mercredi 11 décembre 2013

Lazare est malade.

« Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe, sa sœur. C’était cette Marie qui oignit de parfum le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, et c’était son frère Lazare qui était malade. Les sœurs envoyèrent dire à Jésus : Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade. Après avoir entendu cela, Jésus dit : cette maladie n’est point à la mort ; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. Or, Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare. Lors donc qu’il eut appris que Lazare était malade, il resta deux jours encore dans le lieu où il était, et il dit ensuite aux disciples : retournons en Judée. Les disciples lui dirent : Rabbi, les Juifs tout récemment cherchaient à te lapider, et tu retournes en Judée ! Jésus répondit : n’y a-t-il pas douze heures au jour ? Si quelqu’un marche pendant le jour, il ne bronche point, parce qu’il voit la lumière de ce monde ; mais, si quelqu’un marche pendant la nuit, il bronche, parce que la lumière n’est pas en lui. Après ces paroles, il leur dit : Lazare, notre ami, dort ; mais je vais le réveiller. Les disciples lui dirent : Seigneur, s’il dort, il sera guéri. Jésus avait parlé de sa mort, mais ils crurent qu’il parlait de l’assoupissement du sommeil. Alors Jésus leur dit ouvertement : Lazare est mort. Et, à cause de vous, afin que vous croyiez, je me réjouis de ce que je n’étais pas là. Mais allons vers lui. Sur quoi Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples : allons aussi, afin de mourir avec lui. » (Jean 11.1 – 16)

Voici, on commence une histoire très connue et très riche. Seul Jean l’a enregistrée dans son évangile. Pourquoi ? Peut-être, parce que Jean a plus parlé du ministère de Jésus à Jérusalem que les autres évangiles. Ou parce que Lazare était toujours vivant quand les autres évangiles ont été écrits, donc raconter l’histoire aurait pu provoquer la persécution contre lui et même sa mort. Jean, qui a sorti son évangile bien après les autres, l’a raconté en sachant que Lazare était mort. Peu importe la raison, Jean nous donne plus d’informations sur ce miracle que les autres, car l’histoire est riche dans son contenu et son contexte, et le miracle était important parce qu'il était une préfiguration de sa propre résurrection.

  1. Les personnages. Cette famille est riche, et ils sont tous soit veufs soit célibataires. Nous savons qu’ils sont riches parce qu’ils ont un sépulcre, une grande foule est venue pour l’enterrement, et parce que Marie a un parfum très cher. Il semble que Jésus et ses disciples ont souvent séjourné chez eux quand ils sont venus à Jérusalem, car ils ne sont séparés que par quelques kilomètres.
    1. Marthe est mentionnée dans Luc 10 comme étant celle qui travaillait au lieu de rester près de Jésus pour entendre ses enseignements, comme sa sœur. Certains pensent que c’est elle la plus âgée de la famille, d’autres pensent que c’est plutôt Lazare.
    2. Marie est mentionnée dans Luc 10 et aussi dans Jean 12 où elle essuie les pieds de Jésus et oint ses pieds avec un parfum très cher.
    3. Lazare, l’homme de la famille, qui a un rôle très important, est malade. Une maladie assez grave parce qu’elles envoient le dire à Jésus.
  2. Le message reçu.
    1. Jésus reçoit le message de cette maladie de son ami. Déjà il dit que cette maladie n’est pas à la mort. Bien sûr Jésus sait qu’il va le ressusciter donc ce n’est pas pour la mort. Pourquoi nous, les enfants de Dieu, souffrons-nous et mourrons-nous ? Pour la gloire de Dieu. Comment peut-on voir la gloire au travers de la souffrance et de la mort ?
    2. Jean nous donne une petite parenthèse : « Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare. » Pourquoi Jean nous dit-il cela ? Parce que ce qui va suivre va nous questionner sur l’amour de Jésus pour ses amis. Ce message est délivré à Marie et Marthe. Mais Lazare est déjà mort.
    3. Jésus attend deux jours avant d’aller les voir. Il sait que Lazare est mort. Il sait que Marie et Marthe souffrent, toutes seules. Après deux jours, il dit aux disciples : « Retournons en Judée. »
  3. Ce qui concerne les disciples.
    1. Les disciples qui pensent que la maladie de Lazare n’est pas grave ont peur de retourner face aux chefs religieux qui veulent tuer Jésus. Ils le lui rappellent.
    2. Jésus leur rappelle que Dieu lui a accordé un certain temps, le jour. Et il fait toujours « le jour » donc inutile d’avoir peur, parce que l’heure de nuit, sa mort, n’est pas encore venue. Et nous, nous devons travailler pendant qu’il fait encore jour.
    3. Jésus les calme aussi disant : « Lazare, notre ami, dort ; mais je vais le réveiller. »
  4. Ils y vont.
    1. Ils ne comprennent pas, donc Jésus leur dit clairement : « Lazare est mort. » Mais c’est une bonne chose parce que leur foi va grandir au travers de cette situation.
    2. Thomas a la bonne idée, mais le mauvais raisonnement. Il veut bien y aller, mais il pense il va à sa mort avec Jésus. Ils n’attendent pas ce qu’ils allaient voir dans deux jours.

lundi 2 décembre 2013

Moi et le Père nous sommes un.

"Moi et le Père nous sommes un. Alors les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider. Jésus leur dit : Je vous ai fait voir plusieurs bonnes œuvres venant de mon Père : pour laquelle me lapidez-vous ? Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu. Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ? Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l’Écriture ne peut être anéantie, celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites : Tu blasphèmes ! Et cela parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu. Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas. Mais si je les fais, quand même vous ne me croyez point, croyez à ces œuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père. Là-dessus, ils cherchèrent encore à le saisir, mais il s’échappa de leurs mains. Jésus s’en alla de nouveau au-delà du Jourdain, dans le lieu où Jean avait d’abord baptisé. Et il y demeura. Beaucoup de gens vinrent à lui, et ils disaient. Jean n’a fait aucun miracle ; mais tout ce que Jean a dit de cet homme était vrai. Et, dans ce lieu-là, plusieurs crurent en lui." (Jean 10:30-42)

Jésus a parlé de sa relation avec le Père quelques versets auparavant, mais il a aussi parlé du l’assurance de salut. Dans le verset 30, Jésus revient au sujet de sa relation avec le Père. « Moi et le Père, nous sommes un. » Quelle déclaration ! Jésus vient de parler du fait qu’il tient ses brebis dans ses mains, comme le Père les tient. Maintenant Jésus dit qu’en fait, lui et le Père sont un. « Un » ne veut pas seulement dire égalité, mais aussi unité et harmonie.

  1. La réaction des juifs. Ils ont pris des pierres pour le lapider. Pourquoi « de nouveau » ? Parce qu’ils ont déjà essayé de le faire, voir Jean 8.59. Ils ont pensé que Jésus a blasphémé et donc selon Lévitique 24.14 à 16, il mérite la mort. Mais ils ont aussi réagi en colère. Ils ont oublié qu’ils n’ont plus le droit de tuer quelqu’un sans la permission du gouvernement romain.
  2. Jésus leur pose calmement une question. Encore une fois il parle des œuvres qu’il a faites, les bonnes œuvres qui montrent son origine et sa relation avec le Père. Encore une fois on voit la relation entre la foi et les œuvres (Jacques 2). Les juifs ont pris le temps de s’expliquer. Ils ignorent les bonnes œuvres de Jésus, tout ce qu’ils avaient retenu, c’est le blasphème. Les juifs ont bien compris que Jésus est en train de leur dire qu’il est Dieu.
  3. Maintenant Jésus va utiliser les écritures pour soutenir son point, ces écritures que la plupart des juifs ont mémorisées. Il cite un Psaume, 82.6. « Psaume d’Asaph. Dieu se tient dans l’assemblée de Dieu ; Il juge au milieu des dieux. Jusqu’à quand jugerez-vous avec iniquité, et aurez-vous égard à la personne des méchants ? Pause. Rendez justice au faible et à l’orphelin, faites droit au malheureux et au pauvre, sauvez le misérable et l’indigent, délivrez-les de la main des méchants. Ils n’ont ni savoir ni intelligence, ils marchent dans les ténèbres ; tous les fondements de la terre sont ébranlés. J’avais dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très Haut. Cependant vous mourrez comme des hommes, vous tomberez comme un prince quelconque. Lève-toi, ô Dieu, juge la terre ! Car toutes les nations t’appartiennent. » (Psaumes 82.1 – 8) Ce Psaume parle des méchants qui régnaient sur le peuple. Le psalmiste dit que ces chefs étaient comme des dieux dans leur façon de traiter le peuple et Dieu était obligé de les faire tomber, parce qu’il est le seul et le vrai Dieu. Jésus leur dit, Dieu a appelé ces chefs des dieux, mais moi, qui a été sanctifié et envoyé par le Père, vous me rejetez.
  4. Puis Jésus parle encore des ses œuvres, ses œuvres qu’il a faites pour montrer qu’il est le Messie, le Fils de Dieu. Jésus les implore, « Ne croyez donc pas mes paroles, mais vous voyez les œuvres que j’ai faites, croyez-les, parce qu’elles montrent clairement qui je suis. » Ils voulaient le prendre pour l’emmener hors du temple pour le tuer. Mais ce n’était pas le moment et la façon dont il devrait mourir. Vous savez que Dieu sait comment on va mourir et quand. Cela ne va pas le surprendre. Faites-lui confiance même en ce qui concerne votre mort. Vous êtes toujours dans ses mains.
  5. Jusqu’à là on peut être découragé. Jésus discutait avec ces juifs pour les convaincre de leur besoin d’un sauveur. Il leur en parlait, il leur montrait des œuvres merveilleuses, mais ils n’ont pas cru en Lui. Mais avant de rentrer totalement dans le découragement regardez les versets suivants. Jésus est parti et il a trouvé des gens qui ont cru en Lui. Jean mentionne particulièrement le fait qu’ils ont cru dans le témoignage de Jean Baptiste, pas selon ce qu’il a fait, mais selon ce qu’il a dit de Jésus. On peut être découragé aussi par les résultats de nos œuvres et notre témoignage mais restez fidèle à Dieu, on ne sait pas le fruit qu’ils peuvent avoir. L’important est de persévérer.

vendredi 15 novembre 2013

L'Assurance du Salut

« On célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. C’était l’hiver. Et Jésus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon. Les Juifs l’entourèrent, et lui dirent : Jusques à quand tiendras-tu notre esprit en suspens ? Si tu es le Christ, dis-le-nous franchement. Jésus leur répondit : Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi. Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. » (Jean 10.22 – 29)


Jésus continue son discours avec les juifs, principalement des pharisiens. Ce discours a lieu pendant la fête de la Dédicace. Cette fête n’est pas dans la loi de Moïse, mais a commencé des années après la captivité babylonienne. Les juifs étaient gouvernés par les Syriens. Le roi, Antiochus Épiphanes a marché contre Jérusalem, il a tué au moins 40 000 juifs et il est entré dans le temple où il a sacrifié un cochon sur l’autel du temple. Puis il a dispersé le sang sur tout le temple, le rendant impur. Trois ans plus tard, Judas Maccabaeus, a levé une armée et expulsé les Syriens. Puis il a purifié le temple et construit un nouvel autel. C’était ce jour que les Juifs fêtent tous les ans à la mi-décembre. C’était un temps joyeux, connu aussi comme la fête de la lumière, parce que tout le monde mettait des bougies dans sa maison toute la nuit, et un grand candélabre au temple.

  1. Jésus se promène sous le portique de Salomon. (Ce portique était tout ce qu’il restait du temple de Salomon. Il était contre le mur extérieur du temple et couvert par un toit qui offrait sa protection contre les éléments.) Les juifs utilisent ce moment pour lui poser une question.
    1. Jésus ne leur a pas dit clairement qu’il était le Messie, comme il l’avait dit à la femme samaritaine. Mais il leur a dit en employant des termes comme « la lumière du monde » et « le pain de vie » qui montrent bien qui il est.
    2. Jésus répond, « Je vous l’ai dit et vous ne croyez pas. » Il n’a pas dit, « vous ne comprenez pas ». Il leur a dit à plusieurs reprises, mais ils ont refusé d’y croire. Ne les critiquez pas trop, est-ce qu’il ne nous arrive pas d’entendre plusieurs fois la même chose de Dieu avant de réagir.
  2. Jésus parle encore des œuvres qui rendent témoignage de qui il est.
    1. Pas seulement les miracles, mais aussi ses enseignements dont les peuples ont remarqué le hors-norme. (Comme ses miracles hors normes que le peuple a remarqués)
    2. Pour nous aussi, nos œuvres rendent témoignage de qui nous sommes et à qui nous appartenons : comment nous traitons nos amis, notre famille, nos serveurs au restaurant, nos ennemis ; comment nous réagissons face aux difficultés, aux bénédictions.
  3. Jésus évoque encore l’image des brebis qu’il a utilisé quelques versets auparavant. Les juifs n’avaient pas compris parce qu’ils n’étaient pas ses brebis.
  4. Ce que Jésus donne à ses brebis.
    1. Jésus donne à ses brebis la vie éternelle. Une vie qui dure à jamais, sans fin.
    2. Jésus appuie sur le fait que cette vie est bien éternelle, disant « elles ne périront jamais ». En grec il y a une double négation, Jésus dit que ses brebis ne vont jamais périr, jamais.
    3. « Personne ne les ravira de ma main. » En grec, le texte ne précise pas « une personne », mais plutôt « Rien ne les ravira de ma main », ni personne, ni objet, ni les brebis même. Un homme a parlé avec son ami de ce sujet disant : « J'essaie de ne pas pécher, mais je n'arrive pas. Je suis sûr que Dieu va me rejeter. » Mais son ami lui a montré un chien à son côté. « Tu vois ce chien, ce chien est fidèle, il est obéissant, il est un grand joie. Mais tu vois mon fils là dans la cuisine, il ne reste pas propre, il est souvent désobéissante, il jette sa nourriture par terre, parfois il pleure pour aucune raison. Mais qui va hériter tous ceux qui m'appartiennent ? Mon fils. » Au moment du salut on devient un enfant de Dieu, et on hérite la vie éternelle. Il n’y a rien qui peut changer cette vérité.
    4. En plus, on est dans les mains de Dieu et « rien » ne peut nous ravir de ses mains. Vous voyez l’image ici. On est dans les mains de Jésus et dans les mains de Dieu, donc doublement retenus, il est impossible que l’on tombe de ses mains toutes puissantes. C’est une très bonne chose d’avoir l’assurance de cela. Mais quels seraient les résultats ? Lors de la construction initiale du Golden Gate Bridge, aucun dispositif de sécurité n’a été utilisé et 23 hommes sont tombés et sont morts. Pour la partie finale du projet, cependant, un grand filet a été utilisé en mesure de précaution. Au moins 10 hommes sont tombés dedans et ont ainsi été sauvés d’une mort certaine. Encore plus intéressant, cependant, est le fait que 25 % plus de travail a été accompli après que le filet ait été installé. Pourquoi ? Parce que les hommes avaient l’assurance de leur sécurité, et ils étaient libres de servir de tout cœur le projet. Servons le Seigneur avec tout notre cœur sachant que notre salut est sécurisé dans ses mains, et nous avons la vie éternelle.

lundi 11 novembre 2013

L'amour et les divisions

« Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même ; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre : tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père. Il y eut de nouveau, à cause de ces paroles, division parmi les Juifs. Plusieurs d'entre eux disaient: Il a un démon, il est fou; pourquoi l'écoutez-vous ? D'autres disaient : Ce ne sont pas les paroles d'un démoniaque ; un démon peut-il ouvrir les yeux des aveugles ? » (Jean 10.17 – 21)

Jésus termine sa parabole de la bergerie. Il explique qu'il est le bon berger parce qu'il donne sa vie pour ses brebis. Il dit aussi que le Père et lui se connaissent. Ensuite Jésus donne des précisions sur cette relation, ce qui cause des divisions entre les juifs.

  1. Le Père l'aime.
    1. La Bible parle souvent de l'amour que Dieu a pour sa création, et pour nous, pour les pécheurs, pour ses enfants. Mais aussi imaginez l'amour qu'il a pour Jésus, son fils.
    2. Regarde la relation entre l'amour et l'action. L'amour nous pousse à réagir. Rappellez-vous de Jean 3.16 ? « Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son fils unique... » L'amour que Dieu avait pour nous lui a fait donné son fils. Regardez Jean 14.15 : « Si vous m'aimez, gardez mes commandements. » Une telle relation a pour résultat l'action et l'obéissance. Suite à l'amour de Dieu pour nous, qu'est-ce que l'on fera ?
    3. Bien sûr, Jésus ne reste pas mort, il est ressuscité. Jésus donne un indice à ses disciples de ce qui va lui arriver.
    4. Jésus a donné sa vie, ce n'était pas que quelqu'un a eu le pouvoir de le tuer, Jésus a permis sa mort afin qu'il puisse offrir le salut gratuit au monde entier.
  2. Encore des divisions parmi les juifs.
    1. On a déjà vu la division entre les juifs. Revoyez Jean 7.11 – 12, Jean 7.40 – 43, Jean 8.30, 59.
    2. Il y a ceux qui pensent qu'il est fou, qu'il a un démon. Ils ne peuvent même pas croire que les autres puissent croire en lui.
    3. D'autres croient qu'il est plus qu'un homme normal. Certains disent qu'il est peut-être prophète, certains qu'il est le Messie, certains mettent leur foi en lui pour leur salut.
    4. La preuve que Jésus est plus qu'un homme normal, ce sont les œuvres qu'il a faites.

mercredi 16 octobre 2013

Jésus, est-il Dieu ?

Jésus est Dieu. D’abord, il faut constater que la Bible est la Parole de Dieu, et elle est dans les mots originaux sans erreur ni faute. Donc je vais faire référence à plusieurs reprises à la langue originale, hébreu ou grec. Comme chaque fois que j’étudie la Parole de Dieu, ma prière est que nos cœurs restent ouverts à la Parole de Dieu, et que l’on ne soit pas fixé dans nos idées, mais que l’on soit prêt à changer d’avis et à entendre l’Esprit-Saint qui nous guide vers la vérité. Cela étant dit, jusqu’à présent, je crois fermement dans un seul Dieu, qui existe en trois personnes égales, mais aussi uniques dans leur travail, le Père, le Fils, et le Saint-Esprit. On les a vus dès la création du monde (Genèse 1.1-3) et jusqu’à la fin (Apocalypse 22.16-21). Je veux bien commencer à regarder la relation entre le Père et le Fils, Jésus. Je ne donnerai pas tous les passages, mais plutôt les références, donc je te conseille de chercher et de regarder quand même les passages et leurs contextes. (Les citations sont, si ce n’est pas dit autrement, de la traduction Louis Segond)

Dans la création.
Genèse 1 mentionne que Dieu a tout créé. Genèse 1.2 dit : « Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. » Déjà dans l’Évangile selon Jean (1.1-14) et d’autres passages, Jésus est la Parole de Dieu, et c’est lui la personne créatrice de la Trinité. Donc la personne de Dieu qui « dit », qui par ses paroles a créé toutes choses, est Jésus. On voit aussi dans ce verset « la lumière ». La lumière n’est pas le soleil, qui est créé plus tard. Cette lumière est en fait Jésus, un travail qui lui a été donné. « Jésus leur parla de nouveau, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » (Jean 8.12) « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. » (Jean 1.4) « Je ne vis point de temple dans la ville ; car le Seigneur Dieu tout puissant est son temple, ainsi que l’agneau. La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’agneau est son flambeau. Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire. » (Apocalypse 21.22-24) Mais on voit aussi que Dieu est la Lumière lui aussi. « La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres. » (1 Jean 1.5) « Car Dieu, qui a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres ! a fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. » (2 Corinthiens 4.6) Pour utiliser l’algèbre : Si Dieu = la Lumière, et Jésus = la Lumière, alors Jésus = Dieu. Donc ils sont un.

Jean chapitre 1
Jean chapitre un est souvent cité par les Témoins de Jéhovah et les autres pour soutenir leur doctrine, surtout le verset 1. Les Témoins de Jéhovah le traduisent, « Au commencement la Parole était, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était un dieu. » Parfois certains protestants ajoutent l'article, « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était le Dieu. » En réalité les deux ne sont pas fidèles au texte original.

εν   αρχη                     ην ο λογος και ο λογος    ην προς τον θεον και θεος ην ο λογος
Au commencement était la Parole et le Parole était avec le Dieu et  Dieu était la Parole.

On voit bien qu’il n’y a pas d’article devant « Dieu » à la fin de la phrase. Mais on voit aussi que l’ordre de mots a été changé, ce qui n’est pas interdit, vu la construction de la phrase. Mais juste avant la dernière phrase, Jean a mis l’article devant Dieu. En grec, il est possible de garder l’article pour le sujet qui suit (… le Dieu et le Dieu était la Parole), mais ce n’est pas obligatoire. Donc ce verset tout seul n’est pas forcément la preuve que nous cherchons, mais qui, tel qu’il est, ne dit surtout pas que Jésus est « un dieu » non plus.

« Seigneur (Adonaï) »
En Matthieu 13.14-15, Jésus cite quelques versets de l’Ancien Testament, Ésaïe 6.8-10. Regarde le verset 8, « J’entendis la voix du Seigneur, disant : Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ? Je répondis : Me voici, envoie-moi. » La prophétie proclame que ces mots viennent du Seigneur, « Adonaï » en hébreu, un mot qui n’est utilisé que pour Dieu. Voir aussi Jean 12.41.

Cela nous fait penser aussi de Matthieu 22.41-46 : « Comme les pharisiens étaient assemblés, Jésus les interrogea, en disant : Que pensez-vous du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David. Et Jésus leur dit : Comment donc David, animé par l’Esprit, l’appelle-t-il Seigneur, lorsqu’il dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied ? Si donc David l’appelle Seigneur, comment est-il son fils ? Nul ne put lui répondre un mot. Et, depuis ce jour, personne n’osa plus lui proposer des questions. » Les pharisiens ne trouvent pas la réponse à la question, « Si Jésus n’est que le Fils de Dieu, pourquoi Dieu l’a-t-il appelé « Seigneur » ? La réponse est que Jésus est le Fils de Dieu et Dieu.

Il existe dès l’éternité
Jésus existe dès l’éternité :
« Et toi, Bethléem Éphrata, petite entre les milliers de Juda, De toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël, et dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours de l’éternité. » (Michée 5.2) « Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. » (Colossiens 1.17) Jean 1.1 ; 8.58 dont on a d’ores et déjà parlé. « Ésaïe dit ces choses, lorsqu’il vit sa gloire, et qu’il parla de lui. » (Jean 12.41) « Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût. » (Jean 17.5) « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. »

(1 Corinthiens 10.1-4) « Autrement, il aurait fallu qu’il eût souffert plusieurs fois depuis la création du monde, tandis que maintenant, à la fin des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice. » (Hébreu 9.26) « Jésus Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. » (Hébreu 13.8)

On le voit souvent en Apocalypse. « Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts. » (Apocalypse 1.18)* Voir aussi Apocalypse 2.8 et 22.13 : « Je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. » Ce qui est aussi un titre de Dieu. « Qui a fait et exécuté ces choses ? C’est celui qui a appelé les générations dès le commencement, Moi, l’Éternel, le premier Et le même jusqu’aux derniers âges. » (Ésaïe 41.4) « Ainsi parle l’Éternel, roi d’Israël et son rédempteur, L’Éternel des armées : Je suis le premier et je suis le dernier, Et hors moi il n’y a point de Dieu. » (Ésaïe 44.6) « Écoute-moi, Jacob ! Et toi, Israël, que j’ai appelé ! C’est moi, moi qui suis le premier, C’est aussi moi qui suis le dernier. » (Ésaïe 48.12) On le voit même dans l’Apocalypse pas loin du verset où le même titre est utilisé pour Jésus. « Je suis l’alpha et l’oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout Puissant. » (Apocalypse 1.8)
*(une petite note intéressante, mais qui n’a rien à voir avec notre sujet : Les juifs ont souvent utilisé cette expression, mais avec aleph et tau, donc alphabet hébreu. Ici on le voit en grec, Α « alpha » et Ω « oméga », et si on les met ensemble « αω » cela nous donne le verbe grec « souffler ». Peut-être une référence à la création, « L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant. » (Genèse 2.7)

« Je suis » Jésus-Christ se proclama Dieu de manière absolument formelle.
Jésus leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, moi je suis » (grec : ego eimi : indicatif présent. La traduction du Monde Nouveau, des Témoins de Jéhovah, falsifie ce texte en mettant : « j’étais »). « Là dessus, ils prirent des pierres pour les lui jeter... » Les Juifs ne s’y sont pas trompés : ils ont reconnu l’allusion à Exode 3.14 : « Je suis qui je suis », rendu par les LXX « eimi to on », je suis l’Être, Moi et le Père, nous sommes un. « Les Juifs ramassèrent à nouveau des pierres pour le lapider. Jésus reprit et leur dit : Je vous ai fait voir beaucoup d’œuvres bonnes venant du Père. Pour laquelle de ces œuvres me lapidez-vous ? Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une œuvre bonne que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui est un homme, tu te fais Dieu. » (Jean 10.30-36) « Mais Jésus leur répondit : Mon Père travaille jusqu’à présent. Moi aussi je travaille. À cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais parce qu’il disait que Dieu était son propre Père, se faisant ainsi lui-même égal à Dieu ». (Jean 5.18) Pour d’autres endroits où Jésus a utilisé le terme « Je suis », voir également Jean 8.24, 28, 58 ; Jean 4.26, 5.23, 6.35, 8.12 et 19, 10.9, 11.25, 14.1 et 8 et 9

« Ses ennemis »
Le passage ci-dessus montre une accusation des ennemis de Jésus qui ont compris ses déclarations.
Voir également :
« Jésus garda le silence, et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l’interrogea de nouveau, et lui dit : Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? Jésus répondit : Je le suis. Et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, et dit : Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Vous avez entendu le blasphème. Que vous en semble ? Tous le condamnèrent comme méritant la mort. » (Marc 14.61-64)
« Jésus lui répondit : Tu l’as dit. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, disant : Il a blasphémé ! Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Voici, vous venez d’entendre son blasphème. Que vous en semble ? Ils répondirent : Il mérite la mort. » (Matthieu 26.64-66)

Le pardon des péchés.
D’autres passages sont tout aussi éloquents quant à l’identité véritable de Jésus-Christ. Les versets suivants montrent que seul Dieu peut pardonner les péchés : Exode 34.6-8 ; Néh 9.17 ; Daniel 9.9 ; Jonas 4.2.
Lorsque les gens lui amenèrent un paralytique, Jésus, avant de le guérir, lui dit : « Tes péchés te sont pardonnés. Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner et à dire : Qui est celui-ci qui profère des blasphèmes ? Qui peut pardonner les péchés si ce n’est Dieu seul ? » (Luc 5.20-21) « Quelques jours après, Jésus revint à Capernaüm. On apprit qu’il était à la maison, et il s’assembla un si grand nombre de personnes que l’espace devant la porte ne pouvait plus les contenir. Il leur annonçait la parole. Des gens vinrent à lui, amenant un paralytique porté par quatre hommes. Comme ils ne pouvaient l’aborder, à cause de la foule, ils découvrirent le toit de la maison où il était, et ils descendirent par cette ouverture le lit sur lequel le paralytique était couché. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. Il y avait là quelques scribes, qui étaient assis, et qui se disaient au dedans d’eux : Comment cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ? Jésus, ayant aussitôt connu par son esprit ce qu’ils pensaient au dedans d’eux, leur dit : Pourquoi avez-vous de telles pensées dans vos cœurs ? Lequel est le plus aisé, de dire au paralytique : Tes péchés sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, prends ton lit, et marche ? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison. Et, à l’instant, il se leva, prit son lit, et sortit en présence de tout le monde, de sorte qu’ils étaient tous dans l’étonnement et glorifiaient Dieu, disant : Nous n’avons jamais rien vu de pareil. » (Marc 2.1-12). Voir aussi Actes 5.31-32, Actes 26.15-18, Col 2.13, 3.13.

« L’Époux »
Une autre façon dont Jésus-Christ s’identifie à l’Éternel, c’est sa façon de dire de lui-même qu’il est l’Époux : « Les amis de l’Époux peuvent-ils mener deuil tant que l’Époux est avec eux ? Les jours viendront où l’Époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront » (Mat. 9.15 ; Marc 2.19, voir aussi la parabole des dix vierges). Cela ne peut que faire penser à la pratique de l’Éternel de l’Ancien Testament de se considérer comme l’Époux et Israël comme l’épouse (infidèle). Voir par exemple, Ezéchiel 16, notamment : « Tu as été la femme adultère, qui reçoit des étrangers au lieu de son mari. » (v. 32)

La louange
Un autre point est que Jésus a été adoré. Il y a plusieurs versets dans l’Ancien Testament, surtout dans les Psaumes qui parlent de l’adoration de Dieu et de Lui seul (Deut 32.3 ; Es 45.23 ; Ps 22.27-28 ; 66.4 ; 95.6 ; 97.7 ; 99.9). Et dans le Nouveau Testament Apoc. 14.7.
Il y a aussi des versets comme ceux-là : « Tu ne te prosterneras point devant un autre dieu ; car l’Éternel porte le nom de jaloux, il est un Dieu jaloux. » (Exode 34.14), « Jésus lui dit : Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. » (Matthieu 4.10), qui montrent que seul Dieu mérite notre adoration.
Il y même des exemples de gens qui ont refusé l’adoration : « Lorsque Pierre entra, Corneille, qui était allé au-devant de lui, tomba à ses pieds et se prosterna. Mais Pierre le releva, en disant : Lève-toi ; moi aussi, je suis un homme. » (Actes 10.25-26), « Et je tombai à ses pieds pour l’adorer ; mais il me dit : Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu. — Car le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie. » (Apocalypse 19.10)
Mais Jésus ne l’a point refusée. « et (ils) dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l’adorer. » (Mat 2.2) « Et voici, un lépreux s’étant approché se prosterna devant lui, et dit : Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. » (Mat 8.2) « Ceux qui étaient dans la barque vinrent se prosterner devant Jésus, et dirent : Tu es véritablement le Fils de Dieu. » (Mat 14.33) « Afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »
(Philippiens 2.10-11) « Car auquel des anges Dieu n’a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui ? Et encore : Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils ? Et lorsqu’il introduit de nouveau dans le monde le premier-né, il dit : Que tous les anges de Dieu l’adorent ! » (Hébreux 1.5-6) Voir aussi : Actes 7.59, 9.10-16, 2 Co 12.8-9, Apoc. 5.8-14.

D’autres témoignages
La prétention de Jésus-Christ à être Dieu ne fait donc aucun doute. Ce qui est clair aussi, c’est que d’autres l’ont considéré comme tel :
« C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d’Emmanuel. » (Ésaïe 7.14) « Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous. » (Matthieu 1.23) Matthieu cite ce passage, et d’une manière significative, il termine son Évangile en mettant dans la bouche du Christ les paroles suivantes : « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde ». (Mat. 28.20)

« Une voix [celle de Jean-Baptiste] crie dans le désert : ouvrez le chemin de l’Éternel, nivelez dans la steppe une route pour notre Dieu... Dis aux villes de Juda : Voici votre Dieu ! Voici mon Seigneur, l’Éternel, il vient avec puissance... Comme un berger, il fera paître son troupeau [Je suis le bon berger dit le Christ de lui-même], de son bras, il rassemblera des agneaux, et les portera dans son sein ; il conduira les brebis qui allaitent » (Ésaïe 40.3, 9-11)

« Voici les jours viennent, — Oracle de l’Éternel —, où je susciterai à David un germe juste ; il régnera en roi et prospérera, il pratiquera le droit et la justice dans le pays... Et voici le nom dont on l’appellera : l’Éternel notre justice » (Jérémie 23.5-6 ; 33.15-16)

Lorsque l’incrédule Thomas est enfin obligé de constater que Jésus est bel et bien ressuscité, il n’hésite pas à s’exclamer : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean 20.28), ce qui montre que c’est bien ce que Jésus lui avait enseigné avant sa mort et qui se confirme pour lui maintenant d’une manière qu’il ne peut plus réfuter.

Enfin, ceux qui prétendent qu’en étant homme, Jésus ne pouvait pas être Dieu, doivent expliquer Col 2. 9 : « Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité », et ceux qui prétendent que Jésus n’existait pas avant sa naissance, doivent expliquer, Jean 8.58, « Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis. » Et Jean 17.5 : « Et maintenant, toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût. » (cf. plus haut pour plus d’informations sur la préexistence de Jésus)

Dieu
« Tandis que nous attendons l’heureuse espérance et la manifestation glorieuse du grand Dieu et du Sauveur de [nos personnes], Christ Jésus » (Tite 2.13 Traduction de Monde Nouveau.) On peut parler dans ce verset des articles dans la langue originale, où il y en a un devant « Dieu » mais pas avant « Sauveur ». Je peux entrer dans une explication approfondie des règles grammaticales de grec, disant que dans une liste des noms, s'il n'y a pas d'article après le premier nom, la valeur de chaque nom est la même et l'article est appliqué à tous. Je peux te montrer d'autres exemples (comme 2 Pierre 1.1 et 1.11). Mais en fait cela serait inutile parce que, autant que je sache, la Bible ne parle jamais de la manifestation de Dieu au dernier jour mais plutôt de la manifestation de Jésus. C'est clair donc, pour s'accorder avec les autres passages, ce verset parle du retour de Jésus-Christ, qui est le grand Dieu.

« Mais il a dit au Fils : Ton trône, ô Dieu est éternel... » (Héb 1.8) Regardez-le dans la langue originale :
« προς δε τον υιον ο θρονος σου ο θεος εις τον αιωνα του αιωνος »
A (mais)    le fils    le Trône toi   le Dieu à     le siècle du siècle »

« Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. » (1 Jean 5.20)

« Oracle, parole de l’Éternel sur Israël. Ainsi parle l’Éternel. . . Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem Un esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. » (Zach 12.1-10) C’était bien Jésus qui était percé, et ici l’Éternel dit que c’est lui-même. Voir aussi Jean 19.37, Apoc 1.7

Regarde la prophétie d'Ésaïe concernant le Christ. « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. » (Ésaïe 9.5) Rendue dans la Traduction du Monde Nouveau : « Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné ; et la domination princière sera sur son épaule. Et on l’appellera du nom de Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père éternel, Prince de paix. »

Sauveur
Dieu a dit : « C’est moi, moi qui suis l’Éternel, Et hors moi il n’y a point de sauveur. » (Ésaïe 43.11)
Jésus dit : « Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. » (Jean 11.25) « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14.6)
Donc : « Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, Et qui est devenue la principale de l’angle. Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4.11-12)

(Compare aussi) — Luc l.47 à Luc 2.11
1 Tim 4.10 à Mat 1.21

Roi
Compare:
1 Tim 6.14-16 à Apoc 17.14 à Apoc 19.16

Ps 2.6 à Mat 27.37

Juge
Compare:
Ps 50.4, 6 à Jean 5.22
Ps 96.13 à 2 Tim 4.1
Rom 14.10 à 2 Cor 5.10

Son Autorité
Mat 28.18

Son retour
Je rassemblerai toutes les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem ; La ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées ; La moitié de la ville ira en captivité, Mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville. L’Éternel paraîtra, et il combattra ces nations, Comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, Qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l’orient ; La montagne des oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, Et il se formera une très grande vallée : Une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, Et une moitié vers le midi. » (Zach 14.2-4) « Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu’il s’en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent, et dirent : Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel. » (Actes 1.10-11) (cliquez ici pour un autre blog sur ce sujet)

samedi 12 octobre 2013

Le Bon Berger

Puis Jésus dit : Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles. Quelques pharisiens qui étaient avec lui, ayant entendu ces paroles, lui dirent : Nous aussi, sommes-nous aveugles ? Jésus leur répondit : Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites : Nous voyons. C’est pour cela que votre péché subsiste. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix ; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles ; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Elles ne suivront point un étranger ; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers. Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait. Jésus leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands ; mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite ; et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis. Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père." (Jean 9.39 – 10.18)



Jésus vient de guérir un homme aveugle de naissance, et de le sauver, de lui donner la vie éternelle. Cet homme a du faire face aux pharisiens qui l’interrogent et qui le jettent finalement hors du temple. Jésus va comparer cette situation aux hommes aveugles spirituellement.


  1. Ceux qui restent aveugles. (verset 39 à 41)
    1. À première vue, on peut penser que Jésus contredit les paroles de Jean 3.17, qui disent qu’il ne juge pas. Jésus ne dit pas que c’est lui qui juge, mais il parle du jugement. Le message de Jésus, l’évangile, parle du jugement. Ce jugement vient avec la réalisation de péchés dans la vie d’un individu. Il vient quand aussi Jésus montre l’erreur des juifs à cette époque-là.
    2. Les pharisiens comprennent que Jésus utilise une métaphore, mais je crois que dans leur fierté ils croient que Jésus parle des pauvres et des incultes. Donc, ils demandent une clarification. « Jésus, et nous, les éduqués, les religieux, sommes-nous aveugles aussi ? »
    3. Jésus leur répond clairement. Ils sont aveugles parce qu’ils croient qu’ils peuvent voir. Ces juifs ne voient pas leurs péchés, et leur besoin du salut. C’est quand nous voyons nos péchés dans la repentance que nous commençons à voir.
  2. Jésus fait une autre métaphore. (verset 1 à 5) Voir également Ezéchiel 34.31
    1. D’abord Jésus parle de la porte de la bergerie. (1 à 3) Il montre clairement la différence entre le berger et un voleur. Jésus parle aux pharisiens qui étaient voleurs et brigands. Ils essaient d’induire le peuple en erreur par leurs faux enseignements. Mais Jésus dit la vérité. C’est lui qui entre par la porte. Quel contraste entre Jésus et les pharisiens. Les pharisiens voulaient détruire les brebis, mais Jésus veut leur donner la vie et une vie abondante.
    2. Le berger appelle les brebis (3 à 5). C’est une très bonne image que Jésus utilise ici. On prend Pierre comme exemple. Pierre était dans la bergerie, il appartient au bon berger. Mais il était dans la bergerie pour la nuit. Il était séparé de la nourriture qui était dehors. Plusieurs sont venus pour essayer de le prendre et de l’emmener ailleurs, mais ils connaissent la voix de Jésus. Quand Jésus arrive, il appelle Pierre par son nom. Pierre sort du système religieux sous la loi et il arrive dans la lumière de la grâce. Et Jésus reste avec lui et les autres qu’il a appelés, et ils suivent Jésus et lui seul.
  3. Jésus explique la parabole. Les juifs ne la comprennent pas, donc Jésus leur donne quelques indices.
    1. Jésus est la porte. Il y a une seule porte. (verset 7 à 10) Donc pour entrer dans la bergerie, il faut passer par lui. Jésus est la seule façon d’être sauvé. Les gens de l’extérieur sont venus, mais ils ne veulent pas entrer comme il faut. Ceux qui ne veulent pas être sauvés sont des voleurs et des brigands, et ils préfèrent rester dehors. Ils ne veulent que détruire. Mais ceux qui sont entrés peuvent sortir en suivant Jésus pour avoir la vraie nourriture. Regardez le Psaume 23.
    2. Il y a plusieurs bergers, mais Jésus est le bon berger. Comment le connaît-on ? (Verset 11 à 13) C’est lui qui a donné sa vie pour les brebis. (versets 17 et 18) Il y a d’autres soi-disant bergers qui arrivent, mais aucun n’a fait cela.
    3. Jésus connaît ses brebis. Il nous connaît tous personnellement. Il connaît chacun par son nom. Il sait tout ce que nous avons fait ou dit. Il connaît chacune de nos pensées. Il connaît nos goûts et nos dégoûts. Il connaît nos défauts et nos échecs. Il sait tous nos besoins. Et il se révèle à ses brebis. Et ce qui est bien, c’est que notre bon Berger connaît bien Dieu, Son Père, et il intercède pour ses brebis.
    4. Jésus connaît les brebis qui n’habitent pas encore dans la bergerie avec ses disciples. Que veut-il dire ? Il y a des brebis qui sont à lui, qui ne sont pas encore sauvées, ou peut-être qui lui appartiennent mais qui sont dans d’autres églises, d’autres groupes. Mais un jour, Jésus va nous emmener tous ensemble dans un seul troupeau avec un seul berger, éternellement.
Qu’est-ce que Jésus veut nous enseigner ? D’abord, entrer par la porte dans la bergerie. Jésus veut que chacun soit sauvé. Après le salut, écoutez sa voix, et suivez-le tous les jours là où il vous emmène. Laissez-le vous conduire vers les verts pâturages. Laissez-le vous diriger vers les eaux paisibles. Laissez-le vous guider dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Permettez-moi de vous assurer que si vous faites ces choses, vous serez en mesure de dire avec le psalmiste David, « L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien. » Vous serez en mesure de dire avec lui : « Ma coupe déborde. » Vous serez en mesure de dire avec lui : « Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel jusqu’à la fin de mes jours. »

mercredi 2 octobre 2013

Résumé de Jean, chapitre 9


  1. Verset 1 à 7 – Jésus guérit l'homme aveugle de naissance. L'homme voit. http://biblerichesses.blogspot.fr/2013/04/aveugle-de-naissance.html 
  2. Verset 8 à 11 – Les autres remarque le changement. Les autres voient. http://biblerichesses.blogspot.fr/2013/05/le-changement.html
  3. Verset 12 à 34 – Les pharisiens l'attaquent. Les pharisiens refusent de voir.
    1. (verset 12 à 17) L'homme prend positions pour ce qu'il sait. http://biblerichesses.blogspot.fr/2013/08/courage-de-prendre-position-pour-jesus.html
    2. (verset 17 à 34) Le prix pour sa fidélité à Jésus. http://biblerichesses.blogspot.fr/2013/08/la-persecution-apres-le-salut.html
  4. Verset 35 à 38 – L'homme rencontre Jésus et croit en lui. L'homme voit à nouveau. http://biblerichesses.blogspot.fr/2013/10/un-aveugle-spirituellement.html 
  5. Verset 39 à 41 – La raison pour laquelle Jésus est venu. Voyez-vous ? http://biblerichesses.blogspot.fr/2013/10/le-bon-berger.html

Un aveugle spirituellement

« Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé ; et, l’ayant rencontré, il lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ? Il répondit : Et qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? Tu l’as vu, lui dit Jésus, et celui qui te parle, c’est lui. Et il dit : Je crois, Seigneur. Et il se prosterna devant lui. » (Jean 9.35 – 38)

Jésus a guéri cet homme aveugle de naissance. Mais l’homme ne connaissait pas Jésus en tant que son Sauveur. On a vu que cet homme a changé depuis qu’il avait rencontré Jésus pour la première fois. Il a suivi les instructions de Jésus, et il a été guéri. Quand les autres lui ont demandé qui l’a guéri, il leur a répondu, « L’Homme qu’on appelle Jésus l’a fait » (verset 11). Ensuite il est mené vers les pharisiens où il a déclaré que Jésus est un prophète (verset 17). Ensuite il a constaté que Jésus venait de Dieu (verset 33). Enfin cet homme trouve encore Jésus. Que fait-il devant Celui qui l’a guéri ?

  1. Une question très importante.
    1. Jésus sait que cet homme a été chassé de la synagogue. Jésus le cherche. Pourquoi Jésus a-t-il attendu jusque là. Jésus sait toutes choses, il aurait pu trouver cet homme avant cette persécution très grave, mais il l’a laissé passer par ce moment difficile. Jésus le permet parce qu’il veut que la foi de cet homme croisse. Comment Jésus l’entend-il ? Je suis sûr que les pharisiens ont publié partout que cet homme a été exclu de la synagogue pour faire craindre de prendre position pour Jésus.
    2. Jésus lui pose une question très importante. « Crois-tu au Fils de Dieu ? » C’est important parce que c’est ce qui manque chez cet homme. Il a rencontré Jésus. Il a remarqué qu’il est un prophète, un homme sans péché et il veut être son disciple. Mais il ne croit pas en Jésus comme étant le Fils de Dieu, celui qui est venu pour chercher et sauver ceux qui sont perdus. Et toi ? Crois-tu au Fils de Dieu ?
    3. Pourquoi « Croire au Fils de Dieu » ?
  • La bonne réponse.
    1. L’homme répond honnêtement, « Et qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? » Cette version a bien mis « Et ». Cela montre qu’il a un vrai désir de connaître le Fils de Dieu. Mais dans la langue originale, il a utilisé la même expression que Jésus, « Afin que je croie à lui. »
    2. L’homme connaît-il Jésus, sait-il que c’est lui qui l’a guéri ? Il ne l’avait pas vu avant ce moment là, reconnaît-il sa voix ?
    3. Il connaît bien la prophétie du Messie qui doit venir. Mais il ignore que c’est Jésus, le Messie, le Fils de Dieu. Il a été trompé par les enseignements des pharisiens qui parlaient du Messie arrivant comme un Roi pour vaincre et faire fuir les Romains et tous les ennemis d’Israël. Mais ils se sont trompés. D’abord le Messie vient comme un agneau pour donner sa vie en sacrifice pour les péchés du monde. Plus tard il viendra comme Roi pour mettre son trône sur la terre.
    4. En tout cas, l’homme le cherche. Il veut connaître l’identité du Fils de Dieu. Il demande à Jésus, « Montre-le-moi et je vais croire. »
  • Jésus donne l’identité du Fils de Dieu. « Tu l’as vu, lui dit Jésus, et celui qui te parle, c’est lui. »
    1. Le choix du verbe que Jésus utilise est remarquable. « Tu l’a vu. » Jésus qui lui a donné la vue. Il n’a pas vu Jésus avant parce qu’il a suivi ses instructions. Mais il a vu la puissance de Jésus et donc la puissance de Dieu.
    2. Le Seigneur se révèle à ceux qui le cherchent. Il a trouvé cet homme, et il lui parle. Jésus vous parle-t-il en ce moment ? Regardez aussi comment Jésus a répondu à la femme samaritaine. « La femme lui dit : Je sais que le Messie doit venir (celui qu’on appelle Christ) ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus lui dit : Je le suis, moi qui te parle. » (Jean 4.25 – 26)
    3. Ce n’est que Jésus qui peut ouvrir nos yeux spirituels. « Car Dieu, qui a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres a fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. » (2 Corinthiens 4.6)
  • L’homme aveugle de naissance voit à nouveau.
    1. Sa réponse est sans hésitation, « Je crois, Seigneur. » Pour lui, cela a enlevé tous les nuages, et il voit clair. C’est une révélation où tout est devenu clair et évident. Jésus est le Fils de Dieu. Il est convaincu de la divinité de Jésus. Il met sa confiance en lui. Et il le confesse. « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut, selon ce que dit l’Écriture : Quiconque croit en lui ne sera point confus. » (Romain 10.9 – 11)
    2. Sa conversion est suivie par l’adoration. Il se prosterne devant Jésus. Le salut sincère doit être suivi par l’adoration et la vraie louange d’un chrétien né de nouveau.
    3. Et toi ? Connais-tu le Fils de Dieu ? Crois-tu à Jésus ? Crois-tu en lui ? Crois-tu Jésus ? Il est le Fils de Dieu. Il est mort pour tes péchés. Il est prêt à te pardonner et à te sauver. Il ne suffit que de le lui demander et avoir confiance en Lui. 
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    mercredi 14 août 2013

    La persécution après le salut


    « Et il y eut division parmi eux. Ils dirent encore à l'aveugle : Toi, que dis-tu de lui, sur ce qu'il t'a ouvert les yeux ? Il répondit : C'est un prophète. Les Juifs ne crurent point qu'il eût été aveugle et qu'il eût recouvré la vue jusqu'à ce qu'ils eussent fait venir ses parents. Et ils les interrogèrent, disant : Est-ce là votre fils, que vous dites être né aveugle ? Comment donc voit-il maintenant ? Ses parents répondirent : Nous savons que c'est notre fils, et qu'il est né aveugle ; mais comment il voit maintenant, ou qui lui a ouvert les yeux, c'est ce que nous ne savons. Interrogez-le lui-même, il a de l'âge, il parlera de ce qui le concerne. Ses parents dirent cela parce qu'ils craignaient les Juifs ; car les Juifs étaient déjà convenus que, si quelqu'un reconnaissait Jésus pour le Christ, il serait exclu de la synagogue. C'est pourquoi ses parents dirent : Il a de l'âge, interrogez-le lui-même. Les pharisiens appelèrent une seconde fois l'homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : Donne gloire à Dieu ; nous savons que cet homme est un pécheur. Il répondit : S'il est un pécheur, je ne sais ; je sais une chose, c'est que j'étais aveugle et que maintenant je vois. Ils lui dirent : Que t'a-t-il fait ? Comment t'a-t-il ouvert les yeux ? Il leur répondit : Je vous l'ai déjà dit, et vous n'avez pas écouté ; pourquoi voulez-vous l'entendre encore ? Voulez-vous aussi devenir ses disciples ? Ils l'injurièrent et dirent : C'est toi qui es son disciple ; nous, nous sommes disciples de Moïse. Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-ci, nous ne savons d'où il est. Cet homme leur répondit : Il est étonnant que vous ne sachiez d'où il est; et cependant il m'a ouvert les yeux. Nous savons que Dieu n'exauce point les pécheurs ; mais, si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, c'est celui-là qu'il exauce. Jamais on n'a entendu dire que quelqu'un ait ouvert les yeux d'un aveugle-né. Si cet homme ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. Ils lui répondirent : Tu es né tout entier dans le péché, et tu nous enseignes ! Et ils le chassèrent. » (Jean 9.17 – 34)


    Voici l'ancien aveugle guéri par Jésus ; les autres ont remarqué le changement dans sa vie. Ils l'ont emmené voir les pharisiens. L'homme est resté fidèle à Jésus devant ses voisins et devant les pharisiens. Il a pris position pour Jésus, et cela va lui coûter cher.


    1. Encore la même question posée.
      1. Les voisins ont posé cette même question à cet homme. L'aveugle leur a répondu qu'« un homme » l'a fait. (verset 11)
      2. Cette fois l'aveugle répond à la question comme avant, mais les pharisiens ajoutent une autre partie. Ils demandent son point de vue. Maintenant il a un choix : dire ce qu'il pense vraiment, ou dire un mensonge pour leur plaire. Il leur dit, « C'est un prophète. » Déjà on voit un changement dans la vie de cet homme. Avant il a dit que Jésus était un homme, mais maintenant il constate qu'il est un prophète.
      3. Les juifs ne le croient pas. Il est fortement possible, quand on prend position pour le Dieu de notre salut, que certains ne vont pas croire ce que l'on dit. Les pharisiens ne croient même pas qu'il était aveugle. Cela montre aussi leur orgueil. Les autres gens connaissaient cet homme qui a fréquenté l'entrée du temple pour mendier. Mais les Juifs ne l'ont même pas remarqué. Voyons-nous les gens autour de nous ? Les pauvres, les malades, les aveugles spirituels ?
  • La famille interrogée.
    1. Les Juifs cherchent ses parents. Ils leur demandent, « Est-ce là votre fils, que vous dites être né aveugle ? Comment donc voit-il maintenant ? » Leur réponse, « Il est bien notre fils, né aveugle, mais on ne sait pas comment il voit, il est majeur, interrogez-le lui-même. »
    2. Ses parents ont peur des Juifs. Ils ne veulent pas être punis par les pharisiens. Être exclus de la synagogue, c'était la pire des choses pour les juifs. C'est comme être lépreux, un proscrit. Ses propres parents ont honte de parler de cette chose, cette chose incroyable qui est arrivée à leur fils. Il est possible que même les parents d'un nouveau chrétien le rejettent.
  • L'aveugle encore devant les juifs : « Donne gloire à Dieu ; nous savons que cet homme est un pécheur. »
    1. Les juifs accusent Jésus d'être un pécheur. C'est une supposition parce qu'ils ne peuvent pas trouver une seule faute, un seul défaut. C'est la raison pour laquelle ils interrogent l'aveugle, ils veulent trouver de quoi l'accuser.
    2. Ils ont demandé qu'il donne gloire à Dieu. Quand nous donnons gloire à Jésus, on donne aussi gloire à Dieu. (Jean 17)
    3. Jésus n'a pas montré la preuve de ses péchés, car il n'est pas pécheur.
    4. L'aveugle répond à nouveau simplement, et dit la vérité : «  S'il est un pécheur, je ne sais ; je sais une chose, c'est que j'étais aveugle et que maintenant je vois. » On voit également le progrès ; d'abord selon lui, Jésus était un homme, puis un prophète, maintenant il doute qu'il soit pécheur. Il regarde l'évidence : « Je vois. »
  • Plus de questions.
    1. Les pharisiens ne savent pas quoi dire. Ils posent encore des questions espérant qu'ils peuvent trouver une faute.
    2. L'aveugle est fatigué de ses questions auxquelles il a déjà répondu. « Je vous l'ai déjà dit, et vous n'avez pas écouté ; pourquoi voulez-vous l'entendre encore ? Voulez-vous aussi devenir ses disciples ? » Quand les gens nous posent des questions par rapport à notre Dieu, il vaut bien de nous demander pourquoi ils les posent. Parce qu'ils veulent savoir la vérité où cherchent-ils à nous piéger ? L'aveugle suggère qu'il voudrait être un disciple de Jésus.
  • Moïse ou Jésus.
    1. Les pharisiens disent qu'ils sont des disciples de Moïse, car Dieu lui a parlé. Ils n'admettent pas que Dieu puisse parler avec quelqu'un d'autre. Jésus leur a déjà parlé de sa relation avec le Père. N'est-ce pas évident par ses miracles, par ses enseignements qu'il est venu de Dieu ?
    2. L'aveugle utilise un bon raisonnement avec eux. « Nous savons que Dieu n'exauce point les pécheurs ; mais, si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, c'est celui-là qu'il exauce. » C'est clair et net.
    3. En plus, l'aveugle donne la preuve que Jésus vient de Dieu. « Jamais on n'a entendu dire que quelqu'un ait ouvert les yeux d'un aveugle-né. Si cet homme ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. » Tenez avec les gens d'aujourd'hui un bon raisonnement et donnez-leur la preuve que Jésus est le fils de Dieu. Parlez-leur de ce qu'il a enseigné et de ce qu'il a fait.
    4. Les pharisiens n'ont pas de réponse. Ils l'insultent et ils le jettent dehors. Souvent on est persécuté quand on ose prendre position pour notre Sauver. Que fait-il après cette persécution ? Il cherche Jésus.  
    1. Retour au résumé - http://biblerichesses.blogspot.fr/2013/10/resume-de-jean-chapitre-9.html

    Courage de prendre position pour Jésus

    Ils lui dirent : Où est cet homme ? Il répondit : Je ne sais. Ils menèrent vers les pharisiens celui qui avait été aveugle. Or, c'était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue, et lui avait ouvert les yeux. De nouveau, les pharisiens aussi lui demandèrent comment il avait recouvré la vue. Et il leur dit : Il a appliqué de la boue sur mes yeux, je me suis lavé, et je vois. Sur quoi quelques-uns des pharisiens dirent : Cet homme ne vient pas de Dieu, car il n'observe pas le sabbat. D'autres dirent : Comment un homme pécheur peut-il faire de tels miracles ? Et il y eut division parmi eux. Ils dirent encore à l'aveugle : Toi, que dis-tu de lui, sur ce qu'il t'a ouvert les yeux ? Il répondit : C'est un prophète. (Jean 9.12 – 17)


    Ce chapitre commence avec la guérison d'un homme aveugle de naissance. On l'a comparé avec quelqu'un aveugle spirituellement qui a ses yeux spirituels ouverts. A la suite on a vu le changement dans sa vie et comment les autres l'ont remarqué. Maintenant on voit que les pharisiens refusent de voir, de croire, mais cet homme prends position pour Jésus.


    1. Les questions commencent.
      1. La foule a déjà questionné cet homme. Maintenant elle veut savoir où se trouve cet homme qui peut guérir un aveugle. L'homme l'ignore. Jésus lui a envoyé de laver ses yeux et quand il est revenu, Jésus était déjà parti. La foule le mènent vers les pharisiens, les mêmes gens qui voulaient jeter des pierres à Jésus quelques heures auparavant. On voit que l'homme aveugle n'a pas de choix. La foule l'y force. Encore une fois dans sa vie il a du être mené par les autres. Faites attention où les gens vous mènent après le salut.
      2. Jean nous donne un indice. « Or, c'était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue, et lui avait ouvert les yeux. » Les pharisiens étaient très légaliste en ce qui concerne le sabbat. Ils ont mal compris la loi de Moïse et les objectifs de cette loi. Jésus leur en a parlé à plusieurs reprises. Ils ne sont pas contents de ce que Jésus a fait. Et les pharisiens ont le pouvoir de jeter les juifs hors de synagogue. C'est une punition très sévère pour un juif. Il est exclu pas seulement de la religion mais aussi de la vie sociale.
      3. Les pharisiens redemandent comment il a recouvré la vue. Sûrement ils cherchent quelque chose à utiliser contre Jésus. Ils veulent prouver qu'il a péché et le discréditer devant les juifs.
      4. Quand on a nos yeux spirituels ouverts. Les gens vont nous poser des questions aussi. Peut-être ils les posent parce qu'ils veulent se moquer de nous. Peut-être ils veulent savoir la vérité. Peu importe leur raisonnement, c'est à nous de leur répondre selon leurs vrais désirs.
  • Un choix de prendre position pour Jésus.
    1. Comment l'homme aveugle va-t-il répondre ? Il peut dire la vérité ou un mensonge. Il peut répondre discrètement. Il peut les aider en accusant Jésus, en appuyant sur le fait qu'il a travaillé le jour de Sabbat.
    2. Il raconte ce qui s'est passé. « Il a appliqué de la boue sur mes yeux, je me suis lavé, et je vois. » Tout simplement il donne son témoignage de ce que Jésus a fait pour lui. Il n'essaie pas de l'enrober pour les pharisiens. Il ne dit que la vérité.
    3. Puis on voit que sa réponse inspire d'autres personnes. « Sur quoi quelques-uns des pharisiens dirent : Cet homme ne vient pas de Dieu, car il n'observe pas le sabbat. D'autres dirent : Comment un homme pécheur peut-il faire de tels miracles ? Et il y eut division parmi eux. » D'autres gens osent parler eux aussi en faveur de Jésus. Ils ont raison. Est-ce possible qu'un homme qui ne vient pas de Dieu, puisse faire un miracle comme celui-là ?
    4. Les pharisiens donc se tournent encore vers cet homme et posent une autre question : « Toi, que dis-tu de lui, sur ce qu'il t'a ouvert les yeux ? ». Cet homme a une autre occasion de parler de Jésus.
    5. Nous aujourd'hui, nous avons des occasions comme celle-là, de répondre aux questions. On doit nous aussi prendre position pour Dieu, témoigner de nos propres expériences. Cela peut inciter les autres à en parler aussi. Malgré les persécutions que nous pouvons subir, disons la vérité.
  • Son courage.
    1. Cet homme a le courage de dire la vérité. Il risque pas mal de choses avec sa réponse à cette question : l'exclusion de la synagogue, le rejet par ses proches, même la mort. Ses sentiments pour Jésus, pour ce que Jésus a fait pour lui, le poussent à dire sans hésitation : Il est un prophète.
    2. Avons-nous ce courage aujourd'hui ? Une illustration : Il s'agissait d'un test effectué par une université où 10 étudiants ont été placés dans une chambre. Trois lignes de longueur variable ont été tracées sur le tableau. Ils ont demandés aux étudiants de lever la main lorsque l'instructeur soulignait la ligne la plus longue. Mais neuf des étudiants avaient été chargé au préalable de lever la main lorsque l'instructeur soulignait la ligne de la deuxième longueur. Un étudiant donc n'était pas au courant. Sa réaction habituelle était de lever sa main, regarder autour, et se rendre compte qu'il était tout seul, et donc la baisser. Cela s'est passé 75% du temps, avec des élèves de l'école primaire à travers l'école secondaire. Et nous ? S'ils nous ont posé une questions qui croit en Jésus ? Levons-nous la main ? Avons-nous le courage d'aller à l'église ? De dire « non » au péché ? De parler aux autres de Dieu comme quelqu'un l'a fait pour nous ? Dieu peut nous donner le courage.

  • jeudi 20 juin 2013

    Une petite prière

    Seigneur notre Dieu notre Père,
    Toi qui as créé les cieux et la terre,
    Que Ton nom soit glorifié.
    Seigneur, nous cherchons ta volonté.
    Nous arrivons humblement dans ta présence.
    Nous voyons ta magnificence.

    Seigneur, en regardant notre passé,
    Nous voyons pas mal de péchés.
    Pardonne-nous nos faiblesses,
    Quand nous étions en détresse.
    Des fois on a trop regardé la tentation,
    Au lieu de s’enfuir sans hésitation.
    Des moments on n'a pas parlé de toi,
    Quand on n'avait pas assez de foi.
    Quand on a essayé avec nos propres forces,
    Sans avoir pensé qu'en puissance, c'est toi la meilleure source.

    Mais il y a d'autres choses dans notre passé,
    Qui parlent de ta fidélité,
    Toi qui es toujours prêt à nous pardonner.
    Quels péchés pardonnés ? Tu les as cachés.
    On voit bien ta miséricorde abondante.
    Tu nous as sauvés d'une mort effrayante,
    Par le sang de ton fils,
    Sans péché, Jésus, le meilleur sacrifice.

    Un si grand amour, on ne peut pas comprendre.
    Y a-t-il quelques choses que l'on peut te rendre ?
    Que peut-on faire de plus ?
    Comment vous remercier, toi et Jésus ?
    On chantera chaque jour tes louanges.
    Nos mauvaises habitudes, il faut qu'on les change.
    On vivra chaque jour comme le dernier.
    On ne va pas rater une occasion de te témoigner.

    Nous savons qu'il y aura des vallées,
    Seigneur sois nos ailes pour les surmonter.
    Nous ne voulons faire que ce qui te plaît.
    À toi la gloire pour les bonnes œuvres qu'on fait.

    Et Seigneur, nous attendons ton retour.
    Nous savons que le temps est court.
    Nous allons bientôt voir les cieux.
    Plus de larmes, plus de douleurs, Alléluia !

    Mais en attendant, un travail nous avons,
    Aide-nous à être persévérants.
    Que Ton nom soit béni.
    Par ce qu'on fait dès aujourd'hui.

    J'adresse donc cette petite prière,
    À toi Dieu, mon Père,
    De Ton enfant qui t'aime.
    Dans le nom de Jésus. Amen.

    Jason Clark

    samedi 25 mai 2013

    Le changement

    Ses voisins et ceux qui auparavant l’avaient connu comme un mendiant disaient : n’est-ce pas là celui qui se tenait assis et qui mendiait ? Les uns disaient : c’est lui. D’autres disaient : Non, mais il lui ressemble. Et lui-même disait : c’est moi. Ils lui dirent donc : comment tes yeux ont-ils été ouverts ? Il répondit : L’Homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, a oint mes yeux, et m’a dit : Va au réservoir de Siloé, et lave-toi. J’y suis allé, je me suis lavé, et j’ai recouvré la vue. (Jean 9.8 – 11)

    Jésus vient de guérir cet homme aveugle de naissance. Ce dernier a suivi les instructions de Jésus et il voit. Imaginez comment c’était pour lui de voir la création autour de lui pour la première fois, les visages des autres. On l’a comparé avec l’image d’un nouveau-né spirituel ; quelqu’un qui a suivi les instructions de Jésus, qui a eu ses yeux spirituels ouverts. Maintenant on voit que les autres remarquent un changement chez cet homme.


    1. Un changement que les autres voient.
      1. D’abord on voit que les autres remarquent un changement. Cet homme qui était installé devant l’entrée du temple comme mendiant. Il n’est plus là, il marche devant eux, sans aide.
      2. Je peux imaginer son visage, plein des découvertes du monde qui l’entoure. Remarquez les mots de quelqu’un qui peut le comprendre : pendant 51 ans Bob Edens fut aveugle. Il ne pouvait rien voir. Son monde était une salle noire de sons et d’odeurs. Un chirurgien qualifié effectua une opération complexe et, pour la première fois, Bob Edens put voir. Il était bouleversé. « Je n’aurais jamais rêvé que le jaune est si... jaune, » disait-il. « Je ne trouve pas les mots pour m’exprimer, je suis étonné par le jaune, mais le rouge est ma couleur préférée, je peux voir la forme de la lune.... Et je n’aime rien mieux que de voir un jet volant dans le ciel en laissant une traînée de vapeur. Et bien sûr, le lever et le coucher du soleil. Et le soir, je regarde les étoiles dans le ciel et la lumière clignotante. Vous ne pouvez pas savoir combien tout cela est merveilleux ! » C’est un peu comme ça pour cet homme aussi.
      3. Le changement est si grand que les autres doutent que c’est bien lui devant eux. Ils ne croient guère qu’un si grand changement peut avoir lieu. Mais l’homme le confirme.
      4. Les gens lui demandent comment ses yeux ont été ouverts. Ils veulent savoir eux même ce qui s’est passé. Peut-être sont-ils curieux ? Peut-être connaissent-ils eux aussi des malades qui veulent trouver comment cet homme a pu être guéri ?
      5. L’homme répond tout de suite que c’est bien lui, et il raconte ce qui s’est passé.
  • Un changement que les autres voient chez les chrétiens.
    1. Est-ce que les autres remarquent un changement de notre vie à la suite du salut ? Nous aussi, nous étions pécheurs depuis notre naissance. On ne pouvait rien faire jusqu’à ce que l’on ait rencontré Jésus. On a cru en lui par la foi et nous sommes sauvés. Ensuite l’Esprit-Saint habite en nous. Il commence un changement de l’intérieur à l’extérieur. Ce changement est-il apparent dans notre vie ? Essayons-nous de le cacher ?
    2. Même des années après le salut, est-ce que l’on ressent toujours la joie de notre salut ? On voit tout dans une lumière différente. Entendez les mots d’un musulman converti : La Croix du Calvaire, où le Christ est mort, est devenue significative pour moi. Parce que le Seigneur Jésus a vécu et est mort à cause de mes péchés, lui-même étant sans péché, j’ai pu voir que Dieu m’a aimé et m’a pardonné mes péchés, comme le Christ a aimé les pécheurs et les a pardonnés. Au moment de mon baptême le 7 juillet 1907, j’ai senti que le lourd fardeau du péché a été levé de mes épaules. Oh, la joie ! La conviction que j’avais été pardonné a apporté la paix et l’harmonie dans ma vie, et je me sentais comme volant dans l’air — une expérience qui était nouvelle et étrange, et même maintenant totalement inexplicable par moi. Je sais seulement que cela s’est réellement passé dans ma vie. (Barakat Ullah) Comme Habaquq a dit : « Toutefois, je veux me réjouir en l’Éternel, je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut. » (Habaquq 3.18) Si on l’a perdue, notre prière doit être comme celle du psalmiste : « Rends-moi la joie de ton salut, et qu’un esprit de bonne volonté me soutienne ! » (Psaumes 51.14)
    3. Parfois, cela peut être un changement si grand que les hommes croient que c’est quelqu’un d’autre.
    4. Il est possible que les autres soient curieux. Peut-être veulent-ils avoir une expérience pareille, et ils nous demandent ce qui s’est passé.
    5. Prendrons-nous cette occasion de leur parler de Jésus ? « Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous. » (1 Pierre 3.15) Le meilleur témoignage est d’expliquer ce qui s’est passé dans notre vie.  
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