vendredi 14 juin 2019

Job et ses amis: le discours d'Elihu

Le discours d'Elihu
Les trois amis ont arrêté d'essayer de lui convaincre. Ils ne pouvaient pas répondre à Job car « il se regardait comme juste » (32:1). Dans le texte hébreu il y a p,qui signifie une marque de paragraphe majeur. Elihu, fils de Barakeel1, commence, en colère car Job car il se focalise sur lui-même plutôt que sur Dieu. « Il se disait juste devant Dieu. » (Job 32.2) Le Buzien2était aussi en colère contre les trois amis car il n'avait pas de réponse pour Job, mais le condamnaient quand même (3). Le narrateur lui donne une introduction brève (mais plus long que les trois autres), « mais la question est toujours demandée, 'Qui était-lui ?' Je réponds, 'Il était le fils de Barakeel de Buz, de la famille de Ram', et c'est tous ce que l'on connaît de lui. Mais la réponse scripturale ne satisfait pas ceux qui sont déterminé à résoudre les mystères quand il n'y en a aucun. »3
Première Partie 
Il semble que, parce que Job passe le temps en se justifiant au lieu de chercher la justification de Dieu, a causé la colère d'Elihu. Elihu a attendu jusqu'à ce que les autres amis car il était le plus jeune, et avait peur. Il a déclaré que les plus âgées étaient sensés être plus sage (32.7). Il semble avoir un point de vue légèrement que ses amis. Sa colère semble être justifié, selon le narrateur. Il est en colère parce queJob s'est justifié plutôt que Dieu. En pensant que Job est devenu arrogant, « Il a soutenu que Job ne souffrait pas à cause du péché, mais il péchait à cause de sa souffrance. »4Il a bien écouté, vu qu'il cite plusieurs fois les discours précédent à la lettre. Un examen détaillé de ce qu'il dit, nous conduit à notre propre conclusion. Le narrateur nous aide en divisant le discours en partie, interrompant le lecteur en trois endroits, qui nous donne quatre parties : chapitres 32-33, 34, 35, 36-37. On peut le diviser comme ça : Il parle de la souveraineté de Dieu (32-33), Sa justice (34), Sa justesse (35), et Sa grandeur (36-37). 
Elihu commence la première partie par une longe explication de pourquoi il réponde (32.6-33.7). Il déclare que Dieu donne l'intelligence (32.8), et clarifie que ce n'est pas toujours les plus âgées qui sont les plus sages (9). Il voulait parler (10), mais attendait qu'ils soient finis, remarquant ils ne pouvait pas répondre à Job (11-12) sauf pour dire que Dieu le jugeait (13). Elihu répondra sans préjugé, car Job ne lui a pas adressé, et il va sortir quelque chose de nouveau (14). Les amis ont fini, il décide d'en parler (15-17). L'esprit lui pousse à parler à deux doigts d'exploser, donc il va le faire (18-20). Il ne flattera pas (21-22). Il conseille vivement à Job d'écouter ses paroles de sagesses, avec droiture de cœur (33.1-3). Il constate que Dieu lui a créé (4)5. Il lui mets au défi de lui répondre (5), comme une création de Dieu égale à Job, Job ne devrait pas en avoir peur (6-7). 
Elihu cites ce que Job a dit (33.8-11). Il a entendu ses déclarations sur son innocence, sa pureté, et l'absence d'iniquité (8-9), et que Dieu lui chasse comme un ennemi (11). Elihu dit que c'est là où il a tort (12), demandant pourquoi il dispute avec Dieu tout-puissant qui ne rende pas compte à personne (13). Elihu utilises le même mot hébreu que Dieu utilise dans son reproche en 40.26. Dieu ne nous doit pas de réponse, mail il communique avec nous souvent, mais nous ne l'écoute pas (14). Elihu révèle comment Dieu parlait7à l'époque : par des songes, des visions nocturnes (15-16). Dieu leur donne des instructions8« afin de détourner l’homme du mal et de le préserver de l'orgueil ». (17) Il leur a détourné (18). Il punit aussi par la douleur (19). Dieu peut dont utiliser la douleur pour nous parler. « Dieu nous chuchote dans nos plaisirs, parle dans notre conscience, mais crie dans notre douleur: c'est son mégaphone pour éveiller un monde sourd. »9Cela peut nous faire perdre l'appétit (20) et du poids (21). Il s'approche de la mort (22). 
Elihu parle d'un messager ou un ange (23), qui montre à l'homme la voie qu'il faut suivre. Certains pensent qu'Elihu prends ce rôle. « Un d'entre les mille », c'est vraiment rare dans ce monde, des messagers de Dieu. Grâce à cet ange, Dieu va réagi avec compassion, car une rançon à été trouvée (24), et à la suite l'homme est restauré à son état ancien (25), Dieu réponds à sa prière avec joie et « lui rends son innocence ». (26) Dieu cherche la vraie repentance, (27) puis il délivre son âme de la fosse, et l'éclaire (28, 30). Dieu le fait souvent (29). Il termine par un demande à Job d'écouter sa sagesse (31). Job reste muet donc Elihu continue. 
Que pensons-nous de ce discours ? Elihu a reproché Job pour avoir dit que Dieu lui maltraite. Il lui rappelle de tous les moyens que Dieu communique avec les hommes. En verset 22 à 28, nous avons une présentation d'un pécheur qui se repente, après avoir entendu le messager. Il trouve la grâce et la restauration, grâce à cette rançon qui a été trouvée. Dit-il que Job a péché et besoin de repentir ou parle-il de comment Dieu réagit avec les hommes en général ? Ce n'est pas sur. Dans tous les cas, ce passage est une très jolie présentation de comment Dieu réagit avec un pécheur repentant10, Jésus étant notre rançon11.
Deuxième partie 
La deuxième partie de son discours explique son avis sur la justice de Dieu (chapitre 34). Il incite les gens à l'écouter (2-4), ils adresse la déclaration de Job que Dieu ne lui a bien traité (5-9). Ensuite, il explique que Dieu est juste (10-30) et c'est Job qui a mal parlé de Lui (31-37).
Elihu désire l'attention de Job et ses amis (2). Il veut qu'ils l'écoutent bien et utilisent leur jugement pour ce qu'il va dire (3), comme ça ils peuvent décider eux-même qui a raison (4). Elihu pense que Job se déclare juste, ce qui rend Dieu injuste (5). En verset 6, il cite Job comme disant, « J'ai raison, et je passe pour meneur (6.28), je suis sans péché (9.21), cependant je suis blessé (6.4). » Il accuse Job de raillerie contre Dieu (7), comme les impies (8), et insinue que il est inutile de lui plaire (9). Il parle de Job « buvant la raillerie comme l'eau », comparé à Eliphaz qui disait que Job « boit l'iniquité comme l'eau (15:16). Vous voyez la différence ?
Elihu veut prouver que Dieu ne peut pas être injuste. Il ne peut ni pécher, ni commettre l'iniquité (34.10, 12), mais il est juste avec les hommes (11). Dieu règne au-dessus de tout (13). S'il était contre les hommes, ils mouraient tous (14-15). Quelqu'un qui haït la justice, peut-il régner ? Peut-on condamner Dieu qui est juste ? (16-17) Dieu a posé la même question à Job, « Me condamneras-tu ? » (40.8) On n'appelle pas un prince ou un roi injustes (34.18), bien moins Dieu (19). Il a tout créé et tous meurent (20). Dieu voit tout (21-22), et ne maltraite pas l'homme (23-24). Il connaît leurs oeuvres (25), et donc peut frapper les impies(26-27). Il les entends, les cries des pauvres et malheureux (28). Qui peut renverser ses actes (29-30) ? 
Elihu dit que l'on peut dire à Dieu, « J'ai péché, je ne pécherai plus. » (31). « Montre-moi ce que je ne vois pas. » (32) Elihu dit que l'homme qui prends ces décisions mais Dieu (33). Il dit que Job a parlé sans intelligence (34-35). Ça a l'aire critique, mais Dieu dit la même chose (38.2). Elihu veut que Job soit éprouvé pour avoir répondu comme des méchants (34.36), et récolté contre Dieu (37). Elihu a-t-il la bonne perspective de la justesse de Dieu ? Il a dit que la déclaration de Job que Dieu n'est pas juste, lui met avec des hommes méchants. C'est ça le péché que Job doit se repentir selon Elihu, un péché de rébellion. 
Troisième Partie 
Dans la troisième partie, Elihu parle de la justesse de Dieu. Il accuse Job d'avoir insinué qu'il était plus juste que Dieu (2-4). Sa réfutation est que Dieu est juste peu importe ce que les hommes font ou disent (4-8). Alors, c'est Job qui multiplie les paroles sans intelligence (9-16). 
Elihu commence par déclarant que Job se dit plus juste que Dieu (35.2). Accuse-t-il faussement ? Job n'a jamais dit ces mots précis, mais Elihu dit qu'il le déduit. Certains croient que le narrateur a dit la même chose, « Il se mit en colère contre Job parce que celui-ci se disait plus juste que Dieu. » (32.2 Semeur) Dieu aussi le dit, « Veux-tu me condamner pour te justifier ? » (40.8) Il déduit que Job a perdu la prospective de sa relation avec Dieu, disant que s'il est dans tant de souffrance et de douleur, pourquoi essaie d'éviter le péché ? (35.3) Elihu va en parler (4). Son accusation ici est que la déclaration de Job concernant l'injustice de Dieu implique que Dieu n'est pas si juste, si puissant, si bon que l'on a pensé. 
Elihu utilise des nuages comme exemple, car un orage s'approche (5). Nos péchés baise la sainteté de Dieu, ou notre sainteté l'élève ? (6-7) « Dieu n'est ni diminué ni amélioré par nos actions. Mais l'homme est. Et Dieu répond à cela. »12(8) Elihu explique plus que Dieu ne réponds pas à ceux qui ne sont pas focalisé sur Lui (9-11)13à cause de leur orgueil (12). Dieu ne l'écoute pas (13). Job se plaignait qu'il ne trouvait pas Dieu. Elihu lui instruit d'attendre car il apparaitra (14). Dieu ne réagit pas comme Job désirait (15). C'est la raison pour laquelle, Elihu dit, les paroles de Job sont sans intelligence (16). Un commentaire le résume bien, 
« Si la piété ne donne rien à Dieu qu'il doive récompenser, Job n'ose pas regarder son affliction, aussi mystérieuse qu'elle soit, comme injuste; et si les pieux n'éprouvent pas directement la colère vengeresse de Dieu sur le dédain de leurs oppresseurs, la question, si alors leur prière pour l'aide est du bon type, est plus naturelle que la plainte d'un manque de justice dans le gouvernement de Dieu dans le monde. Job est également silencieux après ce discours. Il ne contient pas la bonne consolation; il contient cependant une censure qu'il devrait humblement recevoir. Cela touche son coeur. Mais si elle touche au cœur de l'idée du livre, est une autre question. »14

Quatrième partie 
Dans le dernier discours d'Elihu, il proclame la grandeur de Dieu. Ceux qui le lisent avec un point de vue négatif d'Elihu, voient ce discours comme celui de ces amis disant que Dieu restaure un pécheur repentant. « Suivant la logique d'Elihu, il ne reste que pour Job de admettre ses péchés et attendre les instructions de Dieu. »15Ceux qui le voit d'un point de vue positif, le voient comme une continuation de ce qu'il a déjà dit. « Seulement ceux qui ont un avis négatif d'Elihu sont agréablement surpris par sa conclusion. En réalité, elle harmonise sans heurt avec ce que l'on sait de lui à travers de ses autres discours. »16Comme il est important avec tous les passage bibliques, il faut examiner le passage dans son contexte, sans préjugé, et dans la prière.
Au commencement, Elihu encourage l'attention de son audience (2), basé sur les raisons « de haut », il prouvera la justice de Dieu (3-4)17. Elihu parle de la grandeur de Dieu et sa justesse (36.5-15). Dieu est puissant et intelligent (5). Il ne laisse pas vivre le méchant, et fait droit aux malheureux (6). Il ne détourne pas ses yeux des justes, mais les élève à jamais (7). Et s'ils sont troublés, il leur dénonce leur transgressions (8-9). Il leur avertit, et les exhorte à se repentir (10). S'ils écoutent et se soumettent, ils seront bénis (11), mais s'ils n'écoutent pas, ils périssent (12). Les impies perdent leur vie dans leur jeunesse, mais Dieu sauve le malheureux (13-15). Il semble qu'Elihu parle encore comme les autres amis, mais il est aussi possible qu'il fait une généralisation de l'oeuvre de Dieu avec les hommes, pour montrer sa puissance. 
Elihu partage plus sur l'erreur de Job (36.16-21). Dieu est prêt à le retirer de sa détressen mais l'attitude de Job l'empêchait (16-17). Il avertit de se méfier de la colère, que même une « rançon »18ne peut pas le délivrer (18), ni par les cries, ni par ses forces (19). Il dit que Job va vers la nuit (20), et de se méfier car son affliction lui a mené vers le mal (21). 
Cela nous mène où Dieu parle de la grandeur de Dieu (36.22 - 37.18). Qui peut enseigner comme Lui (22-23) ? Il faut magnifier ses œuvres que tout-le-monde puissent voir (24-25). Sa grandeur nous échappe (26). Tout-à-coup, Elihu est inspiré par l'orage. Dieu a fait la pluie est les nuages (27-28). « Qui prétendrait comprendre l’expansion des nuages
et les coups de tonnerre dont retentit sa tente ? » (29-30 Semeur) Il juge les peuples et donne la nourriture par ces moyens(31). Il prends les éclairs et les dirige.19Le tonnerre annonce son arrivée, est les troupeaux aussi (32-33 Semeur). Le son lui fait trembler (37.1-2). Dieu le dirige et c'est incroyable, majestueux (3-5). Il contrôle la neige, la pluie, et l'ouragan, qui fait peur aux animaux (6-8). Il dirige le vent (9). Son souffle produit la glace et déplace les eaux (10). Il remplit les nuages (11). Il les dirige pour la punition ou pour la bénédiction (12-13). « Job, soit attentif. Sais-tu comment Dieu les dirige ? Peux-tu le comprendre ? » (14-18)
Elihu termine brusquement alors que l'orage arrive (37.19-24). Il désire que Job leur enseigne ce qu'il faut dire à Dieu (19). (Alors que les nuages noirs arrivent et cachent le soleil) Peut-on demander qu'il nous écoute ? (20). On ne peut même pas fixer le soleil (21) Dieu est redoutable ! (22) Il est si grand et si puissant, on doit le craindre, peu importe notre sagesse (23-24). Certains traductions rendent verset 23, « Il est le Tout-Puissant, nous ne pouvons l’atteindre.
Il est grand en puissance ainsi qu’en équité; pleinement juste, il n’opprime personne. » ou « il n’opprime pas celui qui est pleinement juste. » (Semeur) 
Qu'est-ce que l'on peut dire sur le discours d'Elihu ? On a déjà regardé plusieurs avis, chacun avec ses propres évidences. Les problèmes déjà vu avec ce livre (le contexte, le style d'écriture, la traduction de l'hébreu, manque de ton de voix) sont tous évidents dans son discours. C'est mon avis personnel qu'Elihu fait la transition entre Job et ses amis. Mais, restant dans l'objectif de ce thèse, Elihu a échoué et n'a pas donné le réconfort et la compassion que Job désirait. Il ne dit pas forcement que Job souffre à cause de ses péchés passé, mais qu'il souffre toujours à cause des péchés courants. Il désire que Job réexamine la logique de son idée sur Dieu, et les résultats qui lui fait apparaître plus juste que Dieu. « La question de Job (Pourquoi as-tu fait cela à moi?) s'envenime et devient une plainte (Comment as-tu peut faire cela à moi?). »20Au moment où il partage la même idée que Dieu punit le pécheur et récompense le juste, il est distrait par l'orage. « Il aurait, comme les autres, assumé faussement que Job souffre les conséquences de ses péchés (34.11, 31-37). »21Donc, il aurait pu avoir plusieurs croyance en commun avec les trois autres, mais il ne les applique pas à la situation de Job. Il termine par la louange pendant l'orage, et par un avertissement que Dieu ne réagit pas injuste aux hommes. On peut le dire comme ça : Job voulait être justifié, mais « Elihu a montré...que Dieu seul devrait être justifié. »22« Il n'est pas d'accord (avec Job) sur la déclaration que Dieu lui a fait un ennemi. »23
1“qui Dieu a béni”. Easton's, Barakeel
2Un descendant peut-être du neveu d'Abraham . Genèse 22.20-21
3Clarke, Job 32.2
4Life Application Study Bible, Job 32
5Une autre allusion à la création comme Elihu dit que Dieu lui a donné le souffle de vie, le même mot hébreu que lorsque Dieu a insufflé à Adam le "souffle des vies". Gen. 2.7. Strong's, 5397
6S'efforcer ou lutter. Job utilise en 9.3; 10.2; 13.8 et 19; 23.6. Strong's, 7378
7Hebrews 1:1
8Il a communiqué par des songes, des vision, en parlant, des afflictions, et par messengers.
9Stanley, p74 citant C.S. Lewis, Problem of Pain.
10“Jesus Christ est la rançon, comme Elihu l'appèle, Job l'appèle son « Rédempteur », car il est à la fois l'acheteur et le prix, le prêtre et le sacrifice ; d'une si grande valeur, l'âme d'homme, que rien sauf cela ne peut la racheter, et d'une si grande blessure commis par le péché, que rien sauf le sang de Jésus le Fils de Dieu ne peut l'expier.” Henry, Job 33.24
11Matthieu 20.28
12Talbert, p185
13Vs. 10-11 offre un jolie avantage des chrétiens, il nous donne des chants d'allégresse pendant la nuit, et nous instruit. 
14Keil and Delitzsch, https://www.studylight.org/commentaries/kdo/job-35.html
15Garrett, p80
16Talbert, p186
17Verset 4 – On peut argumenter que ce verset parle de la connaissance de Dieu et non pas d'Elihu
18Regardez Job 33.24
19Cité dans la cantique “Indescribable” (Dieu Incomparable) Écrit par : Jesse Reeves, Laura Story © Capitol Christian Music Group, chanté par Chris Tomlin
20Talbert, p201
21Talbert, p191
22Cotton, p33
23Cotton, p36

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