vendredi 14 juin 2019

Job et ses amis: Application

Application Pratique
Qu'est-ce que l'on apprends de ce que ces amis ont dit ? De ce que Job a dit ? De ce que Dieu a dit ? Aujourd'hui, il existe plein de livres avec les conseils sur ce que l'on doit dire aux souffrants, et c'est une bonne idée de les lire. On ne devrais pas minimiser la souffrance. C'est dur et douloureux dans plusieurs aspects. Comme C. S. Lewis a écris dans son journal intime pendant la lutte de sa femme contre le cancer, et sa mort à la suite : 
« Ce qui éttoufe chaque prière et chaque espoir, c'est le souvenir de toutes les prières que H. et moi avons faites et de tous les faux espoirs que nous avions. Ce ne sont pas des espérances qui soulèvait de notre propre vœu pieux; des espoirs encouragés, même imposés à nous, par de faux diagnostics, par des radiographies, par d'étranges rémissions, par un rétablissement temporaire qui aurait pu être considéré comme un miracle. Petit à petit, nous avons été mener en bateau. Encore et toujours, alors qu'Il semblait très gracieux, il préparait vraiment la prochaine torture. »1

Il continuait : 

« Toutes ces notes ne sont-elles pas les cris insensés d'un homme qui n'acceptera pas le fait que nous ne pouvons rien faire d'autre que de le souffrir? Qui pense encore qu'il y a un dispositif (si seulement il pouvait le trouver) qui fera que la douleur ne sera pas douloureuse? Peu importe que vous saisissiez l'accoudoir de la chaise du dentiste ou que vous laissiez vos mains reposer sur vos genoux. La roulette du dentiste continue. »2

Le devoir d'un ami chrétien est de consoler. Dans le contexte de Job, on apprend plusieurs choses sur la consolation de ceux qui souffrent.
Devrait-on donner du conseil ? Quand ? 
Avec tous les dangers qui existent en donnant le conseil aux autres, n'aurait-il pas mieux de ne rien dire ? « Nous pensons souvent qu'il faut avoir quelques choses d'importantes et d'inspirantes à dire aux amis, quand des fois, la meilleure choses est juste d'être présent. »3Les amis de Job ont resté muets jusqu'à ce qu'il a parlé. Au début de la souffrance, il serait mieux d'établir une position de soutenir, comme les amis de Job au début, être présent et être en deuil avec lui. « Partagez la joie de ceux qui sont dans la joie, les larmes de ceux qui pleurent. » (Rom. 12.15) Comme une mère a dit qui a perdu un enfant, « Les gens qui nous ont le plus touché dans notre douleur, sont les gens qui ont peu parlé, exprimant leur tristesse pour nos circonstances, mais parlant plus par leur présence et leurs larmes de solidarité. »4On peut offrir l'aide à « Aidez-vous les uns les autres à porter vos fardeaux. » (Gal. 6.2) Job parlait en premier. Ceux qui souffrent devraient être permis à s'exprimer leur souffrance sans remarque, même si ce qu'ils disent nous semble absurde. Le chagrin doit être exprimé. Quand donnons-nous le conseil ? Certains livres suggèrent qu'il faut attendre jusqu'à ce qu'ils l'ont demandé. « Bien temporisé silence est l’expression plus imposante. »5
Ce qu'il ne faut pas dire.
Avant toute chose, il faut faire attention en disant que la souffrance est le résultat d'un péché personnels. Il peut avoir des cas où un péché est evident dans la vie de quelqu'un. Et là, nous pouvons le montrer toujours dans l'amour. « Il devrait examiner lui-même pour voir s'il y a des rébéllions contre la loi ou la volonté de Dieu, les confesser, et se confier dans la puissance de l'Esprit-Saint qui habite dans le croyant et qui est plus grand que Satan (1 Jean 4.4), et utiliser toute l'armure de Dieu (Eph. 6.13 – 18). »6Job montre que la souffrance n'est pas toujours le résultat d'un péché personnel. Comme Ryrie dit : « Un petit mot d'avertissement : Pas tous les problèmes ne sont initié par des démons, pas toutes les maladie physique , pas tous les troubles émotionnels, pas tous les péchés. Certains viennent des causes naturelles, certains de la chais. »7Dire que la souffrance est le résultat du péché, n'est pas sage. Il y a un autre danger, qu'après le péché est confessé dans le repentance, la souffrance pourrait continuer un certain temps. « Dieu me punit-il encore et encore pour un péché dans le passé, où suis-je coincé dans les conséquences de ce péché à jamais ? », sera la question la personne peut poser. C'est une vraie tentation de suivre les pas de ces trois amis en blâmant le péché comme la cause de toute la souffrance, mais comme on a vu avec Job, ce n'est pas toujours le cas. Les amis, aujourd'hui, pourraient être tentés à donner une liste de péché que l'on aurait fait. Les amis de Job l'ont fait. Certains disent, comme les amis de Job, « Dieu doit le punir à cause de son hypocrisie – il n'est pas l'homme juste qu'il prétendait être, au mieux il était un pécheur secret. »8« C'est claire que les écritures ne représente jamais toutes les maladies un résultat d'un péché immédiate, où même un type de comportement coupable dans la vie. Le livre de Job proteste contre une telle notion. »9Car le Livre de Job existe de nos jours, on ne devrait pas faire les mêmes erreurs que les amis de Job. « Si quelqu'un avait un excuse pour avoir mal interprété la position de Dieu contre lui, c'était Job, étant donné sa révélation limitée. Si quelqu'un ne l'a pas, c'est toi et moi. »10
Un ami de quelqu'un qui souffre, devrait éviter une déclaration comme celle-ci : « Que 'j'aurait fait.... » C'est vraiment peu probable que deux personnes avaient souffert dans la même manière, du même arrière-plan, et sont au même moment dans la souffrance. Une personne ne peut pas imaginer ce qu'il aurait pu faire dans la même position. Ni devrait-on donner des exemples d'autres personnes. Plus loin, nous allons voir ce que l'on peut dire au lieu...car il existe Quelqu'un qui connaît exactement ce que la personne se sentie. Les phrases comme, « C'aurait pu être pire... », devrait être évité et remplacer par, « Comment puis-je prier pour toi ? »11
Un bon consolateur ne doit pas parler pour Dieu dans une mauvaise manière. Un verset biblique au mauvais moment, hors contexte, peut causer plus de mal que du bien. Eliphaz nous apprends que nous ne devons pas prétendre que nous parlons pour Dieu. Si on partage un verset d'encouragement, cela devrait se faire avec beaucoup de prière, de considération, et toujours d'amour. Combien de fois avons-nous entendu cite aux personnes qui souffrent, « Dieu ne te donne pas plus que tu peut supporter. » ? Après l'avoir entendu, la mère d'une personne souffrante a écrit, « Elle avait toute les bonnes réponses mais n'a pas arrêté pour considérer mes sentiments ; ce qu'elle a dit est vrai (cependant pas vraiment dans le contexte), mais, en ce moment là, c'était la dernière choses dont j'avais besoin. Les mots, peu importe leur véracité, ne pouvaient pas me consoler, j'avais besoin de l'amour de Dieu...an travers de mon amie. »12Inclus dedans, c'est la fausse espérance que la souffrance va finir un moment précis, ou suivant un certaine condition nécessaire. Le moment de la fin de la souffrant est inconnu sauf à Dieu. « Job a répondu à sa souffrance par une grande foi. Son histoire, et sa réponse, nous laisse avec une question importante : Comment répondras-tu quand ton univers s'effondre autour de toi ? Ose-toi choisir la foi? Si tu fais le choix de la foi, la bataille de la souffrance est loin d'être terminée. »13
Un bon consolateur ne devrait pas essayer de répondre à la question « Pourquoi ? ». Job nous a enseigné que seul Dieu connait la réponse. Ses enfants ne peuvent pas la comprendre ses voies et tout ce qu'il serait en train de faire de la vie de ses enfants. Une personne dans la souffrance, peut être en train de lutter contre sa vu de Dieu et sa foi. C. S. Lewis a expérimenté les moments comme cela dans sa souffrance, « Ce n'est pas que je pense être en danger d'arrêter de croire en Dieu. Le vrai danger est de commencer à croire que Dieu est bien different que j'ai toujours pensé. La question que j'affronte n'est pas, « Alors, il n'y a pas de tout de Dieu ? » Plutôt, elle est, « Alors, Dieu est comme ça ? »14Un « bon » chrétien, après avoir entendu cela, sentirait le besoin de donner une raison théologique vraiment profonde et beaucoup de sagesse (comme les amis de Job). Donnant une mauvaise réponse à la question, « Pourquoi ? », ne donnera pas de réconfort, mais pourrait l'empirer. 
Que doit-on dire ? 
Si on a l'occasion de offrir le conseil à quelqu'un qui souffre, Job nous enseigne ce que l'on peut dire. Job désirait le réconfort (chapitre 16). Il y a, à cet égard, de la perspicacité pour nous : 
« Nous devrions dire et faire tout ce que nous pouvons pour les renforcer, en leur suggérant des considérations propres à encourager leur confiance en Dieu et à soutenir leur esprit qui sombre. La foi et la patience sont la force des affligés; tout ce qui aide ces grâces fortifie les faibles. Pour apaiser leur chagrin - les causes de leur chagrin, si possible, ou au moins leur ressentiment de ces causes. Les bons mots ne coûtent rien; mais ils peuvent rendre de bons services à ceux qui sont dans le chagrin, non seulement parce que cela leur réconforte de voir leurs amis se soucier d'eux, mais aussi parce qu'ils rappellent ce qui, par la prédominance du chagrin, a été oublié . Bien que les mots durs (nous disons) ne brisent pas d'os, des mots gentils peuvent aider les os brisés à se réjouir; et ceux-là ont la langue des savants qui savent dire un mot dans le bon timing à ceux qui sont fatigués. »15

La consolation peut être trouvé dans le Livre de Job. Job se sentit seul et abandonné par Dieu (chapitres 23). C. S. Lewis l'a dit aussi : « En attendant, où est Dieu ? Quand tu es heureux...tu sera, ou on le pense...accueilli à bras ouverts. Mais va à lui dans tu es désespéré, que tout d'autre aide est en vain et qu'est-ce tu trouves ? Une porte claqué dans le visage, et le son du verrou et du double verrou de l'intérieur. Et après...le silence. »16Ceci n'est pas un sentiment rare chez les personnes qui souffrent. Adoniram Judson, missionnaire à Burmanie, après un long et dur emprisonnement, où il a appris la mort de sa femme et sa petite fille, s'est installé dans une hutte au jongle. Il a écrit une lettre à ses beaux-parents disant, « L'un entre vous a-t-il apris l'art de la vraie communion avec Dieu, et peux-tu m'enseigner les premiers principes. Dieu est pour moi la Grande Inconnu. Je crois en Lui, mais je ne le trouve pas. »17Job a découvert qu'il n'était pas seul et abandonné, et a découvert que Dieu était avec lui dès le début. « Sachant la réponse à la question « Qui ? » Job n'avait plus besoin de demander « Pourquoi ? ».18Même plus précieux est qu'il y a un médiateur qui aide Dieu à mieux nous comprendre. Job a cherché pour ce médiateur entre Dieu et les hommes – un rédempteur. Il y a Quelqu'un qui connaît nos luttes, notre douleur et nos peurs. Dieu nous y a subvenu par Jésus Christ. Il connaît la souffrance et donc, peut nous réconforter. (Hébreux 12.2-3) Il a enduré sachant qu'il va avoir la fin, même si c'était loin dans l'avenir. La souffrance, malgré que ça durait toute notre vie, sera suivie par l'éternité de joie que va éclipser ce que l'on a enduré sur la terre. « Si nous regarderons vers la vie après la mort, et vivons en vue de la résurrection comme Job a fait, puis nos troubles seront plus supportable. »19Au travers de Jésus, Dieu connait. 
« Un autre amie, Gloria, tombait dans une angoisse profonde suite au pronostic mauvais de la maladie de sa fille. La petite Laura a déjà assez souffert des troubles de nerfs dégéneratifs dès sa naissance, et maintenant les médecins ont pronostiqué plus de souffrance et, peu après, la mort. Une nuit, après avoir quitté le lit de sa fille, elle a dit d'un ton sec, « Dieu, ce n'est pas bien ! Tu n'as jamais du voir un de tes enfants meurt ! » Dès que les mots sont sortis, elle a couvert sa bouche avec ses mains. Il a bien vu son enfant meurt. Son Fils unique. »20

Bien que nous ne sachions pas la raison pour la quelle on souffre, nous pouvons avoir le réconfort en sachant qui a le contrôle. Comme Joni Tada a partagé, « Je ne sais pas toutes les réponses. Et je ne suis pas sûre si je les savait, que cela aiderait. Mais, je sais Celui qui a les réponses. »21
Dieu, que nous dirait-il ? 
Si quelqu'un vraiment dans la souffrance peut avoir un entretien avec Dieu aujourd'hui, que lui dirait-il ? « Même si le titre est le Livre de Job, et l'homme central joue un rôle central, le Dieu Tout-puissant est le personnage principal et c'est vers Dieu et Sa révélation de Lui-même que les leçons nous conduisent. »22Dieu veut que nous comptons sur Lui. « Dieu est-il en train de te déterrer ?...Il veut que tu arrives au bout de toi-même. Il veut que tu God admettes la défaite. Il veut que tu lui confie ta vie, ton avenir, tes possessions, tes relation ; tout à Lui. Et puis, au moment quand tu penses que tout est perdu, Il veut remplacer ce qu'il a pris, pas par des choses, mais par Lui-même. »23Comme Il a dit à Job, souviens que Dieu est présent et qu'Il a le contrôle de toute chose. Elisabeth Elliot a dit, « Ce chagrin, cette tristesse, cette perte totale qui vide mes mains et me brise le cœur, je puis, si je veux, accepter, et en l'acceptant, je trouve dans mes mains quelque chose à offrir. Et ainsi je le rends à Celui qui, dans un échange mystérieux, se donne à moi. » 24Rappelez-vous que Job a bien parlé (Job 42.7). C'est bon de crier à Dieu honnêtement, et d'exprimer nos plaintes, nos luttes, nos souffrances à Lui. Tout cela est une marque de confiance. « Dans sa totalité, Job est principalement au sujet de la foi dans sa forme la plus marquée. »25La foi à admettre, que quelqu'un peut ignorer le « Pourquoi », mais peut quand même être confident que Dieu a le contrôle. « Il n'y a qu'un seul moyen de vaincre l'amertume et la rage qui nous viennent naturellement : Vouloir ce que Dieu veut, apporte la paix. »26Dieu nous encouragera à Lui crier. Il dirait, « Fais-moi confiance, je suis toujours là, en charge de toutes choses. » Notre médiateur, Jésus, dit au souffrant, qu'il est son enfant, et les bénédictions viendront, même si ce n'est pas dans cette vie là. Aux amis des souffrants, soyez un vrai consolateur. Au souffrant, pendant l'orage, tiens fermement à Dieu par la foi. Comme Jacob à dit, « Je ne te lâcherai pas, que tu ne m'aies béni. » (Genèse 32:27 Bible de Jérusalem)
1Lewis, p26-27
2Idem.
3Christian Fox, Helping the Hurting,https://www.thegospelcoalition.org/article/helping-hurting
4Christina Levasheff, What do I Say?, http://judsonslegacy.org/helping-the-hurting/what-do-i-say
5Mark Helprin, https://www.brainyquote.com/fr/auteurs/mark-helprin
6Charles C. Ryrie, Basic Theology: A Popular Systematic Guide to Understanding Biblical Truth. Moody Publishers, 2011. p192
7Idem.
8Caton, p99-100
9Adams, p108
10Talbert, p117
11Ed Welch, https://www.ccef.org/resources/blog/what-not-say-those-who-are-suffering
12Christian Levasheff, Sharing the Truth, http://judsonslegacy.org/helping-the-hurting/sharing-the-truth
13Andy Cook, Sermon: Choosing Faith in the Midst of Suffering, http://m.lifeway.com/Article/sermon-choosing-faith-suffering-job
14Lewis, p9
15Henry, on Job 16:1-5
16Lewis, p26
17Courtney Anderson, To the Golden Shore, Judson Press, 1987. p391
18Talbert, p220
19Lindsay Tully, 3 Roots of Job's Faith, https://www.crossway.org/blog/2011/09/3-roots-of-jobs-faith/
20Tada, Joni Eareckson, When God Weeps: Why Our Sufferings Matter to the Almighty,Zondervan, Kindle Edition. p103-104
21Tada, p104
22Caton, p73-74
23Stanley, p152
24Elisabeth Elliot, These Strange Ashes, Fleming H. Revell, 1998. p125-127
25Yancey, p181
26Talbert, p220

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