L'examen biblique des passages
Pour le moment, il y a un homme « intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal » (Job 1.1 et 8), qui participe à une bataille (sans qu'il s'en aperçoive), un pari entre Dieu et Satan (chapitres 1 & 2). « L'explication à tout se trouve dans le fait que Dieu et Satan ont fait de l'âme de Job, un champs de bataille, sans la permission de Job. Sans prévenir, la vie de Job est mise en vrac, désespérément, et Dieu se cache et ne donne aucune signe à Job qu'Il est. »1Et Dieu était le premier à mentionner Job à Satan. Premier pari – Job perd tout à brefs intervalles, dans l'espace de quelques minutes : les bœufs et les ânesses, volés ; les serviteurs, tués ; les brebis et les serviteurs, consumés par le feu de Dieu ; les chameaux, enlevés ; les serviteurs, tués ; ses dix enfants, tués par un grand vent. Néanmoins, sa réponse est extraordinaire, « Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté; que le nom de l’Éternel soit béni ! » (Job 1.21) « En tout cela, Job ne pécha point et n’attribua rien d’injuste à Dieu. » (Job 1:22) Ici, le lecteur doit être rappeler d'une vérité biblique, trouvée en 1 Corinthiens 10.13, que Dieu ne va pas permettre que nous soyons tentés au delà de nos forces. D'autrement dit, « les tentations et les testes sont fait sur mesure pour chaque individu ; et Dieu est le Tailleur. Il ne permets pas que Satan les tente au delà de ce qu'ils peuvent supporter. » Le livre de Job prends place comme un témoin solide à sa promesse.2Deuxième pari – La santé de Job est touché, des ulcères (le racine signifie « bruler, inflammation ou ulcère »)3le couvre de la tête aux pieds. « Job, ailleurs, se décrit comme pas capable à dormir (7.4), et souffrant des cauchemars quand il peut dormir (7.14), comme ayant la halitose4(19.17) et en étant émacié (19.20), et comme ayant la peau noircit et pourrie et de la fièvre(30.30). »5Il s'assied sur la cendre (probablement les restes du feu de Dieu) et se gratte avec un tesson. La femme de Job est la première de ses « amis » à parler à Job. « Maudis6Dieu, et meurs !”, elle offre comme la solution. (Job 2.9) Une offre intéressante. Sa femme veut sa mort. Malheureusement, il y a ceux qui cherche la même solution que la souffrance arrive. On peut être tenter à trop critiquer la femme de Job. Cependant, rendez comptre qu'ell souffre beaucoup aussi, ayant perdu ses enfants et voyant son proche, qu'elle aime, dans la souffrance physique aussi. Sa présence, pas seulement ses mots, aggravait la souffrance de Job, sachant qu'elle souffrait aussi, et ne peut pas donner de confort. La réponse de Job est claire, « Quoi ! Nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal !(Job 2.10) C'est dans cet état que les amis en arrivant trouvent Job. Eliphaz, Bildad, and Tsophar. Pas mal de spéculation a été fait sur leurs origines et leurs arrière plans, ce qui n'est pas dans l'objectif de cette thèse. Suffit de dire qu'ils étaient des chefs, ou des rois, dans les régions voisines, qui sont venu ensemble à sa rencontre pour le consoler dans sa souffrance. Ils ne l'ont même pas réconnu, tellement il a été touché par sa situation. Naomi dans le livre de Ruth, était méconnaissable à ses amis. (Ruth 1.19) Job se dit plus loin, « Les pleurs ont altéré mon visage; L’ombre de la mort est sur mes paupières. » (Job 16.16) Ils ont déchiré leurs vêtements dans le deuil et en silence se sont assis avec lui pendant sept jours et sept nuits car « ils voyaient combien sa douleur était grande. » (Job 2.13) Pourquoi sept jours ? C'était le temps dédié aux deuils pour les enfants et les serviteurs de Job, et peut-être, comme Adam Clarke explique :
« Les Israélites pleuraient la mort de Jacob sept jours, Gen. 1.10. Et les hommes de Jabès pleuraient autant la mort de Saul, 1 Sam. 31.13 ; 1 Chron. 10.12. Et Ezekiel s'est assis par terre avec les exilés à Kebar et pleurait avec eux sept jours, Eze. 3.15. Le fils sage de Sirach dit, « Pour sept jours les hommes pleurent celui qui est mort. » Ecclus. 22.12. Si calamiteux était l'état de Job, ils l'ont considéré comme un homme mort : et ont fait le temps nécessaire pour faire le deuil pour lui. »7
Jusqu'à là, les amis ont réagis comme des vrais amis. De bonne volonté ils sont venu. Leur présence a montré à Job, qu'il n'était pas seul dans ce moment de souffrance intense.
« Selon la tradition juive, les personnes qui sont venues consoler quelqu'un dans le dueil, ne devraient pas parler jusqu'à ce que la pleureuse parle. Souvent la meilleure réponse à la souffrance d'un autre, est la silence. Les amis de Job se sont rendu compte que sa douleur était trop profonde pour guérir avec des mots simples, donc ils n'ont rien dit. (Ils auraient du continuer dans la silence.) Souvent, on ressent qu'il faut dire quelques choses de spirituelles et judicieuses à un ami blessé. Peut-être ce qu'il a besoin est notre présence pour lui montrer que nous nous sentons concerner. Des réponses banales et des citations toutes faites disent moins que la silence empathique et l'amitié tendre. »8
Ne soyez pas trop dure aux amis de Job, ils sont venu de loin « pour aller le plaindre et le consoler. » (2.11). Leur motivation était pur. Même dans leurs accusations envers Job, leur désire était qu'il se repent et soit restauré. Tous les autres lui ont abandonné et l'ont évité (19.19) sauf ces amis.
Plein de choses ont eu lieux dans ces premiers chapitres, que on peut focaliser que sur eux. Qui ne le voulait pas ? « Ce que nous désirons, le prologue de Job nous donne : une lueur de comment le monde fonctionne. Comme nulle part ailleurs dans la Bible, le livre de Job nous montre la point de vue de Dieu, y compris l'activité surnaturelle qui nous est normalement cachée. » D'après tout, jusqu'à là, « Il identifie l'intrigue et décrit les personnages principales, puis il nous dit en avance qui a fait quoi, et pourquoi. En fait, il résout chaque mystère dans la pièce sauf un : comme le personnage principale va-t-il régir ? Job mettra-t-il sa confiance en Dieu ou le niera-t-il ? »9Les deux premiers chapitres ont expliqué le « pourquoi » aux lecteurs, mais non pas à Job. Il a réussi le test (1.22, 2.10), et Satan semble avoir disparu, mais la souffrance de Job reste en place. « Mais les chapitres 1 et 2 prouvent que, peu importe ce que Job pense, Dieu n'est pas à l'épreuve dans ce livre. Job est à l'épreuve. L'objectif de ce livre n'est pas La Souffrance : Où est Dieu quand ça fait mal ?Le prologue a dores et déjà réglé ce problème. L'objectif est La Foi : Ou est Job quand ça fait mal ? »10Comme Layton Talbert l'a dit : «Job a enduré la souffrance hors pair. Sa réponse initiale (Job 1-2) et sa réponse finale (Job 40, 42) à la fois ont exprimé une foi profonde et la soumission exemplaire. C'est ce qui se passe au milieu qui lui donne du mal...pas d'explanation...pas de soulagement en vu. »11Alors, le reste du livre, les autres 39 chapitres, les autres 1.035 versets, ou 16.162 mots, où nous porterons notre attention.
Job ouvre la discussion (Job ch. 3)12
Job est le premier à couper le silence. Et dont commence le débat. Son discours est donné en chapitre 3. Comme les mots de Job n'ont pas l'objectif de thèse, mais plutôt les discours de ces amis, ça va, pourtant, donner le ton pour tout ce qui suit. La formulation montre l'envie de s'exprimer, il a l'air de ne pas chercher une réponse de la part de ses amis. Ceux qui souffrent ont besoin d'une occasion, au bon moment, à ouvrir la porte et à laisser sortir tout ce qui est dedans. Et Job, il le fait. Les amis de Job parlent pour 8 chapitres combinés ; Elihu, 8 chapitres de plus ; Dieu, 4 chapitres ; tandis que les mots de Job prends 21 chapitres.13Les discours de Job et de ses amis sont à lire pour comprendre le contexte de l'apogée, la conversation finale, entre Job et Dieu. « Quand il y en a trop, tous les discours deviennent un débat sans fin. Mais deux seul peut-être arriveront-ils à trouver la sagesse. » 14
Dans ce chapitre, Job commence par essentiellement regrettant sa naissance ( versets 3-10), souhaitant qu'il était un enfant mort-né, (11-19) et désirant la mort (20-26). Il a « maudit » le jour de sa naissance. En hébreu, cela n'est pas le même mot pour maudireque Satan a utilisé (1.11, 2.5), Job ne maudit pas Dieu. Il a notablement utilisé l'interrogative « pourquoi » quatre fois dan ce chapitre, un type de comportement vu au travers de son discours, et une question souvent posée par une personne souffrante. La réponse n'en est pas appréciée et sera examinée plus tard : Dieu n'est pas obligé à nous dit « pourquoi », et souvent il ne le dit pas.
Il désire les ténèbres (verset 4 à 6), même que les étoiles ne brilleraient plus (9), et il demande pourquoi la lumière est donné à quelqu'un qui souffre (20). Cela est contrasté avec la création « Que la lumière soit ! » (Gén. 1.3), que Dieu a crée peu avant, relativement, l'époque de Job. Essentiellement, les signes de la dépression commencent à s'insinuer. « Le monde de Job s'est écroulé dans le sens que son système de croyance ou sa vision du monde qui l'a soutenu a été démontrés. »15Il était juste, mais il souffre quand même. Dieu semble l'avoir abandonné. La vie n'avait plus de valeur. Il ne sait pas encoure la fin (disant les derniers chapitres où Job est restoré), pour lui cette souffrance continuera jusqu'à sa mort.
Il est aussi en conflit avec le fait que Dieu l'a crée. Il souhaite ne pas avoir été né. Il souhaite mourir, ne voyant plus de but pour sa vie. Il y a des petits idées au travers de son expression, car même face à la mort, il a l'espoir. « Là ne s’agitent plus les méchants, et là se reposent ceux qui sont fatigués et sans force ; Les captifs sont tous en paix, ils n’entendent pas la voix de l’oppresseur ; Le petit et le grand sont là, et l’esclave n’est plus soumis à son maître. » (Job 3.17–19) Remarquez que Job n'a pas forcement désiré la mort, mais il l'a vue comme son seul moyen de sortir, d'envie16et le cherchant plus « qu'un trésor » (21), ne désirant pas la nourriture pour soutenir sa vie (24) ; cependant il n'a jamais essayé de prendre sa propre vie. Il l'a laissée dans les mains de Dieu. Job n'est pas le seul à l'avoir senti, Moïse et Elie ont tous les deux demandé Dieu de les tuer. La vie a de la valeur (Philippiens 1.21), même une vie de souffrance intensive, et le fait que Job n'a pas baissé les bras est un témoignage de sa foi, un peu diminuée, mais toujours présente, même dans sa souffrance. On trouve une autre vérité dans sa lamentation, il savait que la vie sans Dieu n'en vaut pas le coup. « La lamentation de Job, à la fin, fait l'éloge de Dieu en précisant la valeur incommensurable de sa faveur et la non-pertinence d'une vie sans elle. »17Les lecteurs savent, bien sûr, que Dieu ne l'a pas abondonné.
Dans les derniers versets (23-26) Job voit lui-même comme piégé (23). Sa plus grand peur vient de se réaliser (25). C.S. Lewis commence son livre racontant ses propres expériences avec la souffrance, « Personne ne m'a jamais dit que le chagrin ressemblait tellement à la peur. »18À quoi Job fait-il référence ? À la perte de toutes ses possessions ? À sa souffrance physique ? Cette plus grand peur a-t-elle eu lieu quand, après avoir perdu toutes ses possessions, il a reçu les nouvelles que ses enfants sont mort ? Ou, quand la souffrance physique lui est arrivée et restée. Ou, sa plus grand peur était-elle le sentiment qu'il était dehors de la faveur de Dieu ? Ou Job, dans sa sagesse et connaissance de Dieu, savait-il que le malheur peut arriver chez les être-humains à n'importe quel moment, et que c'était son heure ? D'avoir peur est humain. Combien de fois David, un homme de courage, avait-il peur ? Lisez les Psaumes. Auquel entre ces options Job fait référence, l'auteur laisse la choix aux lecteurs pour former leur propres opinions. Le dernier verset est aussi mystérieux. Pose-t-il une question ? « N'avais-je pas ni tranquillité, ni paix...cependantle trouble s'est emparé de moi ? » Ou, regarde-il dans le passé, quand la nouvelle de tous ces catastrophes lui est tombée dessus comme des vagues ? Certains commentaires croient que cela est le cas et donnent le référence Psaumes 42.7, « Un flot appelle un autre flot au bruit de tes ondées; Toutes tes vagues et tous tes flots passent sur moi. » La dernière expression de Job sonne fort. « Et le trouble s'est emparé de moi. » Et Job arrête de parler. Si les amis n'auraient pas pris la relais et continué la conversation, elle aurait pu arrêter là. Mais elle continue avec la réponse des amis.
1Chambers, p17
2Adams, p132
3Strong's Hebrew Dictionary, 7822
4la mauvaise haleine
5Duane Garrett, Shepherd's Notes – Job, B&H Publishing Group, 1998. p15
6Note: le mot en hébreu traduit « maudis » peut aussi être traduit « béni ». Il est traduit dans le sens négatif seulement 6 fois sur le 330 occurrences dans l'Ancien Testament. La signification littérale est « se mettre à genoux » (Strong's 1288). Pourrait-elle dire plutôt, « Béni Dieu et meurs aux mains de Satan »À vous de juger.
7Adam Clarke, Adam Clarke’s Commentary on the Whole Bible, Accordance electronic ed. 6 vols., OakTree Software, 2004, Job 2:13
8Life Application Study Bible, notes sur Job 2:13
9Yancey, p182.
10Yancey, p184 (emphases l'auteur)
13Josy Eisenberg, Job ou Dieu dans la Tempête, Société Nouvelle Firmin-Didot, 1986. p102 (Note: Ce livre est le transcrit d'une programme de télévision de dimanche, avec Josy Eisenberg et Elie Wiesel, survivant d'holocauste, où pendant deux ans, ils ont partagé ensemble sur le livre de Job)
14J.R.R. Tolkien, The Fellowship of the Ring (Le Seigneur des Anneaux : La Fraternité de l'Anneau), HarperCollins Publishers. p413
15Garrett, p18
16Louis Segund dit qu'il « espère » la mort (vs. 21) mais le mot en hébreu parle plutôt de « l'attente », donc la version Semeur « Ils attendent la mort et elle ne vient pas, alors qu’ils la recherchent plus que tous les trésors : » (Mounce, Kohlenberger, Concise Hebrew-Aramaic Dictionary of the Old Testament. Accordance Bible Software, 2014. H2442)
17Talbert, p85
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