La réponse de Job à Tsophar
Job réponds par son plus long discours jusqu'à là, 75 versets, pour terminer le premier tour et ensuite, commencer le deuxième. « Job et ses amis ont au moins une chose en commun : l'ironie. Chaque fois que l'un des protagonistes du drame prend la parole, c'est d'abord pour tourner en dérision les propos qui viennent de lui être adressés. »1Job commence par déclarant que sa sagesse n'est pas moins que la leur et il donne plein d'exemples de la puissance de Dieu (12.2-13.12). Ensuite, ils présente encore son « dossier » à Dieu (13.13-17). Comme il a fait auparavant, ils termine priant Dieu (13.18-14:22).
« Job commence le deuxième cycle du débat par ce qui est probablement la meilleure insulte en littérature. »2« Une paraphrase de 12.2 pourrait être : Vraiment vous êtes des hommes de classe internationale ! L'humanité, qu'aurait-elle fait quand vous êtes morts ? Car la sagesse disparaitra de la terre avec vous ! Allez vous faire tremper la tête ! »3Job est clairement énervé contre ses amis pour ne pas lui avoir donné un nouvel argument ou la preuve qu'il a péché. « Je ne vous suis point inférieur, » il déclare dans le verset 3. Il est moqué, un homme juste et innocent (4). « Le malheureux n'a droit qu'à un complet mépris. Telle est la devise des gens qui sont tranquilles; ils l'appliquent à ceux dont le pied a glissé. » (Job 12.5 La Bible en Français Courant) Job est perplexe en remarquant que les gens qui ne sont pas dans la volonté de Dieu, sont en sécurité (6).
Job tourne l'attention de ses amis vers la création de Dieu. « Même les bêtes comprennent que la main de Dieu a fait toutes choses, » (p12.7-9). Job remarque que toute âme est dans la main de Dieu (10). Il exhorte ses amis à considéré Sa sagesse (11-13). Ensuite, il fait un poème de la tout-puissance de Dieu (12-25). Un joli rappel à ceux qui souffrent que Dieu est aux commandes, pourtant, cela ne donne pas beaucoup d'espoir à Job, car il ressent que Dieu le fait « errer dans les déserts sans chemin...comme des gens ivres » (24-25).
Job sait et leur rappelle qu'il ne leur est pas inférieur (13.1-2). Donc, il se tourne vers Dieu (3), disant que ses amis sont menteurs, comme des médecins qui donnent du médicament sans effet (4). Il leur dit de garder le silence (5) et écouter sa défense (6). Il leur accuse de ne pas parler pour Dieu (7-9). « Ils ne défendent pas Dieu, mais leur vision de Dieu. »4Job même prédit que Dieu va les réprimander (10-11). Toutes leurs paroles sont comme de cendres et de boue (12). (Rappelez-vous que Job est assis dans le cendre.) « Taisez-vous, laissez-moi, je veux parler ! » (13) C'est fort ce qu'il dit là, mais un sentiment assez connu par ceux qui souffrent et voudraient le partager, mais sont souvent interrompu par les gens offrent du conseil sans arrêt, et souvent du mauvais conseil. Job peut parler assez hardiment car « Voici, il me tuera; je n’ai rien à espérer; Mais devant lui je défendrai ma conduite. Cela même peut servir à mon salut Job. »5(13.15-16a) « Job 13.15 est la déclaration d'un homme qui a perdu son adhérence explicite de Dieu, mais pas son adhérence implicite. »6Job est prêt à plaider sa cause avec Dieu (17-19).
Job ne veut que deux choses de la part de Dieu en ce moment (13.20). Premièrement, que Dieu retire sa main de dessus lui, un cesser-le-feu si vous voulez (21). Deuxièmement, il veut lui parler (22). Ces deux demande sont exaucé plus tard, mais pas dans la façon que Job l'attendait (38.3, 42.4). « Pourquoi caches-tu ton visage et me prends-tu pour ton ennemi ? » (24-28) Job pense que Dieu lui punit pour ses fautes d'enfance (26). Job passe de louange à l'interrogatoire ; de la sensation de sa présence au sentiment qu'il est seul, de sachant que son avenir est sur aux doutes Job que Dieu se souvient de lui et désirant que Dieu le tue. C'est le cas pour ceux qui passent par des moments difficiles (encore regardez dans les Psaumes). Job passe par les étapes de la peine et de la perte.
« La vie est sans cesse agitée », Job récapitule (14.1-2), « peux-tu (Dieu) me laisser vivre le temps qu'il me reste ? » (3-6) Un arbre qui est coupé peut avoir encore la vie (7-9), mais pas un homme, qui ne sortira pas de son sommeil tant que les cieux subsisteront (10-12). Job montre sa croyance dans la résurrection des morts. « Job parle de Dieu qui lui cacherai dans le tombeau jusqu'à sa colère est passée (14.13), d'un changement7dans son état (14.14), de Dieu qui lui appellerai et sa réponse (14.15).”8
Job revient à son état actuel, et la manque de péchés dans sa vie qui méritent une telle punition(16-17). Comme la nature érode par les éléments, ainsi est l'espérance de Job(18-19). Il faut avoir de la compassion pour ceux qui passent par la souffrance comme celles-là, qui sont érodés par les épreuves de la vie qui ne s'arrêtent jamais qu'ils ne cherchent que le silence et l'amitié. « Dieu et la mort, de son point de vue, sont les seuls gagnants (14.20-21).”9Job ne voit que la douleur en son corps et la tristesse dans son âme(22). Dans les interactions avec les souffrants, un ami devrait comprendre que les sautes d'humeur arriveront, et le réconfort parfois pourrait être bien reçu, mais parfois rejeté et non-voulu. Les prières pour la bonne conduite de Dieu seraient toujours exigées.
1Eisenberg, p263
2Garrett, p31
3Talbert, p108
4Talbert, p109
5Il y a plusieurs avis sur la traduction de ce passage. Certain pensent que ce serait plutôt, « Il va me tuer, je n'ai pas d'espoir. » (Garrett, p34) En regardant l'Hébreu (voyez Keil et Delitzsch) et le LXX, je pense que la traduction de Louis Segond et Semeur parmi d'autres.
6Chambers, p16
7Le nom pour « changer » a la même racine que le verbe en verset 7, concernant l'arbre qui « repousse ». Littéralement le mot signifie « être renouvelé, pousser ». Une jolie image de la résurrection. Strong, 2487, 2498. Mounce, 2487
8Talbert, p110
9Talbert, p111
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire