mardi 24 janvier 2012

Jésus et la femme Samaritaine (4) - vivre la foi

« Là-dessus arrivèrent ses disciples, qui furent étonnés de ce qu'il parlait avec une femme. Toutefois aucun ne dit : Que demandes-tu ? Ou : De quoi parles-tu avec elle ? Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens : Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait ; ne serait-ce point le Christ ? Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui. Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant : Rabbi, mange. Mais il leur dit : J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. Les disciples se disaient donc les uns aux autres : Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ? Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble. Car en ceci ce qu'on dit est vrai : Autre est celui qui sème, et autre celui qui moissonne. Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n'avez pas travaillé ; d'autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail. Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme : Il m'a dit tout ce que j'ai fait. Aussi, quand les Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent de rester auprès d'eux. Et il resta là deux jours. Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole ; et ils disaient à la femme : Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons ; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde. » (Jean 4.27 – 42)

Jésus a terminé sa conversation avec la femme samaritaine. (voir l'étude précédente)  Il lui a parlé de « l'eau vive » et il lui a montré qu'il est lui-même cette « eau vive ».


  1. Deux façons de vivre la foi.
    1. Les disciples sont arrivés à la fin de cette conversation. Ils voulaient poser des questions à Jésus. Ils voulaient savoir ce qu'il a demandé à cette femme et de quoi il parlait. Les disciples étaient allés dans la ville pour acheter de la nourriture. Regardez verset 8 : « Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. » Ils étaient si occupés par leur travail qu'ils n'ont pas partagé la bonne nouvelle avec la ville. Ces hommes juifs étant entrés dans une ville samaritaine auraient attiré l'attention des gens. Les gens auraient pu remarquer la joie dans cette petite foule et demander ce qu'ils faisaient là et pourquoi ils étaient si joyeux. Les disciples auraient pu dire aux gens au marché, « Venez voir un homme qui nous a dit tout ce que nous avons fait. » Ça, c'est ce qu'ils ont fait au début, pensez à André et Philippe, quand ils ont rencontré Jésus, ils sont tout de suite allés chercher les autres. Mais à cause de leurs préjugés et parce qu'ils sont occupés par le « travail » que Jésus leur a donné, ils ont raté l'occasion de partager la foi avec cette ville.
    2. Cette dame, on a déjà remarqué qu'elle a cru la parole de Jésus. Quand elle a vu que les disciples sont arrivés avec la nourriture, elle a laissé sa cruche. Elle a oublié l'eau qu'elle est allée chercher, parce qu'elle a trouvé l'eau vive. Elle est partie dans la ville pour partager cette bonne nouvelle avec les autres. Elle se dépêchait parce qu'elle voulait que les autres aient l'occasion de rencontrer cet homme avant qu'il ne parte. Elle est entrée dans la ville et elle a dit aux gens ce qui s'est passé.
    3. Et nous ? Nous habitons sur cette terre, nous avons rencontré cet homme, qui connaît toutes choses, et qui nous a sauvés. On ne doit pas être si occupés par le travail de chaque jour pour que l'on oublie notre travail le plus important : partager la bonne nouvelle avec les autres. Les gens que l'on rencontre doivent remarquer la différence qui existe à l’intérieur de nous. On doit le faire exprès. Cherchez des occasions, même dans notre vie quotidienne de vous lier avec les gens que vous rencontrez pour montrer l'amour de Jésus. Quand vous allez au supermarché, essayez d'utiliser le même caissier (ou caissière). Parlez un petit peu avec lui (ou elle) chaque fois pour qu'il (ou elle) puisse se souvenir de vous. Cherchez les occasions d'aider les gens. Trouvez des occasions de montrer l'amour de Jésus avec les autres.
  2. Le message.
    1. Cette dame a-t-elle parlé de ce que Jésus a dit concernant l'adoration de Dieu ? Non. Elle ne voulait pas parler des choses discutables. Ce n'était pas ce qu'elle voulait partager avec ses amis, avec son peuple. Ne commencez pas une conversation avec quelqu'un qui est perdu en parlant de quelque chose controversé. Parlez-leur de la foi, de ce qui est nécessaire pour mieux comprendre la parole de Dieu.
    2. Cette dame a-t-elle parlé de ce que Jésus a dit concernant ses péchés ? Oui. Ce qui était le plus remarquable pour elle, c'était que Jésus a connu ses péchés. Sa vie était ouverte devant lui et la culpabilité de ses péchés est entrée. Mais elle n'a pas essayé de forcer une décision. Elle leur a posé une question. « Ne serait-ce point le Christ ? » Elle a posé cette question afin que les gens trouvent d'eux-mêmes la réponse.
    3. Nous devons faire pareil. N'essayez pas de forcer les gens à admettre leurs péchés et croire en Jésus. Donnez-leur l'évidence parce qu'il faut qu'ils prennent la décision eux-mêmes.
  3. Notre nourriture.
    1. Les disciples ont pressé Jésus de manger. Mais il a dit qu'il a déjà mangé de la nourriture qu'ils ne connaissent pas. Les disciples ont pensé, « D'où vient cette nourriture ? » Sa nourriture est de faire la volonté de Dieu. C'est exactement comme la femme a fait. Elle a oublié sa soif. Jésus avait faim, mais il était plein de joie et d'énergie spirituelle. N’avez-vous jamais expérimenté le même sentiment ? Comme mon père dit : « Quand je mets Dieu en premier, les autres en deuxième, et moi en dernier, c'est l'expérience la plus satisfaisante et enrichissante que je n’ai jamais connue. »
    2. Jésus que dit-il : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son œuvre. » Sa nourriture n'était pas de commencer le travail, mais aussi de le terminer. Ce qu'il a fait en disant, « Tout est accompli » sur la croix. On peut commencer beaucoup de bonnes choses pour le Seigneur, mais on doit aussi accomplir le travail qu'il nous a donné. Les hommes ont poursuivi la joie dans chaque chemin imaginable. Certains ont réussi à trouver, d'autres pas. Peut-être qu'il serait plus facile de décrire où la joie ne peut pas être trouvée : Non, dans l'incrédulité — Darwin était un athée du type le plus prononcé. Il écrit : « Quel livre l'aumônier du diable pourrait écrire sur le maladroit, le gaspillage, le travail gaffeur, bas, et horriblement cruel de la nature ! » Pas dans le plaisir — Lord Byron a vécu une vie de plaisir, si quelqu'un l'a fait. Il écrit : « Le ver, le chancre, et le chagrin est le mien seul. » Pas en argent — Jay Gould, le millionnaire américain, avait beaucoup de richesses. En mourant, il a dit : « Je suppose que je suis l'homme le plus malheureux sur terre. » Pas dans la position sociale et dans la renommée — Lord Beaconsfield a apprécié plus que sa part des deux. Il écrit : « La jeunesse est une erreur ; virilité une lutte ; vieillesse un regret. » Pas dans la gloire militaire — Alexandre le Grand et Napoléon Premier. Même pas dans le bonheur — Nicolas de Chamfort, connu pour son esprit, son sens de l'humour a dit : « Vivre est une maladie, dont le sommeil nous soulage toutes les seize heures ; c'est un palliatif : la mort est le remède. » Et peu avant sa mort : « Ah ! mon ami, je m'en vais enfin de ce monde, où il faut que le cœur se brise ou se bronze. » Donc la réponse est simple, la joie se retrouve en Christ seul.
    3. Jésus a montré les champs prêts pour la moisson. Je crois qu'il a indiqué la ville de Sychar aux disciples. Ne dites pas que l'on peut attendre, qu'il reste toujours le temps. Travaillez maintenant. Jésus allait l'expliquer davantage...
  4. Les résultats.
    1. « Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble. » Nous recevons un salaire. Dieu nous bénira.
      1. Mais faites attention, il y a des gens qui sèment et des gens qui moissonnent. On peut avoir le travail où on sème, mais on ne voit pas les fruits, on recevra un salaire quand même et on se réjouit avec ceux qui moissonnent.
      2. On peut être aussi l'un des gens qui moissonnent, on peut avoir beaucoup de fruit grâce au travail des autres aussi. Il n'y a pas deux champs pareils dans le travail du Seigneur. On peut travailler une terre dure, notre moisson peut avoir lieu des années après la plantation.
    2. Le fruit n'est pas le but de notre travail, parce que notre travail est de faire la volonté du Seigneur, mais le fruit, donc les gens sauvés, est un sous-produit. Par cette femme : « un beaucoup plus grand nombre » a cru. Il a vu le fruit de son travail. Mais les gens donnaient la gloire à Jésus. Ils ont cru la parole de la femme et ils sont allés chercher cet Homme qui est le Christ. Mais après qu'ils l'ont entendu, ils ont cru en lui pour le salut. Jésus est resté quelques jours avec eux, donc même les disciples ont eu l'occasion de voir le fruit que Jésus a semé, la bonne nouvelle que cette femme a semé dans la ville, et ils se sont tous réjouis en voyant le fruit. On doit semer la bonne nouvelle là où on est, parce que ça, c'est le travail que Dieu nous a donné, et puis nous réjouir en voyant le fruit même si cela vient des autres semeurs.

lundi 23 janvier 2012

Jésus et la femme Samaritaine (3) - l'adoration

Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici. La femme répondit : Je n'ai point de mari. Jésus lui dit : Tu as eu raison de dire : Je n'ai point de mari. Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit vrai. Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète. Nos pères ont adoré sur cette montagne ; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. La femme lui dit : Je sais que le Messie doit venir (celui qu'on appelle Christ) ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus lui dit : Je le suis, moi qui te parle. Là-dessus arrivèrent ses disciples, qui furent étonnés de ce qu'il parlait avec une femme. Toutefois aucun ne dit : Que demandes-tu ? ou : De quoi parles-tu avec elle ? Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens : Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait ; ne serait-ce point le Christ ? Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui. (Jean 4:16 -30)

Jésus a commencé une conversation avec cette femme samaritaine. (voir l'étude précédente)  Il lui a parlé de l'eau vive et elle a désiré cette eau. Maintenant, elle doit confesser ses péchés. Ce sont des choses qui sont aussi nécessaires aujourd’hui. Il faut désirer être sauvé, admettre que vous êtes pécheur, demander à Jésus de vous sauver.

  1. Le péché de cette femme. Jésus a offert un cadeau à cette femme, l'eau vive. Maintenant il demande à voir son mari. Cela semble naturel pour éviter de faire mauvaise impression, Jésus voulait voir le mari de cette femme.
    1. La femme a admis qu'elle n'avait pas de mari. Je suis certain qu'elle s'est sentie coupable. Elle connaissait son passé et les péchés qu'elle avait faits.
    2. Jésus a montré qu'il les connaissait. Elle a eu cinq maris et elle vivait maritalement
    3. On apprend ici quelque chose sur le mariage. Dieu « hait la répudiation ». (Malachie 2.16), mais Dieu la permet. « C'est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes. » (Matthieu 19.8) Si vous êtes divorcé, vous n'êtes plus marié aux yeux de Dieu. Il existe les gens qui vous disent que vous n'avez pas le droit de vous remarier parce que vous êtes toujours marié. Cela n'est pas vrai . Jésus a dit « Tu as eu (passé composé) cinq maris. » Donc ces hommes n'étaient plus ses maris.
  2. La réponse à la suite de sa culpabilité.
    1. Elle a eu un changement d'avis concernant Jésus. Avant elle avait remarqué qu'il était un homme juif. Maintenant elle a remarqué qu'il était un prophète. Elle n'a pas nié ce que Jésus lui a dit.
    2. La femme a esquivé les remarques de Jésus. Elle a posé une question hors sujet. C'est comme ça souvent avec les gens. Quand ils doivent faire face à leurs péchés, ils veulent changer de sujet.
    3. Elle pose une question concernant le lieu d'adoration. « Nos pères ont adoré sur cette montagne ; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. »
      1. L'histoire — Les Samaritains se sont séparés des Juifs plusieurs siècles avant. Ils ont cru que le lieu d'adoration était la montagne Garizim qui était près de là. « Jotham en fut informé. Il alla se placer sur le sommet de la montagne de Garizim, et voici ce qu'il leur cria à haute voix : Écoutez-moi, habitants de Sichem, et que Dieu vous écoute ! » (Juges 9.7) Ils ont cru que cette montagne était le lieu où Abraham a offert Isaac comme un sacrifice. Ils avaient un temple sur la montagne.
      2. La fondation — « Nos pères... vous dites. » Elle n'a pas cité un passage biblique. Elle a basé sa conviction sur la tradition. Il est dangereux de croire des choses seulement parce que c'est une tradition, c'est comme on a toujours fait. Il vaut mieux chercher dans les écritures, et baser nos convictions sur ce qui y est écrit. Je me souviens toujours les paroles de mon père quand quelqu'un approche avec une théorie, il dit « Quelle est l'adresse ? » Quand ils ont l'air perplexe, il leur explique davantage en disant « Donnez-moi le passage biblique pour soutenir votre proposition. » Cela doit être notre réponse à nous aussi.
  3. Jésus donne une leçon sur l'adoration. Jésus a répondu à cette question qu'elle lui a posée, mais en même temps il est resté sur le sujet le plus important.
    1. D'abord il donne une perspective. « Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. » Jésus parle de l'avenir. La femme peut penser que cela sera accompli à la fin des temps, mais Jésus parle de l'année 70 quand les Romains arriveraient et détruiraient le temple à Jérusalem et à Samarie.
    2. Jésus revient au sujet du salut. « Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. »
      1. Les Samaritains ne connaissaient pas l’Éternel comme les juifs. D'abord les Samaritains n'ont accepté que des 5 premiers livres de l'Ancien Testament, donc ils ont rejeté les Psaumes et les Proverbes, et les prophètes comme Ésaïe, qui ont donné plus de détails sur la vie et la manière du Messie. J'ai vu ce passage traduit ainsi : « Vous connaissez qui vous adorez, cependant vous ne le connaissez pas. » Les Samaritains ont mélangé leur adoration pour Dieu avec des idoles. Regardez 2 Rois 17.24 – 34 : « On dit au roi d'Assyrie : Les nations que tu as transportées et établies dans les villes de Samarie ne connaissent pas la manière de servir le dieu du pays... Un des prêtres qui avaient été emmenés captifs de Samarie vint s'établir à Béthel, et leur enseigna comment ils devaient craindre l'Éternel. Mais les nations firent chacune leurs dieux dans les villes qu'elles habitaient, et les placèrent dans les maisons des hauts lieux bâties par les Samaritains. » On ne peut pas mélanger la vérité avec le mensonge et être fidèle à Dieu.
      2. Les juifs ont suivi la loi de Moïse concernant leur adoration. De plus, il était promis que le Messie serait un descendant des juifs. « Il révèle sa parole à Jacob, Ses lois et ses ordonnances à Israël. » (Psaumes 147.19) Les Samaritains ne voulaient pas l'accepter. Le salut est l'eau vive que Jésus offre cette femme. Il est disponible aujourd’hui.
    3. La vraie adoration. « Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. » Jésus l'a appelé « Père » et il nous a enseigné de le faire aussi. Pour les chrétiens, Dieu est notre Père, on est adopté, on est cohéritier avec Jésus. Il faut avoir cette relation pour l'adorer en esprit et en vérité. C'est ce qu'il demande (littéralement « chercher, en avoir une forte envie »). « Les adorateurs » le mot grec n'est utilisé qu'ici dans le Nouveau Testament. Littéralement cela veut dire : « se mettre à genoux, baiser comme un chien lèche les mains de son maître, se prosterner en hommage. »
      1. En esprit – parce que Dieu est esprit. Donc, la vraie adoration n'est pas basée sur les choses physiques, comme les Juifs et les Samaritains le faisaient. Ce n'était pas les traditions et les lieux qui étaient la clé. C'est une affaire du cœur. J'ai lu une bonne définition du mot « esprit » : « c'est le point de contact entre Dieu et notre âme ». Faites attention : le physique peut influencer (améliorer ou diminuer) notre adoration. Dieu désire une adoration spirituelle, ce n'est pas seulement avec nos bouches ou nos corps, mais avec tout notre être.
        1. Contrasté avec l'adoration des Juifs qui était basée sur un temple, des sacrificateurs, des sacrifices, des encens...
        2. Jésus a ordonné une adoration qui est basée
          1. sur un temple spirituel. « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous ? » (1 Corinthiens 3.16)
          2. sur un sacerdoce spirituel. « Et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d'offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus Christ. » (1 Pierre 2.5)
          3. sur l'encens spirituel. « Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l'agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d'or remplies de parfums, qui sont les prières des saints. » (Apocalypse 5.8)
      2. En vérité – conformément à la parole de Dieu. Jésus est la vérité, la parole de Dieu est la vérité, alors notre adoration doit suivre les commandements, les exemples, et les instructions de la Bible. Quelques exemples sont. . .
        1. « Entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur. » (Éphésiens 5.19)
        2. « Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est à dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. » (Hébreux 13.15)
        3. « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. » (Romains 12.1)
  4. La femme rencontre le Messie. « La femme lui dit : Je sais que le Messie doit venir (celui qu'on appelle Christ) ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. »
    1. La femme a dit ce qu'elle connaissait. Elle a entendu parler du Messie. Elle a entendu parler du Christ. Elle savait que même les Samaritains attendaient son arrivée.
    2. Jésus a clairement dit qu'il est le Messie, le Christ. Cela était la seule chose qui lui manquait. Elle désirait l'eau vive que Jésus lui offrait, et elle a admis qu'elle était pécheresse. Maintenant elle devait connaître qui pouvait la délivrer de ses péchés. Elle a accepté l'eau vive et elle voulait la partager. Donc elle a laissé sa cruche et est entrée dans la ville pour la partager avec les autres. (la suite)

lundi 16 janvier 2012

Le Serviteur Impitoyable (Matthieu 18.21 - 35)

Pierre a demandé à Jésus : « Combien de fois devrai-je pardonner mon frère ?  Sept fois ? » Jésus lui a répondu . . .
Un roi décida de régler ses comptes, c'est-à-dire, tous ce qui ont emprunté de l'argent, doivent le rembourser. Un homme, l'un de ses serviteurs arriva, qui lui devait une énorme somme d'argent, représenté par cette photo.
 
Cet homme n'avait pas de quoi rendre cet argent. Alors le roi donna l'ordre de le vendre comme esclave, et aussi sa famille et tout ce qu'il possédait afin de rembourser la dette. Le serviteur se jeta à genoux et le supplia : « Prends patience avec moi et je te paierai tout ! » Qu'est-ce que le roi va faire ? Le roi en eut pitié. Il annula sa dette et le laissa partir.
Le serviteur sortit et rencontra son compagnon à qui il avait prêté une petite somme d'argent.

 
Que fait-il ? Il le saisit à la gorge en disant : « Paie ce que tu me dois ! » Son compagnon se jeta à ses pieds et le supplia : « Prends patience avec moi et je te paierai. » Le serviteur l'a-t-il fait ? Non, le serviteur refusa et il le fit jeter en prison. Quand le roi entendit ce que le serviteur avait fait, était-il content ? Non, il lui dit : « J'ai annulé ta dette parce que tu m'a supplié de le faire, tu devais toi aussi avoir pitié de ton compagnon. » Le roi était en colère. Il envoya le serviteur aux travaux forcés en attendant qu'il ait payé toute sa dette.

Puis Jésus a dit : « C'est ainsi que mon Père qui est au ciel vous traitera si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. » Vous voyez ? Combien de fois avons-nous péché contre Dieu ? Beaucoup de fois.

 
Mais quand nous lui demandons, il nous pardonne de tous nos péchés. Devons-nous pardonner nos amis, nos frères, nos sœurs, et même nos ennemis, qui ont péché contre nous peu de fois comparé avec combien de fois on a péché contre Dieu ?

 
Dieu nous a dit de pardonner avec tout notre cœur. Quand Dieu nous pardonne, il nous rend propre à ses yeux.
    

Il ne nous parlera plus de ces péchés là. Ils sont effacés. Nous aussi, quand nous pardonnons quelqu'un, ne parlez plus de ces péchés, ne les lui rappelez pas. En faisant cela, Dieu sera content, et il nous pardonnera, nous aussi.

mardi 10 janvier 2012

Jésus et la femme Samaritaine (2) - l'eau vive

« Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ la sixième heure. Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit : donne-moi à boire. Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. La femme samaritaine lui dit : comment toi, qui es juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? — Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. — Jésus lui répondit : si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond ; d'où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. » (Jean 4.6 — 15)
C'est ici le commencement de la conversation entre Jésus et la femme samaritaine.  (étude précédent)

  1. Où Jésus se trouvait-il ?
    1. Le puits de Jacob existe toujours aujourd'hui. Il a 32 mètres de profondeur à travers des pierres, son diamètre est de 2,74 mètres avec 4,5 mètres d'eau au fond. C'était une vraie source de vie pour ce village.
    2. Jésus était fatigué. Cela nous montre encore son humanité, mais aussi c'est un bon exemple pour nous. Souvent on est fatigué et on doit se reposer. De temps en temps il faut s'asseoir.
    3. C'était midi, donc Jésus et ses disciples ont marché toute la matinée, ils étaient fatigués par le voyage, la chaleur et c'était également l'heure de manger.
  2. La femme samaritaine.
    1. Cette femme était pauvre, car normalement c'étaient les servantes qui allaient chercher l'eau. Elle n'habitait pas dans la ville de Sychar qui était à une dizaine de kilomètres du puits. Elle habitait dans la campagne.
    2. Pourquoi était-elle là à midi ? Normalement les femmes cherchaient l'eau le matin ou le soir. Avait-t-elle déjà utilisé toute l'eau qu'elle avait puisée le matin ? Il est possible qu'elle eût une mauvaise réputation. On verra plus tard qu'elle avait été mariée plusieurs fois. Il est possible qu'elle voulût éviter le contact avec les autres.
    3. En tout cas, elle avait un rendez-vous avec Dieu ce matin-là. Pouvez-vous penser à d'autres rendez-vous au puits dans l'Ancien Testament ? Rebecca et Isaac, Rachel et Jacob, Moïse et Séphora.
  3. Le commencement de la conversation.
    1. Jésus lui a posé une question, il lui a plutôt donné un ordre à l'impératif, mais quand même poli. « Donne-moi à boire. » Pourquoi a-t-il demandé cela ? D'abord parce qu'il avait soif. Jésus ne commence pas tout de suite avec les choses religieuses. Quand on rencontre quelqu'un pour la première fois, il ne faut pas parler directement de Jésus et du salut. Il vaut mieux peut-être parler d'autre chose pour le connaître un peu mieux et savoir ce qu'il sait déjà. Jésus avait l'avantage parce qu'il connaît toutes choses, mais il nous aide avec son Esprit.
    2. Le verset 8 nous montre encore que Jésus était seul. Ses disciples étaient allés en ville pour acheter la nourriture. Il est expliqué ici non pas vraiment pourquoi, il a demandé de l'eau à cette femme, mais pourquoi il a profité de cette occasion. Il était seul sans rien à faire et il en a profité. La meilleure occasion de parler avec quelqu'un est quand il n'y a pas de distractions.
    3. La réponse : « Comment toi, qui es juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? (Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains.) »
      1. D'abord comment a-t-elle su que Jésus était juif ? Son accent ? Sa tenue ? « Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur qu'ils se fassent, de génération en génération, une frange au bord de leurs vêtements, et qu'ils mettent un cordon bleu sur cette frange du bord de leurs vêtements. » (Nombres 15.38)
      2. La femme est étonnée que Jésus ait parlé avec elle. Cela l'a touché au point qu'elle voulait en savoir plus. Elle aurait pu lui donner de l'eau et puis s'en aller, mais elle voulait savoir pourquoi il a parlé avec elle. Parfois c'est comme ça aujourd'hui. Les gens sont étonnés que nous voulions leur parler. Comme dans cette histoire, cela peut nous ouvrir la porte pour parler davantage de Jésus.
      3. La dernière phrase peut être les paroles de Jean ou de la femme samaritaine. Cela explique sa surprise.
  4. L'eau vive.
    1. « Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive. »
      1. Jésus a introduit « l'eau vive », avec Nicodème, il a parlé de « naître de nouveau ». Jésus utilise l'opportunité pour éveiller son intérêt et aussi pousser la conversation vers les choses spirituelles. Elle avait besoin de connaître le don de Dieu et qui était cet homme à qui elle parlait.
      2. C'est incroyable, ce don de Dieu. Si chacun le connaissait, chacun demanderait et recevrait l'eau vive. « Et moi, je vous dis : demandez, et l'on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l'on vous ouvrira. » (Luc 11.9) Comme avec Nicodème, Jésus a répondu avec le même mot « demande » qu'elle a utilisé.
    2. « Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond ; d'où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? »
      1. Comme avec Nicodème elle ne comprend pas l'expression que Jésus a utilisée pour parler de lui-même. C'est vrai que Jésus allait au plus profond pour payer le prix de cette eau vive. Jésus allait utiliser sa vie pour la puiser.
      2. Oui, Jésus était plus grand que Jacob.
    3. Jésus a répondu : « Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. »
      1. L'eau peut temporairement étancher la soif. Les fausses religions du monde peuvent aussi temporairement étancher la soif spirituelle. L'athéisme, l'agnosticisme et l'humanisme également...
      2. Jésus peut donner l'eau vive qui jaillira jusqu'à la vie éternelle. Cette eau étanche la soif à jamais. Le salut qui est disponible pour nous nous sauve à jamais. Cela nous donne la vie éternelle.
      3. Avez-vous soif ? Est-ce que les choses de ce monde étanchent cette soif ? Jésus peut vous donner cette eau vive.
    4. La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. » La femme avait le désir de cette eau. Elle ne comprenait pas toujours le vrai sens de cette « eau vive », mais elle savait que c'était quelque chose qu'elle voulait posséder. Pressentons-nous le salut comme ça ? Vivons-nous d'une telle façon que les gens en nous voyant le désireront ce salut ? Parlons-nous bien des autres chrétiens, de notre église, de notre Dieu ?       (voir l'étude prochaine)

mardi 3 janvier 2012

Jésus et la femme Samaritaine (1) - l'introduction

« Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu'il faisait et baptisait plus de disciples que Jean. Toutefois, Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c'étaient ses disciples. Alors il quitta la Judée, et retourna en Galilée. Comme il fallait qu'il passât par la Samarie, il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. » (Jean 4.1 – 5)

On commence ici le quatrième chapitre de l'évangile selon Jean, donc l'histoire de la conversation entre Jésus et la femme Samaritaine. On verra comment Jésus partage « l'eau vivante » avec cette dame. Il y a des différences entre cette histoire et ce que l'on a regardé au chapitre 3. Au chapitre trois, Jésus parlait à Nicodème, un homme religieux, éduqué, riche. Au chapitre quatre, Jésus parle avec une femme samaritaine, pauvre, exclue. D'abord on regarde l'introduction à ce chapitre.

  1. « Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu'il faisait et baptisait plus de disciples que Jean. »
    1. Il faut dire que le Seigneur sait toutes choses. Il est omniscient. Bien sûr, cela l'a aidé sur la terre. Il connaît les pensées des hommes, il connaît plein de choses. Il vous connaît. Il connaît tout le mal que vous avez fait, mais il vous aime et même en connaissant tous vos péchés, il est mort sur la croix à votre place.
    2. Jésus a baptisé plus de gens que Jean. Cela est remarquable. On ne sait pas combien de temps Jean Baptiste était sur la scène avant le commencement du ministère du Jésus, mais après quelques mois, Jésus avait déjà plus de disciples que Jean. Il n'est pas surprenant que Jésus le fasse, parce qu'il est le Fils de Dieu. Il donnait les meilleures prédications, les meilleurs enseignements, et il a fait les plus grands miracles.
    3. Les pharisiens étaient en colère à cause du succès de Jésus. On suppose que Jean était déjà mis en prison par Hérode. Donc, il ne reste que Jésus. On voit que le succès de l'évangile mettra en colère les autres. Il y aura toujours les gens, même les soi-disant chrétiens, qui ne seront pas contents du succès de l'évangile et qui vont essayer de l'arrêter.
  2. « Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c'étaient ses disciples. » Pourquoi Jésus n'a-t-il pas baptisé lui-même ?
    1. Parce que cela marquait une différence entre Lui et Jean Baptiste. Cela a montré que Jésus était le Maître et qu'il avait une position plus élevée que Jean.
    2. Parce que cela lui a donné plus de temps pour enseigner, ce qui est très important. Lisez les paroles de Paul « Ce n'est pas pour baptiser que Christ m'a envoyé, c'est pour annoncer l'Évangile, et cela sans la sagesse du langage, afin que la croix de Christ ne soit pas rendue vaine. » (1 Corinthiens 1.17) « Paul, serviteur de Dieu, et apôtre de Jésus Christ pour la foi des élus de Dieu et la connaissance de la vérité qui est selon la piété, — lesquelles reposent sur l'espérance de la vie éternelle, promise dès les plus anciens temps par le Dieu qui ne ment point, et qui a manifesté sa parole en son temps par la prédication qui m'a été confiée d'après l'ordre de Dieu notre Sauveur. » (Tite 1.1 — 3)
    3. Parce que comme cela il a formé ses disciples pour le service qui allait être leur vie. Un théologien a dit « Il est préférable de former dix personnes que de faire le travail de dix personnes. Mais c’est plus difficile. » (Moody) Jésus n'aurait pas pu tout faire avec ses limites de la chair. Donc il avait besoin de former les autres pour le ministère.
    4. Si Jésus avait baptisé les gens, ils auraient pu s'en vanter. La même chose s'est passée avec Paul. « Car, mes frères, j'ai appris à votre sujet, par les gens de Chloé, qu'il y a des disputes au milieu de vous. Je veux dire que chacun de vous parle ainsi: Moi, je suis de Paul ! et moi, d'Apollos ! et moi, de Céphas ! et moi, de Christ ! Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous, ou est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ? Je rends grâces à Dieu de ce que je n'ai baptisé aucun de vous, excepté Crispus et Gaïus, afin que personne ne dise que vous avez été baptisés en mon nom. » (1 Corinthiens 1.11 – 15)
    5. Cela nous enseigne que l'efficacité du baptême (et de la Sainte Cène) ne dépend pas de la personne qui l'a administré.
  3. « Alors il quitta la Judée, et retourna en Galilée. »
    1. Jésus a quitté la Judée où les pharisiens avaient plus de pouvoir et entre dans la région de Galilée. La région de Galilée était sous le contrôle de Hérode.
    2. Pourquoi Jésus l'a-t-il quitté ? Parce que son heure n'est pas encore venue. L'heure de sa mort allait arriver bientôt, mais pas encore. (Mathieu 26.45) Les disciples n'étaient pas prêts. Jésus allait dire aux disciples plus tard : « Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Je vous le dis en vérité, vous n'aurez pas achevé de parcourir les villes d'Israël que le Fils de l'homme sera venu. » (Mathieu 10.23)
  4. « Comme il fallait qu'il passât par la Samarie, il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. »
    1. Jésus devait passer par la Samarie. On sait pourquoi : parce qu'il avait un rendez-vous avec une dame qui cherchait Dieu. Cela nous encourage de ce que Dieu nous guide là où il veut. Il l'a fait avec Paul : « Arrivés près de la Mysie, ils se disposaient à entrer en Bithynie ; mais l'Esprit de Jésus ne le leur permit pas. » (Actes 16.7) Et il le fait avec nous aussi.
    2. Voici, il arrive à la ville de Samarie. Il faut parler un peu de l'histoire des Samaritains. Dans l'Ancien Testament, pendant le règne du roi Achaz, les Assyriens sont venus et ils ont emmené les Israélites captifs en Assyrie. Ensuite, « Le roi d'Assyrie fit venir des gens de Babylone, de Cutha, d'Avva, de Hamath et de Sepharvaïm, et les établit dans les villes de Samarie à la place des enfants d'Israël. Ils prirent possession de Samarie, et ils habitèrent dans ses villes. » (2 Rois 17.24) Des années plus tard, les juifs sont revenus et ils ont habité parmi les païens. Donc à l'époque de Jésus, les samaritains étaient une race mélangée. Ils se sont mariés avec les païens et donc leur religion était aussi mélangée. Donc les juifs les ont détestés plus que les païens. Normalement, au lieu de traverser la Samarie pour aller en Galilée, les juifs passaient au large pour éviter de les rencontrer. Les juifs ne parlaient même pas avec les samaritains.
    3. Cette ville, on pense qu’elle s'est appelée « Sichem » dans l'Ancien Testament. « Les os de Joseph, que les enfants d'Israël avaient rapportés d'Égypte, furent enterrés à Sichem, dans la portion du champ que Jacob avait achetée des fils de Hamor, père de Sichem, pour cent kesita, et qui appartint à l'héritage des fils de Joseph. » (Josué 24.32) Étant chrétiens, on ne peut pas éviter les « Samaries » de ce monde. On doit vivre parmi les gens qui sont de mauvaise réputation, on doit vivre dans un monde de péché. Mais j'espère que l'on peut apprendre avec cette histoire à faire ce que Jésus a fait, et profiter de ce temps pour partager l'évangile avec les perdus.      (prochaine étude)

lundi 19 décembre 2011

Un sketch sur Noël

Avez-vous vu Noël ? VO - Écrit par Marjorie Kennedy

Caractères :
Enquêteurs – jeune fille et petit garçon
Catherine – avec beaucoup de sacs, écrit une liste de cadeau qu'elle veut pour le Noël
Un homme SDF – avec une bouteille caché dans un sac, mal habillé
Julien – garçon avec un nouveau vélo
Femme au foyer – baillant avec ses filles qui interrompent
Anne – lisant des brochures de voyage
Julie - faisant du shopping

Le texte
(L'enquêter, dans la rue, faisant une enquête, il s'approche Catherine, qui est assise écrivant dans un cahier, entouré par les sacs)

Enquêter: Bonjour Madame, excusez-moi de vous déranger mais je fais une enquête et j'ai une question à vous poser. Avez-vous vu Noël ?

Catherine (d'un air absent): Beh - Non. Mais j'ai acheté tous les cadeaux et regardez combien d'argent il me reste. (Elle montre l'argent dans son sac à main à l'enquêteur ) Maintenant, j'écris une liste de choses que je veux pour moi.

Enquêter (tristement): Donc, vous n'avez pas vu Noël ?

Catherine (vaguement): Non. En fait, je n'ai pas eu le temps d'y penser.

(Catherine continue à écrire et l’enquêteur s'approche d'un homme ivre allongé par terre ou sur un banc.)
Enquêter: Bonjour Monsieur, je fait une enquête et j'ai une question à vous poser. Avez-vous vu Noël ?

Homme SDF(comme il est surpris) : Quoi ?

Enquêter: Le Noël, avez-vous vu Noël ?

Homme SDF (inarticulé): Mon gars (ma fille), tu es arrivé au bon moment et au bon endroit. (hoquet) Je l'ai.(avec fierté).

Enquêter (avec animation): Vous l'avez ! Puis-je le voir ?

Homme SDF: Bien sûr mon gars. (hoquet) C'est ici. (Il fait signe au sac)

Enquêter: Faites voir ! Faites voir !

Homme SDF (ouvre le sac et montre une bouteille) Le voici.

Enquêter (en regardant la bouteille avec scepticisme): Êtes-vous sûr que ça c'est Noël ?

Homme ivre: Beh oui. C'est marqué, « La Fête de Noël ».

Enquêter (sceptiquement): Non, ça ne peut pas être Noël. Le Noêl doit avoir l'amour. (Il regarde à l'intérieur de la bouteille) Je ne vois pas d'amour là dedans.

Homme SDF: Comme tu voudras (hoquet) mon gars. Mais je te jure que mon Noël, c'est ici (Il boit un goût et allonge sur le banc ou par terre)

Enquêter(en lui quittant) : Je me demande si je ne vais jamais trouver Noël.

( Enquêter arrive au garçon qui astique son nouveau vélo.)

Enquêter: Bonjour, je peut te poser une question : As-tu vu Noël ?

Julien (perplexe): Est-ce que c'est le nom de ton chien ?

Enquêter: Non, Noël. Tu sais, Noël.

Julien: Ah oui, je connaît. C'est quand le veille homme avec la barbe toute blanche viennent et donne des cadeaux à tout le monde. J'ai déjà eu mon cadeau, mon vélo tout terrain.
(Copain: arrête de parler, dépêche-toi !)
Mon ami vient le voir, donc je n'ai pas le temps de parler. Ciao. (Il continue à astiquer son vélo)

Enquêter: (désespérément) Ciao.

(Il approche une dame qui baille. )

Enquêter: Bonjour Madame, Je cherche pour Noël mais je ne peut pas le trouver. Est-ce que vous l'avez vu ?

Femme au foyer (elle baille toujours) : Noël ? Non, jeune homme, je suis désolée mais je suis trop occupée, je ne peut pas t'aider. Ma sœur et son marie arrivent demain avec leur petit et je dois tout nettoyer. Je dois balayer et nettoyer (une petit fille viens et l’interrompre disant « maman, maman, regarde !) Attend! Et je dois polir et laver et faire le repassage. Je vais devoir faire cuire plein de choses aussi.

Enquêter: Donc vous ne savez pas où se trouve le Noël ?

Femme au foyer: Désolée (une autre fille arrive avec un fiche de coloriage disant « maman regarde, regarde ! ») Attend ma belle! Désolée, mais je n'ai pas eu le temps d'y penser.

(Elle baille toujours. L’enquêteur s'approche Anne, qui lit des brochures)

Enquêter (sans enthousiasme): Je suppose que tu ne sait pas où se trouve Noël.

Anne: (de façon réfléchie): Noël ? J'en ai entendu parler. Maman, m'en parle de temps en temps. Elle m'a parlé de Jésus.

Enquêter (encouragé): Dit-moi ce que tu sais !

Anne: Je crois que c'est bientôt. Je sais qu'on part toujours en vacances en Espagne. Et on part demain donc ça doit être Noël.

Enquêter: Dois-je partir à l'étranger pour le trouver ?

Anne: Je ne sais pas. Je ne sais pas, mais peut-être, c'est possible.

Enquêter: Ah. Merci pour ton aide. Au revoir.

(Anne commence à lire. L’enquêteur approche une autre fille qui a plein de sacs. )

Enquêter: C'est inutile !

Julie: Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Enquêter: Je veut trouver Noël, j'ai entendu dire que c'est très spécial mais personne ne peut m'aider.

Julie: A qui as-tu demandé ?

Enquêter: A plusieurs, mais ils ne savent pas grandes choses sur le sujet.

Julie: Peut-être as-tu demandé aux mauvaises personnes. Moi, je connaît bien Noël.

Enquêter: Qu'est-ce que tu connais ?

Julie: Je l'ai entendu à l'église. C'est quand les gens donnent des cadeaux pour se rappeler que Dieu nous a donné le meilleur Don du monde. Son Don était un cadeau de Noël pour tout le monde.

Enquêter: (bien haut): LES CADEAUX !

(Tous les autres ont entendu son exclamation et approchent.)

Catherine: Si vous avez des cadeau, (montrant le cahier) voici une liste des choses que je veux.

Homme SDF: (montrant la bouteille) Avez-vous un peu plus de cela les gars ?

Julien: Je veux des accessoires pour mon vélo.

Femme au foyer: Et je veut une machine à pain et plus de temps.

Anne: Si vous avez des cadeau, je voudrais des vêtements.

Julie: (A tous) Ce cadeau de Noël pour nous n'est pas comme ces cadeaux là. Dieu nous a donné le don de Jésus, son fils unique. Jésus est né dans une ville appelée Bethléem et tout au long de sa vie, il nous a enseigné que si nous voulons être avec Dieu nous ne pouvons pas y arriver sauf si nous sommes purs et sans péché, et nous ne pouvons pas nous rendre propre et pur donc Jésus a pris nos péchés sur lui et se laissa tenté et mis à mort à notre place afin que nous puissions être propre et libre de venir à Dieu .. C'est un don de Dieu de Noël pour nous tous - Son fils unique envoyé pour nous sauver.

Tous les autres: Des Cadeaux, Nous voulons des cadeaux ! Montrez-les !

Julie: Voici, regarde. (De son sac elle prend un traité de Noël) Ces brochures parlent de la naissance et la vie de Jésus, le don de Dieu pour nous. . .

Julien (d'un ton sarcastique): C'est quoi l'usage d'un cadeau comme ça ? Au revoir. (Il s'en vas avec son vélo)

Homme SDF: Pour moi, j'ai déjà ce qui me plaît. (Il montre le bouteille) Je n'ai pas besoin des choses comme cela (hoquet) les gars. (Il s'en va trébuchement)

Femme au foyer: Ça me plaît, mais je dois d'abord terminer mes préparations et puis je reviendrai. (Elle s'en va vite)

Catherine: Oui ça a l'air de bien, (Elle hésite) mais je dois faire un peu plus de shopping avant la fermeture des supermarchés. (Elle s'en va lentement)

Anne: Excusez-moi, je dois faire ma valise.

(Julie regarde l’enquêteur)

Julie: Et toi ?

Enquêter: Je veut avoir ce don de Dieu. Peut-tu me montrer comment je peut le recevoir ?

Julie (souriant): Viens avec moi.

(Ils partent ensemble, en parlant.)

Je suis content quand c'est Noël !
Pas seulement pour les bonbons et les joujoux,
Mais Il est né Emmanuel !
Dieu l'a envoyé pour nous sauver tous
Jésus est tout-puissant !
Il est l'ami des enfants,
De mon papa et de ma maman
Et le vôtre aussi à vous les grands.
Je suis petit encore, mais qu'importe
Je sais de mon cœur, Jésus veille la porte !

Vous avez la liberté d'utiliser ce sketch gratuitement.  Mais si vous pouvez contacter l'écrivain, Marjorie Kennedy marjian@clear.net.nz pour le dire, ce sera apprecier.

jeudi 15 décembre 2011

La vérification de Jean Baptiste

« Après cela, Jésus, accompagné de ses disciples, se rendit dans la terre de Judée ; et là il demeurait avec eux, et il baptisait. Jean aussi baptisait à Énon, près de Salim, parce qu'il y avait là beaucoup d'eau ; et on y venait pour être baptisé. Car Jean n'avait pas encore été mis en prison. Or, il s'éleva de la part des disciples de Jean une dispute avec un Juif touchant la purification. Ils vinrent trouver Jean, et lui dirent : Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui. Jean répondit : Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel. Vous-mêmes m'êtes témoins que j'ai dit : Je ne suis pas le Christ, mais j'ai été envoyé devant lui. Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux ; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux : aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. Il faut qu'il croisse, et que je diminue. Celui qui vient d'en haut est au-dessus de tous; celui qui est de la terre est de la terre, et il parle comme étant de la terre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, il rend témoignage de ce qu'il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. Celui qui a reçu son témoignage a certifié que Dieu est vrai ; car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l'Esprit avec mesure. Le Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » (Jean 3.22 – 36)


Il semble dans ces versets que Jean l'apôtre a changé son sujet. Il a parlé de la conversation entre Jésus et Nicodème. Maintenant il parle encore de Jean Baptiste. On verra qu'il parle toujours du même sujet.

  1. Les disciples de Jean avaient un problème.
    1. Après sa conversation avec Nicodème, Jésus est resté à Jérusalem et il baptisait. Dans le chapitre suivant, on voit que ce sont ses disciples qui baptisaient pour lui. Et Jean Baptiste baptisait aussi dans la région. On ne connaît pas les lieux exacts des deux villes mentionnées, mais en tout cas Jésus et Jean étaient près l'un de l'autre.
    2. Or (mieux traduit : à la suite), les disciples de Jean Baptiste avaient une dispute avec un Juif (ou des Juifs selon la version) touchant la purification. Ce qui est normal, parce que Jésus a dit : « Car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère; et l'homme aura pour ennemis les gens de sa maison. » (Matthieu 10.35 - 36)
      1. Satan connaît les hommes. Ici, tôt dans le ministère de Jésus, Satan n'a choisi ni Jésus, ni ses disciples, ni Jean Baptiste comme cible. Jésus leur aurait parlé de l'importance de naître de nouveau, ses disciples étaient près de lui, et Jean Baptiste leur aurait dit : « Produisez donc du fruit digne de la repentance, et ne prétendez pas dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père! Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham. » (Matthieu 3.8 - 9) Satan a choisi comme cible les disciples de Jean, qui montrent qu'ils étaient jaloux du succès de Jésus.
      2. On ne sait pas exactement la question qu'il leur a posée. Mais on sait que la purification signifie quelque chose de diffèrent pour les Juifs. Leur foi était basée sur les lois de Moïse et leurs traditions, et non pas sur le Messie, l'accomplissement de la loi. Je pense que leur dispute était centrée sur la valeur du baptême de Jean par rapport aux traditions des Juifs. Je peux imaginer le juif qui leur a dit, « Mais cet homme, Jésus, il baptise plus de monde que Jean. Donc est-ce lui qui est mieux que vous ? »
    3. Les disciples viennent poser leur problème à Jean : « Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui. » On voit tout de suite un manque de respect pour Jésus. Ils ont utilisé le mot Rabbi pour montrer leur respect pour Jean, mais ils ne l'ont pas fait pour Jésus. Est-ce qu'ils ont mal entendu son témoignage ? Ils sont restés avec Jean. Pourquoi ? Ont-ils cru que Jean était plus important que Lui ? Ont-ils cru que Jésus n'était pas le Messie ? Ont-ils voulu continuer à aider Jean pendant son ministère, en sachant que Jésus était le Christ ?
  2. La réponse que Jean a donnée. Dans sa réponse, Jean allait montrer les erreurs de leurs pensées.
    1. « Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel. » D'abord, c'est Dieu qui donne. C'est Dieu qui choisit ses prophètes. C'est Dieu qui donne le salut aux hommes. C'est un grand privilège de servir Dieu. Jean était humble dans sa réponse. Il s'est rendu compte que c'est Dieu qui donne, et il lui avait même donné les gens qui venaient à lui pour le baptême. Ni Jean, ni nous, ne méritons ces dons de Dieu.
    2. « Vous-mêmes m'êtes témoins que j'ai dit : Je ne suis pas le Christ, mais j'ai été envoyé devant lui. » Les disciples de Jean l’ont entendu dire qu'il n'était pas le Christ. Ils étaient fidèles parce qu'il leur a montré l'importance de la repentance, de l'arrivée du Messie, et du salut. Mais Jean n'était que « celui qui est venu préparer le chemin pour Jésus. » J'imagine que, quand j’entrerai au ciel, je chercherai le pasteur qui m'a parlé du salut la première fois. Mais quand je le trouverai pour le remercier, il me dira : « Regarde Jésus là, allons le voir ensemble. » C'est ce que Jean a fait.
    3. « Celui à qui appartient l'épouse, c'est l'époux ; mais l'ami de l'époux, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l'époux : aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. » Au mariage, le témoin du marié est-il aussi heureux que le marié à ce moment de joie ? Oui, même si ce n'est pas son propre mariage. Pour Jean qui suit Jésus, il est heureux que de plus en plus de monde suive Jésus plutôt que lui. Et nous, sommes-nous heureux en voyant le succès des autres chrétiens ? Jean dit que tout se passe comme prévu.
    4. « Il faut qu'il croisse, et que je diminue. » Quelle déclaration ! Et c'est ce qui s'est passé. Ces versets sont les derniers mots de Jean avant son emprisonnement. Peu après il était tué. Jean a dit aux disciples que oui, de plus en plus de gens allaient vers Jésus, et ça allait continuer. Et c'est vrai. Ça continue toujours. Aujourd'hui, la Bible est le livre le plus vendu du monde. Le nom de Jésus a été prêché à tous les groupes ethniques. Cela reste de même pour nous aujourd'hui. On doit élever le nom de Jésus et diminuer le nôtre, parce que c'est lui qui nous donne le pouvoir de travailler pour lui. A lui soit toute la gloire.
  3. Jean donne plus de détails concernant Jésus.
    1. « Celui qui vient d'en haut est au-dessus de tous; celui qui est de la terre est de la terre, et il parle comme étant de la terre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous. » Ces mots suivent bien les mots de Jésus quelques versets avant : « En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu; et vous ne recevez pas notre témoignage. Personne n'est monté au ciel, si ce n'est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel. » (Jean 3.11, 13) Jésus pouvait parler des choses célestes. Jean n'était qu'un vase de terre (2 Corinthiens 4.7). Son corps périrait, il rentrerait dans la poussière (Job 34:15). Jean n'a pas vu le ciel, mais il allait le voir.
    2. « Il rend témoignage de ce qu'il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. Celui qui a reçu son témoignage a certifié que Dieu est vrai ; car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l'Esprit avec mesure. »
      1. Jean a proclamé que personne n'a reçu son témoignage et puis il a dit qu'il y avait des gens qui l'ont reçu. Y a-t-il une contradiction ? Bien sûr que non. Dans les années quatre-vingt-dix, un homme nommé David Koresh, avait une secte appelée les Branches Davidians. Il a bâti une enceinte dans une ville du Texas. Il avait à peu près 80 adeptes, mais on peut dire que les Texans ne le suivaient pas, car par rapport à la population du Texas, ce n'est pas un gros pourcentage.
      2. Ceux qui ont reçu le témoignage de Jésus ont certifié que Dieu est vrai, donc ceux qui n'ont pas cru ses paroles ont dit que Dieu était un menteur. « Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même; celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur, puisqu'il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à son Fils. » (1 Jean 5.10)
      3. Dieu a envoyé Jésus grâce à son amour pour l'homme. Jésus avait la même connaissance que Dieu. Dieu ne lui a pas donné une partie de son Esprit, mais cent pour cent. Jésus a montré qu'il connaissait toutes choses.
    3. « Le Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains. »
      1. Dieu aime son Fils. Il a cru en Lui. C'est pourquoi il lui a donné toutes choses. Il était satisfait par le travail de son Fils (Esaïe 53). C'est encourageant la confiance que le Père a dans le Fils. « Aime » est au présent, ce qui signifie que Dieu l'a aimé tout le temps, même quand il était sur la croix.
      2. 2. Aux parents d'aujourd'hui, aimez vos enfants. Souvent cela signifie que l'on doit les punir. On doit les voir souffrir. C'est dur, mais pensez combien c'était dur pour Dieu. Nos enfants vont atteindre l'âge où on doit remettre toutes choses entre leurs mains. C'est-à-dire qu'ils doivent être libres de faire leurs propres choix, même si c'est le mauvais choix.
    4. « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » Donc Jean résume et confirme les paroles de Jésus à Nicodème ; s'il vous plaît, croyez au témoignage de Jean et de Jésus, et des milliers de chrétiens au travers du temps [« Afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. » (Matthieu 18.16, 2 Corinthiens 13.1, 1 Timothée 5.19)] Jésus, le Fils de Dieu et Dieu même est venu pour donner sa vie pour mes péchés, pour vos péchés. Mettez votre confiance en lui pour avoir la vie éternelle et puis servez-le et partagez cette bonne nouvelle avec les autres.