vendredi 14 juin 2019

Job et ses amis: Job à Tsophar (2eme)

La réponse de Job au deuxième discours de Tsophar 
Il y a un changement dans le ton de Job dans ce discours. Il ne s'adresse pas à Dieu dans la prière comme auparavant. Il ne se concentre pas tellement sur lui-même, mais sur ce qu'il voit dans le monde. Il essaie de forcer ses amis à examiner d'autres cas, où les méchants prospèrent. « Jusqu'à là, Job a plutôt ignoré l'erreur de leur argument, éclatant leurs ballons gonflable de temps en temps (9.24, 12.6). Maintenant il va le massacrer et faire au barbecue leur vache sacrée. »1Il commence doucement (21.2-6). Il désire tout simplement qu'ils arrêtent et écoutent pour un moment avant de continuer à se moquer de lui. Il mentionne que, en fait, sa plainte est à Dieu, donc cela ne leur concerne pas (4). Il leur demande de le regarder et être étonnés en couvrant leur bouche (5). Il va secouer leur système entier dont il a déjà montré des failles. Il tremble en attendant (6). Puis il commence le cœur de son discours (7-34).
D'abord, il examine les joies des méchants (7-16). Comme Eliphaz a fait concernant les justes (5.17-27). Ils prospèrent et leurs enfants sont nombreux et bien (20.7-8). Ils ont de la paix dans leur foyers, et donc pas de punitions de Dieu (9). Leurs animaux sont en bonne santé, et leurs enfants dans la joie (10-11). Ils chantent et dansent dans leur prospérité, quand la mort arrive, ça passe rapidement (12-13). Job regarde l'ironie de sa propre situation, étant juste, mais sans toutes ces choses là. Ces méchants n'ont aucun désire de connaître Dieu (14-15). Job leur rappelle que les méchants peuvent prospérer (16).
Il continue en montrant que les méchants ont de la lumière (à l'opposé de ce que Bildad a montré 18.5-6), mais que Dieu jugera. L'arrangement est similaire au Psaumes 73. À la fin, Dieu va tomber son jugement sur eux (18). « Tu peut penser que Dieu ne punira que les enfants, mais je dis qu'il les punisse aussi pour qu'ils le comprennent. » (p19)2Job veut qu'il subisse la destruction tout-de-suite (20), car après la mort, ils s'en fichent de ce qui se passe sur la terre (21). Job constate que l'on ne peut pas exiger Dieu à faire ce que l'on veut, celui qui règne même sur les esprits célestes (22). Quelqu'un peut mourir quand tout va bien (23-24), quelqu'un peut aussi mourir sans avoir joui d'aucun bien (25), et ils sont enterré côte à côte (26). Job montre que tous meurent, donc personne ne peut dire si le fait que quelqu'un soit juste ou méchant participe à sa mort. 
Job anticipe leurs pensées (27). Il connaît bien leur argument. Ils disent que la maison de l'homme puissant restera pendant que celle du méchant est effacée (28). Il les défie à demander ceux qui ont voyagé (29), qui peuvent donner des exemples (30). Le méchant est épargné, il échappe au jour de la colère. Il semble être personne pour lui reprocher (31). Ils sont tranquilles dans leur mort et ils sont beaucoup qui sont dans ce cas là (32-33).3Job termine par le dédain pour les vaines consolations de ses amis (34). Même si Job n'a pas compris pourquoi il souffrait, il donne de bons arguments pour contredire la doctrine de ses amis. 
1Talbert, p126
2Traduction Semeur
3Remarquez encore les similitudes avec le Psaume 73.

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