Eliphaz
Premier Discours
« L'abîme entre la personne souffrante et le spectateur est long et difficile à traverser. »1 Eliphaz est le premier a senti le désir à répondre à Job, malgré que Job ne l'a pas cherchée. Il commence avec hésitation mais continue avec audace (4:2). On doit admettre que le désir à soulager la souffrance d'un ami proche avec nos mots et en effet très fort. Les jeunes mariés souvent font face à cette situation, quand la femme voulait partager son ennui avec son mari, qui, lui, veut le réparer. Il donne tout-de-suite plusieurs options, conseils, façons de le réparer. Mais elle dit finalement et franchement, « Je ne veux que tu m'écoute ! ». Eliphaz, que dit-il précisément ? Cet écrivain (moi) n'est pas d'accord à cent pour cent avec la déclaration d'un auteur : « Le premier discours d'Eliphaz est un modèle de tact et de soin pastoral. Dans les réponses suivant, lui et ses amis deviennent plus strident et condamnatoire envers Job. »2Tandis que les amis sont de plus en plus effrontés dans leurs attaques contre Job, le premier discours de Eliphaz contient des déclarations aussi effrontées, pourtant, comme on a déjà dit, sa motivation était pur.
Il commence à complimenter Job sur ses interactions avec les autres, dans le passé, qui ont souffert (3-4), mais rapidement il change en réprimande demandant pourquoi Job n'est pas capable de le supporter lui-même (5-6). Cela lui mène à une déclaration audacieuse, « Quel est l'innocent qui a péri ? Quels sont les justes qui ont été exterminés ? Pour moi, je l'ai vu, ceux qui labourent l'iniquité et qui sèment l'injustice en moissonnent les fruits. » (7-8) Selon ce qu'il a vu, Dieu punit ceux qui pèchent. Ils périsse tous, les jeunes et les âgées (9-11). Eliphaz prétend, discrètement quand même, que cette sagesse venait de Dieu, en vision (12-21) qui lui a été révélé. Il continue avec le conseil en chapitre 5, il demande à Job qui va lui répondre et prendre position pour lui (5:1-7). Ensuite, ce que tout le monde s'attend finalement, « J'aurais... » chercher Dieu...(8-16) car Il corrige ceux qui pèchent contre lui (17) et les restaurera (18-23) et leur donnera la paix et les bénédictions (24-27).
Rappelez-vous que ses amis disaient les mauvaises choses à Job (42.7-9), cela ne veut pas dire que certains choses qu'ils ont dites n'étaient pas la vérité. Comme Timothy Cotton a dit dans son livre sur Job, intitulé Pourquoi Moi ?, dans le chapitre traite d'Eliphaz, « C'est un fait que les plupart des théologies mauvaises contiennent un élément de la vérité pour les faire croyable. »3Alors, que dit-il en bref ? Certains phrase clés nous sortent du page.
Dans le chapitre 4, tout-de-suite, nous sommes attirés par sa déclaration en verset 7, que les justes ou les innocents ne périssent pas. Dieu aurait-il abandonné une personne juste ? Ceux qui sèment le péché, moissonnent le péché. « Une partie de ceux qu'Eliphaz a dit est vraie, une partie est fausse. C'est vrai que ceux qui promeuvent le péché et les troubles, seront finalement punis. C'est faux que tous ceux qui sont bons et innocents ne souffriront jamais...les commentaires d'Eliphaz sont un exemple de ce que l'on doit éviter : faisant des suppositions fausses concernant les autres, basées sur nos propres expériences. »4Le fait qu'il illustre ce point (que « Ils périssent par le souffle de Dieu » 4.9) utilisant un lion m'ennuie. Les pasteurs savent que, comme une bonne illustration peut « ouvrir les fenêtres » et illuminer une prédication, une illustration mal choisie peut distraire ou causer la fermeture complète des oreilles des auditeurs. La raison pour laquelle il a choisi un lion, normalement un animal associé aux membres de la famille royale et aux divinité, pour illustrer comment Dieu distribue sa colère divine sur les pécheurs directement de ses narines fumants, est inconnue à cet écrivain.
Les lectures arrive maintenant à sa vision. Pour utiliser une expression courante, « C'est à n'y rien comprendre ! » Dans le verset 12, il déclare que sa vision était « à moi », et qu'il a compris « légèrement », mais il semble résolu à l'appliquer à Job et sa situation. Dieu le lui a-t-il révélé pour le partager avec Job ? Peu probable, mais il y a des avis différents. Certains voient Eliphaz étant humble, partageant une vision qui Dieu lui a donnée, destiné à Job comme un rappel. D'autres voient le contraire : Eliphaz, orgueilleux, partageant à Job une vision, d'une source inconnue, pour lui condamner.Le Seigneur a bien parlé aux gens par les visions à l'époque(Nombres 12.6), mais un avertissement a aussi été donné que les prophéties fausses pourraient être données (Deut. 13.1-5, 18.22). Tous ce que l'on doit faire est de examiner ce que l'on nous disait dans une vision nocturne, d'un esprit, une voix dans la silence (4.13-15). Plus facile à faire qu'à dire. Essentiellement, la « figure d’un aspect inconnu » a déclaré que personne ne peut être juste ou pure devant Dieu. Même un certain nombres d'anges sont tombés, combien de moins nous, les simples mortels ? Encore, le fait de ne pas être présent pour ce dialogue cause des difficultés. Une personne, peut-elle être juste ou pure devant Dieu ? Oui, au travers de Jésus Christ, (1 Corinthiens 6.11, Romans 5.1 et 9, et plusieurs passages en Job que nous allons regarder plus tard) une personne est justifiée. Disant que, par la sang de Jésus Christ, quelqu'un peut être juste devant Dieu, qui lui voit comme ayant la justice de Jésus (Philippiens 3.9). Mais, les êtres humains ne peuvent pas l'obtenir tout seul. Ce n'est que par Christ. Alors, si Eliphaz faisait référence au fait que quelqu'un ne peut pas tout seul rendre lui-même pur...il avait raison, mais si il disait que personne ne peut être pure par n'importe quel moyen, il avait tort. Il est difficile à dire, mais s'il parlait vraiment la vérité, et cette vision est venu de Dieu, Eliphaz l'a quand même mal appliquée à la situation de Job. Il n'a donné aucun réconfort à Job dans ce qu'il disait. « Pour Eliphaz de déclarer que la révélation soutenait son argument est équivalent à un chrétien aujourd'hui citant la Bible pour remporter une dispute. »5Combien de fois, les passage sont-ils cité hors contexte pour soutenir une situation ? Faites attention quand on parle à quelqu'un qui souffre, il ne faut pas offrir la Parole de Dieu (ou révélation) faussement ou dans une façon condamnant.
Dans le chapitre 5, Eliphaz continue son discours, et ses mots sont plus audacieux. « À qui vas-tu t'adresser ? », il demande dans le premier verset. Cela peut être une déclaration dure à Job qui se sente déjà seul, ou un rappel doux que Dieu est son seul secours. (Je me tiens plutôt au premier.) Pour couronner le tout, dans le verset 4, Eliphaz a l'audace de parler de ses enfants « foulés ». Monsieur Sensibilité est parti. De dire à quelqu'un qui vient de perdre ses dix enfants dans l'effondrement d'un bâtiment que les enfants d'un homme insensé sont foulés à la porte, est horrible. On devrait se méfier de ne pas consoler les gens par des exemples ou des histoires aussi horrible ou pire que ce qu'ils ont vécu. Cet écrivain en était coupable lui-même. On peut le comparer, par exemple, à quelqu'un qui a perdu l'usage de son bras. Un ami lui dit, « Tiens, je me souviens de Jean Durant. Il était complètement ivre, et dans un accident de bateau, il a perdu ses deux bras. » Cela est peut-être un exemple à l'extrême, mais la langue est parfois un ennemi méchant (Jacques 3). Eliphaz viens de dire à Job qu'il est insensé et c'est à cause de cela que il est dans la souffrance.
Ensuite, on a l'inévitable, « Ce que j'aurais fait... » (5.8), suivi par une liste des interactions de Dieu avec l'homme selon l'expérience de Eliphaz. Il dit, « Au lieu de te plaindre de ta naissance et de désirer la mort, j'aurais chercher Dieu. » Dans les interactions avec les souffrants, il ne faut pas spéculer sur ce que nous aurions fait si nous étions à leur place, car nous ne sommes pas. « Les conseils de à-ta-place-j'aurais-faitn'est généralement valable qu'au degré le conseiller a affronté les circonstances comparables. »6J'ai souvent entendu dire aux souffrants, « Tu ne dois que chercher Dieu. » Quelle consolation existe dans cette phrase ? « Le conseil est un peu bête, car il n'y a rien que Job désire plus que cela. »7En fait, Job passe pas mal de temps, même quand il parle avec ses amis, à s'adresser à Dieu. Ensuite, la tache de donner une liste de tous les merveilles de Dieu : Il donne la pluie (10), Il protège les faibles (15), « Il fait des choses grandes et insondables, des merveilles sans nombre. » (9) ; nous aurait considéré pourquoi Dieu ne le fait pas pour Job. Eliphaz, assimile-t-il la profondeur de la souffrance de Job à la magnitude de ses péchés ? Possible. Il est à noter que le verset 13 de chapitre 5, « Il prend les sages dans leur propre ruse, et les desseins des hommes artificieux sont renversés », est cité par Paul, « Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu. Aussi est-il écrit: Il prend les sages dans leur ruse. » (1 Corinthiens 3.19) Si les mots d'Eliphaz à la fin étaient examinés séparément, ils se distingueraient comme étant adorables, le Commentaire de Tyndale le dit comme cela,
« Cet hymne credoest l'un des plus beaux exemples de ce genre dans la Bible et aussi l'un des passages les plus clairs du livre de Job, de sorte qu'aucun commentaire n'est nécessaire. Beaucoup de lignes individuelles ont des parallèles dans d'autres parties de l'Ancien Testament. Le poème récite les attributs de Dieu en décrivant ses activités avec des participes. Le présent implique que ce sont ses caractéristiques et ses actes continus. Aucune distinction n'est faite entre la création et la rédemption. Dieu a un pouvoir absolu sur la nature (versets 9); il est suprême dans les affaires des hommes (versets 11-15). La pluie (verset 10) est un exemple pertinent des activités innombrables et incompréhensibles de Dieu; car elle peut être utilisée pour détruire ou nourrir l'homme ... C'est donc une illustration appropriée des actes destructeurs et bénéfiques de Dieu, qui inspirent tous la confiance dans sa justice. La strophe dans les versets 11-15 arrange les trois isocolon, qui disent comment Dieu contrecarre les intelligents et les sans scrupules (12-14), à l'intérieur des deux qui décrivent l'encouragement des découragés (11) et le salut des démunis (15). »8
Et pourtant, « Pour toute sa beauté, cependant, c'est tout à fait inapproprié. »9Voyant que Paul en a cité, la seule fois que Job est clairement cité dans le Nouveau Testament, donne du crédit à cette partie du poème. « Bien que Dieu a reproché à Eliphaz d'avoir tort dans son conseil à Job (42.7), tout ce qu'il a dit n'était pas dans l'erreur. La partie que Paul a cité était juste – les gens se sont souvent piégés eux-mêmes. Cela illustre comme les Saintes Ecritures doivent être utilisées pour s'expliquer et pour commenter sur elles-mêmes. Nous devons connaître le cadre global de la Parole de Dieu pour bien comprendre les parties difficiles. »10Pour résumer, ses mots éloquent, si littéraire qu'ils soient, et bien qu'ils soient vrai, ne sont pas dit à sa place, même qu'il les a dit de bonnes motivations.
Eliphaz continue avec un rappel douloureux, puisque Job s'est évidement repris par Dieu, qu'il doit être heureux (5.17)11. Même si on se trouve un peu d'encouragement dans les versets suivants, voyant des exemples de Dieu rétablissant ceux qui revient à Lui, tout en sachant que cela ne s'applique pas à Job. Certes, il y a plusieurs cas quand quelqu'un tombe dans le péché, et Dieu le punit dans l'amour (Proverbes 3.12), et quand il est rétabli à une bonne relation avec Dieu, Dieu enlève la punition. Eliphaz continue, déclarant que Dieu le fait encore et encore(19). Alors, Eliphaz dit que Job, à la suite, retrouvera la paix et non plus de pécher (ou errer, s'égarer, manquer la cible)12(24). Il va encore plus loin, disant que Job sera béni avec des enfants (25) et la vieillesse(26). N'est ce pas « l'Évangile de la Prospérité » déjà en place il y a mille ans ? L'idée que « quand on fait du bien, Dieu nous bénira » examinée logiquement nous mène à la conclusion « quand on n'est pas béni, c'est parce que on ne fait pas du bien ». Quand on examine les autres avec cette opinion, on arrive à la conclusion que toutes souffrances est en raison des péchés personnelles. Précisément comme Eliphaz dit à Job. « Il commence de manière incorrect, et par conséquent ce qu'il dit enfin, si vrai et si beau concernant l'aboutissement glorieux d'endurance patient du châtiment, ne fait aucun effet à Job. Il n'a pas avivé la mèche brulante faiblement, mais son discours est un souffle froid et violent qui est calculé entièrement à l'éteindre. »13
Son verset final (5.27), inclus tous ceux qui sont sages, « Voilà ce que nous avons reconnu, voilà ce qui est... ». Quelle audace ! Trop de confiance en soi, mais aussi un désire que Job l'applique à lui-même. C'est quoi, alors, la conclusion du discours d'Eliphaz ? « Le talent d'un poète est prouvé par la difficulté que le commentateur a de détection ce qui est de faux dans le discours d'Eliphaz. »14Bien qu'il incluse quelques vérités bibliques dans ce qu'il a dit, c'était hors contexte ou mal appliqué à Job. « Il n'y a pas d'error de doctrine à découvrir dans le discours d'Eliphaz, pourtant il ne peut pas être considéré comme un représentant de la vérité complète du Écriture. »15« Le défaut d'Eliphaz n'est pas que sa doctrine n'est pas solide ; c'est que son inaptitude comme un conseiller. Les mots vrai pourraient être un médicament trop dilué pour un homme au tréfonds. »16 Il n'y a pas réconfort dans ses mots pour son ami. Il donne la dure réalité, sans compassion, et se comporte comme si cela était la première fois que Job a souffert. Sa déclaration la plus claire est que Job est hypocrite moralisateur. « S'il chercher Dieu, il sera rétabli. » Comment Job répond-il a une telle attaque ?
1Talbert, p84
2Garrett, p20
3Timothy Cotton, Why Me? A Look at Human Suffering as Revealed in the Book of Job, Truth and Way Ministries, 2014. p19-20
4Life Application Study Bible, Job 4:7-8
5Garrett, p21
6Talbert, p98
7Francis I. Andersen, Job: An Introduction and Commentary(TOTC 14; IVP/Accordance electronic ed. Downers Grove: InterVarsity Press, 1976), 129, as quoted in Tyndale Commentary,Accordance Bible Software, Job 5:8
8Idem. Job 5:9-16
9Garrett, p22
10Life Application Study Bible, Job 5:13
11Est-ce verset 17 cite par l'écrivain de Hébreu 12.5 « Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils: Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, Et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend. » ou plutôt Proverbes 3.11 ? Comme déjà dit, il n'y a pas de tort dans le verset même, mais en l'appliquant à tousqui souffrent.
12Strong's, 2398
13Keil & Delitzsch. Commentary on Job. 1854-1889. https://www.studylight.org/commentaries/kdo/job-7.html
14Keil & Delitzsch, http://www.studylight.org/commentaries/kdo/job-5.html
15Idem.
16Tyndales, Job 5:27
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