vendredi 14 juin 2019

Job et ses amis: Bildad 1ere discours

Bildad
Les discours de Bildad sont plus petits comparés à ceux de Eliphaz. Mais comme Eliphaz, il s'adresse à Job trois fois, comparé à Zophar, qui parle deux fois, et Elihu, qui parle une fois mais plus long. Bildad hurle avec les même idées que son prédécesseur. Bildad a bien écouté ce que Job a dit, car il cite sa déclaration concernant le vent (6.26) et le lui relance. « Bildad est une champion de la doctrine de la rétribution. L'enseignement principale de sa doctrine est que Dieu récompense les justes et punit les méchants. »1Sa logique était, « Dieu ne peut pas être injuste, et Dieu ne punit pas un homme juste : donc Job doit être injuste. »2Sa logique était erronée, car il a oublié la possibilité que Dieu ne punissait pas Job, que même si Dieu est juste, il pourrait permettre que la souffrance arrive chez un homme juste. 
Le Premier Discours de Bildad
Il commence en déclarant que Dieu ne punit pas les innocents (8.3-7). Il exhorte Job à regarder dans l'histoire (8-19), avant de faire une résumé dans les derniers versets (20-22). 
Pour commencer, Bildad prends la question « Quand ? », posé par Job dans 7.19, et le lui relance. « Tu a demandé quand....jusqu'à quand vas-tu continuer ces paroles comme un vent impétueux ? » (p2) « Dieu ne fait pas de faux jugement. » (8.3). « Si les enfants pèchent contre Lui, il les jète. » (4). Comme Eliphaz, Bildad parle aussi des enfants de Job. Le fait qu'ils sont morts doit montrer qu'ils ont péché contre Dieu. Alors vrai qu'il y a des cas quand un péché a entraîné la mort instante dans l'Ancien et le Nouveau Testament (Lévitique 10, 2 Chronique 13.20, Actes 5), quelqu'un ne peut pas supposer être capable de juger lui-même si c'est le cas pour une personne ou non. 
« Il n'aurait pas pu envoyer une flèche plus blessante dans le cœur déjà brisé de Job ; car est-il possible de dire à un homme quelque chose de plus déchirante que son père, sa mère ou ses enfants soient morts en punition directe de leurs péchés ? On ne le dirait pas, même si cela semble être un fait évident, et encore moins à un père qui a déjà été durement éprouvé et amené quasiment dans la tombe avec tristesse. » 

Bildad prétends que si quelqu'un cherche Dieu (5), et est juste et droit (6), que Dieu le restorera (6-7). 
Pour consolider son point de vue, il exhorte Job à examiner le comportement de Dieu dans le passé (8), affirmenat son humilité dans le fait qu'il ne sait rien lui-même (9). « Il n'est rien si ce n'est un traditionaliste ! »3Il évoque les plantes aquatiques, (10-13) qui se fanent dès que la source d'eau est enlevé, avant toute autre plante. Donc, ceux qui oublient Dieu, les « hypocrites » sont comme une toile d'araignée qui ne dure pas (13-15). Les vignes aussi, elles poussent et tendent la main pour encore pousser, les racines s'étendant à travers les pierres à la base, dans le jardin, un lieu de sécurité (16-17). Mais Dieu peut les complètement détruire, laissant aucune trace, (18), et d'autres vignes poussent pour prendre sa place (19). C'est ça, les délices (le fin ou la conclusion)4(19). Il dit que Job pensait être bien raciné et en sécurité, mais car il a péché, Dieu est venu pour l'arracher et d'autres personnes vont prendre sa place. En d'autres mots, Job sera complètement oublié. Très dur, sa conclusion : « Non, Dieu ne rejette point l’homme intègre, Et il ne protège point les méchants. » (20) La logique qu'il utilise a des défauts. C'est comme ils ont dit à Jésus, « Il s’est confié en Dieu; que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime. » (Matthieu 27.43) Dieu donne la pluie aux justes et aux injustes (Matthieu 5.45). Certes, Dieu ne va pas jeter un homme juste. Mais, Dieu n'a pas jété Job. Chrétiens, en général, comme Bildad, sont vite à examiner les circonstances extérieurs d'une personne souffrant sans avoir pensé qu'à l'intérieur, elle pourrait être juste aux yeux de Dieu. 
Bildad essaie de faire un analyse, simple, des interactions entre Dieu et les hommes. Les juste, il les bénira ; les injustes il ne bénira pas. « Ci-inclus, l'erreur de Bildad, qu'il pense que sa déclaration banale est suffisante pour expliquer tous les mystères de la vie humaine. »5Il a vraiment pris ce que Eliphaz a dit, et l'a développé d'avantage. Son idée de, « Si Job était vraiment juste, Il (Dieu) prendra position pour lui. »6, n'est pas vraie. « Heureux les affligés, car ils seront consolés ! » (Matthieu 5.4). Le réconfort à venir est promis pour ceux qui sont affligés. Il ne serait peut-être pas accordé tant qu'ils vivent encore dans leurs corps actuels, mais il viendra7. « Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu! » (Matthieu 5.8) Job était juste et dans l'avenir il verra Dieu, comme tous ses enfants, purifiés par le sang de Jésus.8
1Garrett, p25
2Life Application Study Bible, Job 8
3Garrett, 25
4Henry, Job 8:8-19
5Keil & Delitzsch, https://www.studylight.org/commentaries/kdo/job-8.html 
6Talbert, p104 (parenthèse ajoutés)
7Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. (Apocalypse 21.4)
8Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. (I Jean 3.2)

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