthieu, je t'aime.  J'aurais dû te le dire avant.  Tu es le seul que j'aimerai, sans toi je ne peux pas continuer.  Tu me fais vivre et respirer.  Cette lettre d'amour est écrite à l'encre de mes sentiments, mes sentiments pour toi qui sont si forts et si sincères. . .par ces quelques lignes amoureuses, je voudrais te dire et te faire ressentir combien je t'aime et combien je serai heureuse de t'avoir encore dans ma vie.  Je veux être à tes côtés dans les moments de bonheur et dans les moments plus difficiles.  Je souhaite aussi qu'un jour, enfin, nous devenions mari et femme.  J'ai confiance en toi comme jamais dans ma vie je n'ai eu confiance. . . Je t'aime d'un amour éternel. . . Je t'embrasse tendrement.  Ta chérie, Mathilde.  P.-S.  Félicitations pour avoir gagné à la loterie. »  Ce n'est pas comme ça avec Dieu.  Il nous a aimé quand nous étions rebutants.
    4. L'action que Dieu a fait pour montrer son amour, c'est « qu'il a donné son Fils unique ». L'amour pousse à l'action.  L'amour donne. 
    5. C'était « . . .son Fils unique. »  Nous sommes des enfants de Dieu, donc il y avait quelque chose de particulier concernant Jésus.  Il était le fils de Dieu et Dieu même.     
    6. Dieu a fait cela « afin que quiconque croit en lui » ait la vie éternelle.   
    7. Dès que l'on croit, on a « la vie éternelle ».  On ne peut pas la perdre.   
  3.  « Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. » 
    1. Jésus n'est pas venu comme un juge.  Il aurait pu l'être, parce qu'il était sans péché. « Comme ils continuaient à l'interroger, il se releva et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle (sur la femme adultère prise en flagrant délit). Et s'étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu'aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Alors s'étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit : Femme, où sont ceux qui t'accusaient ? Personne ne t'a-t-il condamnée ? Elle répondit : Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus : va, et ne pèche plus. » (Jean 8.7 – 11)  Jésus n'est pas venu pour trouver tous les pécheurs.  En fait Jésus les connait déjà.  Jésus a démenti l'attente populaire de cette époque là soutenant que le Messie allait venir tuer les païens.   
    2. Jésus est venu pour que le monde soit sauvé par lui.  « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie.  Nul ne vient au Père que par moi. »  (Jean 14.6)   
  4. « Celui qui croit en lui n'est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. »  
    1. On voit ici l'importance de cette croyance.  Si on ne croit pas en lui, on est jugé.  Si on croit en lui, on n'est point jugé. 
    2. Qu'est-ce que cela veut dire « croire » ?  
      1. Aujourd'hui. . . la définition du mot : « croire » verbe : estimer comme vrai ; être persuadé de la réalité ; avoir foi dans une religion ; une doctrine philosophique ; estimer sincère une personne ; croire quelque chose ou quelqu'un : supposer, imaginer ; croire : s'en rapporter à ; croire + infinitif : estimer, penser que ; croire que : considérer comme probable ; croire à : accorder sa conviction ; croire en quelqu'un : accorder sa confiance.   
      2. En grec le mot « croire » signifie simplement « avoir la foi ».   
      3. Donc c'est un choix d'avoir la foi que Jésus est celui 'qui a dit'. 
    3. Celui qui croit en Jésus n'est point jugé.  Le prix de nos péchés est payé.  Jésus a payé la dette, quand on croit en lui, on accepte ce paiement et on n'est pas condamné.   
    4. Celui qui ne croit pas en Jésus est déjà jugé.  Cela est le choix par défaut.  Comme avec les ordinateurs, il y a des options qui sont déjà choisies par défaut.  Ceux qui sont jugés vont en enfer malgré le fait que Jésus ait payé le prix.  Ils vont en enfer, non pas parce qu'ils ont cru en d'autres dieux, non pas parce qu'ils sont pécheurs, mais parce qu'ils n'ont pas cru en Jésus. Il y avait des pionniers qui ont fait leur chemin à travers les États-Unis vers un endroit éloigné qui avait été ouvert à la colonisation. Ils ont voyagé dans des chariots couverts tirés par des bœufs, et la progression était lente. Un jour, ils ont été horrifiés de voir une longue traînée de fumée à l'ouest, s'étendant sur des miles à travers la prairie, et bientôt il était évident que l'herbe séchée brûlait férocement et le feu se dirigeait vers eux rapidement. Ils avaient traversé une rivière la veille, mais il était impossible d'y revenir avant que les flammes soient sur eux. Un seul homme semblait savoir ce qu'il pouvait faire. Il ordonna de mettre le feu à l'herbe derrière eux. Puis, quand un espace était brûlé, tout le monde s'y précipitait. Alors que les flammes rugissaient vers eux venant de l'ouest, une petite fille criait, terrorisée : « Êtes-vous sûr que nous ne mourrons pas tous par le feu ? » Le chef répondit : « Mon enfant, les flammes ne peuvent pas nous rejoindre ici, car nous sommes là où le feu est déjà passé ! »  Quelle image du croyant qui est sûr de Christ !  Les feux du jugement de Dieu ont déjà brûlé sur Jésus, et tous ceux qui sont en Christ sont en sécurité pour toujours, car ils restent maintenant là où le feu est déjà passé. Jésus est notre refuge.  Croyez-vous en lui, pour être sauvé ? (la prochaine étude

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