Bildad
Le deuxième discours de Bildad
Bildad parle à nouveau, de la même manière insultante, mais cette fois, il est intéressant de noter qu'il se réfère à Job au pluriel. Combine-t-il Job avec les méchants, ou personnifie-t-il Job et son espoir? C'est difficile à dire exactement. Il passe les premiers versets insultant Job (2-4), et ensuite il continue à montrer ce qui se passe aux méchants (5-21). Il voit Job comme étant puni pour le mal qu'il a fait. « Mais en réalité, Job n'est pas un exemple de la punition, mais un exemple de la consolation à la postérité ; et à ce que la postérité s'identifie, non pas à la ruine de Job, mais à sa délivrance merveilleuses. »1
Bildad est fatigué par les discours de Job (2) et aussi froissé (3). Job dit, 'Pourquoi saisirai-je ma chair entre les dents ? » (13.14), tandis que Bildad dit « Toi qui te déchires dans ta fureur, es-tu au centre de tout ? » (18:4) A-t-il raison de se plaindre des discours longs de Job ? C'est vrai que Job parle plus longtemps que ses trois amis combinés, mais il s'adresse quand même à Dieu pour une parti importante de ses discours. Il faut examiner ce que Dieu dit à Job plus tard, mains en 40.8 il semble dire que Job sur-réponde à ses amis.
Bildad peint une image de ce qui se passe aux méchants. Il veut que Job comprenne complètement comment Dieu réagit avec eux. Leur lumière s'éteindra (5). Il évoque la tabernacle est sa lumière qui s'obscurcira (6). Il tombera (7), après avoir trébuché sur un filet (8), et donc sera piegé (9). Le chemin sera rempli de piege (10) et donc, il sera entouré des terreurs(11). Ses forces sera consumé, et la misère sera partout ; il sera dévoré (12-13). Il est arraché de sa « tente », et trainé vers le « roi des épouvantements » (14) qui habitera sa tente pendant que sa demeure est détruit par le soufre (15). (Peut-être une référence au feux tombé du ciel sur ses troupeaux.) Ses racines se dessèchent et ses branches sont coupées, alors plus de mémoire de lui sur la terre (16-17). Il est poussé de la lumière dans les ténèbres, et il ne va pas avoir d'enfants (18-19). Les générations présent et à venir vont être toujours étonnées de sa ruine. C'est ça, ce qui se passe aux méchants (20-21). C'est horrible ce que Bildad vient de lui dire : « Ça va mal, et ça va être encore pire. En fait, personne ne se souviendra de toi. » C'est comme Bildad lui montre les restes de ses troupeaux, le vestige de la maison qui contenait ses enfants, et puis dit : « Regard autour de toi, Job, c'est ce qui se passe à une personne méchante. »
1Keil and Delitzsch, https://www.studylight.org/commentaries/kdo/job-18.html
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